Pourquoi Macron veut “nationaliser” l’assurance chômage…

Le Machiavel rothschildien veut revoir de fond en comble l’assurance chômage et comme de bien entendu, ce sera avec une augmentation de la CSG considérée comme un impôt par le Conseil constitutionnel), c’est-à-dire par l’ensemble de la population .. Les prestations seront forcément revues à la baisse ..

Parmi ses propositions économiques et sociales, Emmanuel Macron suggère de “nationaliser” l’assurance chômage et de l’ouvrir aux non salariés. En vérité, il s’agit surtout d’instituer une allocation chômage universelle a minima.

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L’idée du candidat à la présidentielle est d’aller « vers une assurance chômage universelle (…). J’ai par exemple proposé que le bénéfice des droits à l’indemnisation soit ouvert à tous ceux qui démissionnent de leur entreprise, ainsi qu’aux indépendants, aux professions libérales et aux entrepreneurs ».

Un peu plus loin, il déclare également souhaiter que ce droit « soit ouvert aux artisans, aux commerçants et aux agriculteurs ».

L’allocation chômage financée par une hausse de la CSG

Et pour financer tout cela, Emmanuel Macron suggère de supprimer la cotisation sociale salariale d’assurance chômage (2,4% du salaire brut)  compensée par une augmentation de la CSG. Selon l’entourage de l’ancien ministre de l’Economie, cette hausse de la CSG pourrait être de l’ordre de 1,7 point. On notera que, curieusement, le candidat n’évoque pas la cotisation patronale d’assurance chômage (4%) qui resterait donc due, a priori.

La proposition d’Emmanuel Macron pose plusieurs questions et va nécessiter des clarifications car elle contient quelques contradictions.

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Augmenter la CSG de 1,7 point peut se révéler un peu juste, sachant qu’un point de CSG représente environ 11 milliards d’euros. Sauf à admettre immédiatement que le nouveau système sera moins “généreux”. Emmanuel Macron, à ce stade, s’en garde bien…

Ensuite, la proposition d’Emmanuel Macron signifie en réalité la mort de l’assurance chômage telle qu’elle est conçue aujourd’hui, remplacée par une allocation chômage minimale universelle. En effet, vouloir financer les allocations chômage par l’impôt (en l’occurrence la CSG, considérée comme un impôt par le Conseil constitutionnel), c’est-à-dire par l’ensemble de la population, qui n’en bénéficierait pas toujours – les retraités et les fonctionnaires par exemple -, constituerait un bouleversement majeur.

En fait, dans l’esprit d’Emmanuel Macron, il s’agit surtout, via cette nouvelle allocation,  d’assurer une sorte de filet de sécurité à l’ensemble de la population active (salariés, commerçants, indépendants, etc.), financé par la solidarité nationale. Un changement total de paradigme. On passerait d’une logique assurantielle – le modèle bismarckien- à un principe de solidarité : beaucoup plus de gens sont couverts mais reçoivent alors une allocation nettement plus faible. Il s’agit de la fameuse philosophie de Lord Beveridge, c’est d’ailleurs celle qui est toujours en œuvre au Royaume Uni, où les allocations chômage sont uniformes. A partir de 25 ans, un chômeur touche jusqu’à 73,10 livres par semaine, quel que soit son revenu antérieur.

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La fin de la notion d’assurance

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Auteur Jean-Christophe Chanut pour La Tribune

Volti

7 Commentaires

  1. Sa mesure sur le chômage va rendre les Français encore plus pauvre, le pire c’est que certain français vont voter pour Macron par ce qu’ils sont fasciner par le personnage et non pour son programme

    Le meeting de Macron – Le Moment Meurice

    http://www.youtube.com/watch?v=Nl96dclQJD0

  2. Je ne voterai pas pour Macron mais j’avoue que cette proposition devrait être faite par tous les candidats à la présidentielle mais sans augmenter la CSG car les entrepreneurs paient déjà assez; donner l’allocation chômage à un petit entrepreneur qui vient de déposer le bilan et n’a pas d’autre choix que de demander le RSA et de retourner chez ses parents serait plus que bienvenu le temps que celui-ci se retourner.

    Nous savons que ce n’est pas juste que l’entrepreneur n’est pas droit aux allocations chômages. Vous investissez votre argent et votre temps pour monter une entreprise, non seulement le RSI et les impôts vous laissent à peine de quoi vivre et en plus vous n’avez droit à aucune compensation sérieuse si le vent tourne, pas très logique, c’est pas comme ça que l’on encourage les volontaires.

    Du dépôt de bilan à la rue : la descente aux enfers d’une jeune chef d’entreprise française.

    Alors que le gouvernement discute sur la dégressivité des allocations chômages, Bertrand Chokrane raconte l’histoire véridique d’Amandine, jeune chef d’entreprise victime d’une administration kafkaïenne.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2016/02/02/31007-20160202ARTFIG00167-du-depot-de-bilan-a-la-rue-la-descente-aux-enfers-d-une-jeune-chef-d-entreprise-francaise.php

    • Aucun espoir quelque soit le vote, car aucun candidat n’a mis dans son programme la moindre possibilité de sortir les pauvres malchanceux happés dans les engrenages fous Kafkaiens de l’administration et de la bureaucratie, avec ou sans Europe, rien ne changera !!,

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