Réflexion: « Sinon j’aurai fait tout ça pour rien ! »

Une réflexion sur l’école, sur l’enseignement tel qu’il est proposé à l’heure actuelle et, qui conditionne toute la vie. C’est une question essentielle qui vaut la peine d’un débat. La critique de l’enseignement scolaire est assez radicale, vous ne l’avez sûrement, jamais vu de cette façon. Qu’en pensez vous ? Merci par avance pour vos avis et suggestions.

Voilà donc donné en une hideuse expression (le titre de l’article) un des outils principaux d’aliénation et d’emprisonnement des êtres par l’Institution Scolaire.

La scolarisation est non seulement une capitalisation (oui il y a un lien direct avec le capitalisme), mais c’est une capitalisation qui repose sur des franchissements de seuils et des droits d’accès. Sur , nous avons déjà beaucoup parlé du problème d’un savoir par capitalisation mais moins de ce problème de franchissement de seuil qui emprisonnent totalement les êtres.Et globalement, on peut dire que c’est le temps qui passe, autant que les diplômes, qui conduit à franchir les seuils. Pour franchir une classe, il faut patienter une année scolaire ; pour franchir le bac, il faut attendre d’atteindre l’âge de 17-18 ans. Ils sont sans arrêt des millions à attendre… au lieu de vivre. Ils attendent de vivre et ils ne savent pas que s’ils continuent dans cette voie, ils ne vivront jamais : ils attendront toute leur vie. Combien sont-ils à dire « si je m’arrête de travailler à 55 ans, je vais avoir une retraite minable, et j’aurai fait tout ça pour rien, il vaut mieux que je continue, après ça ira.» (N’est-ce donc pas le même schéma qui dure depuis l’école ?)

Ce concept de seuil, d’étape, de niveau, (et donc de capitalisation), est énormément exploité par les jeux-vidéos depuis le début de cette industrie. Les fabricants de jeux-vidéos savent combien la psychologie humaine aime avoir la sensation de réussir à franchir des étapes, avec cette sensation que, avant le seuil : on peut encore TOUT perdre, et après le seuil, l’étape est définitivement « gagnée » (acquise), pour toujours !! … (Alors que les Dieux se demandent depuis l’aube des temps ce que l’homme a gagné quand il dit justement avoir gagné…. ) Ça doit sûrement avoir avec l’adrénaline ou des choses comme ça. Les inventeurs de jeux-vidéos travaillent dur pour concevoir des jeux où les franchissements de seuil sont correctement étudiés et ajustés pour que le déplaisir ne l’emporte jamais sur le plaisir du défi et de la quête.

Dans les Institutions Scolaires (et puis après dans le “monde du travail”), on met au point des parcours qui repose sur la même recherche. Des parcours pour que chaque individu pris séparément puisse dire à tout moment : « Je continue car sinon j’aurai fait tout ça pour RIEN.» ou bien encore  « Je continue car l’étape d’après est tellement énorme par rapport à celle que je viens de franchir ! Si jamais je réussis à la franchir, je serais tellement heureux ! »

C’est là où un machin comme le baccalauréat exerce une puissance hallucinante sur les êtres, puisque le commencement du jeu a été enregistré dans les consciences vers l’âge de 3 ans. Ainsi (seuil du Brevet des collèges mis à part), pour un élève de classe de seconde, âge qui correspond non seulement à des envies de rébellion mais aussi à la fin de l’obligation de scolarité (16 ans), s’il envisage d’arrêter, il aura la sensation très douloureuse d’arrêter un jeu qu’il a commencé à l’âge de 3 ans dont il a franchit des étapes intermédiaires (les classes) mais dont il n’a pas encore franchi le seuil suprême instituant la fin d’un Acte initié à l’âge de 3 ans ! (avec, on le rappelle, toute sa famille et toute la société qui lui en parlaient dès l’âge de 1 an, voire même quand il était encore dans le ventre de sa mère).

Mais comment donc ne pas voir que cette situation dans laquelle on nous place et qui nous conduit à penser : « Je continue car sinon j’aurai fait tout ça pour rien.» n’est pas saine du tout (litote) et se trouve diamétralement opposée à l’amour ? Comment ne pas admettre qu’il s’agit d’une des violences psychologiques les plus subtiles et les plus perverses qui soient ? Comment ne pas finir par comprendre que nous amener à penser de cette manière, ça n’est jamais dans notre intérêt, mais dans l’intérêt d’autres personnes et dans celui d’un système oppressif et violent (de “violence organisée”).

Mais voilà donc une pensée-clé et des phrases-clés qui doivent tous nous alerter : « Je continue car sinon j’aurai fait tout ça pour rien.» ou « Je continue car l’étape d’après est tellement énorme par rapport à celle que je viens de franchir ! » pour se rendre compte qu’on est en train de se faire totalement avoir par un système, surtout dans la mesure où ce n’est jamais nous qui fixons les seuils. Ô bien-sûr, ils sont suffisamment forts pour nous faire croire que nous sommes nos propres bourreaux. Leur puissance est d’être totalitaire : en dehors de ce système où nous disons « Je continue car sinon j’aurai fait tout ça pour rien.», il y a bien souvent effectivement … rien.

Mais quand on se bat 4 jours et 4 nuits pour un marlin (Cf : Le vieil homme et la mer de Hemingway), n’est-ce pas toujours pour constater qu’il attire ensuite les requins ?

Quand on aime la vie, c’est le sentier de la vie qu’on aime, peu importe qu’il passe par un sommet ou dans un fond de vallée.

Alors, se dépasser, oui, mais avec chaque pas qu’on fait, et non à partir d’un parcours à étapes MACHIAVÉLIQUEMENT imposé et pensé par d’autres dans leur intérêt ou celui d’un système.

Ne jamais oublier que l’intérêt d’une journée de classe, c’est uniquement celui du prof à travers son salaire et que l’élève, lui, en se rapprochant d’une étape dans son parcours scolaire, s’éloigne toujours plus de lui-même. Un seuil dans le parcours scolaire c’est donc uniquement un mur de plus qui nous sépare de nous-même, un qui monte jusqu’au ciel, une étape définitive, c’est vrai, pour la plupart.

On retrouve le sujet de l’école de la peur, souvent abordé sur www.descolarisation.org. Vivre en pensant « Je continue car sinon j’aurai fait tout ça pour rien.» c’est vivre dans la peur, et c’est se mettre en chemin pour la reproduire sur d’autres. Combien sont ceux qui échafaudent en permanence pour les autres des parcours de peur une fois qu’ils ont acquis une place dans le système ! Et malheureusement pour nous tous, la vie n’est pas comme un jeu-vidéo, la cruauté est bien réelle.

Auteur Sylvain pour Déscolarisation.org

Voir aussi:
L’école de la peur

La démarche de Déscolarisation.org:

Nous ne sommes pas pour l’Instruction En Famille (IEF) sauf comme solution temporaire, celle-ci est inégalitaire et faire la part belle à une autre institution de l’ordre adulte presqu’autant problématique que l’école (si ce n’est plus !) Pourquoi toujours penser les choses en terme de systèmes fermés ?

Notre revendication se situe sur les communs et un monde ouvert : établir des écoles libres (chacun est libre d’y aller quand il veut), égalitaires (chacun peut intervenir pour enseigner), communales, citoyennes, gratuites, débarrassées de l’État, dans les espaces publics et communs, autogérées.

Volti

113 Commentaires

  1. Salut Volti., bonne journée…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  2. quelques liens en complément sur le système scolaire

    http://www.revue-ballast.fr/franck-lepage/
    Les système scolaire de Franck Lepage
    http://www.youtube.com/watch?v=Pr4NlZxztqs

    La conférence complète
    https://www.youtube.com/watch?v=ACxRSSkYR_k

    Je vous remets aussi le lien que j’avais posté la semaine dernière sur un débat dans l’émission ce soir ou jamais
    http://www.dailymotion.com/video/x2cehup_l-ecole-en-crise-partie2-05-12-2014-csoj_tv

  3. Bonjour,
    Je n’ai jamais fréquenté les écoles ou très peu et lorsque j’y était physiquement présent, mon esprit, lui, n’y était pas vraiment sauf pour les choses qui m’intéressaient, et pour celles là, j’étais parmi les plus actifs.
    Et pourtant, aujourd’hui, je me rend compte que j’ai étudié toute ma vie et encore maintenant, j’étudie tous les jours !
    Je me rappelle avoir répondu à un professeur qui me prévenait que sans “effort” de ma part, je ne réussirais pas les examens, oui, je me rappelle lui avoir répondu : ” Les diplômes ne m’intéressent pas vraiment, seule, la soif de connaissance me plait ” , j’avais 13 ans et j’ai arrête ma scolarité peu de temps après.
    C’est vrai, déjà à ce moment là, je trouvais stupide de me mettre en concurrence avec mes amis pour savoir qui était le plus fort !
    Les problèmes auxquels nous sommes confronté lorsqu’on suit le programme officiel est que, d’une part, nous devons limiter nos connaissances à un cadre conventionnel prédéfini et , d’autre part, que ces connaissances nous sont instillées par une personne qui s’est déjà fait une opinion sur cette matière et qui, inconsciemment ou non, nous la transmettra en même temps que la matière concernée.
    La méthode n’est pas bonne ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
    Outre que la cotations des connaissances est également stupide.
    En effet, comment peut’on dire qu’on est capable d’exercer une activité avec 50 % de réussite aux examens et incapable avec 49 % ?
    Pour rappel, Einstein était un très mauvais élève ! 😉

    • Kalon tu as répondu à ton professeur ce qu’à l’époque je pensais tout bas. J’ai beaucoup plus apprise en allant glaner des connaissances quelques mois dans les bibliothèques, qu’en 10 ans à l’école.

