Sortir de l’Union Européenne par l’article 50 et si c’était un leurre ?…

Cet article 50 qui permet, d’après Mr Asselineau de sortir “légalement” du bouzin européen, pose un problème de taille. Il est en effet question d’un délai de deux années, durant lesquelles des “négociations” auront lieu, “négociations” d’où nous seront exclus. Sil y a négociations, il y aura forcément CONDITIONS, quelles seront elles ? Comment le président protègera le pays durant ces palabres ? C’est une question qui mérite d’être posée. En admettant que Mr Asselineau soit élu, est ce qu’il est prêt à sacrifier deux ans de son mandat car, nous devrons nous conformer à Bruxelles durant ces deux ans, non ? Qu’en pensez vous ? Les grecs aussi ont essayé, on a vu comment Tsipras s’est couché. Merci Libertaire22170

Voici une analyse du parti Initiative Communiste. Vous pourrez lire l’article complet en cliquant sur le lien source. Je ne met que la partie qui nous intéresse, à savoir l’article 50 par lequel nous devrions sortir de ce carcan européen, à moins que… Le leader de l’UPR devra s’expliquer sur ce point.

Soumettre le Frexit à la condition de l’article 50 c’est soumettre la France à l’UE et interdire la sortie de l’UE et de l’Euro !

…/…

Mais il faut également déplorer le flou et la confusion entretenus par d’autres, tel le mouvement de M. Asselineau, candidat à la présidentielle, qui tout en prétendant être pour la sortie de l’UE et de l’Euro, indique que l’ refuse une sortie de l’UE qui ne se feraient pas aux conditions de l’ du traité de fonctionnement de l’Union Européenne. Une condition bien étrange, venant limiter la souveraineté populaire à l’opposé de l’engagement clair, net, précis et détaillé dans son programme candidat 2017, du PRCF pour le populaire, sans autre condition que celle que les travailleurs français le décide. Pour faire place aux peuples.

Car de fait, l’article 50 interdit en pratique une sortie dans de bonnes conditions pour le peuple français de l’Union Européenne et de l’Euro. Il interdit, qui plus est, pendant 2 ans de mener une politique par et pour les travailleurs français, laissant les mains libres à la dictature des marchés financiers – via l’Euro – pour écraser une France pieds et poings liés par l’article 50. Rappelons par ailleurs aux partisans inconditionnels de l’article 50 qui se réfèrent au Brexit, cette différence qui ne peut leur avoir échappé que le Royaume Uni dispose de sa monnaie et contrôle sa banque centrale, ce qui change considérablement les effets des négociations en cours sous l’égide de l’article 50. Par ailleurs, chacun peut observer les menaces scandaleuses, violentes, exercées par la Commission Européenne, qui prennent appui justement sur l’activation d’une sortie par l’Article 50.

www.initiative-communiste.fr avait dès 2014 posé clairement les dangers de l’art 50, démasquant cette illusion. En cette période électorale, alors que les passions se déchaînent, la majorité des français qui souhaitent, il est important de repartager cette analyse, ainsi que les précisions apportées par le M’PEP

L’illusion de la sortie de l’UE par l’ du

Certains partis à prétention hégémonique fondés par des politiciens venus de l’UMP cherchent à faire croire que le seul moyen viable de sortir de l’Union Européenne est l’.

Examinons ce que dit le traité et donc les conditions de sortie de l’UE par l’article 50.

Voici ce fameux article 50:

  1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
  2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
  3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
  4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
  5. Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.

Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles) pendant deux ans. On voit bien que dans cette configuration, le pays qui veut sortir par l’article 50 est en position de faiblesse au cours des négociations du retrait. Pour sûr la Commission Européenne et les puissances atlantistes ne se priveraient pas de mettre la pagaille dans le pays réfractaire s’il était trop dur dans les négociations (NDLR. cf. notre article au sujet des menaces de la BCE). On ne peut donc que s’attendre à ce qu’un gouvernement passionnément épris de légalisme se plie à leurs exigences, surtout s’il est favorable au système capitaliste, c’est-à-dire au pouvoir des détenteurs du capital.

Derrière le paravent de l’Art 50, une porte de sortie pour le système…

On voit donc bien que les partis qui proclament la sortie de l’UE par l’article 50 offrent objectivement une issue de secours au grand capital dans la situation où le maintien dans l’Union Européenne du pays concerné serait combattu massivement par la population

Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, pendant une durée qui peut aller jusqu’à deux longues années, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles).

MF pour www.initiative-communiste.fr

La tribune du M’PEP le 30 novembre 2015.

Pour sortir de l’Union européenne, ne surtout pas utiliser le miroir aux alouettes de l’article 50 du traite de Lisbonne !
Jusqu’à présent, le Mouvement politique d’émancipation populaire, devenu depuis le Parti de l’émancipation du peuple, a considéré que la sortie de l’Union européenne, et donc de la zone euro, pouvait se faire au moyen de l’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne (voir cet article intégralement à la fin de ce texte). Comme nous pensons que la sortie de l’Union européenne et de l’euro est la condition fondamentale pour résoudre les difficultés du pays, et principalement le chômage et la précarité, même si elle ne suffit pas, nous avons donc préconisé la sortie par l’article 50. Aujourd’hui, après de nombreuses discussions, notamment avec des juristes, et surtout après l’expérience de la Grèce, nous arrivons au constat que la sortie de l’Union européenne en utilisant l’article 50 est non seulement illusoire, mais qu’elle est extrêmement dangereuse. Elle constitue une grave diversion ne pouvant aboutir qu’à l’enlisement du processus de retrait et à la démobilisation de la population. La sortie de l’Union européenne et de l’euro doit au contraire se faire par une décision unilatérale d’un pays, en créant une situation de fait, démarche qui ressemble à la politique de la « chaise vide » menée par le Général de Gaulle entre juin 1965 et janvier 1966.
 Respecter la parole de la France ?
On entend dire, ici ou là, que ne pas utiliser l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui permettrait précisément de sortir légalement de l’Union européenne, puisque c’est écrit, reviendrait à ne pas respecter la parole de la France, notre pays ayant ratifié ce Traité. Mais c’est exactement le contraire ! Ce serait en activant l’article 50 que la souveraineté du peuple français serait bafouée ! En effet, le Traité de Lisbonne est illégitime depuis 2005. Il ne faudrait quand même pas oublier que le peuple français, le 29 mai 2005, à 55%, a dit NON au Traité constitutionnel européen. Or le Traité de Lisbonne n’est qu’un résumé du Traité constitutionnel européen. En outre, le Traité de Lisbonne a été ratifié par la France à la suite d’un coup d’État parlementaire. Le Congrès (réunion de l’Assemblée nationale et du Sénat) a d’abord révisé la Constitution française le 4 février 2008 pour introduire un Titre XV intitulé « De l’Union européenne » qui fait de l’appartenance à l’Union européenne, en citant le Traité de Lisbonne, une obligation constitutionnelle. Puis, le 8 février, le Congrès (PS, droite, verts) a ratifié le Traité de Lisbonne, passant outre le vote du peuple lors du référendum.

