Avantages et inconvénients des lampes LED pour l’éclairage domestique…

L’éclairage dans une maison c’est important. L’éclairage avec des LED depuis quelques années, permet de faire des économies et, espérons que la fabrication de ces lampes évoluera dans le bon sens, quant à l’impact sur la planète de part les terres rares qu’elles contiennent et la difficulté de les recycler. Les utilisez vous? Donnez votre avis.

Crédit : hzv_westfalen_de / Pixabay – Licence : CC0

Alors que les lampes fluo-compactes ont remplacé en seulement quelques années les lampes à incandescence, les lampes à LED sont maintenant largement diffusées sur le marché de l’éclairage domestique. Un nouveau rapport de l’ADEME fait le point sur les atouts et inconvénients de cette technologie qui s’impose dans nos foyers.

Selon un rapport de l’ADEME, l’éclairage représente actuellement 12% des consommations électriques d’un logement (hors chauffage et eau chaude).

Energivores et peu efficaces, les lampes à incandescence ont été, depuis 2009, progressivement retirées du marché français pour être finalement interdites en septembre 2012 par l’Union Européenne. Elles ont été principalement remplacées par les lampes fluo-compactes (ou lampes basse consommation) qui ont été propulsées sur le marché grâce à une communication massive, la quasi absence de technologies concurrentes et des atouts significatifs : elles durent 8 à 10 fois plus longtemps et consomment 4 à 5 fois moins d’énergie pour un éclairage équivalent.

Résultat : en quelques années seulement, les lampes fluo-compactes se sont imposées dans une majorité de foyers et de locaux professionnels. Et pourtant, elles ne sont pas exemptes de critiques et de défauts :

  • certaines lampes ont une durée de vie limitée qui ne correspond pas aux annonces ;
  • certaines lampes ont une durée d’allumage importante qui peut dépasser la minute ;
  • elles émettent un rayonnement ultraviolet (UV) qui peut être préjudiciable pour certaines populations sensibles ;
  • elles contiennent toutes du mercure, un métal dangereux qui doit être correctement recyclé.

Présentées comme durables, les lampes basse consommation ne sont en réalité qu’un palliatif temporaire avant la démocratisation de lampes bien plus performantes et écologiques : les lampes à LED qui ont fait leur apparition dans les rayons des commerçants.

Les lampes à LED : définition

Une diode électroluminescente (LED) est un composant électronique permettant la transformation de l’électricité en lumière. Ses principales applications, par ordre d’importance de marché, sont l’électronique mobile, les écrans, le secteur de l’automobile, l’éclairage et la signalisation.

Pour l’éclairage, on utilise des lampes constituées de plusieurs LED de forte puissance accolées, puisqu’à l’unité leur flux lumineux (mesuré en lumen ou lm) est encore trop faible.

Il existe également des modules LED, qui sont des assemblages d’une ou plusieurs LED montées sur une carte de circuit imprimé, avec ou sans dispositifs de commande de la lumière. Les modules LED nécessitent généralement des luminaires spécifiques, mais certains peuvent aussi être mis en œuvre dans des luminaires existants. Comme les lampes LED, ils sont remplaçables.

Ce n’est qu’en 2000 que les LED de forte puissance et les LED blanches[2] sont apparues, grâce à d’importants efforts de R&D, avec l’ambition de concurrencer les technologies existantes pour l’éclairage des particuliers, sur les lieux de travail ou en éclairage extérieur.

Les avantages des lampes à LED

La technologie LED ne cesse de progresser : les performances des LED doublent tous les 2 ans et les prix diminuent de 20 % chaque année (en.lighten initiative, 11/2014)

Une durée de vie inégalée

La durée de vie des lampes à LED est largement supérieure à celle des autres technologies : jusqu’à 100 000 heures (en laboratoire), 40 000 h sur le marché (soit plusieurs dizaines d’années d’utilisation) contre 1 000 h pour les lampes à incandescence, 2 000 h pour les lampes halogènes et 10 000 h pour les lampes fluocompactes. Ainsi, l’achat et le remplacement d’une lampe LED sont moins fréquents, ce qui améliore la rentabilité de l’investissement.

Bonne efficacité énergétique avec un important potentiel de progression

Si une LED isolée affiche un très bon rendement énergétique (environ 150 lm/W et jusqu’à 220 lm/W pour les plus performantes), une lampe à LED offre un rendement compris entre 40 et 80 lumens par watt. Cette baisse de rendement est notamment liée à la chaleur produite par les diodes accolées dans la lampe.
Ainsi, les lampes à LED actuellement mises sur le marché ont généralement une efficacité énergétique nettement supérieure aux lampes classiques : 70 lumen/W pour les fluocompactes et seulement 16 lumen/W pour les lampes à incandescence.