      En réalité étant enfant, l’école m’ennuyait profondément à part peut-être quelques matières, du coup comme je n’avais pas la moyenne je suis parti faire un apprentissage et grâce à ça à 18 ans j’ai pu me payer un long voyage enrichissant, rien de tel que l’expérience, les voyages, les rencontres pour apprendre à la grande école de la vie.

      D’ailleur je suis entièrement d’accord avec cette citation de Michel de Montaigne qui dit: “Éduquer, ce n’est pas remplir des vases mais c’est allumer des feux.” C’est sans commentaire, non ?

      • De fait, très belle citation 🙂
        Mais il aurait du écrire : enseigner, ce n’est pas remplir des vases …..
        L’éducation est contraire à l’enseignement ! 😉

      • @ Le Veilleur = La citation m’a fait penser à cette phrase du Passeur de Urantia Gaïa : “Nous ne sommes pas venus ici pour céder d’une manière ou d’une autre à la peur, nous sommes venus ici pour allumer un feu de joie” et Zénon à sublimer l’image en rajoutant : Soyons l’étincelle capables d’embraser tout l’empire… Et j’ai rajouté pour ma part ; Soyons les petites flammes capables d’embraser tous les empires… JBL

        • @JBL, soyons le brasier capable d’anéantir le système …

          Sinon, @kalon, je me reconnais à 99% dans la description que tu fais de toi adolescent. L’école, pour moi, était d’un ennui terrible. Selon les profs, j’avais des capacités énormes que je gâchais en n’en faisant qu’à ma tête, à bien y réfléchir aujourd’hui j’en suis fier ! A cette époque j’avais déjà suffisamment d’assurance, ou de culot, pour dire NON aux profs, alors que mes petits camarades rampaient en baissant la tête. Je me suis pris quelques claques pour insubordination https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

          Celui qui m’a le plus enseigné dans ma jeunesse fût mon grand-père qui était un puits de connaissance sans fin. Il m’a initié à tous ce qui peut être utile dans une vie, de la menuiserie à la connaissance de la faune sauvage en passant par la cuisine, la couture, l’histoire et la gestion. Malheureusement les anciens d’aujourd’hui ne sont plus ceux de mon époque, l’école de la médiocratie est passée par là …

          M.G.

      • Pour continuer avec les citations

        “Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J’ai répondu “heureux”. Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie.”

        John Lennon

  4. Merci Volti, car c’est poser le problème correctement, puisque le problème c’est l’État et les Institutions, et non la solution. Et que notre Réflexion + Actions collectives hors institutions = Action Directe Efficace. Surtout que cette réflexion va jusqu’au bout des choses puisqu’elle soutient l’école libre et non l’IEF creuset des inégalités puisqu’il reproduit le schéma inégalitaire de la société en vase clos.

    Et puis c’est très exactement ce que je pense, et tout comme Zénon, qui a explosé l’Ordre Alphabétique avec minutie et bonheur, nous pouvons faire exploser les doctrines, les dogmes implanté dans nos cortex avant notre propre naissance puisque dès notre naissance, nous sommes sur les même rails que nos parents qui eux-mêmes étaient sur les rails de leurs parents… : Formatée depuis ma naissance, comme beaucoup, sous le leitmotiv ; Obéies, tais-toi, consommes, baisses les yeux, obéies, maries-toi, consommes, tais-toi, baisses la tête, obéies, fais des enfants, tais-toi, consommes, travailles, obéies, tais-toi, consommes… C’est exactement ce que j’explique dans ce billet de l’année dernière ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/22/tep-zepi-le-temps-zero/ Et malgré tout, c’est grâce notamment à mes lectures et n’ayant pas de thunes, consultation des blogs que j’ai pu m’éveiller totalement. Et LME, tout comme R71, ou UG y avez beaucoup contribué. Comme quoi, se lire, s’écouter, se comprendre c’est à mon sens, l’école de la vie qui prend forme hors cadre, hors institution. Et cela fait aussi pensé au film P.R.O.F.S. car il le dit a un moment, que l’école du futur n’aura plus besoin de professeurs (c’est l’idée formulée qui est ici intéressante). C’est comme Russel Means qui expliquait qu’il n’avait pas besoin d’église pour prier, car il pouvait “prier/remercier” partout et n’importe où sur la Terre Mère et quand bon lui semblait… C’est cette idée-là, à mon sens qu’il faut creuser. Une fois vaincue l’inertie de départ essayons de développer et pratiquer 3 choses essentielles au niveau LOCAL, puis en associations libres et volontaires :
    1 L’autosufficance : Contrôle des ressources pour défier les institutions.
    2 La réorganisation : Canaliser les énergies.
    3 Le repositionnement : Comprendre qu’il est vain et futile de coopérer avec toute autorité institutionnelle. L’État et les institutions font parties du problème et non pas de la solution.
    Qu’en penses-tu ? C’est vraiment de ce point de départ là dont j’ai jeté les bases en ouvrant mon blog l’an dernier et par ce billet explicatif ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/13/le-changement-de-paradigme-cest-maintenant/ et que je n’ai de cesse de faire évoluer grâce à mes lectures glanées ici ou là… JBL

  5. ah l’ éducation scolaire !!! plus explicitement le GFI : grand formatage institutionnalisé : assieds-toi a TA place ( blocage énergétique) , sans “gesticuler”, sans bouger ni parler ( blocage énergétique +++) et écoute (implicitement, d’ailleurs dans l’usage écouter est devenu obéir :” il n’écoute rien !” : il n obéit pas) TON maitre (d’école) !!! déjà à ce stade c’est mort , l’enfant n’est plus libre à lui-mème mais sous le controle du système qui va insidieusement lui imposer sa façon de penser…les rebelles réfractaires seront mis au pilori, et d une manière ou d’une autre, rentreront dans le rang ; le phénomène de groupe aidera l’ en-saignant a imposer définitivement son diktat et, si ça ne suffit pas , fera appel à la FPMO (force publique de maintien de l ordre ) voire à l armada des sous-fifres aux ordres (SS services sociaux en tous genres) !!! a ce stade , mème l’esprit critique sera utilisé pour faire croire (faire admettre) que CE qui est distillé par le MAITRE est vérité.,…FUCK ON YOU ! vive l’école , A BAS L ‘ECOLE et belle journée a vous tous en conscience et partage pAtRiCe

    • que la paix vous accompagne

      Ma fille de 5 ans revient toute contente de l’école. Elle me dit toute fière: “la maitresse m’à donné deux jetons”.
      je lui demandes plurquoi elle a eu ses jetons et elle répond: “c’est parce que je n’ai pas parlé”.

      putiiiiinnnnnn elle est en maternelle et on l’a récompense pour fermer sa gueule!

  6. Tiens Volti, voilà qui apporte de l’eau à notre Moulin : Pascal 14 : Allez-vous abroger la catastrophique réforme du collège, et plus généralement revenir sur la loi de Refondation de l’École initiée par Vincent Peillon ?

    Non je ne me reviendrai pas sur la réforme du collège, ni sur la loi Peillon même si je veux l’aménager. Dans les quartiers en difficulté, le collège pose problème. Je pense qu’il faut deux professeurs par classe -dont un pour assurer la sécurité et l’autorité- afin de sauver des gamins de l’échec scolaire.

    Extrait de http://www.20minutes.fr/politique/1987167-20170109-primaire-gauche-personne-emploi-activite-propose-jean-luc-bennahmias

    C’est vrai quoi, Chris Kyle lui a dit au Benamias les petits enfants : “Ce n’est pas en faisant encore plus de ce qui ne fonctionne pas que cela fonctionnera mieux”… 2 profs au lieu d’un, un qui tient la schlague et un autre le sifflet et allez Eins, zweil, drei et bientôt Heidi heido ♫ heili heilo ♪ Ah bah ! On n’a pas le cul sorti des ronces… Boudu !

    • Le ministère de l’Education (que l’on n’ose plus qualifier de “national”) est le premier employeur MONDIAL. Il compte plus de fonctionnaires qu’il y a de militaires dans l’armée de Chine Populaire. Son budget est le premier poste de l’état. Avec de tels moyens son efficacité devrait être indiscutable. Pourtant nous assistons d’année en année à l’effondrement programmé du niveau scolaire. Pour y remédier, syndicats d’enseignants, associations de parents d’élèves et politiciens démagogues en quête de voix préconisent comme une panacée universelle l’augmentation des effectifs pédagogiques et toujours plus de moyens financiers. Le problème est ailleurs. L’école est à l’image de la société : la déresponsabilisation des parents, le rejet de toutes valeurs comme l’honnêteté, le gout de l’effort ,le respect ,la revendication continuelle de droits tout en rejetant toute notion de devoirs sont les vrais maux dont elle souffre. Ces virus mortels ont étés promus valeurs suprême par un Système dont le but est de désarmer les individus matériellement et moralement afin de les rendre incapables de toute velléité de révolte.