Si nos concitoyens votaient pour la sortie de l’Union européenne et de l’euro, la France aurait alors toute légitimité pour en sortir par un acte unilatéral, sans passer par l’article 50. Ajoutons que le mandat politique donné à la nouvelle majorité imposera qu’elle le respecte ce qui est incompatible avec le recours à l’article 50.
 La sortie par l’article 50 est illusoire car c’est un parcours du combattant organisé pour empêcher toute sortie de l’UE
Une lecture attentive de l’article 50, éclairée par l’expérience grecque, montre le caractère parfaitement illusoire de l’utilisation de l’article 50. Qu’on en juge :

Un processus de négociation qui dépend uniquement du bon vouloir du Conseil européen

L’alinéa 2 de l’article 50 stipule que « l’Union négocie et conclut avec cet État [celui qui veut sortir de l’UE] un accord fixant les modalités de son retrait ». Pour nous, la souveraineté d’un État ne peut se « négocier ». Certes, il est évident que des discussions doivent s’engager entre l’État qui veut sortir de l’UE et les représentants de l’UE au niveau du Conseil. Mais en aucun cas il ne peut s’agir de « négociations », ce ne peut être que des discussions, pouvant déboucher – ou non – sur un protocole d’accord. Si aucun « accord » n’est trouvé, l’État souhaitant sortir sera bien obligé de prendre une décision. Par conséquent, autant prendre cette décision le plus vite possible afin d’éviter d’entrer dans le processus de l’article 50.

En outre, cet « accord » doit être « négocié » conformément à l’article 188 N, paragraphe 3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ce dernier prévoit que « la Commission […] présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations. » Autrement dit, le Conseil peut décider de ne pas ouvrir de « négociations ». C’est une raison supplémentaire pour se passer de son avis et indiquer au Conseil, si ce dernier tarde ou refuse d’ouvrir ces « négociations » ou les retarde, les conditions mises par l’État sortant.

Il faut « l’approbation du Parlement européen »

Si le Parlement européen vote pour la sortie de l’État demandeur (dans quels délais ?), il ouvre la voie à la décision du Conseil. Mais s’il vote contre, que va-t-il se passer ? Une nouvelle fois, le plus simple est de ne pas entrer dans ce garrot et de prendre une décision unilatérale.

Le Conseil doit statuer à la majorité qualifiée

Celle-ci est définie par l’article 205 du TFUE, paragraphe 3, point b, qui stipule : « la majorité qualifiée se définit comme étant égale à au moins 72% des membres du Conseil représentant les États membres participants, réunissant au moins 65% de la population de ces États. » Ainsi, une majorité « qualifiée » peut refuser la sortie d’un État souverain qui le demande, ou lui proposer des conditions inacceptables. Là encore le plus simple est de ne pas mettre le doigt dans cet engrenage.

Les délais peuvent atteindre deux ans !

Le délai commence à partir de la « notification » de l’État au Conseil. Mais en deux ans il peut se passer beaucoup de choses, notamment des tentatives de déstabilisation du gouvernement qui s’engagerait dans cette voie.

Des « négociations » qui excluent le pays demandeur !

Il est en effet indiqué que l’État qui demande à bénéficier de l’article 50 « ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil qui le concernent ». C’est cela que le Traité de Lisbonne appelle des « négociations » ! Et c’est à cette mascarade que nous avons cru jusqu’ aujourd’hui.

 Utiliser l’article 50 est extrêmement dangereux et même fatal
De fausses « négociations » qui placent le pays voulant sortir en position de faiblesse

Le pays qui voudrait sortir par l’article 50 se mettrait lui-même en position de faiblesse au cours de « négociations » jouées d’avance, qui reviennent à se mettre la tête dans la gueule du loup.

Offrir aux européistes de tous poils le temps de mettre la pagaille dans le pays sortant.

L’exemple de la Grèce au cours de l’année 2015 doit être médité. Si le Premier ministre Tsipras a capitulé, c’est aussi à la suite des pressions énormes exercées par les oligarques européens et leurs relais en Grèce : grand patronat, grands médias, certains syndicats… Les conditions mises par l’article 50 sont telles, qu’elles sont de nature à empêcher toute réaction immédiate de l’État concerné à des attaques des marchés financiers ou à des troubles organisés par les classes dirigeantes.

Étaler une profonde incohérence politique

Un gouvernement qui s’engagerait dans cette voie serait un gouvernement à 60%, avec un président de la République qui accepterait de sacrifier 40% de son mandat (2 années sur 5) au nom du respect de la signature de la France d’un traité dont il veut pourtant se débarrasser. Où est la cohérence de cette position qui consiste à respecter à 100% les traités européens pendant les deux années de la « négociation », pour pouvoir ensuite en sortir totalement, mais uniquement passé ce délai ? C’est une attitude totalement incompréhensible pour la population à qui on expliquerait qu’elle doit attendre deux ans pour voir appliquer le programme pour lequel elle a voté. C’est même franchement ridicule et suicidaire.

L’article 50 vise en réalité à engluer dans des procédures juridiques interminables et incompréhensibles pour la majorité de la population, les États qui voudraient sortir de l’UE.

Sortir vite en créant un état de fait

Charles de Gaulle, dans C’était de Gaulle, tome 2, d’Alain Peyrefitte, écrit que « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu au cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça ». Nous sommes entièrement d’accord avec cette remarque frappée au coin du bon sens.

La sortie de la France de l’Union européenne ne se fera surtout pas au moyen de l’article 50 du traité de Lisbonne. Pour sortir, la France invoquera les articles 61 et 62 de la Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités. Ces articles décrivent le droit de retrait d’un traité international par un État, au motif notamment d’un « changement fondamental de circonstances ».

La sortie de l’Union européenne devra être rapide et unilatérale, autrement dit la France décidera, seule, de sortir. Son geste, à n’en pas douter, provoquera une réaction en chaîne souhaitable, incitant les peuples des autres pays à se mobiliser pour retrouver leur liberté.

La sortie de l’Union européenne s’accompagnera d’un référendum pour réviser la Constitution française afin d’en éliminer tous les articles qui placent le droit français sous la tutelle du droit communautaire européen, particulièrement ceux contenus dans le titre XV intitulé « De l’Union européenne ».

La tragédie grecque démontre qu’aucune négociation n’est possible avec les représentants de l’Union européenne. Ses dignitaires ont dit à plusieurs reprises que les pays membres de la zone euro y étaient pour toujours. Il faut donc éviter la moindre naïveté et préparer dès à présent nos concitoyens à des épreuves qui ne pourront pas être « sereines ». L’angélisme, le juridisme, la naïveté, réels ou simulés, constituent une très grave faute politique.

La voie juridique de l’article 50, ce miroir aux alouettes, est une impasse politique aux conséquences désastreuses.

Source et article complet Initiative Communiste

 

Volti

90 Commentaires

  1. Ben ça fait vachement beaucoup à lire.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

  2. Parce qu’il faut se préparer à porter plus efficacement et plus extensivement le boulot de nous gouverner nous-mêmes, parce qu’au pire, le Système capitaliste va revenir nous chercher.
    Le mal et ceux qui le porte ont un nom, une histoire, une origine, un calendrier, une géographie ; C’est le Système capitaliste. Depuis des centaines d’années, nous vivons sous les 4 roues de ce Système ; L’Exploitation, la Répression, la Dépossession et le Mépris…
    C’est ce qu’explique le mouvement Zapatiste, qui depuis 1994 exerce la gouvernance par et pour le peuple, avec des leaders sans pouvoir, qui ne sont là que pour transmettre et coordonner la parole des zapatistes ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/05/demain-se-plante-aujourdhui/

    C’est notamment pour cela que je pense que pour stopper le bouzin, c’est en dehors des règles du système. FA veut utiliser les règles du système pour se faire élire, pour sortir de l’UE… C’est FOUPOUDAV (Foutu, Pourri, d’avance). Tenez, je m’appuie sur l’expérience zapatiste en 3ème partie de ce billet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/03/27/stopper-le-bouzin/ Et sur des textes politiques fondateurs, non pour en prôner une application Per se, mais juste pour souligner que nous pouvons les étudier et adapter ce qui peut l’être. La solution c’est NOUS…

  3. Je trouve que c’est une vision très simplifié et qui comporte un danger aussi : la parole de la France sur la scène internationale. Que penser d’un pays qui a sciemment signé des traités et qui du seul fait du prince décide de partir unilatéralement en faisant un fuck aux autres ? A partir de là cela crée un précédent et tous les autres pays se méfieront d’un pays qui d’un jour à l’autre décide de rompre le contrat comme ca … Sans compter les rancunes … Même si c’est très tentant, je pense que ce n’est pas très intelligent.