Heureusement, la majorité des lampes destinées à l’éclairage domestique offre aujourd’hui une qualité d’éclairage satisfaisante : une lampe à LED de plus de 800 lumens (équivalent à une lampe à incandescence de 60 W) consomme entre 9 et 12 watts seulement, une LED de 400 lumens consomme environ 6 watts.
De plus, les évolutions technologiques devraient permettre d’améliorer l’efficacité des lampes LED pour le grand public en la portant autour de 100 lm/W. Les LED « super lumineuses » peuvent déjà, en laboratoire, atteindre une efficacité énergétique allant jusqu’à 300 lm/W ! Ce qui signifie qu’à terme nous pourrons disposer de lampes qui consomment moins de 4 watts et qui éclairent comme une lampe à incandescence de 75 watts.

Un éclairage maximal instantané

Les ampoules LED atteignent un niveau maximal de luminosité dès l’allumage. En effet, les sources à LED admettent des cycles d’allumage et d’extinction fréquents. Elles émettent instantanément le flux lumineux désiré, sans montée en régime, ce qui peut s’avérer avantageux pour des applications spécifiques telles que les lieux de passage.

Des lampes compactes

La compacité des LED les rend très intéressantes pour le remplacement des sources encastrées dans les faux plafonds telles que les spots halogènes ou les downlight[3].
Les modules LED, directement mis en place dans un luminaire et qui peuvent intégrer une électronique de commande, facilitent la mise en œuvre de solutions de gestion de l’éclairage telles que la détection de présence ou la variation en fonction de la lumière du jour

Autres avantages

Les LED fonctionnent en très basse tension et même sous de basses températures, ce qui peut être un avantage pour la sécurité électrique dans le bâtiment.

Avec un échauffement de seulement 32°C, les LED ne chauffent pas autant que les lampes à incandescence (150°C) et les lampes fluocompactes (70°C).

Elles sont insensibles aux chocs, ce qui les rend plus robustes que les autres sources d’éclairage. Les LED de couleur peuvent être employées pour des jeux de lumière sans utilisation de filtre.

Enfin, les LED ne contiennent pas de mercure et sont en grande partie recyclables en tant que déchet non dangereux (contrairement aux lampes fluocompactes).

Les inconvénients et pistes d’amélioration des LED

Le processus de fabrication des LED est relativement énergivore. Toutefois le bilan énergétique global (comprenant l’étape de fabrication et d’utilisation) des deux technologies (LED et fluocompactes) reste comparable.

Avec leur démocratisation, les prix des LED ont été divisé par 2 voire 3 en seulement 3 ans. En 2017, il faut compter entre 2 et 5 euros pour une lampe qui éclaire autant qu’une lampe à incandescence de 60 W et environ 7 euros pour l’équivalent à 75 W. Bien sûr, avec leur déploiement massif sur le marché (plus de 30 milliards de dollars en 2017 selon LED Inside), les prix ont rapidement chuté, pour le bonheur des consommateurs.

Les lampes LED sont encore mal adaptées à l’éclairage de forte puissance, notamment au marché de l’éclairage public en raison de la surchauffe que peut entraîner l’utilisation de nombreuses LED accolées. Et ce même si, individuellement, une lampe LED chauffe peu.

Un bilan environnemental à améliorer

Au-delà de la consommation d’énergie en fonctionnement, la lampe à LED génère, lors de sa fabrication et en fin de vie, des impacts environnementaux. L’Agence internationale de l’énergie a ainsi compilé plusieurs analyses de cycle de vie des solutions d’éclairage permettant de comparer les performances environnementales des lampes incandescentes, des LFC et des LED.
L’impact environnemental d’une source lumineuse est principalement déterminé par son efficacité à produire la lumière et sa durée de vie. Ainsi, l’impact environnemental des LFC et des LED est tout de même bien inférieur à celui des lampes à incandescence (jusqu’à 75% moindre).

Les progrès à venir sur l’efficacité lumineuse et la durée de vie des LED devraient leur permettre, à terme, d’afficher le meilleur bilan environnemental de toutes les lampes, avec une réduction des impacts environnementaux de 85% par rapport aux lampes à incandescence. Ce bilan peut également être amélioré par des progrès sur la fabrication et le recyclage.