  7. L’école interdit de penser par soi même, le but est d’avaler des connaissances et des idées pensé par d’autres et choisis avec minutie pour créer un individu soumis.
    C’est aussi simple que cela, le phénomène à tendance à empirer et avec l’introduction du numérique qui va petit à petit remplacer l’enseignant en surveillant d’étude, ce sont Microsoft, Google, Apple etc …. qui suivent les directives de leurs très riches patrons qui vont former intellectuellement la jeunesse.
    Ces types ont une vision du monde et de l’être humain et ne s’en cachent pas, on à aimé l’école des hussards qui envoyé les poilus dans !es tranchés, la fleur au fusil, on à aimé l’école qui fabrique de bons petits consommateurs travailleurs on va sans doute aimer l’école qui va créer une nouvelle humanité ….

    • tout à fait totoche ! l’homme-robot esclave ,un grand pan de leur plan mégalomaniaque .

    • @ totoche

      “… le but est d’avaler des connaissances et des idées pensé par d’autres … ” 2+2 feront toujours 4 et les règles d’orthographe s’apprennent. Tout cela n’est pas inné et nécessite des efforts (oh ! le gros mot !). Pour pouvoir penser, encore faut-il en avoir les moyens et pour ceci être à même de maitriser certains outils et avoir acquis certains savoirs. Le “par-coeur” est parfois incontournable. Il permet de maitriser des bases et fera gagner du temps lorsqu’il faudra à l’élève effectuer des opérations complexes. Aujourd’hui, faute d’avoir assimiler leurs tables, les étudiants sont devenus tributaires de la technologie. La calculatrice leur est devenue une prothèse indispensable

      • “Aujourd’hui, faute d’avoir assimiler leurs tables, les étudiants sont devenus tributaires de la technologie. La calculatrice leur est devenue une prothèse indispensable”

        Vous pouvez même dire ordinateur.
        Et c’est pas forcément un mal… C’est quand même débile et peu glorifiant. Les situations dans la vie où l’on doit calculer l’exponentielle de pi en 10 secondes restent rares…

        • @ xif

          Le soucis est que c’est bien avant d’en arriver au calcul de l’exponentielle de pi que nos jeunes sont largués sans calculatrice.

          • Et alors ? La calculatrice n’a pas été inventée pour les chiens…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

            C’est comme si dans un atelier, le professeur imposait à ses élèves d’utiliser une pierre au lieu d’un marteau, pour enfoncer des clous…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

            L’important n’est-il pas de comprendre l’équation ? Sa transcription manuelle en nombres n’est que perte de temps. Dans un programme informatique on s’occupe seulement des équations et c’est déjà suffisamment long à concevoir, tester et vérifier. Le temps libéré par les calculs de la machine permet d’aller plus loin sans rester coincé sur des pages entières de calculs qui ne serviront qu’une fois.

            • @ balou

              Je vous parle de vie quotidienne pas de calculs de haut niveau qui justifient l’emploi de machines. La technologie partout et tout le temps rend l’être humain moins autonome. Dans cette logique on peut aussi être un chaud partisan du GPS contre la carte et la boussole, du vélo électrique (hérésie), de la moto-bineuse contre la bêche, de la caisse automatique contre la caissière à son guichet … tout cela est tellement pratique et n’a pas été inventé pour des chiens. La facilité rend bête.

            • @ Rossel

              Il faut comparer ce qui est comparable, en distinguant ce qui utile de ce qui est superflus voire néfaste. Une calculatrice ne coûte quasiment rien aujourd’hui et fait gagner un temps précieux.

              > Dans cette logique on peut aussi être un chaud partisan du GPS contre la carte et la boussole

              Pour un livreur il n’y a pas photo entre les deux.

              > du vélo électrique (hérésie)

              C’est en réalité l’équivalent d’un solex ou d’une mobylette, électrique, selon sa puissance. Sans pollution et facilement rechargeable avec du solaire. Très bonne invention..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

              En suivant les exemples que vous donnez, on peut aussi être un chaud partisan de la voiture contre la charrue et les boeufs. Ça ne se fait pas des incongruités pareilles …

            • @ balourd

              L’invention du GPS a engendré pour les livreurs une charge de travail et un stress supplémentaire. De même, les téléphones portables en entreprise ont suscité chez ceux qui les ont reçu l’enthousiasme. Ils ont vite déchanté. Quant à la calculatrice, je pense que vous avez très bien compris mais que vous faites l’idiot.

            • @ Rossel

              T’as vu le vidéo que je t’ai mis + haut ?

              Qué que t’en penses ?

          • C’est savoir faire un calcul qui importe, non pas maîtriser le calcul à toute vitesse. Mon prof de maths (agrégé) a parfois du mal avec ses tables de multiplications. Ça lui sert en pratique beaucoup moins qu’un charpentier. Mais je suis bien d’accord sur la dépendance servile et débilisante à la technologie. Je voulais juste dire que le calcul numérique n’est pas forcément le bon exemple.

            • @ Zeitgeist

              Je vais la visionner et je vous ferai part de ce que j’en pense.

            • Super Rossel !

              Rigolez bien 😉

            • @ Zeitgeist

              Je viens de visionner la vidéo et j’ai passé un très bon moment. Merci. Je ne connaissais pas. J’avoue avoir eu un à-priori au départ en pensant avoir affaire à un de ces épouvantables néo-pédagogues aussi vaniteux qu’incompétents. J’avais tord. Ce monsieur utilise pertinemment son humour pour faire passer son message. Lorsqu’il affirme que l’enseignement public a pour but de produire des professeurs d’université il résume une bonne partie des raisons de l’échec scolaire dont sont victimes de plus en plus d’enfants. On pousse artificiellement des élèves vers des diplômes dont ils n’ont que faire au nom d’un égalitarisme qui aboutit à un nivellement par le bas. Je pense que l’école devrait s’attacher prioritairement à l’acquisition de l’écriture, de la lecture et de notions mathématiques concrètes et utiles. Le passage en classe “supérieure” ne devrait plus être systématique tant que ce socle de base n’a pas été assimilé. Ensuite il faut arrêter d’orienter d’office vers des études longues qui ne correspondent ni aux gouts ni aux aptitudes de tous. Malheureusement le BAC est devenu le Graal des parents et des enseignants. Aujourd’hui même les filières techniques se voient affublées d’un BAC à leur taille pour satisfaire les statistiques et les vanités. Le résultat est que ce diplôme jadis prestigieux est totalement dévalorisé.

  8. Au début de ce site, quand j’osais critiquer les enseignants et la machine à broyer les p’tits n’enfants nationales, je recevais une volée de bois verts des autres intervenants!
    Il semble que les temps changent, ou que les M.E ont trouvé leur public.

    ….Peut importe, ça fait bien plaisir de se sentir moins seul.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

  9. Suite au coup d’état des bourgeois, (dénommé improprement révolution française), ils créèrent un nouvel organisme de propagande.
    – Le comité d’instruction publique.
    Ceci afin de remplaçait l’ancien “catéchisme civique” dispensait par l’église, grosse matrice de formatage, aussi…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_d%27instruction_publique

    – Vint en 1824, le ministère de l’instruction publique,
    avec son cortège de “grand maîtres(…maçon?).
    http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3196

    – Et pour finir, en 1932, le ministère de l’éducation nationale.

    ….Passer de “Instruction” à “Éducation*”, tout est dit et bien écrit!!!

    *) ou plutôt faudrait-il écrire “ré-éducation”. …D’où l’intérêt de l’école en très bas-age.
    Ceci afin d’éviter l’usage de se “ré” consécutif à un enseignement pré-parental fort dérangeant.

  10. La fonction de l’école est d’instruire et non d’éduquer ce dernier rôle devant rester une prérogative familiale. Inculquer un certain nombre de savoirs utiles au futur adulte afin qu’il puisse avoir les outils indispensables à débrouiller dans la vie devrait être son unique objectif. Aujourd’hui, l’école, avec le concours de pseudos-pédagogues, véritables diafoirus des temps actuels, et par la volonté du Système est devenue une gigantesque entreprise d’abêtissement généralisé. Les brevets et diplômes dévalorisés obtenus même par les moins doués ne peuvent plus masquer l’effondrement généralisé des connaissances de base. Par exemple le niveau en français et mathématiques des infirmières (BAC + 3) est effarant. Les examens,brevets et diplômes sont une bonne chose. Le stress qu’ils engendrent chez le jeune candidat lui ouvre les yeux sur le combat quotidien qu’est la vie et l’oblige à se responsabiliser. Ils sont aussi, faute de mieux, un des derniers rites de passage. Aujourd’hui, c’est une bonne chose et n’est que justice, la notation continue du travail de l’année scolaire entre en partie pour leur obtention ce qui diminue largement la pression.

