« La première mine sous-marine par 1 500 m de fond, avec des machines de 200 tonnes !! »….

j’ai demandé à un intervenant, de nous épargner les “prophéties d’experts” plus ou moins angoissantes sur les catastrophes planétaires mais, avec cet article, on met le doigt sur le danger que l’activité humaine peut engendrer quand, on creuse, on fore, on extrait, on pille, on détourne pour s’accaparer les ressources de notre Terre. N’est ce pas fragiliser le manteau terrestre, que de faire des trous à de grande profondeur ? Non content d’avoir saccagé la terre ferme, on va s’attaquer aux fonds marins avec les conséquences destructrices prévisibles, sur la faune et la flore sous-marine… Eaglefeather pourra t-il nous aiguiller sur les risques ? J’ai vu il n’y a pas longtemps, un film catastrophe “tempête de lave” un nanar à voir au 10ème degré mais, en incrustation , une note disant que le film est basé sur les probabilités que les activités humaines, puisse conduire à une telle catastrophe…

La première mine sous-marine démarrera en 2019… Lorsque j’ai vu cette dépêche et cet article mes amis, les bras m’en sont tombés !

Tout d’abord, ceux qui veulent spéculer sur la raréfaction de l’argent métal risquent d’en être pour leur frais, car il semble que les filons soient juste monumentaux sous la surface des océans.

Les bras m’en sont tombés disais-je car j’oscille entre, disons-le clairement, fascination des progrès techniques, qui nous permettent des exploits que tout le monde envisageait il y a 20 ans mais auxquels peu croyaient, et dégoût de ce que nous allons faire aux océans, car évidemment, les mines sous-marines dévasteront aussi sûrement les fonds marins, et la vie marine sous toutes ses formes, que ce que nous vivons sur terre.

Ainsi, notre appétit sans limite pour générer une croissance que l’on souhaite infinie ne peut qu’aboutir à la ruine de l’ensemble de nos écosystèmes.

La lutte contre le réchauffement climatique, une vaste bouffonnade !

Certes, le réchauffement c’est très grave et ce n’est pas bien, de toutes les façons il est interdit de dire autre chose sous peine d’être excommunié immédiatement, mais ce n’est pas, loin s’en faut, l’alpha et l’oméga de la protection de l’environnement.

Protéger les espèces, protéger la biodiversité terrestre et marine devraient être des priorités absolues.

Alors nous nous réunissons pour pondre des âneries et nous saccageons sans vergogne ce qu’il y a de plus précieux. Nous polluons, nous ruinons l’Amazonie, nous tuons, nous massacrons, mais nous sommes contents, les supermarchés sont pleins de choses totalement inutiles.

Notre système économique est devenu entièrement absurde, fondamentalement nuisible et menace la survie même de notre planète.

Je vous laisse donc prendre connaissance de cet article passionnant et conscience aussi de ce que nous allons faire, de cette nouvelle industrie minière qui s’ouvre grand sous vos yeux et qui va constituer une nouvelle révolution industrielle en repoussant encore plus loin les limites de notre « croissance » économique.

Nautilus Minerals

La mine sous-marine de Solwara 1, au large de la Papouasie Nouvelle-Guinée, commencera à extraire de l’or, du cuivre et de l’argent début 2019, a annoncé la minière canadienne Nautilus Minerals.

Des engins miniers géants tout de blanc vêtus, raclant le fond de la mer de Bismarck, au large de la Papouasie Nouvelle-Guinée, pour en extraire l’or, l’argent et le cuivre. La vision fait frémir les environnementalistes et rêver les miniers, surtout une fois annoncée la teneur en cuivre (7 %) des amas sulfurés qui constituent le minerai de cette mine sous-marine que la canadienne Nautilus Minerals compte exploiter à partir de 2019. Dans les mines terrestres, le minerai est considéré comme riche à partir de 1,8 % et sa teneur moyenne est généralement inférieure à 1 %.

Pour l’exploiter, Nautilus Minerals a conçu 3 engins miniers sous-marins télécommandés, dont le plus petit pèse 200 tonnes. Ils prélèveront sous 1 500 mètres d’eau les amas sulfurés où se sont concentrés les métaux d’intérêt. « Je ne comprends pas pourquoi Nautilus Minerals, qui a conçu les premiers engins miniers sous-marins, ne valorise pas son savoir-faire d’équipementier », relevait Jack Lifton, expert des métaux stratégiques… vous pourrez lire la suite de l’article directement sur le lien source ci-dessous.

