Pénurie de blé dès fin avril en France (mise à jour)

J’aime avoir raison!!! Depuis plusieurs mois déjà Voltigeur et moi prévenons sur le forum que les prix allaient exploser, les matières premières sont déjà touchées par la spéculation de Wall street et de la JP Morgan entres autres (des banques françaises sont aussi sur le coup), mais les récentes inondations en Australie pourraient jouer un rôle clé dans la montée des prix. Commencez des réserves, de pâtes, de farine, pain congelé, n’attendez pas, les prix vont exploser!Cliquez sur “lire la suite” pour voir la vidéo en rapport.

Depuis plusieurs semaines maintenant l’est de l’Australie subit des inondations, notamment sur le Queensland, le New South Wales et la région de Victoria. Ces trois régions représentent à elles seules 42 % de la production de blé au niveau national. La situation du blé est tendue au niveau mondial. Au rythme actuel des exportations, la France pourrait donc ne plus avoir de disponibilités dès la fin du mois d’avril 2011. Sans parler des émeutes prévisibles dans les pays pauvres.

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Source de l’article sott.net

Maintenant, si nous devons combiner cette information avec les problèmes climatiques qui s’enchainent et les prévisions plus que pessimistes quand à la suite, nous ne pouvons que nous inquiéter:

L’arrivée d’un Âge glaciaire apporte des changements brutaux, et ces changements apportent la mort – quelquefois la mort à une grande échelle.

La plupart des principaux scientifiques mondiaux dans les disciplines de la géologie, l’écologie, la météorologie, l’astrophysique et l’héliologie [liste téléchargeable] prédisent que les deux cycles de refroidissement majeurs convergent – les Âges glaciaires à court terme et à long terme – et la Terre vient juste d’entrer dans le début du refroidissement dangereux.

Les deux périodes de refroidissement sont à leurs prémices, et semblent avoir commencé juste au moment ou le Soleil est sur le point d’atteindre son maximum solaire. Lorsque le Soleil deviendra calme après 2012, on s’attend à ce qu’il le reste pendant au moins les 30 à 50 prochaines années. Au cours de cette période, le Soleil générera significativement moins de chaleur et les planètes – y compris la Terre – se refroidiront rapidement.

Migrations et famines massives

Actuellement d’autres scientifiques – comprenant John T. Casey, directeur du Space and Science Research Center – avertissent que les gens seront confrontés à des pénuries de nourriture et de carburant dans les décennies à venir.

Certains pays du Nord seront abandonnés à mesure que la glace avancera depuis l’Arctique ; la production d’énergie sera interrompue et les périodes de culture réduites dans l’Hémisphère Nord précipiteront des migrations massives, des famines, des émeutes de la faim, des conflits régionaux et une perte de vies humaines qui pourrait être à une échelle apocalyptique.

Un endommagement des récoltes imminent avait été annoncé dès 2007, et était censé débuter en 2010.

Exactement au moment prévu, l’endommagement se produit alors que le froid a enveloppé l’Hémisphère Nord aussi loin au Sud que Cuba et le Sud de l’Italie.

Au cours des 30 prochains mois, on prédit que les températures mondiales vont chuter encore plus spectaculairement et à une vitesse plus grande que le plongeon mondial enregistré en 2007 et 2008.

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Pour finir on peut combiner ces deux infos avec les prix des matières premières au plus haut depuis 2008, chose dont ils ne parlent pas non plus à la télévision…

La plus forte hausse concerne les oléagineux, notamment les huiles de palme et, ici, de colza.
La plus forte hausse concerne les oléagineux, notamment les huiles de palme et, ici, de colza. Crédits photo : MICHAEL URBAN/AFP

L’ONU, via sa branche spécialisée, la FAO, redoute des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres.

Nouveau record pour l’indice des prix alimentaires de la FAO. Chaque mois l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mesure les variations des prix d’un panier de 55 produits dont les céréales, oléagineux, produits laitiers, viande et sucre…

Pour le mois de décembre, cet indice réalisé à l’échelle mondiale s’établit à 214,7 points, soit une hausse de 4,22 %. Il se situe désormais au-dessus de son précédent record de 213,5 points de juin 2008, année des émeutes de la faim dans plusieurs pays en développement. «Les prix ont été dopés par le renchérissement du sucre, des céréales et des oléagineux », souligne Abdolreza Abbassian, économiste à la FAO.

Dans le détail, la plus forte hausse concerne les oléagineux, notamment les huiles de palme et de colza. Leur indice a grimpé de 7,5 %, à 263,0 points, le mois dernier. L’indice du prix du sucre s’est envolé de plus de 6 %. Une augmentation du même ordre que celle qui a affecté les céréales. Leur indice est passé à 237,6 points, son plus haut niveau depuis août 2008.

Acheteurs en Asie

Mais ce qui inquiète le plus la FAO, c’est la durée du phénomène. «Cela fait le sixième mois consécutif que notre indice augmente, remarque Abdolreza Abbassian. Toutefois, contrairement à 2008, les prix du pétrole sont nettement plus bas et les récoltes ont été suffisantes dans bon nombre de pays, comme en Afrique centrale et de l’Est», ajoute l’économiste. En Tanzanie, par exemple, la production de maïs est largement autosuffisante. Au Niger, le pays annonce la meilleure récolte de céréales depuis vingt ans.

Toutefois, si ce phénomène se prolonge dans les deux à trois mois à venir, il pourrait avoir des effets inflationnistes et créer des tensions parmi les populations des pays pauvres. Et rien ne laisse entrevoir un arrêt prochain de cette spirale haussière. La demande ne cesse de croître. Malgré les 245 euros la tonne de blé aujourd’hui, il y a encore des acheteurs en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. Alors que l’offre sur les céréales est particulièrement tendue. «Il y a six fois plus d’incidents climatiques qu’il y a cinquante ans », remarque Michel Portier, directeur de la société de conseil spécialisé Agritel. Les inondations en Australie, la sécheresse en Argentine et la canicule en Russie en témoignent. «Cela crée une extrême tension sur les marchés», observe Olivier Duval, d’Offre et demande agricole. Contrairement à ce que l’on peut penser, les agriculteurs, surtout les éleveurs, ne sont pas à la fête. Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, s’attend à un premier semestre 2011 «très difficile», en raison de la volatilité des prix.

Source de l’article: lefigaro.fr

 

 

Benji

Un Commentaire

  1. Et dire que nous nous sommes inquiétés des conséquences sur les récoltes, de toutes ces calamités climatiques mondiales! et que nous l’avions dit bien avant …………..
    Comme d’autres choses d’ailleurs…
    Voici donc la preuve qu’en se posant les bonnes questions au bon moment, en s’informant et en suivant attentivement les informations, on peut rivaliser avec l’Oracle de Delphes sans se tromper.
    Et j’espère que pour la suite, nous n’aurons pas encore raison.
    To be continued…………………………..

  2. Mais siiii! Mais siiiii! Nous aurons raisons, faut être optimistes parfois! mdr!
    Jusqu’à présent nous n’avons pas commis de grosses erreurs (même des petites d’ailleurs…), il n’y a pas de raisons, nos analyses sont bonnes, notre compréhension des choses correcte, et jusque là, tout se confirme, donc…