  11. On pratique avec notre dernière le unschooling. Cela fait du bien de lire cet article, car lorsque l’on pratique l’instruction en famille et qu’en plus en famille, on ne l’instruit pas puisqu’on part du principe “je vis donc j’apprends. Et bien, on est parfois dans le gros doute. Surtout que notre société n’aime pas ce mode de lâcher prise total et nous le fait savoir au quotidien ! On se sent marginal, dans ce monde ce n’est pas plus mal, mais pas toujours facile quand on est jugé par les grands-parents, des amis, etc….. Merci d’avoir mis en ligne cet article, ça recharge les batteries de la confiance.
    @Rossel
    n’est-ce pas ce mode d’enseignement qui permet à notre société de générer notre auto-déstruction. Puisque c’est un cercle infernal. Dans un autre type de société(à créer) l’individu n’aurait pas besoin d’être instruit en troupeau et avec des stress-test de réussite qui sont pour toi comme des rites de passage(ce qui n’est pas faux). Dans une société pour laquelle l’Être aurait plus d’importance que l’avoir, toutes nos visions seraient bouleversées. Le savoir serait propre à chacun, individualisé, et le terme compétition n’existerait plus. Donc, tant que nous laisserons nos enfants dés leur plus jeune âge dans cette société de l’avoir, la société de l’Être ne pourra pas être créée. La seule solution pour accéder à un autre type de société, c’est de sortir nos enfants de ce système afin qu’ils soient libre d’en rêver un autre!(dit celle qui a été mangé chez IKEA ce midi avec ses filles. On a tous nos combats Rossel…Il n’y a pas que l’école qui les endoctrine, il y a nous aussi)

    • L’école à la maison est certainement, d’après moi, ce qui peut se faire de mieux à condition que les connaissances acquises soient contrôlées par un organisme compétent et désintéressé. Malheureusement une telle démarche n’est pas accessible à tous tant pour des raisons pratiques qu’intellectuelles.

      • pourquoi faut-il contrôler les connaissances?

        • @ laurence
          Tout simplement pour s’assurer que l’enfant a acquis la maitrise de la lecture, de l’écriture,des mathématiques et d’autres savoirs qui lui permettront d’avoir les moyens d’éviter de se casser le nez. Aujourd’hui les analphabètes en séries produits par le Système ont moins de jugeotte et sont des proies plus faciles que leurs arrières grands-parents. Devenus rétifs à la lecture tout en en se prenant pour des affranchis alors qu’ils ne sont plus que des pantins, ils sont incapables d’analyser les fausses informations et gobent tous les bobards distillés par les médias. Nos ancêtres au moins s’engueulaient entre eux au troquet et étaient moins lobotomisables que les téléspectateurs passifs. De même,à l’image de leurs parents les jeunes sont devenus incapables de gérer un budget. Les quatre opérations de base ne sont plus maitrisées.

    • L’être humain est naturellement enclin à la paresse. Ce n’est pas un mal en soi car effectivement ce sont les agités permanents qui nous ont mené dans la situation que nous connaissons. D’un autre côté il est aussi un animal grégaire qui, sauf exception, ne peut vivre qu’en société et donc être contraint à certaines règles. Ces règles coercitives,qui limitent la liberté individuelle et sont par définition discriminantes, assurent le bon fonctionnement de l’ensemble. Elles sont indiscutablement un conditionnement mais il ne peut en être autrement. Une société qui se voudrait sans règles se condamne à disparaitre sous l’effet d’une autre qui viendra prendre sa place au soleil. La Nature a horreur du vide et c’est en s’inspirant de son exemple,non de la manière biaisée et angélique à la mode, que nous aurons une chance de remonter la pente.

      • Pourquoi parles-tu d’une société sans règles. Si c’est par rapport à mes petites phrases postées un peu plus haut, attention. Laisser libre ne veut pas dire sans règles. Les enfants ont besoin de règles claires et précises, et mieux vaut trop de règle que pas assez.(je donne même très rarement des fessées, je suis donc hors la loi!!). Les règles les rassurent. Mais il y a les règles bienveillantes qui permettent à chacun de vivre en respectant l’autre, son environnement, etc Et puis, il y a les règles qui cassent, enferment qui servent à asservir. Les règles peuvent très vite devenir abusives. Je le redis, il faut tout repenser et même si je trouve tes réflexions très justes, sur le fond tu as raisons, mais tes propositions de solutions nous ramènerons tôt ou tard au même mode de fonctionnement qu’aujourd’hui.
        Il ne faut pas remonter la pente, il faut changer de chemin.

        • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
          La seule règle juste que je connaisse est le respect mutuel. Qui ne respecte pas son prochain n’a pas à être respecté. Qu’il soit prof ou élève n’a pas d’importance à mes yeux.

          • Effectivement, le respect est à la base de toute vie en société. Cependant il n’est pas un dû mais se mérite.

            • Il ne se mérite pas, il se doit d’office. Les professeurs ne sont pas des exemples à ce niveau. Du moins la majorité écrasante d’entre eux. On parle trop souvent du manque de respect des élèves, mais en général ça commence par le manque de respect d’un prof. C’est la triste réalité que j’ai vécue maintes fois quand j’étais à l’école, et que mon fils a subi de façon intensive l’an dernier, jusqu’à se faire jeter du lycée car ce n’est pas un mouton. Cette année il redouble dans un autre lycée (privé cette fois) et tout se passe à merveille. Déjà ils sont 15 dans sa classe au lieu de 34, ça aide. Avant de parler de règles, je pense qu’il faudrait être capable de motiver les élèves pour avoir le droit d’enseigner. Beaucoup trop de professeurs sont des cas psychologiques et font des dégâts plus qu’autre chose dans la tête des élèves. Mais l’ «Education Nationale» préfère tourner les yeux ailleurs et s’en lave les mains en accusant les parents d’irresponsabilité.

          • Un seul précepte appliqué et le monde serait totalement différent
            “La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”

            • @ Balou

              Il est exact qu’une part croissante de professeurs ne mérite pas un respect qu’ils ne suscitent guère par leur comportement inadapté et peu pédagogique. Il est également vrai que beaucoup d’élèves sont devenus inaptes à la moindre discipline assurés qu’ils sont de l’impunité que leur assure leurs parents eux-mêmes décervelés. Jadis des classes de 40 élèves ne posaient pas problème. L’école, surtout depuis son “ouverture” sur l’extérieur s’est ensauvagée. Elle n’est plus que le reflet de notre société malade et immature.

            • @ Rossel

              Les parents ont souvent bon dos, mais ce ne sont pas eux qui ont en charge leurs enfants quand ils sont à l’école. L’école obligatoire fait que le temps que passent les enfants auprès de leurs «maîtres» et «surveillants» est bien plus long chaque jour que le temps qu’ils passent auprès de leurs parents. Qui alors est globalement plus responsable d’une dégradation des relations entre l’enfant et son monde extérieur ? Les parents ne font souvent qu’essayer de réparer les dégâts provoqués par l’incompétence des autres acteurs qui interviennent dans l’évolution de l’enfant. Bien sûr il existe des parents décervelés. Tous comme des profs et des surveillants, qui sont souvent eux-mêmes parents.

              Jadis les classes que j’ai connu n’ont jamais dépassé 30 élèves sauf en seconde, ma dernière année scolaire. Je pense que le nombre d’élèves dans une classe est la cause principale de la réussite ou de l’échec scolaire. Les responsables sont les gouvernements qui ont réduit les budgets de l’Education Nationale. Des responsables qui effectuent un crime permanent envers les générations suivantes, en culpabilisant les parents dont les enfants ne peuvent plus suivre ce qui devient pour eux un mur infranchissable. On en revient toujours au même problème : « Il n’y en a qu’une, c’est la thune ».

            • @ Laurence

              Malheureusement l’être humain ne naissant pas fondamentalement bon comme l’affirmait pourtant Rousseau, lois, règles et interdits sont indispensables au bon fonctionnement d’une société hors de laquelle,sauf exceptions, il ne pourrait vivre.

        • @ Laurence

          J’ai mal évalué vos propos. Mea culpa (https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif. Il ne manque pas de “maitres à penser” dans notre passé dont l’étude remet en question notre société du “toujours plus”,fait l’éloge de la mesure et de la loyauté et pourfend l’hypocrisie. Je pense en particulier à La Fontaine et aux stoïciens. Les pièces de Molière sont d’excellentes leçons de vie.

          • Exact. Je n’aime pas la voie que notre espèce suit, mais apparemment tel est notre destin pour le moment.
            Belle soirée Rossel et merci pour l’échange.