    Et les 2 ans de négociations sont un délai maximum. Et même au cours de ces négociations je ne vois pas pourquoi on se laisserait faire.

    • On parle de rompre un contrat que nous (le peuple français) n’avons jamais signé et qui nous saigne aux quatre veines.
      C’est une simple question de survie et je pense que plutôt que de générer de la rancune de la part des autres pays cela montrerait plutôt un exemple à suivre.

      • En plus on a dit NON en 2005 donc, tout ce qui a été fait après par le traitre Sarko est nul!! ( et ça devrait l’être) 🙂

        • Volti,

          On a dit non en 2005 mais on a rien fait en 2008 quand Sarko a passé son traité en force !

          Comme je le dis plus bas, juridiquement comme dans la vie de tous les jours : qui ne dit mot consent.

          • Mais Danielle, notre avis, ils s’en moquent.

          • Je suis d’accord, j’en avais parlé en temps et heure en disant qu’il ne fallait pas accepter, qu’on l’aurait in the gnouf, et ben, tout les moutons ont moutonné et maintenant ? Je suis sidérée de cette conscience qui émerge APRÈS que les conneries soient faites et non AVANT. C’est bien français ça! 🙂

        • Aucun parti , aucune manifestation n’a eu lieu pour nous soutenir nous les sans dents
          contre ce p… de traité imposé par le traître. Il s’est bien foutu de notre gueule avec son référendum.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    • @Donarmando

      La réputation de la France?
      L’affaire du mistral a fait un sacré bon boulot, AREVA s’acharne à le pourrir un peu plus et la Lybie, cerise sur le gateau!

      Donc , la République, étant au fond de la merde niveau réputation internationale, ne pourra que se réhausser en entammant de cordiales négociations avec ses partenaires.

      Et ces mêmes partenaires marcheraient sur des oeufs, et ne prendraient pas le risque d’entacher leur réputation, ou de créer un sentiment de solidarité populaire pour la France face au méchant monstre Européen…

  4. Je répète donc ici que j’ai posé la question par mail à Monsieur Asselineau via le site de l’UPR, de savoir pourquoi il préfère passer par l’article 50 du traité de Lisbonne pour sortir de l’UE quitte à subir les représailles de l’Europe durant deux longues années plutôt que de se servir des articles 61 et 62 de la convention de Vienne ne prévoient semble t-il aucun délai ni aucune négociation.
    J’attends une réponse mais vu le flot de mails qu’il doivent recevoir la réponse risque de se faire attendre.

    • Je suggère de lire ceci https://textesdipannotes.files.wordpress.com/2011/07/c-v-19691.pdf aux articles 61 et 62.

      Notamment les “notes” juridiques et les références de jurisprudence … en bref, ces articles sont inopérants dans le cadre du traité de Lisbonne.

      J’insiste, ceux qui ont rédigé ce “billet” ont pour objectif de faire ce qui a été fait aux britanniques pour qu’ils ne votent pas en faveur de la sortie de l’UE = “projet peur” ou “fear project” et s’ils ont lu les articles qu’ils citent avec un minimum de connaissances juridiques ! c’est encore plus évident que le but est d’enlever des voix à FA qui prend de plus en plus de poids y compris dans les “sphères” de notre cher Etat !!! Même et surtout les “gros” sont conscients que l’UE et l’euro vont exploser en vol et si certains peuvent simplement prendre la poudre d’escampette, ce n’est pas forcément le cas de tous soit par manque de moyens techniques au vu de leur situation propre, soit parce qu’ils ont tout simplement un minimum d’amour pour leur pays.

      Bref, je signe et je persiste. Ce “billet” est une volonté déguisée et malhonnête de faire peur.

    • Merci Volti pour cet article, je viens moi-aussi d’envoyer la question directement à François Asselineau via le site de l’UPR.

      Si comme le dit Danielle il y a une jurisprudence concernant les articles 61 et 62 inopérants dans le cadre des traités européens, alors le traité devient qualifiable de “Léonins” et donc nul et non avenu… C’est un contrat avec le Diable, ça !!!

      Ce qui m’inquiète (et c’est dans ce sens que je lui ai posé la question) c’est que François Asselineau parle d’une sortie “sereine” via l’article 50…

      D’une autre coté, nous venons de lire ici l’interprétation de l’article 50 faite par le parti communiste, qui au départ, qu’on me corrige si je me trompe, est plutôt derrière Mélenchon qui lui n’est pas favorable à une sortie de l’UE.

      Donc, n’avons-nous pas ici à faire face à de la désinformation?
      Ou tout simplement à une interprétation erronée par omission?

      Il serait tout de même étonnant que François Asselineau qui maîtrise si bien ses dossiers et dont l’intégralité du programme et du discours se fonde sur cet article 50 pour sortir de l’UE , finalement, soit passé à côté du fait que cet article 50 soit “aussi” une arnaque, non?

      Si c’était le cas, je tomberais de haut, alors…

      Au secours, ADD, aide-nous à y voir plus clair !!! Enfin si tu as toujours tes entrées dans les hautes sphères de l’UPR…

      • C’est dans le but de décortiquer cet article 50, que je l’ai posté. 😉 Asselineau connaît ses dossiers à fond, il va te répondre. C’est le labyrinthe que sont ces traités avec leurs alinéas “x” section “y” point “z” qui semble fait, pour qu’on y comprenne rien 😉

      • @Mirzabad:

        D’une autre coté, nous venons de lire ici l’interprétation de l’article 50 faite par le parti communiste, qui au départ, qu’on me corrige si je me trompe, est plutôt derrière Mélenchon qui lui n’est pas favorable à une sortie de l’UE.

        Cet article émane du PRCF, qui est clairement pour une sortie de l’UE, de l’OTAN et de l’Euro.

  • Concernant la candidature de Jean Luc Mélenchon, tout en considérant qu’un vrai changement progressiste implique la rupture franche de la France avec l’UE dans la perspective du pouvoir populaire et que, de ce point de vue, la formule de Jean Luc Mélenchon, « l’UE, on la change ou on la quitte ! » n’est qu’un tout premier pas, le PRCF tend la main aux militants de la France insoumise et soutient de manière à la fois critique et constructive la candidature Mélenchon.

    http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/presidentielles-prcf-prend-position-communique-prcf/

    Le PRCF se positionnait déjà pour la sortie de l’Union Européenne et de l’Euro à sa création en 2004, alors que l’UPR n’existait pas et… qu’Asselineau était à l’UMP!

    Alors en effet, le soutien “critique et constructif” à Mélenchon n’est peut-être pas la meilleure stratégie, mais on ne peut pas les accuser de vouloir rester dans l’UE.

  • Salut @Mizrabad.

    Mes connaissances à l’UPR sont surtout des provinciaux de terrain, des DD et quelques DR. Après j’ai un contact à Paris, mais il fait partie du “second cercle” donc, non je n’ai pas accès aux grosses têtes.

    Ceci étant, quand F.Asselineau dit sorti de façon sereine, il faut entendre “droit dans ses bottes” face aux partenaires internationaux.
    Et ainsi, on pourra accuser et denoncer les attaques de ceux qui dénigreront la République, vu qu’il ne s’agit pas d’une façon brutale de sortir.

