[MàJ] Le CETA entre en application jeudi: voici 9 choses à savoir…

Quelqu’un peut dire pourquoi ce CETA va prendre effet aujourd’hui, alors qu’il n’a pas été ratifié par tous les pays membres? On nous dit que c’est “provisoire”, alors que c’est illégal s’il n’a pas été signé par tous et, comme ça prendra des années.. Ils ont encore trouvé le moyen d’imposer ce que pas grand monde veut, en manipulant l’opinion.. REFUS ! Le Canada et les USA sont les principaux producteurs de gaz de schiste et de pétrole issu des sables bitumineux, la province de l’Alberta est ravagée, elle ne serait pas là l’embrouille entre autres dans ce traité plus que douteux ?

[MàJ] CETA : la société civile demande un référendum et présente son nouveau rapport; Une pétition a déjà réuni près de 200 000 signataires exhortant le Président Emmanuel Macron à stopper la mise en œuvre du CETA et l’invitant à consulter les citoyen.ne.s à travers l’organisation d’un référendum. L’enjeu est de taille pour la démocratie en Europe. Voir l’article des Amis de la Terre
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L’accord commercial entre l’UE et le Canada, le CETA, entrera en application provisoire jeudi, le temps qu’il soit officiellement ratifié par l’ensemble des parlements de l’Union européenne. Neuf choses à savoir sur ce texte controversé:

1- Presque totalement appliqué
L’accord, qui concerne plus de 510 millions d’Européens et 35 millions de Canadiens, sera certes appliqué de manière provisoire, mais dans sa quasi-totalité. Les droits de douane entre le Canada et l’UE sur les biens seront supprimés à 98% dès le premier jour jeudi.

2- La ratification reste incertaine
Ratifié par les parlements européen et canadien, le CETA deviendra définitif une fois voté par les 38 assemblées nationales et régionales d’Europe, ce qui prendra des années. Seuls cinq pays –Lettonie, Danemark, Espagne, Croatie et Malte– l’ont pour l’instant validé. Si un parlement dit “non”, l’accord tombe en principe à l’eau.

3- Des craintes pour l’agriculture
Le CETA facilitera les exportations de fromages ou d’alcools vers le Canada. Mais les agriculteurs européens craignent à l’inverse de voir déferler des produits canadiens aux exigences sanitaires moindres. Certains secteurs sensibles comme le poulet resteront donc totalement protégés et d’autres (bœuf, porc, maïs) soumis à des quotas.

4- Début de reconnaissance des appellations
L’accord fournit une protection au Canada à 143 produits européens d’origine géographique protégée: les imitations du “Gouda” ou du “Roquefort” ne pourront plus y être vendues sous cette appellation. Ce chiffre reste cependant limité, puisque plusieurs centaines d’appellations sont reconnues dans l’UE.

5- Rendez-vous manqué avec le climat
Selon un rapport indépendant commandé par la France, le climat est “le grand absent” du traité, négocié en amont de l’accord de Paris de décembre 2015 avec un gouvernement canadien ardent défenseur d’énergies fossiles, dont il regorge. Au final, le texte sera même “légèrement défavorable” au climat.

6- Absence du principe de précaution
La capacité des États à réglementer dans les domaines de l’environnement et de la santé est préservée par principe, mais le “principe de précaution” lui-même n’est pas explicitement mentionné dans l’accord. Selon le rapport français, une “incertitude” existe sur une possible contestation par le Canada.

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Source RTL.be

 

Volti

9 Commentaires

  1. C’est comme pour tout le reste, on passe en force, sans vaseline. Au début ça grince un peu, puis quelques temps après c’est bien ancré dans les esprits (ou ailleurs) et plus personne n’en parle, c’est devenu la norme …

    M.G.

    • Se faire blouser à ce point, dans la quasi indifférence c’est hallucinant..

      • Dans l’indifférence ? Bien sûr, puisque les petites préoccupations nombrilistes du mouton de Panurge passent bien avant l’intérêt général et l’avenir des générations futures. De plus, le CETA, pour les gens c’est du martien, sans compter les 95% qui n’en ont jamais entendu parler. On l’aura dans le fion, comme tout ce qu’ils nous ont déjà enfilé, sans parler de tout ce qui se trouve encore dans les tiroirs de la mondialisation.

        On enrage, mais nous ne pourrons strictement rien faire tant que nous seront qu’un maigre pourcentage à avoir pris conscience de l’incommensurable désastre humanitaire qui pointe son nez. La réduction de la population par exemple, certains en parlent comme d’un mythe pendant que d’autres la mettent en place au travers de stratégies inodores et indolores (ou presque) …

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif M.G.

        • 510 millions d’Européens et 35 millions de Canadiens, on va y gagner quoi ? Par contre le Canada va se les faire en or et comme il y a des entreprises US, on aura en prime, toutes la bouffe aseptisée, poulets javellisés, cochons à la Ractopamine interdit chez nous depuis 1996, OGMïsée made in USA étiquetée made in Canada ?Ils vont bouger les européens cette fois ? j’ai fait une mise à jour, les amis de la Terre demandent un référendum.. On peut courir, le “banquier” va bien se garder de l’accorder.

      • “De plus, le CETA, pour les gens c’est du martien, sans compter les 95% qui n’en ont jamais entendu parler.”

        Tu as vu juste. Sur une centaine de personnes sur mon lieu de travail, seuls 3 en ont entendu parler, et 1 seul sait que c’est passé aujourd’hui.

  2. “Selon Maxime Combes, économiste et membre d’Attac France : “entre CETA et climat, Emmanuel Macron choisit le CETA ; au moment où le gouvernement s’enorgueillit de vouloir mettre fin à la production d’énergies fossiles sur le territoire français,”

    C’est vraiment dingue de parler de climat (sous entendu réchauffement via GES, ce qui est totalement faux et juste utile à créer de nouvelles taxes), avant de pollution, qui elle est bien réelle et mesurable. A force de tout mélanger et faire la chasse aux sorcières, on ne s’attaque pas aux vrais problèmes. Pire, ils jouent le jeu du capital pour taxer encore et encore, car les alternatives n’étant pas prêtes de remplacer les hydrocarbures, il faudra bien faire avec pendant un bon bout de temps, d’autant plus qu’on est assis sur un océan de pétrole.

    Et encore, ce n’est pas le pire, entre abaissement des normes, fin du principe de précaution, tribunaux internationaux, avancée majeure de la globalisation, etc, mais apparemment ça doit être vendeur de parler encore et encore de climat, seul sujet sur lequel nous n’avons aucun impact. Comme écran de fumée on a rarement vu mieux.

  3. Voilà, c’est pas légal mais y s’en foutent !
    En février 2016, on bramait, dans le désert, la preuve : qu’il fallait passer la surmultipliée ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/24/bison-fute-arrive-dans-nos-assiettes/
    Et on a vu que c’était EnMarche arrière toute…

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