          • @ Balou

            On peut reprocher bien des griefs à l’école et je ne m’en prive pas. Cependant il faut faire la part des choses et éviter la mauvaise foi. Ce sont les élèves qui importent les incivilités qu’ils ont pour habitude de commettre à l’extérieur et contre lesquelles leurs parents préfèrent s’abstenir de sévir. Ceux-ci bien souvent se désintéressent des études de leur progéniture et dans le meilleur des cas s’informent tout juste des notes obtenues. Les cas d’enseignants pris à partie ou même agressés par des parents se multiplient et les comportements de toute-puissance vis-à-vis des professeurs deviennent la norme et pas seulement dans les quartiers chauds. Comme je l’ai écrit c’est l’ensemble des acteurs qui a sa part de responsabilité. Le nombre d’élèves dans une classe ne posait pas de difficulté lorsque les enfants bénéficiaient d’un minimum d’éducation parentale et que le corps enseignant jouissait d’un prestige mérité. Ce n’est plus le cas. La présence d’élèves maintenus contre leur gré dans des filières qui ne leur correspondent pas et qui logiquement s’emmerdent créé du désordre dans les classes. Quant au budget de l’éducation il est énorme et ce n’est pas en l’augmentant sans cesse ou en mettant un enseignant derrière chaque élève que l’on résoudra le problème. Au passage plusieurs milliers sont détachés dans des associations tout en continuant à être rémunérés par leur ministère de tutelle. On pourrait aussi évoquer le scandale des profs remplaçants payés intégralement alors que leurs vacations sont parfois tout à fait épisodiques. Ce genre de lièvres n’est jamais soulevé par les syndicats d’enseignants et les associations de parents d’élèves bien souvent unis par des convergences idéologiques. Les loups ne se mangent pas entre eux et le gâteau est décidément trop alléchant.
            A vrai dire, je pense que l’on ne résoudra rien du tout.

            • Je ne conteste pas qu’il y a des élèves qui sont livrés à eux-mêmes et manquent de respect. Et qu’un prof ne peut pas toujours réagir comme il devrait, pour mille raisons dont le temps. Impossible d’apporter autant d’attention à 30 élèves qu’à 15. A mon avis c’est la question du budget et de sa répartition judicieuse, le problème numéro un. Les élèves ne sont pas des cartes mémoires, les profs ne sont pas des machines et les parents ne peuvent pas être au four et au moulin. Sans parler des agressions de parents, ni de celles des profs car il y en a aussi, psychologiques et parfois même physiques. Je me rappelle de plusieurs que j’ai subi pendant ma scolarité. Pourtant c’était plus physique avant parait-il… j’ai connu quand-même le tirage de cheveux (les pattes, ça fait plus mal) en CE1 par une remplaçante hystérique.. la règle sur les ongles les doigts joints.. une baffe coup de poing de mon prof de maths en 3e alors que je n’avais absolument rien fait.. la punition sur les genoux, les mains sur la tête pendant des heures, en pyjama sur un parquet en bois.. que du bonheur

              Parmi tous ces enfants qui ont pris des coups à l’école de la part des adultes censés les protéger, combien vont aujourd’hui agresser des profs en voulant défendre leur gosse ? Ça ne les excuse pas, mais ceci explique peut-être cela dans beaucoup de cas.

        • @ Laurence

          Mes solutions consistent à observer l’ordre naturel chez les mammifères dont nous faisons partie : le sens du bien commun et de la mesure,la place de chacun en fonction de ses talents réels et de ses mérites ainsi que la hiérarchie des plus aptes pour le bien de tous. Aujourd’hui nous sommes dans la société du gaspillage et de l’égoïsme à la tête de laquelle règne une “élite” de corrompus sans autre capacité que de truander les gogos.

          • @ Balou

            Je doute que la génération actuelle de parents soit de celles qui ont eu à subir des châtiments corporels durant leur scolarité. Comme je l’ai déjà exprimé, je ne crois pas que le problème soit lié à un soucis de budget. L’éducation en France est un gouffre financier. De toutes façons c’est à un sabotage organisé que nous assistons et ceci pour des raisons purement idéologiques.

  12. L’école n’est vraiment pas nécessaire pour réussir dans la vie. Déjà il faudrait établir c’est quoi une réussite dans la vie ?

    Certainement pas celle préconisée à l’école justement qui est basé sur des critères sociétales qu’on rejette. Basée sur le matériel, la possession et comme on en parlais hier sur la soumission ! Bien entré dans les petites cases pré-établie par l’establishment…

    J’ai dis quelque part que j’étais conditionnée jusqu’à récemment, mais finalement pas tant que ça, moins que la moyenne sans doute, car déjà toute jeune, j’ai voulu en faire qu’à ma tête et l’école était pas mon truc du tout !
    Je suis partie travailler à 15 a

    • Tu m’étonnes, Akasha dans le rang…c’était évidemment impossible. Tu confirmes l’image que je me fais de toi, une rebelle!

    • Si avant de partir vous avez pu assimiler ce qui vous a été utile vous avez eu raison. Un des travers du système éducatif est de vouloir imposer aux jeunes des études pour lesquels ils ne sont pas tous faits. Dans les mentalités de beaucoup de parents et d’enseignants, l’orientation vers une filière technique est vécue comme un échec même si le discours officiel dit le contraire. L’expression “ascenseur social” qui sous-entend la supériorité du travail intellectuel sur le travail manuel est significative. Cet ascenseur social n’est jamais compris comme un épanouissement de l’individu mais comme une garantie d’aisance financière.

    • Et moi à 16 ans dans un entrepôt métallurgique, 45 heures par semaine…ça m’a fait tout drôle…j’ai tenu un an et me suis «évadé» ensuite pendant plusieurs années loin de tout ça, loin de la ville et de sa puanteur, de son rythme infernal et inhumain, pour chercher tranquillement dans la nature la réelle raison de ma venue dans ce monde «civilisé» pourri jusqu’à la moelle par le «paraître».

      • Tu as bien fait 🙂 A terme c’est vers ça qu’on souhaite aller aussi !

        J’ai un beau boulot qui franchement je ne me plaint pas, je suis bien payée pour le faire… Je suis chef de salle, j’ai gravi les échelons pour y arrivée, de fille de comptoir, je suis passée au service dans la salle pour terminée chef.

        Mais ça ne me correspond pas, c’est pas en harmonie avec ce que je suis vraiment et à se dont j’aspire.

        J’ai besoin de quelque chose ou je me rend réellement utile aux autres et le tout avec plus d’autonomie et de liberté. Encore deux ans max, puis je passerai à notre projet qu’on a en commun Orné & moi et si tout va bien, ce sera en autodidacte qu’on y arrivera tout comme pour nos activités actuelles, on a pas de diplôme… Orné lui est indépendant déjà, mais dans le commerce lui aussi il aspire à autre chose, c’est la vie qui nous a amené vers ses métiers un peu par la force des choses.

        Akasha.

        • La vie et ses aléas… la nécessité de rentrer de l’argent pour vivre… sans perdre ses rêves en chemin… le temps qui passe si vite

  13. L’école n’est vraiment pas nécessaire pour réussir dans la vie. Déjà il faudrait établir c’est quoi une réussite dans la vie ?

    Certainement pas celle préconisée à l’école justement qui est basé sur des critères sociétales qu’on rejette. Basée sur le matériel, la possession et comme on en parlais hier sur la soumission ! Bien entré dans les petites cases pré-établie par l’establishment…

    J’ai dis quelque part que j’étais conditionnée jusqu’à récemment, mais finalement pas tant que ça, moins que la moyenne sans doute, car déjà toute jeune, j’ai voulu en faire qu’à ma tête et l’école était pas mon truc du tout !
    Je suis partie travailler à 15 ans avec ma grand tente qui tenait une aubette de produits italiens.

    A 15 et demi je me prenais déjà un appart alors que pourtant j’avais pas de soucis avec mes parents, sinon que je me sentais déjà étouffée…

    Orné aussi à boycotté assez tôt l’école, et ça ne nous a pas empêcher de bien vivre et de ne pas s’inquiéter pour nos fin de mois.

    Car si on ne dois pas vivre dans la matérialisme et la surconsommation on n’est pas non plus contrains et forcer de vivre pauvre pour s’auto-proclamer hors système.

    Il n’est pas nécessaire de se frustrer de vivre sans rien, et avec des difficulté pour combattre l’ultralibéralisme en outrance. Il ne faut pas oublier la spiritualité et de vivre épanouis , rien que ça, c’est aussi vire hors du système, c’est un pied de nez à la société que d’être bien.

    C’est souvent pris à tort pour de l’arrogance, cela serai juste si on vivrai que pour notre “gueule” comme dis hier, mais si le partage est de rigueur et qu’on en fait profiter un max de par le partage et l’enseignement on est en parfaite symbiose.

    Quand on rejette le système, c’est entièrement, et ça se passe aussi au niveau de l’attitude et du caractère, je dois tout de même concédé pour être honnête qu’on a pas d’enfants et franchement ça facilite beaucoup les choses. Avec des enfants ils y a des tas de compromis qu’on a pas à faire.

    Les parents de Orné en savant quelque chose… ils étaient anti conformistes à fond dans le début des années 70 en pleine période hippie et vivaient d’amour et d’eau fraiche dans une communauté, le petit Orné arrivé, ils ont dû partir et bossé, son petit frère arrivé en pleine récession des années 80 ce fut pire et ils venaient de créer leur propres entreprises, mais ils n’ont jamais renié ce qu’ils étaient vraiment.