    De plus , FA a mentionné à plusieurs reprises le fait que si les négociations durent trop ou sont rocambolesques, on peut suspendre les versements, et de colère, la comission européenne nous virera…

    Et en aucun cas, sereine veut dire dans sa pensée “tranquillou”, il cite le dernier Mitterand “La france ne le sait pas mais elle est en guerre, blabla.”

    Je ne pense pas ce bonhomme assez naïf pour penser que tout se fera sans heurts ni rebondissement… Ce qui me conforte sur la compréhension que j’ai du fait que l’UPR ne parle ABSOLUMENT jamais de stopper l’Etat d’Urgence actuel qui court jusqu’a juillet… et pour cause, ce serait fort pratique …

  • >Bonjour Libertaire,

    Je l’ai déjà dit, je répète : il faut arrêter de fantasmer sur cette notion de négociation. Elle est nécessaire, entre autres parce que nous sommes liés, avec l’U.E , à quantité de traités commerciaux. Ex donné par F.Asselineau, : en tant que membre de l’U.E nous avons un accord avec l’Australie sur le commerce de viande de mouton. Que devient cet accord – et donc tous ceux qu’il concerne : producteurs, importateurs, revendeurs, commerces restaurants…. – si la France sort de l’U.E ? On reste dans ce traité là, on le rompt et on en signe un autre (à quelles conditions)… ? Etc.

    Et pour ceux qui veulent des réponses concrètes : textes, délais, actions, F.Asselineau détaille tout dans cette conférence (évidemment, c’est long)…
    https://www.upr.fr/conferences/le-jour-dapres-la-sortie-de-lunion-europeenne-fin-du-monde-ou-liberation

  • le blabla de cette “Initiative Communiste” est une distorsion malhonnête des propos d’Asselineau.

    1/
    M. Asselineau, candidat à la présidentielle, qui tout en prétendant être pour la sortie de l’UE et de l’Euro, indique que l’UPR refuse une sortie de l’UE qui ne se feraient pas aux conditions de l’article 50 du traité de fonctionnement de l’Union Européenne.

    Alors qu’il annonce seulement vouloir sortir la France de EU dans le respect des engagements pris au nom de la France.

    2/
    Car de fait, l’article 50 interdit en pratique une sortie dans de bonnes conditions pour le peuple français de l’Union Européenne et de l’Euro. Il interdit, qui plus est, pendant 2 ans de mener une politique par et pour les travailleurs français, laissant les mains libres à la dictature des marchés financiers – via l’Euro – pour écraser une France pieds et poings liés par l’article 50.

    Directement contredit par le .3 de l’article 50 :

    Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

    et si le pays membre reste dans l’EU , à quoi est-il soumis ?

  • Mon humble avis…

    1) cet article émane du parti communiste… Au vu du mal qu’à fait ce parti dans le monde depuis sa création après la 1ère guerre mondiale… je me méfie de toute leur propagande.

    2) sur la question de l’euro… le personnage qui écrit omet de préciser que durant les négociations, rien n’empêche FA d’appliquer la double monnaie et de mettre en oeuvre le Franc dès son arrivée au pouvoir. Donc le baratin sur ce point m’apparait plus une tentative de “project fear” qu’une tentative réelle d’information.

    3) sur la question que le traité a été signé et ratifié par la France en 2008 contre la volonté du peuple français et que ce “détail” justifie qu’il n’y aurait pas besoin d’utiliser l’article 50… Là encore, le personnage qui écrit omet que le traité passé en force par Sarkozy n’a pas fait sortir les français dans la rue pour s’opposer à cette forfaiture…. Le français est retourné dans son train train de vie pour surconsommer sans broncher ! En blabla juridique, c’est comme en blabla tout court = qui ne dit mot consent et c’est donc exactement ce que le peuple français à fait en laissant Sarkozy passer en force son traité. La légitimité du peuple français aurait pu se faire valoir à Bruxelles, si nous avions bougé notre cul à l’époque pour l’obliger à démission d’une manière ou d’une autre.

    4) sur la question des négociations : a) rien n’empêche techniquement, ni juridiquement FA d’appliquer son programme dès son accès à l’Elysée à partir du moment où il aura enclenché l’article 50 ! sauf erreur de ma part le personnage qui écrit ce billet omet de — souligner — où serait écrit le texte d’un article que stipulerait que pendant ces 2 ans, le pays voulant sortir ne peut appliquer aucune politique intérieure. b) les négociations ne peuvent poser problème qu’au niveau de la “facture” de sortie et sur ce point là, je n’ai que très peu de doute sur le fait que nous ne pourrons être QUE gagnant sur le court, moyen ou long terme.

    Bref, avant de publier un billet de coco-fasho, j’aurai personnellement appelé les troupes de l’UPR pour leur demander des éléments de réponse à ces éclairages sombres du PC.

    Bon dimanche,
    Danielle qui votera quand même Asselineau

    PS : et si la Commission européenne fait trop chier, rien ne nous empêchera de l’attaquer devant le Cour internationale de justice pour abus de position dominante ou merde du genre.

  • Qui represente les cocos dans cette élection ? A mon avis le système (dont on peut inclure les cocos) voit en Asselineau un réel danger, parce qu’il est juste entrain siphonner des voix de toutes parts mais surtout des gardes fous du rouage, dans le cas contraire il n’y aurait certainement pas eu de lever de boucliers au niveau de la classe politique et médiatique ; BHL notre prophète, impérialiste, va en guerre, contre le monde musulman, qui d’ailleurs est l’un des responsables du retour de bâton…quand on le voit applaudir Macron, lancer des fleurs à Poutou et qualifier Asselineau conspi c’est juste la cerise sur le gâteau. Il vaudrait mieux perdre deux dans l’espoire de…plutôt de continuer dans cette voie qui mène évidemment à une impasse http://youtu.be/pPdSC9xs1oc https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  • Il faut être réaliste, dans la probabilité d’une élection de François Asselineau porté par le Frexit (ou de Le Pen si elle affiche clairement son intention), l’UE explose, il n’y a plus de discussions, plus de traités; dés le lendemain les néerlandais, les italiens, les autrichiens, les irlandais vont demander à sortir c’est une évidence. Le délai de deux ans n’aura plus aucun sens face à la situation révolutionnaire qu’engendrera le Frexit au sein de l’UE. A part les allemands la plupart des peuples européens et certains dirigeants veulent quitter le navire.

    C’est en ce sens que la France en portant un candidat qui déclenchera le Frexit, déclenchant dés lors la fin de l’UE et enterrant définitivement l’idée absurde d’un gouvernement mondial, la France apparaitrait alors effectivement comme une grande nation politique dans le sens noble du terme, comme un exemple de révolution pacifiste unique au monde et qui mériterait amplement son siège de membre permanent au CS de l’ONU.

    A condition que le ou la candidat(e) élu(e) soit rassembleur (se) et ne clive pas la société.

    • Je ne suis pas certain que l’UE explosera, notemment si il y a du temps pour elle de négocier avec la France, qui à ce rythme, de toutes façons, deviendra un boulet de plus pour l’UE. C’est long une Chute, voir l’URSS.

    • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif Entièrement d’accord avec toi Ularius. Et rien n’empêchera le pays sortant de signer ensuite des traités avec d’autres pays, au mieux des intérêts du pays en question et non pour se plier aux intérêts généraux de l’UE. Et d’après certains économistes l’Allemagne ne serait pas fâchée d’avoir un prétexte pour quitter le navire sans en prendre l’initiative elle-même.