Aujourd’hui, certains matériaux utilisés pour la fabrication des LED, en particulier l’indium et le galium, sont considérés comme critiques car les ressources s’épuisent. Par ailleurs, ces matériaux ne se recyclent pas. L’enjeu est donc de réduire la quantité de ces matériaux dans la LED et de réussir à les recycler. Les fabricants de LED peuvent agir en prévoyant dès la conception, le démontage et le recyclage de la lampe.

Les LED sont-elles vraiment dangereuses pour la santé ?

L’Anses met en garde les consommateurs sur les risques sanitaires liés à la forte proportion de lumière bleue émise par les éclairages à LED de couleur blanc froid et bleu. Des populations plus particulièrement sensibles au risque ou particulièrement exposées à la lumière bleue ont été identifiées, comme les enfants, les personnes atteintes de certaines maladies oculaires ou encore certaines populations de professionnels soumis à des éclairages de forte intensité.

Pour autant, le Syndicat de l’éclairage nuance le risque : “ne sont concernées que certaines sources LED de forte puissance réservées à des applications professionnelles (éclairage extérieur de grande hauteur par exemple). Elles ne sont pas disponibles à la vente pour des usages d’éclairage normal à l’intérieur des bâtiments, et des dispositions de sécurité sont prises pour leur utilisation.”

De plus, “l’ensemble des fabricants de luminaires et d’ampoules LED doit vérifier que leurs produits n’émettent pas trop de lumière bleue, pour cela ils utilisent des méthodes définies dans les normes européennes NF EN 62471, et IEC/TR 62778 au niveau mondial. Le marquage CE apposé sur ces produits engage le fabricant dans le respect de la réglementation”. explique le Syndicat.

Il existe également un risque d’éblouissement. Par conséquent, l’Anses recommande de diminuer les luminances des LED, notamment par des dispositifs optiques ou des luminaires adaptés.

Enfin, il est recommandé de se tenir à plus de 20 cm d’une source lumineuse LED. En effet, selon une étude de l’Université de Madrid, les lampes à LED de couleur bleue pourraient endommager de manière irréversible les cellules de l’œil. Toutefois, les conditions qui ont mené à ces résultats ont peu de risques d’être réunies : être exposé à des lampes LED bleues d’une luminosité équivalente à une lampe à incandescence de 100 W, à 20 cm de distance et ce pendant 12 heures…

Quid du champs électromagnétique basses fréquences ?

…/…

Lire l’article complet

Auteur Christophe Magdelaine / notre-planete.info

Source:

L’éclairage à diodes électroluminescentes (LED) – ADEME

Voir:

Quel est le sapin de Noël le plus respectueux pour l’environnement ?

La déforestation massive en Indonésie pour la production d’huile de palme, change le climat

Volti

26 Commentaires

    • Avez vous déjà essayé de faire germer des graines sous lampe LED ou sous lumière naturelle ?

      Les graines germées sous LED jaune (3 W) ont moins de force, moins de croquant et leur croissance semble freinée : il est préférable d’éviter les lampes LED pour l’éclairage

      d’après des médecins, le nombre de DMLA serait en nette augmentation : des acteurs ont demandé à ce que les éclairages utilisés dans les films ne soient plus à base de LED. Lorsqu’il y aura suffisamment de malades des yeux, peut-être y aura-t-il une pris de conscience que l’efficacité des LED ne se mesure pas qu’en W économisés!

  1. Pour la santé il est recommandé d’utiliser lampes marquées ILT:
    “L’utilisation de la technologie ILT garantit que les produits sont conformes au niveau 0 de risque tel que défini par la norme NF EN 62471 relative à la sécurité photo-biologique.”

    Est ce que les ampoules gratuites sont conforment? je n’en ai pas, je peux pas vous dire, il faudrait pas quand même quelles soient gratuites car non conformeshttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    Technologies ILT:
    http://www.24presse.com/econergy_innove_dans_le_secteur_de_l_eclairage_led_avec_la_technologie_ilt-995053.html

    • Les ampoules LED gratuites sont nickel-chrome. La température de couleur détermine la présence ou l’absence de bleu et d’ultra violet. Jusqu’à 3600 kelvin c’est OK. Celles-ci sont à 3000 kelvin. Elles ont toutes une enveloppe blanche qui empêche l’éblouissement. Ce sont les meilleures que j’ai eu jusqu’ici, à tous les niveaux. Vraiment impeccable pour remplacer les ampoules énergivores et les ampoules au mercure « fluo compactes ».

