Ils passent en procès pour avoir repeint des bidons de Roundup en rouge…

Il y a encore quelques couillus, qui se battent pour la masse bêlante. Celui qui a le contrôle de tout, peut tout imposer. Les labos contrôlent la santé, les banques contrôlent l’argent, les lobbys de la chimie, contrôlent la nourriture et, les moutons broutent et ruminent en attendant que les poisons, fassent leurs effets…

Douze « faucheurs volontaires », opposés aux OGM et aux pesticides, seront jugés ce 18 octobre à Béziers (Hérault) pour avoir rendus impropres à la vente des bidons d’herbicides à base de glyphosate. Sept autres militants seront jugés deux jours plus tard, le 20 octobre, à Guingamp (Côtes d’Armor). Le 19 mars 2016, dans le cadre de Semaine nationale d’alternatives aux pesticides, des militants écologistes investissent plusieurs grandes surfaces de jardinage et recouvrent de peinture des pots de Roundup et de pesticides à base de glyphosate.

Des actions similaires sont menées ailleurs en France (voir ici). Objectif : « Alerter la société sur le problème majeur de santé publique que cause l’utilisation des herbicides et en particulier du glyphosate », autant de produits qui aggravent le risque de cancer.

Solidaires Bretagne, le collectif des Faucheurs volontaires, l’association Eau et rivières, ainsi que le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest appellent à un rassemblement le vendredi 20 octobre, pour accompagner les prévenus jusqu’au tribunal [1]. La courte vidéo ci-dessous explique les raisons les ayant amenés à mener cette action. L’occasion de revoir ce lobbyiste pro-OGM refusant de boire du Roundup, juste après avoir affirmé sa non dangerosité pour les humains… Ce qui ne freine nullement la firme dans sa tentative d’obtenir la ré-homologation européenne du glyphosate pour les dix années à venir. L’Union européenne doit se prononcer sur le renouvellement de cette licence le 25 octobre prochain. Pour le moment, le gouvernement français a renoncé à l’interdire.

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Source BastaMag

Voir:

Pourquoi la FNSEA est-elle accro au glyphosate ? 

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A Bruxelles, la FNSEA fait front commun avec le lobby des pesticides pour montrer qu’une interdiction du glyphosate provoquerait, selon eux, une baisse de la production de céréales. Comment expliquer l’attachement du syndicat agricole majoritaire à ce désherbant jugé cancérogène par plusieurs études indépendantes ?

Pour le comprendre, prenons la direction de Landerneau, en Bretagne. C’est ici que siège Triskalia, la plus grande coopérative agricole de la région. Elle emploie 4800 salariés et fédère 16 000 agriculteurs adhérents, pour 280 sites en Bretagne. Son conseil d’administration est géré par des agriculteurs membres de la FNSEA [2]. En 2016, Triskalia a réalisé un chiffre d’affaires impressionnant, à hauteur de 1,9 milliards d’euros. « Ils vendent des aliments pour le bétail, du lait… mais quand on regarde les bilans annuels, l’activité la plus rentable est la vente de produits phytosanitaires »observe Serge Le Quéau, de l’union régionale Solidaires. La vente de pesticides constitue, avec l’alimentation destinée aux animaux d’élevage, le principal levier de profits de Triskalia, sans commune mesure avec ce que lui rapporte la commercialisation de véritables produits agricoles (lait, céréales, œufs…).