      • Bonjour le ME https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif
        Comme le précise François Asselineau, dans je ne sais plus quelle interview la France a signé des traités avec 136 ? 138 pays dans le monde ! Donc on ne sera pas isolés comme voudraient nous le faire croire certains de ses détracteurs https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  • Nouveau documentaire complet sur le temps, l’espace temps et l’heure

    http://www.youtube.com/watch?v=LdDUShNLOvg

    Ewan Dobson – Time 2 – Guitar

    http://www.youtube.com/watch?v=eXqPYte8tvc

    J. Krishnamurti à l’ONU

    “La conférence tenue à l’ONU en un seul bloc, avec

    sous-titre en français

    pour une meilleure comprehension.”

    http://www.tagtele.com/videos/voir/26178/

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  • Salutations!

    Si la France met en oeuvre l’article 50, on ne peut pas nier que dans certains secteurs (financier) il y aura de la casse, et que dans d’autres (économie) il y aura de nombreux bénéfices.

    UPR a très bien intégré le fait que les négociations peuvent durer deux ans maximum, puis qu’on en sort de plein droit.
    Et pendant ce temps, la France reste membre à part entière de l’UE. Notemment pour ce qui est de la Gabelle de 9 Milliards d’€ par an.

    Y aura t’il des attaques de l’UE pendant la mise en oeuvre de l’article 50?
    L’argent, c’est le nerf de la guerre. Si il y a des attaques, en retorsion la République peut très bien suspendre immédiatemment les divers versements à l’UE.
    Et je ne pense pas que l’UE souhaite passer pour le méchant de l’Histoire, ni de faire des français des martyrs.

    Que se passe t il si la France menace de suspendre ses versements à l’UE?
    Probablement qu’ils se calmeraient, sans l’argent de la France, sans avoir pu l’anticiper sereinement, ce serait désordre civil dans les pays de l’Est notemment, grands gagnants (tant mieux pour eux!) des fonds européens.
    L’économie et les infrastructures de nombreux de ces pays reposent sur ces fonds. Je ne vois pas l’Allemagne et le Benelux continuer à tenir tête à la RF tout en devant assumer à leur charge le pourcentage d’injections monétaires de l’UE pour les 20 autres pays car les décideurs de l’UE devraient faire face à leur engagement en cas d’escalade…

    Et les fuites de capitaux?
    Lors de la crise de Chypre, ce n’est pas le pays qui a demandé la suspension des mouvement de capitaux et limitation des retraits , mais les pays riches de l’UE pour cause de Target 2.
    https://www.upr.fr/actualite/le-graphique-qui-affole-les-europeistes-target-2-le-retour
    Vous me direz, on s’en fout de Target 2. Nous Français , si on sort, oui. Mais pour les pays riches de l’UE, une fuite de capitaux vers leurs pays augmenteraient leurs créances sur la dette à la Banque de France.
    Et ceci, l’UE , Allemagne en tête s’y refuseraient. Donc ils suspendraient les mouvements de capitaux.

    Pourquoi l’UE aiderait la France à limiter les mouvements de capitaux pendant la mise en oeuvre de l’article 50?
    Parce que si l’UPR venait à accéder au pouvoir , les chancelleries de l’UE se précipiteraient sur le programme de l’UPR.
    Et il y est spécifié qu’il y aura un référendum sur la Dette. Si par malheur l’UE n’écourtait pas les négociations, ils se pourrait bien que par exemple, le peuple français estime que les engagements pris depuis Maastrischt relèvent des crimes de Hautes Trahison et de complot contre la sureté de l’Etat, et que l’ensemble des dettes contractées pendant ce temps soient illégales.(conformément à l’ONU)

    Donc, plus longtemps l’UE ou l’UPR mettront pour négocier la sortie, et plus dangeureux cela sera pour les gros financiers, qui risquent de devoir faire passer une partie de la dette française en pertes.

    D’accord pour les flux électroniques, mais qui dit qu’il n’y aura pas une fuite via les frontières physiques?
    En effet, c’est un risque. Mais les gouvernements précédents ont ouvert la boîte de Pandorre au niveau sécuritaire.
    C’est peut être naïf, mais je pense que l’on peut détourner l’Etat d’urgence et les dérives légales du tout sécuritaire pour augmenter les effectifs des pouvoirs publiques en s’appuyant sur l’armée.
    Ce qui permettrait , au lieu de faire défiler inutilement les soldats en Sentinelle ou Vigipirate, de les utiliser par exemple pour rendre hermétique les frontières du pays.(Oui c’est grand, mais au XXIeme siècle…) Pour dilligenter des enquêtes sur les divers hommes politiques par exemple.

    Bouh le vilain dictateur! Bah quoi, vous ne pensez pas que les hommes politiques nous ont trahis. des gens se suicident pour 15.000 ou 30.000 €de dettes, même pour moins que cela .Une enquête approfondie sur pièces l’affirmerait tout autant.
    C’est mon côté Robespierre, quitte à avoir créé un monstre législatif dictatorial (2002-2017) , je préfère traquer ceux qui voudront nuire à la France que de les savoirs pister des millions de Français…

    En même temps, si l’UPR passe et veut faire la chasse aux traîtres , le parlement ne lui votera jamais l’Etat d’urgence à temps?
    A votre avis, pourquoi sur cette question, comme sur les précédentes, François Asselineau est il si évasif…?
    Puis bon qui que ce soit qui arrive au pouvoir aura entre les mains l’Etat d’Urgence jusqu’a juillet 2017, et de là ….

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    Au fait , dans le programme UPR il y aura un Minima imposé pour les centrales d’achats alimentaires.
    A quand le Maximum?

  • Intéressant cet article.
    Je crains cependant que ce soit la seule solution.

    Rien n’empêche en effet FA de créer une monnaie parallèle pendant les négociation.

    Il lui suffirait également de couper les ponts en cas de refus de négociation.

    Pour les démagos politicos qui font croire que les français ne pourront plus voyager… je rappelle que la France fait partie de l’espace Shengen. Ainsi par ailleurs que 4 pays non membres de l’UE. L’un n’empêchant donc pas l’autre.

    • Oui mais même si le Franc est rapidement rétabli sur le territoire national, il restera une partie de la Masse Monétaire, celle en billets de 500€ par exemple qui seront toujours valables pour le reste de l’UE.

      Il ne faut pas oublier que la règle du jeu est la suivante:
      Un pays quittant l’UE et l’€ devra restituer l’ensemble de la monnaie fiduciaire émise par sa banque centrale ainsi que le reste.

      Donc, plus nombreux seraient les billets et virements numériques à fuir le pays , plus il restera à rembourser..Ou pas, si grand débat puis référendum sur la question de la dette.

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Tu as raison.

        Raison pour laquelle les euros alors échangés contre le nouveau franc par les citoyen, fileront tout droit en…. Allemagne ou vendu pour de l’or ou matière précieuse, voire pour refaire les stocks stratégiques. Vu les cata qui se présentent, ça ne pourra pas faire de tort.

    • Et en quoi gène le fait d’avoir un passeport? Pour aller en Thaïlande faire du “tourisme” c’est obligatoire et ne gène personne.
      La flemme de faire une démarche administrative peut coûter beaucoup plus cher que 5 minutes dans une administration.

  • Au vu du nombre d’experts en rien et spécialistes en tout et n’importe quoi je suggère d’aller sur ces deux sites:

    Pour le traité de Lisbonne
    https://www.traite-de-lisbonne.fr/

    La convention de Vienne pour laquelle il faut quand meme préciser laquelle est prise en compte: https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Vienne

  • Norbert est avec pépère de l’upr
    il donnera une conférence de presse,sitôt la garden party terminé.
    à vous Cognac- Jay !

  • Je ne suis pas juriste mais je n’ai pas compris l’article 50 comme le PRCF:

    “Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2,”

    Les deux ans d’attente est une date butoire, pas un délai obligatoire (ou je me trompe). L’article indique que dès que “Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait”. Ils négocient une date et les modalités et au revoir non?