26 permis de tuer l’environnement déjà accordé par l’ONU !

« L’Autorité internationale des fonds marins, agence des Nations unies en charge de l’attribution des permis à la fois aux gouvernements et aux compagnies minières, a attribué pour l’instant 26 permis d’exploration et un seul permis d’exploitation. »

Vous devez comprendre que vous êtes les dindons de la farce.

Vous allez payer l’écologie. VOUS. On vous emmerdera pour votre pot d’échappement, pour votre poubelle jaune ou verte, car tout cela servira uniquement de prétexte pour vous taxer toujours plus, le tout caché sous des bons sentiments contre lesquels on n’a pas le droit de lever le petit doigt.

Mais pendant ce temps, les mêmes organisations internationales qui dégoulinent de bien-pensance accordent des permis de destruction de l’environnement.

Des permis d’éradication de la vie.

Vous savez pourquoi ?

Parce que toutes ces structures sont les bras armés du totalitarisme marchand.

Toutes.

Pas une seule ne fait exception.

L’ONU, l’UE, l’OTAN sont des organisations au mieux néfastes, au pire criminelles.

Vive la France !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

Source Usine-Nouvelle où une vidéo en accéléré montre l’assemblage d’un des engins miniers de Nautilus 

Rien à voir mais chez nos amis Brinsd’herbe, un titre:

Insolite : Quel est cet objet de 4km de long qui se déplace sous le Pacifique ?

Le souci c’est qu’à 900m sous la surface, il doit faire noir non? Comment un satellite en orbite,  a-t-il pu prendre ces clichés?? Est il doté de rayons “X”?

Volti

19 Commentaires

  1. Il n’y a pas une sphère sur la vidéo, il y en a plein !
    Cela peut être des nodules géants !
    Un peu “capillotracté” ce truc https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  2. Faire péter un engin de cette taille peut provoquer un séisme. On sait bien peu de choses à propos du fond marin.

  3. Bonjour à tous,

    Merci à toi Volt de me solliciter sur cet article que je n’ai pas manqué.

    En effet, les risques sont potentiellement augmentés dans ces zones terrestres. La raison est très simple les planchers marins (couches lithosphériques sous-marines) sont bien moins épaisses que celles continentales. La zone de l’implantation est de plus très instable !
    Pour donner un exemple des plus concrets, on doit se retourner sur la tragédie de Deep Water Horizon (DWH).

    DWH aurait foré dans une poche de pétrole abiotique. Je sais nombreux vont dire qu’il ne s’agit que d’une théorie, à cela je répond que c’est faux, car la raison de cette étiquette est fondée sur le seul fait que la faible découverte ne représente que d’intérêt commercial, donc très peu d’études dessus. L’accident de DWH a par ailleurs suscité pas mal de controverses, car de nombreuses anomalies ont été passées par la censure. Pour corroborer ceci, plusieurs décès ont été faussement attribués au détergent utilisé, mais alors pourquoi des gens sont morts sur des zones où il ne fut pas utilisé ou avant sont utilisation ? Des relevés dès les premières heures ont montré également la présence de gaz rares et extrêmement toxiques. La consistance de pétrole et sa couleur sont différents, plus visqueux et rouge rouge-brun, alors que le pétrole connu est brun très foncé à noir !
    Ce pétrole abiotique est issu d’une dégradation à la fois chimique et calorifique en milieu anaérobie. Les éléments de bases pourraient être aussi organiques et minérales, remontant à la formation de ces couches rocheuses le plus souvent dites “métamorphiques” ou “métamorphosées de contact”. Ces roches sont en proximité directe avec le magma mantellique, certaines poches se forme également aux abords des chambres et poches magmatiques. Cette proximité entraine une désolidarisation des couches, ce qui génère la formation d’interstices permettant au magma de s’y faufiler et donc de remonter vers la surface, la pression de remontée fait le reste.

    Donc je n’ose imaginer les conditions de travail et les risques encourus par les travailleurs, mais également les risques qu’ils feront encourir à l’environnement marins et aux populations riveraines en surface. Risques accrus par un phénomène que jusqu’ici personne n’arrive à expliquer les raisons qui font que les mouvements de convection sont accélérés au sein des deux manteaux. Cela entraine d’office une pression supplémentaire.

    Et l’implantation de la mine de Solwara 1 est un non-sens criminel, car déjà que la région est assise sur une zone de densité volcanique mais également sismique. Actuellement, en équilibre précaire naturel sur ces deux plans, une déstabilisation pourrait avoir des conséquence sur l’ensemble de la Ceinture de Feu sur laquelle elle est située.