Les pesticides : une machine à cash pour les grosses coopératives agricoles

La stratégie de la coopérative va donc se concentrer sur ce marché des produits chimiques : Triskalia s’appuie sur 120 techniciens spécialisés pour apporter des conseils aux agriculteurs adhérents…. tout en faisant la promotion des produits commercialisés par la coopérative. « Sur le terrain, des techniciens vont de ferme en ferme, vendre des semences de plus en plus productives mais aussi de plus en plus sensibles. Ils fournissent dans la foulée des produits chimiques, au lieu de faire de la prévention, et de proposer des méthodes alternatives »,

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Volti

5 Commentaires

  1. 20 octobre ? mais nous sommes déjà le 26 !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  2. Ces héros que beaucoup ne méritent pas…

  3. Le Salvador Interdit le Roundup de Monsanto et Connaît des Récoltes RECORDS.

    Découvrez ici : https://www.comment-economiser.fr/salvador-interdit-roundup-recoltes.html

  4. Bravo à eux, les produits chimiques doivent être complètement arrêtés en expliquant pourquoi c’est mauvais.

    Le glyphosate est classé depuis le 20 mars 2015 comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer.
    Les analyses permettant de doser le glyphosate dans les milieux naturels ont longtemps été difficiles, longues et coûteuses. Elles étaient donc rares.

    Contamination des milieux (eau, air, sol) et cinétique environnementale :

    Jusque dans les années 2000, la mobilité et cinétique environnementale du glyphosate est restée mal connue et l’est encore incomplètement. Cette information devenait importante car cette molécule est l’herbicide le plus utilisé, et son utilisation a été fortement accrue dans les zones de cultures de plantes transgéniques rendues tolérante au glyphosate et parce que d’autres herbicides étaient trouvés dans l’air et les pluies, sources potentielles d’exposition pour l’homme et les travailleurs agricoles (ou forestiers) en particulier. Depuis que des progrès techniques ont amélioré la précision des analyses et en ont diminué les coûts, on prend conscience que, bien que dégradable, le glyphosate, comme de nombreux herbicides et insecticides (y compris interdits depuis des années) est très souvent présent dans l’air, les eaux et les sols.

    Dans les sols

    Les taux de glyphosate y sont difficiles à mesurer en raison du fait qu’il est absorbé sur les particules du sol et difficile à extraire sans le dénaturer.

    Dans l’eau

    Le glyphosate y est soluble (12 g·l-1 à 25 °C dans l’eau douce).

    Il était réputé peu mobile dans les sols et donc à faible risque de contamination des nappes, mais son usage massif, notamment pour les usages non agricoles (jardinage, désherbage de voirie) mal contrôlé, explique sa présence dans de nombreux cours d’eau et nappes phréatiques. Il est plus mobile et soluble dans les sols alcalins ou riches en phosphates (minéral indispensable aux plantes, présent en quantité dans les sols riches ou bien amendés).

    Cinétique atmosphérique (circulation via les aérosols, l’air et la pluie)

    En 2001, une étude allemande a cependant montré que les poussières et aérosols issus de l’érosion et du travail du sol sont une source significative de glyphosate dans l’air.

    En 2011, une autre étude s’est pour la première fois intéressée à la présence et au devenir du glyphosate et de son premier produit de dégradation (l’AMPA) dans l’atmosphère et dans la pluie en Amérique du Nord. Elle a révélé que ces deux molécules étaient bien présentes dans l’air (et par suite dans les pluies).
    Écotoxicologie

    Quelques études laissent suspecter (ou ont confirmé) plusieurs problèmes :

    Le glyphosate pourrait réagir avec les nitrites présents dans certains aliments, mais aussi dans les sols agricoles pour former le N-nitroso-phosphono méthylglycine, un cancérogène possible (effet observé chez le rat de laboratoire).

    Article détaillé : CP4 EPSPS.

    Des travaux récents (2013) montrent que de très fortes doses de glyphosate (supérieures à 1 000 μg/l, soit dix mille fois la norme dans l’eau potable) inhibent le développement embryo-larvaire et la métamorphose de l’huître du Pacifique Magallana gigas.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glyphosate#Contamination_des_milieux_.28eau.2C_air.2C_sol.29_et_cin.C3.A9tique_environnementale

    **MODERATION**
    merci de respecter l’ensemble des intervenants qui souhaitent profiter du blog, sans voir les commentaires saturés de contenus dispensables ou envahissants.

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