    Cela dit, cet article sur le brexit parle bien de deux années de négociation à partir de l’entrée en vigueur de leur demande de retrait:

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-le-royaume-uni-debute-son-retrait-de-l-union-europeenne_1893662.html

    ça veut dire que la Grande Bretagne sera encore tenu par ses engagements avec l’UE pendant ce délai vous croyez? Pareil pour la France?

    • Bien sûr que c’est une date butoir, mais faut pas trop espérer que l’UE nous lâche avant les deux ans. Ils l’auront mauvaise et il faudra que le président ai des couilles grosses comme ça pour leur tenir tête.

    • Pour qu’il y ait un accord de retrait, il faut des négociations sur les modalités du dit retrait.. C’est pour cela que les anglais ont 2 ans maximum pour s’entendre avec l’UE. Donc, selon ce que j’en interprète, l’article est juste.. Les anglais viennent juste de signifier fin mars qu’il s’inscrivait officiellement dans la démarche de l’article 50, mais les négociations sur le dit retrait commencent maintenant, et jusqu’à deux ans maximum…

      Ce qui veux dire que nous ne savons pas ou ses négociations vont arriver pour le cas anglais, qui entre autre ; ont déjà refusé de payer les 60 milliards de dépense qu’elle doit à l’Union Européenne aux titres des engagements que le Royaume a pris avec l’Union Européenne. Première pierre d’achoppement et pas des moindres.. 60 milliards, Alors, voila, faut rester prudent et surtout ne pas parler trop vite

      http://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-25-mars-2017

      http://www.la-croix.com/Economie/Monde/Le-Brexit-divorce-60-milliards-deuros-pour-Londres-2017-03-28-1200835291

      Quand vous passez un contrat ou que vous divorcez, a fortiori pas avec un seul ex mais avec 27, il faut obligatoirement une négociations sur l’ensemble des modalités, cela ne se fait pas du jour au lendemain en claquant juste la porte, cela ne se passe pas comme ça..

      Surtout que nous avons une monnaie fiduciaire en commun.. Venir dire que cela va être “facile”, de quitter le navire, j’en ai pour ma part des doutes qui me semblent légitimes vu l’exemple de ce qui pend au nez de l’Angleterre ..

      Le cas anglais sera un indice mais pour autant, qui a moins de valeurs puisqu’ils ne sont pas dans le cas de l’intégration totale de la France à l’Europe.. Mais voila, on leur demande déjà de payer une facture de 60 milliards, qu’ils n’ont pas.. cela donne à réfléchir ou pas?

      • Cela ne donne pas à réfléchir.

        Et si on reste, la “facture” montera à combien quand l’Euro explosera très probablement peu de temps avant l’Europe ! ?

        • @Melkyseddek

          Tu as raison un divorce ne se fait pas sans casse. En même temps, tu sais que la France est le deuxième contributeur au niveau du budget européen, derrière l’Allemagne.

          http://www.lefigaro.fr/elections/europeennes-2014/2014/05/21/01053-20140521ARTFIG00086-ce-que-coute-et-rapporte-l-europe-aux-francais.php

          Plus de 22 milliards par an, c’est pas rien. Autant d’argent qu’on pourra mieux utiliser pour notre propre dépenses nationales.

          • Fawkes, Danielle, l’argumentaire ne vise pas à dire qu’il ne faut rien faire pour sortir de l’€, il souligne juste le fait que ce ne sera peut être pas aussi facile que certains peuvent le penser.

            Il ne sous entend pas non plus qu’il ne faille pas sortir de l’€, il invite à la prudence. Cela ne va pas plus loin..

            Quant au cas anglais, je suis désolé, Danielle, mais il va nous donner énormément d’informations, et donc des moyens de réflexion aussi

            • Melkyseddek plus nous tarderons à déclencher la sortie plus nous augmentons les risques d’un tsunami financier bien plus grave que 2008 et même 1929 réunis…

              Le fait de négocier presque en même temps que les anglais peut très bien devenir un gros avantage…

              Rester en retrait en attendant laisse à l’UE le temps de faire signer un nouveau papelard foireux à nos “chers” oligarques qui seraient élus (si c’est pas Asselineau) qui nous coincerait pour les futurs négociations… l’UE aura eu le temps de tirer les leçons des négos anglaises et de trouver des parades…les anglais ne sont pas des tendres en négo… et ils ont les moyens de ne pas être tendre… nous aussi dans un moindre mesure. Donc autant le faire maintenant presque en même temps que les anglais à mon humble avis.

              • Moi je me demande juste par quel moyen l’UE, privée de ses deux puissances nucléaires, pourrait obliger ou forcer ces deux dernières à payer des sommes qu’ elles estimeraient indues au titre du fait (notamment pour la France) de l’inconstitutionnalité du traité de Lisbonne?

                Comment s’y prendrait l’Europe pour faire ça?

                • @ Danielle, Tu as raison pour le timing, autant lefare en même temps ou presque que les anglais..

                  Mais de toute façon ; avec ou sans sortie de l’Ue, le tsunami financier, la crise systémique arrivera, du principalement au rôle du dollar et du choix des banques centrales de nous inonder de papiers de merde. Mais c’est une autre histoire.. Le casse du Millénaire..

  • Si un futur président veut sortir de l’€ il sort point barre …. rien à battre de la constitution européenne …. s’ils sont pas content on fait comme les autres ; la bombe tu la veux dans le cul avant ou après manger.

    Si ça suffit pas on prend le soutient de la chine et de la russie ( qui représentent un marché bien plus important que l’europe)

    votez pour moi https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  • Voici donc la nouvelle des stratégie de cette initiative communiste : pour une France Franchement Insoumise, pour un FREXIT progressiste.
    Cela ressemble à de la grande récupération tout en jouant sur des interrogations et doutes légitimes.
    Primo : si l’article 50 était inefficace pour sortir de l’Union Européenne, comme le sous-entend par moments cet article, l’Angleterre ne l’aurait pas utilisé. A quoi bon mentir svp ?
    Deuxio : il y aurait risque d’instabilité financière car nous sommes dans l’euro à la différence de l’Angleterre… C’est tout-à-fait exact, il y a un réel risque d’instabilité et il faut anticiper ces problèmes en mutualisant les réflexions des économistes compétents dont Vincent Brousseau de l’UPR
    Tertio : cet article cherche à opposer l’UPR et les idéaux communistes : revoici cette rencontre à la Librairie libertaire où des liens réels ont été chaleureusement présentés entre ces partis
    http://www.youtube.com/watch?v=oYK9VbV5vL8
    http://www.youtube.com/watch?v=n7Ub9iiQ-9k
    A l’heure où les affaires sortent sur Mélenchon (le glorieux expulseur de journalistes), à l’heure où une partie du PCF va voter pour François Asselineau :
    http://www.dailymotion.com/video/x5hl79w_l-upr-et-les-communistes-m-edmond-janssen-marxiste_school
    il est de bon ton de noircir les idées de l’UPR avec cet article que l’on croirait directement édité par les antifas.

  • Ce qui semble logique dans tout cela

    C’est que La sortie de l’UE par l’article 50 se passera comme pour un divorce.
    C’est pas plus complique!!.
    Ce sont des modalites a definir.
    Cela peut meme se terminer au bout de 6 mois au lieu des 2 ans.
    Asselineau aura un mandat clair du peuple.
    Si l’UE fait la tete dure il peut mettre fin tres vite au discussion.
    De plus l’UE est deja grandement fragilise par la sortie des Anglais.

    Alors si cela ne marche pas avec Asselineau cela marchera encore moins avec la Marine et Melenchon.

    De toute facon on n’a pas le choix et Asselineau reste le meilleur choix
    On peut supputer autant qu’on veut…cela ne servira strictement a rien.