    On c’est fort inspiré de leur exemple dans notre vie à nous.

    Akasha.

    • Les hippies étaient de doux rêveurs incohérents. S’ils disaient rejeter la société, ils ne refusaient pas d’être hospitalisés en cas de besoin et acceptaient la protection de la police pour les protéger des exactions des Hell’s Angels. La vie est dure et il est impossible tôt ou tard d’être confronté à des méchants. Faire profession de pacifisme est un moyen infaillible d’attirer la convoitise de tous les prédateurs.

      • Bonsoir Rossel,
        Tout à fait ! C’est bien une des raisons que “feu” mon père a évoluer un moment donner, n’étant pas du genre à tendre la joue et ayant en tête de protéger sa famille sa mentalité a évoluée. Il aura gardé certains préceptes spirituels et écouté de la bonne musique (sourires).

        C’est comme ma douce le précise à juste titre, lorsque tu as des enfants tu ne peux plus te permettre de trop rêver, tu as des impératifs incontournables et il faut bien les prendre à bras le corps.

        Orné

    • “on a pas d’enfants et franchement ça facilite beaucoup les choses. Avec des enfants ils y a des tas de compromis qu’on a pas à faire.”
      Tout à fait d’accord. Le système est très machiavélique, il nous enchaine insidieusement en se servant de ce à quoi on tient le plus, nos enfants. J’ai des enfants de 23ans, 20ans,15ans et 9ans et je peux te dire que mes deux aînés cela a été une partie de plaisir de les aider à grandir en dehors du système classique par contre les deux derniers c’est un combat permanent contre le système, déculture, portable, ordinateurs, violence verbale, abrutissement. A travers eux, j’ai vu l’évolution satanique(un grand mot qui résume tout le négatif qui nous a envahit de façon exponentielle depuis 6ans). Ce n’est pas un combat contre mes enfants, qui eux souffrent aussi de cette situation mais un combat contre la société à travers mes enfants surtout celui de 15 ans. C’est pas pour rien que la dernière ne va pas à l’école. Chacun son chemin, mais parfois j’aimerais que le mien ressemble au vôtre.

      • Si on a pas d’enfants c’est pas vraiment un choix délibéré mais par la force des choses… C’est justement de par notre façon qu’on a eu de vivre, fort libre. Et même si avoir un enfant a toujours été dans un coin de ma tête, il était hors de question que j’en face avec le premier venu. Et vu que j’avais jamais vraiment d’accroche… Le seul qui m’a toujours vraiment plus sur tout rapport est Orné, on se connais depuis 1993 mais trop peu mature et feu follet on est pas resté ensemble on en est au troisième essais, mais là on est assez mature cette fois ^^

        J’ai envie d’un enfant, mais la vie s’acharne, j’y arrive pas, j’ai des soucis de santé de ce côté-là… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

        Akasha.

        • Je suis désolée de l’apprendre mais je pense vraiment que la vie est bien faite, regarde la nature, donc ce qui doit être sera. Et même si on ne comprend pas toujours ce qui nous tombe dessus, c’est souvent ce dont on a besoin pour évoluer. Mais ça tu le sais déjà, on apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces(tu n’as rien d’un vieux singe bien sûrhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif).

    • > L’école n’est vraiment pas nécessaire pour réussir dans la vie. Déjà il faudrait établir c’est quoi une réussite dans la vie ?

      Le problème est qu’en France, sans diplômes, on a très rarement accès à un poste salarié correspondant à ses connaissances et/ou capacités. La France est le pays des diplômes. Verrouillage total dans 80% des offres d’emploi. Heureusement, la France n’est qu’un petit pays… {bon ok je sors}

  14. Bonjour,
    Comme vous avez tout dit de façon merveilleuse et que le titre de l’article est venu faire bouger un tas de vieux trucs familiaux, je me lance pour parler de moi… chose que je ne fais plus depuis longtemps….
    Mes parents, les deux, profs…. Mon père dans ses rêves de chimie et de mathématiques, me traitant d’imbécile alors qu’il m’expliquait les maths comme si j’étais au niveau universitaire, à l’âge de 10 ans. Ben, je l’ai cru…. En plus, je suis rentrée au lycée à l’âge de 10 ans et ai passé le bac à pas encore 17 ans… Je pensais que ça me revalorisait… Il fallait bien rétablir la balance de l’auto estime ! ( tu parles !!!! ). Et ma mère, un vrai militaire en action, la maison était sous ses ordres… interdit de jouer sans son autorisation, de temps en temps seulement, car c’était perdre son temps. Je l’ai cru aussi. J’ai passé mes dimanches et mes vacances vissée sur une chaise avec ce Cerbère qui me punissait si je faisais autre chose, lire en l’occurence, parce que je ne pouvais pas me relever, alors, je regardais le papier du mur et rêvais à un futur libre après avoir obtenu un diplôme, et j’écoutais de la musique classique… pipi, si, mais le regard de jugement que je perdais du temps… bref…. Même à la fac, je n’avais pas le droit de disposer de temps à moi… Tout était calculé….
    Vacances et dimanches, je les haïssais….
    Je n’ai évidemment pas étudié ce que je voulais et ai détesté dès le premier jour ma profession…
    Mais j’ai toujours cru que le problème, c’était moi et que j’étais la responsable de tout ce que je souffrais, parce que, au fond, j’étais contre tout et tout le monde.
    Et je continue, d’ailleurs.

    voilà, j’ai fui ma profession et ai étudié les médecines alternatives et je continue, je n’arrête pas d’étudier. mais je ne peux supporter qu’on me dise… tu dois, tu devrais, un conseil… allergie assurée… et cela a empoisonné toutes mes relations, et aussi celles avec moi-même. Parce que, il est facile d’imaginer que le Cerbère, ben, je l’ai interné dans mes énergies mentales et il me taraude sans cesse, un vrai calvaire.
    Et bien, pour trouver plus solitaire et plus anarchique que moi, ça va être coton. je vous le dis !
    J’ai terminé comme prof, et oui, ahahahah !!!!
    Le prof bateau, jamais je n’ai imposé ni une méthode d’enseignement, bon, en 3 lignes, ce n’est pas facile, mais je suis quand même contente de n’avoir pas reproduit ce système dans ma vie extérieure. Mes années d’enseignement ont été très heureuses, c’est vrai. Mais avec moi-même, ouille !!!! J’en bave encore des ronds de chapeaux.
    Et maintenant, j’ai envie d’effacer mon message, je le trouve ridicule…. le Cerbère me dit ça, et je le crois !!!!!
    Et hop !!!! j’envoie….

    • Coucou Jeannette 🙂

      Joli témoignage, une belle preuve de persévérance qui s’ensuit du coup classique éducatif qui en aura frustré plus de un. Ici ça fini bien car tu avais du caractère double de fortes convictions.

      Mais combien finissent mal à la suite d’un parcours similaire à cause de la frustration de ne pas avoir suivis sa propre voix ?

      En tout les cas j’en connais un paquet issue de belles familles de la droite catho qui on fini toxicomane ou même délinquant à cause de cet exemple….

      Akasha.

    • En te lisant, j’ai juste envie de te connaître…. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif
      Merci pour ce beau témoignage Jeannette

    • Ah Jeannette ! j’ai connu une bonne partie de ce que tu racontes ! et comme toi j’étais une rebelle, je le suis toujours d’ailleurs ! le Cerbère, qui n’a quand même pas été aussi loin que le tien, s’est bien imprimé en moi, et ne cesse de me critiquer tout le temps, si bien que je connais des dialogues à n’en plus finir entre lui et moi. C’est parfois marrant, mais lassant à la fin. Ma fille en rigole quand je lui en parle, je ne sais plus comment elle l’appelle…

      Eh oui Akasha ! je n’ai pas non plus choisi ma voie à un moment donné j’ai dû rentrer dans le rang avec l’attente de mon premier enfant. Et pourtant à force de travail acharné elle s’ouvrait enfin devant moi, mais je n’ai pas su ou pu tenir tête aux pressions psychologiques nombreuses et insistantes, et j’ai cédé la mort dans l’âme.

  15. Coucou à vous,

    Mon Cerbère vient de recevoir un coup mortel grâce à vous !

    Oui, j’ai développé une vie intérieure forte, je ne sais ni comment, en fait…. et cela m’a sauvée de la folie, c’est vrai. J’ai connu des cas tristes qui m’ont enseigné qu’il fallait me rééquilibrer coûte que coûte et ne pas me faire entendre par ceux qui ne peuvent pas comprendre, ce dans le respect de leur façon de voir. Ça a été ma façon de survivre dans ce monde que je préfère ne pas qualifier.

    En attendant, j’ai un plaisir immense à voir que mon message n’a rien de ridicule, hihihi !!!!!!

    Merci de vos réponses.