  2. GREEN WASHING
    = CRÉTINISME ÉCOLO
    = ALIBI DE RENOUVELLEMENT PRODUCTIF

    les ampoules électriques servent l’ HIVER principalement, donc la consommation électrique supplémentaire fait chauffage

    L’ampoule ÉCOLO EST CELLE QUI DURE 100 ANS

    Mais les bobos vers sont des crétins

    (moi j’ai fait un stock d’ampoules traditionnelles)

    • C’est vrai que c’est surfait les ampoules LED, elles pètent plus vite que les bonnes veilles ampoules au fait… Tiens justement on en a retrouver une dans l’atelier dans sa boite et tout d’ancienne ampoule, on étaient tout excité comme des gosses car justement on en a eux une qui a lâchée dans la cuisine on se poussait pour pouvoir la changer ^^ Une fois allumée on a fait un grand “ÖÖÖ que c’est beeeaaauuu”

      Akasha.

    • @lansquenet
      Tu n’allumes pas la lumière chez toi le soir? Les ampoules servent peut-être davantage en hiver mais elles servent toute l’année.

      Je trouve que l’argument selon lequel ça chauffe ne justifie ni le fait de s’en servir ni de s’en passer car la quantité de chaleur qu’elles dégagent est négligeable dans une pièce. Ce qui est intéressant est que lorsque l’on passe d’une ampoule 90W classique à 9W LED, on utilise 10X fois moins d’énergie pour la même quantité de lumière.

      Avec une ampoule seulement, ça ne fait pas une grande différence sur la consommation mais si l’on change toutes les ampoules de son foyer, ça devient intéressant.

      • C’est la première chose à faire et la plus simple pour réduire sa facture d’électricité…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif.

        La qualité est au rendez-cous maintenant, qu’on se le dise..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    • > Mais les bobos vers sont des crétins

      Apparemment ils ne sont pas les seuls…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  3. L’obsolescence des lampes à incandescence m’a toujours fait rire. j’en ai qui fonctionnent encore depuis… 30 ans ! je ne peux en dire autant des fluo-compactes qui souvent n’ont pas duré plus de quelques heures !
    Elles consomment beaucoup est-il dit, mais pour quelqu’un qui gère sagement sa consommation électrique en veillant à ne pas la gaspiller, le coût est vraiment minime.
    Avant leur disparition j’en ai fait une grosse provision qui ne diminue guère et j’en suis heureuse.
    Le seul inconvénient est que les abat-jour actuels refusent une lampe de plus de 60w. ce qui est parfois trop peu pour un bon éclairage.
    j’ai donc voulu en acheter une l’autre jour à ce sujet, le coût m’a laissée sur place : plus de 11 euros ! à ce prix j’espère qu’elle durera aussi longtemps que ma vie et même après … https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    • Moi aussi je continue avec des lampes à incandescence que j’ai en stock.
      Et en hivers la chaleur dégagée par ces lampes est une bonne chose et non pas un gaspillage d’énergie.
      Et en été on n’a pas beaucoup besoin d’éclairer…

    • On peut en avoir gratuitement ou pour une bouchée de pain en ligne:

      https://www.mesampoulesgratuites.fr/

      (au temps pour moi, l’offre est terminée depuis quelques jours, ils n’ont plus de stock).

      Il y d’autres sociéts qui font encore cette offre apparemment (sous conditions de ressources):

      http://www.carrefour.fr/led-gratuites

      J’ai équipé tout mon appart de ces ampoules, ça marche niquel et ça éclaire mieux que les autres ampoules je trouve. Bon après, l’éclairage n’est clairement pas ce qui consomme le plus dans un foyer.

      • Je les ai vues chez Carrefour mais avec la mention “sous condition de ressources” et c’était d’un compliqué !
        En fait j’utilise très peu la lumière, une petite ampoule de 25w près de l’ordi, une de 40w comme lampe de chevet et deux petites rampes Led dans la cuisine où je me tiens le moins possible !

  4. En admettant que 3 ampoules de 60w qui marche de 17h à 23h par foyer, soit 6h/jour

    soit 180w en incandescence et 27w en led

    besoin supplémentaire en production électrique 180-27 = 153w ( 0,153kw) x 30million de foyer = 4,5 gigawatt necessaire en plus au niveau des centrales électriques (super!! quand on est contre le nucléaire!!)

    Calcul amortissement des ampoule led :

    0,153x6x365 = 335kw à 15cts = 50 euros de gagner par an
    donc en moins d’un an vous amortissez vos 3 ampoules
    Mais c’est bien pire puisque l’état vous subventionne a 1 euros l’ampoule depuis qqs années et que donc les ampoule sont amortis en 1 mois

    ça fait réfléchir, non ?