    1}commencons par le commencement en faisant elire Asselineau

    2)Laissons faire Asselineau je pense qu’il sait de quoi il parle et il a la carrure pour faire un excellent negociateur en respectant les regles.

    Je vous rappelle qu’au debut du traite de Lisbonne il n’y avait pas de clause de sortie de prevu pour ne pas donner de mauvaises idees.
    .Les petits malins complotistes .
    Mais ils ont ete contraint de rajouter la clause de sortie apres coup.

  • Nigel Farage démontre devant tous les députés au parlement européen l’utilité capitale de l’article 50 du T.U.E

    par François Asselineau (son site)
    vendredi 1er juillet 2016

    Commentaires : heureusement qu’il y a l’article 50 !

    On voit en effet Nigel Farage affronter une écrasante majorité de députés européens hostiles, dans l’hémicycle du Parlement de Bruxelles plein à craquer, et dans une ambiance survoltée.

    Ses adversaires, furieux de la tournure des événements, semblent bien décidés à organiser un tumulte permanent pour l’empêcher de parler, et même l’intervention du président du parlement Martin Schulz ne parvient pas parfaitement à faire régner le silence.

    Cette assemblée très majoritairement hostile proteste de façon véhémente à plusieurs reprises au cours de l’intervention de Nigel Farage. Mais, comme tout observateur le notera, l’assemblée reste silencieuse et attentive lorsque le chef du parti UKIP prononce ce qui suit ( à partir de 3’43 ») :

    « La question est : qu’est-ce qu’on fait maintenant ? C’est au gouvernement britannique d’invoquer l’article 50 et je pense que nous ne devons pas tarder à l’invoquer. Je suis complètement d’accord, M. Juncker, que le peuple britannique a voté. Nous devons nous assurer que le processus ira à son terme. »

    Ce qu’il est essentiel de bien comprendre, c’est qu’un tel discours, et un tel calme, ne seraient pas possibles si l’article 50 n’existait pas, ou si un gouvernement décidait de sortir de l’UE sans respecter cet article.

    Pour tous les details:

    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/nigel-farage-demontre-devant-tous-182473

  • Bonjour tout le monde,

    Je trouve cette publication intéressante, en ce qu’elle oblige a être précis et concret.

    Cette conférence de F.Asselineau explique comment les sorties (UE, euro, Otan) seront mises en route, les délais, les mesures, etc. (On y apprend, entre autres qu’à l’heure actuelle la Constitution française elle-même nous lie à l’U.E, et donc nous interdit d’en sortir… : un changement qui a été fait dans notre dos…!).
    https://www.upr.fr/conferences/le-jour-dapres-la-sortie-de-lunion-europeenne-fin-du-monde-ou-liberation

    Evidemment, comme toujours, c’est long. Mais je crois qu’il faut préciser pourquoi une négociation est nécessaire, ce qu’elle concerne, etc., au lieu de fantasmer dessus.

    Outre le Traité de l’U.E et le Traité de fonctionnement de l’U.E, nous sommes liés, avec l’U.E., à plus de 500 traités avec d’autres Etats. (généralement commerciaux) et nombre d’élus et de fonctionnaires français travaillent à l’U.E…

    Quant aux mouvements de capitaux, ils seront très vite bloqués, et peut-être même avant les élections…

    Cordialement
    A P

  • On retrouve bien le cynisme de jacques attali

    http://storage9.static.itmages.com/i/17/0409/h_1491747873_8807337_d5280bc031.png

    dans cette vidéo du 24 janvier 2011 au théâtre Dejazet, à Paris

     

    Depuis le Traité de Lisbonne, l’article 50 du Traité de l’Union européenne prévoit la possibilité pour un État membre d’entamer une procédure de sortie négociée de l’UE.

    Avant Lisbonne, donc au moment où parle Attali, il était possible de sortir malgré tout des traités européens qui, du point de vue du droit international, sont des traités internationaux comme les autres. Il convenait tout simplement de dénoncer le traité.

    Un Traité sans clause de sortie est de facto caduc

     

     

    • Jacques Sapir explique lui aussi que ce ne sera pas un désastre, bien au contraire.
      https://www.youtube.com/watch?v=hulH-R5C9v0

      • #Voltigeur
        J’aime bien aussi la méthode du Général de Gaulle

        Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné »

        (…\…)AP (Alain Peyrefitte) : Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.

        GdG : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.

        AP : Nous pouvons dire que ce n’est pas nous qui abandonnons le Marché commun, c’est lui qui nous abandonne.

        GdG : Mais non ! Ce n’est pas la peine de raconter des histoires ! D’ailleurs, tout ce qui a été fait pour l’Europe, par ceux qu’on appelle les « européens », a très bien marché tant que c’était la France qui payait tout. On a commencé par la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Ça a consisté en quoi ? En ce qu’on a rendu à l’Allemagne son charbon et son acier, qu’elle n’avait plus car on les lui avait retirés. On les lui a rendus pour rien. Et ça a consisté à donner aux Italiens ce qu’ils n’avaient pas : du charbon et du fer. Alors, ils ont pu faire une industrie métallurgique. Mais nous, nous n’avons pas retiré un rotin de la CECA, pas un rotin !Nous avions un problème qui était la modernisation de nos mines, mais nous les avons modernisées sans que la CECA nous donne un sou. Voilà ce qu’a été la CECA ! C’était une escroquerie, au profit des Allemands et des Italiens !(…/…)

        • Les couillus de cette trempe, je ne sais pas s’il en reste!!

          • Des couilles ou le sentiment mégalo qu’une fois élu il incarne l’Ideal de la Volonté Nationale…

            Courage ou témérité?

            • Je ne parlais que du Général de Gaulle, les autres…………. ??

              • Pour les couilles je te rejoins , en effet , le Gl avait fait l’armée et surtout la guerre.

                Pour les autres, notemment un autre, celui qui parle de rétablir la démocratie en France alors quelle n’a jamais existé, je pense que la témérité d’avoir gagner des élections lui ferait pousser des ailes qui compenseront largement son manque de couilles (et d’action..), reposant sur son interprétation d’incarnation de la volonté populaire.( mensonge sémentique de plus à la Thiers, un président représente Sa Majorité, pas un consensus national.

                Donc non, je ne pense pas qu’ils aient le courage, mais une MLP, un FA ou plus certainement un PP ou NA seraient certainement par megalomanie transportés vers une extreme temerite naive…

    • Moi aussi je suis pour l’euthanasie … de jacques Attali.

  • L’Union Européenne a du mauvais et à du bon. Évidemment, le mauvais saute aux yeux. Mais fixer des règles communes aux citoyens d’Europe n’est quand même pas idiot.
    Ce qui est important, c’est de renégocier les mauvaises choses.
    Décider de tout jeter parce que tout n’est pas parfait (loin de là) est quand même excessif. Discuter de détails de l’article 50 ne m’intéresse pas.
    Pourquoi le poids de l’UE est-il important ? Pour faire face au poids des multinationales, qui pèsent bien plus que la majorité des États Européens, entre autres. Faire passer une loi contre le glyphosate n’a de sens qu’à l’échelle de l’Europe sinon la concurrence déloyale aura vite raison de l’exception.
    Imaginons la force de l’UE avec Syriza, Podemos, la France Insoumise, le PTB belge, … et j’en oublie. Les règles qui sont aujourd’hui défavorables, parce qu’elles rendent difficiles les changements, seraient alors des outils formidables.
    Ce n’est pas l’UE qui est fondamentalement mauvaise, ce sont les ministres des États, qui font le Conseil de l’Europe, ce sont les députés européens (qui ont vu leurs prérogatives diminuer !) et si les peuples votent pour des ministres corrompus et soumis à la religion féroce du libéralisme, les peuples sont complices.