    • Merci Eaglefaether, je m’attendais à cette réponse. C’est incroyable que personne ne mettent en avant les conséquences de ces “investigations” en milieu en constant mouvement et de ce fait fragilisé.. Il faut croire que les “richesses” sont plus importantes que la stabilité et la protection de notre environnement.. 🙁

      • Comme toujours, c’est l’appât du gain qui prédomine. L’organisme pour lequel j’ai œuvré est en procès avec le promoteur d’un pipeline gazier sous-terrain. La déstabilisation d’un des sites par les explosifs nécessaires (roches) fragilisera inévitablement la région toute entière qui cernée de couloirs d’éboulis et d’une faille inactive, augmentera le risque d’ensevelissement d’une bourgade de 12000 habitants hors saisons et 24 à 30000 en saison !! La moindre secousse pourrait être le déclencheur.

        • Bon sang!!! Ils continuent ou ils ont stoppé ? Pas moyen de consolider ? 🙁

          • Voici la position de la Commission

            Pourquoi l’UE intervient-elle?

            En Europe, de nombreuses organisations mènent des activités liées à l’exploitation minière des fonds marins, qu’il s’agisse de fournisseurs de technologies ou d’exploitants de gisements. Malgré sa taille modeste, ce secteur pourrait contribuer à une croissance durable et à la création d’emplois pour les prochaines générations.

            Mais nous manquons de connaissances sur les grands fonds marins; la prudence est donc de mise. C’est pourquoi la Commission européenne a lancé plusieurs études et projets visant à examiner les avantages et les inconvénients de ce type d’exploitation minière, ainsi qu’à approfondir nos connaissances sur le sujet.

            https://ec.europa.eu/maritimeaffairs/policy/seabed_mining_fr

            • Tout comme il l’on fait à une époque lorsque Total tenait absolument à prospecter et surtout déterminé à exploiter le Waddenzee hollandais. Pour rappel, ce site est un super volcan au même titre que le Laacherzee allemand et Yellowstone !!

              • ce projet est toujours sous embargo enfin je crois? je vais vérifier

                • Les permis ont été abrogé par l’état hollandais, à l’issue d’un appel à la Haute Cour sur cette décision, tous les permis de Total lui ont été “retirés” sur l’ensemble du territoire, y compris les eaux territoriales, assortis d’une astreinte de X milliers d’euros par jour de présence sur le territoire avec une obligation d’une remise en état et d’un nettoyage total du site (réserve naturelle).
                  Première fois qu’un état et une cour s’associe pour mettre à la porte une société française à filiales américano-britanniques.

                  De plus, les hollandais ont contraint à limiter les activités de Total mais aussi toutes les sociétés d’exploitation d’hydrocarbure, à ne pas s’approcher du Dogger Bank, mais aussi dans toute la Mer du Nord en raison d’une connectivité par un réseau de galeries qui s’étendrait entre la Hollande, l’Angleterre, l’Allemagne du nord et les pays nordiques. L’exploitation y est scrupuleusement contrôlée mois par mois.

          • @Voltigeur
            C’est en stand bye depuis plus de six mois, mais les autochtones s’y sont mis de la partie et font valoir leur sécurité ! La Cour Suprême, a pris connaissance des arguments que nous avons avancés contre les arguments “que” financiers du promoteur.

  4. Il y a eu également la possibilité de l’exploitation des nodules polymétallique abandonnée car trop difficile a extraire pour le moment enfin c’est ce qu’ils disent car les gisements échappe a toute règlementation…………..

    Selon les scientifiques le plus grand danger de l’exploitation de cette ressource est l’impacte sur la faune marine des grands fonds….

    http://e-rse.net/nodules-polymetalliques-ressource-impact-environnement-20902/#gs.QAgkZWQ

  5. Ouais https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif… Toute la différence entre théorie et pratique s’appelle parfois mensonge.

    Certes c’est possible. Mais c’est pas pour rien que l’homme connaît mieux l’espace sidéral lointain que son océan… tout proche. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Travailler sous 150 bars de pression dans un milieu corrosif va imposer des contraintes pharamineuses aux matériels!
    C’est une chose de faire une plongée scientifique d’une durée limitée. Et s’en est une toute autre de solliciter en permanence une chaîne de production minière avec des contraintes aussi extrême.

    Donc, pour 2019 ça sent la flûte, ou… le dépôt de bilan avec magouilles financières, peut-être.

Les commentaires sont clos.