  16. Un magnifique documentaire qui résume tout et montre des alternatives d’éducation intelligente et respectueuse :
    http://4emesinge.com/leducation-interdite-la-educacion-prohibida-documentaire-vostfr

    l y a aussi Céline Alvarez, qui a développé une méthode en s’appuyant sur les dernières recherches en neurosciences, elle est vraiment géniale, bravo à elle, à son courage :
    https://www.youtube.com/watch?v=dXy6a_0tunA&list=PLRoSGJSRdKnu1mzPdhVMb3Zp1fyZd-mEm

  17. C’est très intéressants tous les témoignages ici, ça montre que ce n’est pas UN unique système éducatif qu’il faudrait, c’est bien toute une panoplie…

    À propos de ce qui est dit dans l’article, et bien je trouve l’analyse tout à fait juste, c’est en tout cas, je pense, un moteur profond de beaucoup d’élèves/étudiants. Et c’est en partie regrettable. Ça se voit parfaitement dans le milieu où je suis, c’est à dire des classes prépa et des grandes écoles. Mais j’observe aussi quelque chose d’intéressant : ce système de “toujours plus loin, toujours plus haut, toujours repousser à plus tard le fait de vivre”, que sont les sauts d’obstacles, y est tellement poussé à bout qu’il produit des effets secondaire positifs sur certains, certes pas la majorité. Autant je ne supporte pas ce système, autant je ne me suis jamais senti autant en vie qu’en souffrant de l’échec quasi permanent. J’en suis immunisé de ce système scolaire au point de ne plus y être vraiment sensible. Et ça ça libère : à partir du moment où ne pense plus “j’attend de vivre parce que il y a plus important”, “je m’éloigne de moi même”, et qu’on prend le temps de vivre 15 vies à la fois, c’est un tout un tas de possibilité qui apparaissent soudainement. On a plus envie de rester dans ce système, et ça libère, et du coup ça ne dérange plus de continuer sur le même chemin. Paradoxal… Une adaptation en quelque sorte ?

    Je cite : “L’élève, lui, en se rapprochant d’une étape dans son parcours scolaire, s’éloigne toujours plus de lui-même”. Souvent le cas malheureusement. Mais il suffit de peu pour que cet éloignement de soi même se transforme en la création d’un deuxième soi même, sans réprimer le premier. Et ça, je pense, ça ne peut être que bénéfique. C’est, je pense, ce vers quoi ce système scolaire devrait évoluer, parmi d’autres qu’il faudrait développer.

    Autre point que je n’ai pas lu dans l’article (ou alors j’ai lu trop vite comme d’habitude) : c’est le classique “fais des études longues, diplomantes et pointues, sinon tu le regrettera comme moi”, qui compte pour beaucoup dans la “mise entre parenthèses” de la “vie”.

    • Comme tu le dis très bien, c’est toute une panoplie de méthode éducative qu’il faudrait. Et, dans cette panoplie, le classique « fais des études longues, diplomantes et pointues, sinon tu le regrettera comme moi » est parfois de rigueur. Cela dépend du caractère et de l’attente des enfants et ils sont tous différents.

      • Oui, au lieu “d’invertir” dans tout et n’importe quel grand projet inutile, on ferait mieux de faire réfléchir tout le monde sur l’éducation et de développer des alternatives à ce vieux système rouillé. Encore une fois, c’est une histoire de courage politique…

        @laurence : “On pratique avec notre dernière le unschooling” : courage ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        • @ xif

          Il faut faire la part des choses et lorsque vous parlez de “vieux système rouillé” ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Il y a 50 ans un gamin titulaire d’un certificat d’études maitrisait un ensemble de savoirs qu’un bachelier d’aujourd’hui est loin d’avoir acquis. Lire, écrire et compter ne posaient aucune difficulté, quant à la “culture” dont il est fait grand cas et qui prend une place aussi envahissante que parasitaire, elle n’était nullement délaissée et un ouvrier d’antan aurait pu tenir la dragée haute à pas mal de diplômés actuels.
          Les pseudo-pédagogues (Tartuffes), encensés par une bourgeoisie qui se voudrait intellectuelle (Orgons) ont cassé un outil dont l’efficacité suscitait l’admiration dans le monde entier; ceci au profit d’un Système qui préfère régner sur des crétins que sur des personnes dotées de facultés de raisonnement. Les classiques sont de moins en moins étudiés, en voilà la raison. Leurs oeuvres politiquement incorrectes et rafraichissantes feraient taches. Quant aux “Lumières” dont se réclament nos chantres des droidloms, s’ils sont à la mode leurs textes sont soigneusement expurgés de tout ce qui n’entre pas dans les cases de la bien-pensance.

          • Sans doute était-ce mal formulé, mais je ne parlais ni de jeter le bébé, ni l’eau du bain. Je sais que ce système vieux système rouillé plait et fonctionne relativement bien pour certains, j’en fais partie. Mais il n’est clairement pas adapté pour d’autres. Il faut abandonner l’idée d’un système unique, ça ne marche pas. Ça ne peut pas marcher. Faut pas chercher à imposer des méthodes, surtout pas à des élèves.

            De toute façon, les alternatives se développent. Je ne connais vraiment que l’enseignement supérieur, mais déjà on voit (et on verra) du nouveau dans le paysage : école 42, petites prépas accessibles, MOOC…

  18. Ha l’école, c’est aussi une auberge espagnole aujourd’hui.
    Déjà, voici une video fort pertinente :
    5 qualités qui font échouer à l’école mais réussir dans la vie :
    http://www.youtube.com/watch?v=9rb5ZCe_n3k
    Quels sont les savoirs scolaires qui vous sont directement utiles au quotidien ? Les pourcentages ? Votre capacité de rédaction ?
    Emmanuelle Duez rappelle que les jeunes apprennent aujourd’hui des savoirs obsolescents et 60% des futurs métiers dans 20 ans n’existent pas encore :
    Les 3 caractéristiques de la Génération Y :
    http://www.youtube.com/watch?v=vPc-69JQAFk
    http://www.youtube.com/watch?v=gkdvEg1kwnY
    L’école dans un contexte favorable permet aussi aux jeunes de côtoyer ceux de son âge dans ses environs, est-ce en soi une mauvaise chose ? Effectivement l’expérience de Captain Fantastic fait fantasmer sur la survie intellectuelle en milieu hostile.
    Pourquoi en sommes-nous là ? Dortiguier expliquait que la mentalité a changé après 1968, quand les profs les plus érudits ont préféré gagner plus d’argent en bossant en faculté plutôt que dans le primaire :
    Pierre Dortiguier – de l’enseignement de l’ignorance
    http://www.youtube.com/watch?v=zl6zlJ80ZkY
    Des pistes de réflexion, car on peut se positionner au regard de ces éléments.

  19. Ma seconde fille (14ans) a commencé son cycle d’écolière en Chine Pop: Cours magistraux, 50 élèves par classe, pas un chuchotement. Elle savait tout par coeur, obéissante et disciplinée, mais intelligence en veilleuse, mouton parfait.
    En “France” à partir de la 6ème: La Réunion, Nouvelle Calédonie, puis Haute Loire. Bien que cette dernière localisation (classes de 10 élèves) répare quelque peu les dégâts causés par ces séjours sur ces iles décadentes parmi les gosses de riches arrogants et autres progénitures de tribus reculées, téléphones portables, insolence, scooters pétaradants, tabac/alcool/voir pire, nous constatons chaque jour une perte généralisée de ses connaissances, et une naissance caractérisée de paresse et de rien-à-fiche.
    Les parents – Moi et ma femme – n’ayant rien changé de leur méthodes et mode de vie, force est de constater que le système éducatif Français est responsable de cette dégradation, que l’adolescence ne fait qu’envenimer sans doute.

    Cependant, il y a pire ailleurs: Des amis à Hong-Kong envisagent sérieusement de tout laisser en plan pour revenir en France en urgence, car leurs deux filles de 14 et 16 ans sont en passe de devenir de parfaites prostituées à l’image de toute gamine de moins de 25 ans de cette ville, où l’empire “Fric et Paraitre” dépasse toute entente et où n’importe quel vieux cochon peut s’offrir les faveurs d’une jeune vierge en échange d’un sac à main ou d’une paire de godasses de grande marque.

    J’en conclus que si notre Education Nationale n’est de toute évidence qu’une grosse machine en panne truffée de tares et tarés, le vrai responsable de la destruction de l’Espèce Humaine que nous constatons et déplorons sans que ni nous ni personne ne puissions y remédier est le Fric, et lui seul.

    • Très intéressant. Peut-être que votre fille fait une pause(que d’expériences vécues) et que sa paresse est simplement l’occasion de souffler. Quant à la perte de connaissance, j’en doute. Elles sont en veilles. Quoiqu’il en soit, courage.

      • C’est peut être malvenu ou peu comparable, mais Rovelli disait, en parlant d’Einstein et de la créativité : La période de flânerie et de rêvassements de l’adolescent n’est pas de la fainéantise. C’est au contraire la période la plus importante de la vie. Ce n’est que dans le calme prolongé et l’insouciance que se forment les idées les plus importantes. (citation de mémoire tout à fait approximative, mais le sens est là il me semble (Carlo Rovelli, “Par delà le visible : La réalité du monde physique et la gravité quantique”)).