    • ce qui est très mauvais avec l’union européenne c’est qu’on se passe de l’avis des peuples
      c’est plutôt une Europe de la finance que dirigent des banquiers et qui profitent aux plus riches

      ce n’est certainement pas l’Europe des peuples tout ce qu’on fait sans l’aval des peuples est mauvais pour le peuple
      et finira mal. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  • Oui, un beau placard du ??? PCRF ? c’est qui ? ils representent quoi ? robert hue chez macron ? Non, c’est une autre europe … Avec l’article 50 c’est une vraie france libre.
    Libre !
    tu applique le contrat. point. comme les english. Brexit, Frexit, UExit …..

    citation d’un vieux roumain que j’ai rencontré quand j’etais pro euro : “l’UE, ca me fait penser a l’urss, c’est la meme chose” … en 2002 .

    Le groupuscule du PC francais voudrait il se reveiller a 15 jours de l’election, face a upr ?
    Une autre europe avec le PCF ? 😀
    Je propose une belle France en armonie avec le Monde ! Les ideos politique dans la poche.

  • L’article 50 permet de sortir proprement en limitant les conflits possibles par la negociation.nLanFrance peut aussi de sortir sans negocier, c’est plus risqué en theorie.
    Le bon sens commande, lorsqu’un bateau coule ont fuit comme l’on peut en utilisant les chaloupes.
    La situation est moins confortable que lorsque le navire etait a flot, mais on sauve sa peau et on peut plusntard repprendre une vie normale.
    L’UE est en train de sombrer et va nous entrainer au fond avec elle, il faut savoir quitter le navire à temps, la situation est déjà desastreuse, plus on attendra plus l’on va souffrir et on perd des chances de survie.
    On pourrait aussi comparer l’UE a un cancer si l’on n’opère pas a temps, la maladie va s’ aggraver, nous affaiblir jusqu’a devenir grabataire, elle sera aussi plus dure à soigner.

    • Comme au Titanic, les médias jouent leur musique de désinformation et beaucoup veulent rester à bord, une sorte de syndrome de Stockholm, tandis que les crapules se gavent et préparent leur sortie dans des paradis fiscaux.
      Et tous les faits divers sont instrumentalisés sans qu’il n’y ait d’explication générale et complète sur les organisations mafieuses et lobbyistes impliquées dans les causes directes de ces situations.

  • Asselineau dans la rue à Montpellier avec les sympathisants qui n’ont pu entrer dans le Corum, conversations directes et spontanées
    http://www.youtube.com/watch?v=HjIZbGLTswM

  • Sortir de l’Union Européenne par l’article 50 et si c’était un leurre ?…
    Sortir de l’Union Européenne par l’article 50 et si c’était l’heure ?…

  • La France a vécu pendant des millénaires sans la subordination castratrice à L’UE.

    Alors, article 50 ou pas, si le peuple français décide REELLEMENT de sortir de cette prison, rien ne pourra l’empêcher.
    Et c’est sûrement pas la politique de la France depuis un peu plus de 10 ans d’aliénation (imposée par ce traître de Sarko) qui pourrait empêcher cela.

    Alors, leurs menaces ils peuvent tous se les tailler en pointes et se les mettre bien…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Amen.

    • On n’a pas bientôt fini de fantasmer sur cette notion de négociation comme si le débat se jouait entre celui qui veut sortir (La France) et ceux qui voudraient l’en empêcher ?
      Ce n’est pas de cela qu’il s’agit !

      Si la France a signé avec l’U.E un traité régulant le commerce du café avec le Brésil, que se passe-t-il pour les entreprises impliquées (producteurs brésiliens, torréfacteurs italiens, conditionneurs français, distributeurs et consommateurs finaux, restaus ou autres….) ?
      On casse tout et que ces entreprises se démerdent ?

      Et bien non : on négocie avec le Brésil, l’Italie et les distributeurs, un nouvel accord (peut-être aux mêmes conditions, peut-être pas).
      Il n’y a rien à fantasmer bon sang !

      D’ailleurs on fait quoi avec les fonctionnaires français travaillant au sein de l’U.E ? On sort de l’U.E et on les laisse tomber comme de vieilles chaussettes ? Et bien, non…

      Cordialement
      AP

      • Pas besoin d’être dans l’UE pour faire un contrat commercial ou de mariage avec une BRICS.
        Un contrat est valable entre 2 personnes physiques ou morales par simple consentement verbal il me semble. Les fonctionnaires feront comme les développeurs informatiques (par exemple) dont les emplois se sont fait bouffer par les Indiens, Philippins, Chinois….en mode Offshore !
        Ils se chercheront un autre job….That’s life !
        Et puis travailler dans le privé, c’est pas une tare ! Bon c’est sûr si tu parles des députés européens ou des traducteurs, ils vont perdre un peu de pouvoir d’achat ….les pauvres ! Mais je ne vais pas les plaindre !
        Quelque soit le choix, il y aura toujours des dégâts “collatéraux” .c’est l’occasion de se remettre en question et rebondir !
        Au lieu de passer par l’intermédiaire EU, la France négociera et signera un contrat avec le Brésil en direct, puis un contrat avec l’Italie, etc…..et tout sera pareil ! Don’t panic !

        • “Au lieu de passer par l’intermédiaire EU, la France négociera et signera un contrat avec le Brésil en direct, puis un contrat avec l’Italie, etc…..et tout sera pareil ! Don’t panic !”

          Heu, qui a parlé de “panique” ? Certainement pas moi. C’est tout le contraire. J’ai juste fait remarquer que ce “au lieu de… la France négociera”… prendra un minimum de temps. D’où la notion de “négociation” de sortie de l’U.E par l’article 50, avec un maxima de 2 ans.

          Et que si on est président de la République, c’est-à-dire de tous les français, on prend soin de tout le monde, donc, on ne se contente pas de claquer la porte… On prend le temps de négocier…. Y inclus pour les fonctionnaires français travaillant en U.E…

          • B’hein oui!

            Mais, mais…
            On négocie avec des gens sérieux, pas avec des technocrates.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

            …En plus pour beaucoup, vendus à des intérêts extra-communautaires, B’heein oui!

  • Bonjour,
    J’arrive un peu tard, je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires mais je souhaite apporter des précisions très claires sur le sujet de la sortie de l’UE par le 50, et apporter un démenti à cet article (dont les auteurs sont des soutiens de JLM donc des adversaires politiques directs de l’UPR, dont l’avis peut de ce fait être sujet à caution).

    – OUI, l’activation de l’article 50 ouvre une période de négociation qui PEUT prendre jusqu’à deux ans (mais cette période n’est pas obligatoire). Le contenu des négociations ne concerne pas les dirigeants de l’UE directement mais le pays sortant et les pays restants, pour qu’ils se mettent d’accord sur la poursuite de leurs relations après la sortie effective.
    – Ceci étant dit, il est FAUX de dire que le pays en passe de sortir est exclu des négociations.
    – Par contre, il est naturellement exclu des décisions qui sont prises dans le cadre de l’UE et qui concernent les pays qui restent.
    – Enfin, les gens qui mentionnent les modalités de sortie de traités multilatéraux prévues par le Congrès de Vienne oublient que les textes du Congrès de Vienne précisent que doivent d’abord et avant tout être activées les modalités légales de sortie prévues par le traité que l’on souhaite dénoncer, et que SI, et SEULEMENT SI, ledit traité ne prévoit pas de clause de sortie, alors les modalités prévues par les textes du Congrès de Vienne sont utilisable. L’article 50 existe, c’est un fait, il doit donc être utilisé au regard de tous les textes de droit international.

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