  5. Les ampoules led sont encore un peu trop récente a mon gout, je suis resté aux ampoules a tube fluorescent, elles résiste bien, ne sont pas très cher et la consommation est inférieur aux incandescentes…

    • Pas cher peut-être mais je ne te souhaites pas d’en casser une dans une pièce. Le mercure se répand instannément dans l’air et se dépose sur les objets. Tu te retrouves à en inhaler dans la foulée, maux de tête garantis. Peu de gens le savent.

      • Oui tous les néons en ont, il faut y faire attention, surtout quand ils sont allumés… Et comme les piles, il y a des containers spéciaux dans certain magasin de bricolage… Cependant j en est quelques unes chez moi qui ont plus d une dizaine d années de service et qui tiennent encore.

  6. apparemment personne n’est au courant de ça :

    https://www.mesampoulesgratuites.fr/
    http://www.carrefour.fr/led-gratuites

    il serait temps de vous mettre aux LED ça consomme 6 fois moins que les ampoules d’antant et ça réduit le parc nucléaire…..

  7. Désolée mais ça “électromagnétique basses fréquences ?

    Si le rayonnement électromagnétique basse fréquence (50kHz) dépasse les 100 V/m au contact même de la lampe, il diminue fortement à 20 cm (moins de 10 V/m) et se noie dans le bruit de fond du champs électromagnétique à 50 cm. L’OMS préconise de ne pas dépasser 87 V/m.”
    Je n’aime pas. Les normes de l’OMS sont scandaleusement élevées.

    Actuellement, avec une ampoule dite traditionnelle, j’ai un champ électromagnétique inférieur à 0.02 v/m près de la lampe.
    Donc bien en dessous des 10 v/m. Et les mots rassurants du genre “se noie dans le bruit de fond du champ électromagnétique” ne me va pas du tout. Pourquoi ?

    Parce que, selon les endroits, ce fameux champ EM peut être extrêmement élevé comme j’ai pu le constater en faisant des mesures dans des HLM, avec des antennes sur les toits (plus de 5 V/m) ! 1+1+1 = 3 et non 1.

    Et là c’est du vicieux car si on ne mesure pas, on ne peut pas voir le problème. Celui-là même qui va se rajouter aux autres émetteurs d’ondes. Nul ne pourra ensuite déterminer les causes de ses symptômes puisqu’elles seront multiples. En un mot, cela s’appelle le brouillard électromagnétique, ou électro-smog.

    Tant pis si mes vieilles ampoules consomment plus. Mais tant qu’on a pas trouvé mieux, je les garde.
    J’en profite pour préciser qu’il vaut mieux débrancher une lampe qui ne sert pas car le champ électrique cette fois reste très fort jusqu’à l’interrupteur. Et ne pas s’en tenir proche une fois allumée car on atteint parfois les 270 v/m (même unité mais signification différente).

    Les constructeurs de led, sauf si vous avez vu le contraire, contraire, ne donnent pas les mesures des champs électriques, qui dépendent aussi de ce que EDF injecte dans nos lignes. Celle que j’ai pu mesurer donne un champ électrique cette fois bien inférieur aux ampoules traditionnelles. A confirmer, une ne suffit pas. Rien n’est jamais tout blanc ni tout noir…

  8. EXPLICATION SUR LES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

    http://users.skynet.be/bioelectric/page3.html

  9. Quelles valeurs pour le champ magnétique ?

    Le champ magnétique généré par les sources ponctuelles telles que les appareils électriques domestiques décroit avec le cube de la distance. C’est-à-dire qu’à 1 mètre d’un appareil, il sera 8 fois moindre qu’à 50 cm.

    Même si au contact de certains appareils domestiques on peut mesurer des champs magnétiques élevés (plusieurs centaines de micro-teslas), au delà de 2 mètres, le champ magnétique est négligeable.

    Pour les câbles, qu’il s’agisse de lignes haute tension ou de prolongateurs domestiques (rallonges), cette atténuation est moins rapide puisqu’elle est fonction du carré de la distance. Cette fois, à 1 m d’un câble le champ magnétique ne sera plus que 4 fois moindre qu’à 50 cm.

    http://www.clefdeschamps.info/Champs-electriques-et-magnetiques

    • Bref, quand on double la distance on divise par 8 le champs magnétique. Les LED ne sont donc pas dangereuses, sauf si on se les colle à 10 cm pendant huit heures par jour. Bon courage…

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