        • Une chose est certaine à mes yeux, l’intelligence n’est rien sans la créativité. Et sans doute la volonté aussi…. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

          Akasha.

        • Hummm https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
          Einstein le plagieur, le faussaire…. ouais, l’exemple est plutôt contre-productif.

          • Comment ça ? Soit je n’ai pas compris le second degré, soit vous feriez mieux d’étudier l’histoire des sciences avant d’attaquer l’un des plus géniaux physiciens théoriques que la Terre ait connue…

            Je parlais de créativité et peu de scientifiques ont pu avoir des idées aussi créatives, créatrices, que Einstein dans sa jeunesse.

            • Et vous,
              De vous renseigner sur les travaux du physicien Henri Poincaré.
              Et des dates de parution de ses travaux, dans le plus prestigieux média international scientifique de l’époque reconnu par tous.

              Mais bon,
              Comme einstein dira bien plus tard :
              – “Je ne l’avais pas lu car j’ignorai son existence”…….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif …. .. .

              …Et il en est de même, pour bien d’autres paternités.

              Ps : C’était du 1° degré.

            • C’est assez agaçant ça.

              Je connais les travaux de Poincaré, il en effet participé pour beaucoup dans la construction aussi bien mathématique que épistémologie de la relativité restreinte, en particulier sur les notions d’espaces et sur le lien (fort) avec les problèmes de l’électromagnétisme classique. J’ai toujours eu une grande estime pour ce homme. Mais ne vous y trompez pas, il n’est ni le seul, ni le premier à avoir travaillé sur ces problèmes et ainsi contribué à la naissance de la relativité restreinte : Lorentz et Hilbert sont les deux grands autres scientifiques de cette théorie. Mais de là à accuser Einstein parce qu’il n’est pas l’unique auteur, c’en est trop. Les problèmes qui ont fait émerger la relativité restreinte (invariances de la théorie électromagnétique classique) on traversés TOUTE la communauté scientifique de l’époque. C’est normal qu’il ne soit pas le seul auteur.

              Mais la relativité restreinte n’est pas le seul travail de Einstein : explication de l’effet photoélectrique, qui a participé grandement à l’élaboration de la mécanique quantique; relativité générale (d’ailleurs, Hilbert à grandement participé à cette aventure, grâce à sa grande maîtrise mathématique des géométries non euclidiennes), mouvement brownien….

              La physique n’est pas une compétition de scientifiques. C’est une œuvre commune. Ce n’est pas parce qu’une vieille controverse (plus politique que scientifique) existait il y a un siècle que vous pouvez ignorer le génie véritable d’Einstein. Le génie n’est pas le propre d’Einstein. De nombreux autres le sont ou l’étaient. J’y faisait référence car cela parle. Je n’ai pas cherché à mettre Einstein sur un podium.

              Désolé pour cette réponse un peu froide mais nécessaire. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

            • Si vous connaissez, c’est bien.
              …Comme je connais parfaitement l’argumentaire que vous venez d’écrire, car toujours resservi.

              Évidemment que la physique comme tout les savoirs évolutifs est faite d’empilements (de connaissances) chronologiques venant d’horizons différents et multiples.

              Mais ce qui est intéressant pour une paternité c’est le premier donneur.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
              D’où l’importance primordiale du chronos. Surtout si le registre est COMPLET, rempli noir sur blanc, signé, daté et édité sous contrôle extérieur!

              Sinon,
              “La physique n’est pas une compétition de scientifiques. C’est une œuvre commune.”
              Là, vous plaisantez j’espère!
              Oui au FINAL c’est une œuvre commune, mais avant…

            • “Comme je connais parfaitement l’argumentaire que vous venez d’écrire”
              Ce n’était pas censé être un argumentaire. L’histoire des sciences n’est pas une question d’argumentation.

              “Mais ce qui est intéressant pour une paternité c’est le premier donneur.” Mais c’est la notion même de paternité qui n’a aucun sens pour moi. Si l’on voulait vraiment en attribuer une, elle serait multiple pour une grande partie des travaux scientifiques. Pour la relativité générale, le premier donneur serait Maxwell qui a, en premier il me semble (ou Heaviside je ne sais plus), fait apparaître les problèmes que posait l’invariance des lois de Maxwell. Pierre Curie a aussi été un précurseur dans cette histoire. Lorentz, Poincaré et Einstein sont venus bien après. On pourrait facilement remonter jusqu’à Démocrite dont certaines idées ont étés reprises. Ça montre que la notion de paternité n’a pas de sens. C’est celle de contribution qui en aurait plus.

              “« La physique n’est pas une compétition de scientifiques. C’est une œuvre commune. » Là, vous plaisantez j’espère!”
              Non absolument pas, c’est la conception que je me fais de la science, et c’est aussi celle de la plupart des physiciens que j’ai rencontré. Si vous voulez mettre en concurrence les physiciens, bien à vous.

            • – Soit, vous êtes stupide et vous vous êtes fait grossièrement baladé. Mais j’ai un doute….
              – Soit, vous manipulez et mélangez tout sciemment à des fins personnelles.

              Faudrait donc voir à ne pas confondre volontairement “Patrimoine génétique”(apport du à des créations antérieures) et “Paternité”!

              – PATRIMOINE :
              Stockage intégral, évolutif d’informations (les briques du savoir) qui se complexifie au fur et à mesure de l’évolution donnant naissance à de nouvelles chaînes de savoir.

              – PATERNITÉ :
              DERNIER (CHRONOLOGIQUE) apport d’informations avec conjointement et obligatoirement une SYNTHÉTISATION des PRECEDENTS savoirs… donnant NAISSANCE à une ENTITÉ VIABLE : La théorie unifiante et juste!

              Si malgré tout, dixit :
              “Mais c’est la notion même de paternité qui n’a aucun sens pour moi.”
              Alors, le jour où vous déciderez d’avoir un enfant, appelez moi. Histoire que j’échange en dernier quelques informations avec votre femme.
              C’est mon coté bon samaritain toujours pret à aider….
              Au plaisir de vous renconterhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

              Désolé pour cette réponse un peu froide(chaude?) mais nécessaire. (tiens une impression de déjà vu https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif)

            • “Soit, vous manipulez et mélangez tout sciemment à des fins personnelles.”
              Quel avantage/intérêt aurait-je à manipuler ? Je cherche juste à montrer que décrire Einstein de plagieur, c’est juste faux et insultant envers la communauté scientifique. Oui, la COMMUNAUTÉ.

              Non, je ne confond pas patrimoine scientifique et paternité.

              “« Mais c’est la notion même de paternité qui n’a aucun sens pour moi. »
              Alors, le jour où vous déciderez d’avoir un enfant, appelez moi.”
              On parles des sciences… Vous le faites exprès… L’ad hominem ça n’a jamais rien réglé. Je vous respecte, faites de même s’il vous plait. De toute façon, si ça peut vous rassurer, c’est pas prêt d’arriver.

              Je soutiens que la paternité en sciences fondamentale, c’est très flou, peu défini et que de toute façon les travaux d’Einstein ont tous des paternités multiples, dans le sens où il N’EXISTE PAS de premier scientifique ayant clairement construit/étudié ces sujets en premier. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

              Objectivement, il me semble difficile de nier le génie visionnaire d’Einstein et l’ampleur de ses travaux, comme celui de bien d’autres scientifiques fondateurs de la relativité. Et même si n’avait rien apporté à la relativité restreinte, il me semble que son chef d’œuvre reste la relativité générale.

              Si c’est ses convictions ou le personnage d’Einstein qui vous déplait, libre à vous et je n’argumenterai pas là dessus. Mais dites le au moins.

            • Les mots ont un sens.

              Depuis quand Einstein représente la COMMUNAUTÉ scientifique?https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif
              Tout au plus, un élément de la…

              dixit: “je soutiens que la paternité en sciences fondamentale, c’est très flou, peu défini et que de toute façon les travaux d’Einstein ont tous des paternités multiples.”

              Alors pourquoi faire un boulevard à ce type,… oui pourquoi???

            • “Depuis quand Einstein représente la COMMUNAUTÉ scientifique?”
              Je n’ai pas voulu dire ça. Je pense que personne ne représente la communauté scientifique tant elle est diverse. Ni Einstein, et surtout pas moi.

              “Alors pourquoi faire un boulevard à ce type,… oui pourquoi???”
              Je n’ai jamais voulu faire un boulevard à quelque scientifique que ce soit.
              Je lui rendait juste “justice” (et je suis bien prétentieux à dire ça) face à votre “Einstein le plagieur, le faussaire…. ” qui me semble tout à fait injustifié et provocateur. Voilà tout. Ne sur-interprétez pas ce que je tente de dire. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • et oui le fric seule motivation du pouvoir et de l’avoir…..

    • @ Anatole

      J’ai vécu en Nouvelle-Calédonie il y a trente ans. J’avais des amis profs qui étaient ravis d’y enseigner. Ils exerçaient en tribu. Les élèves y étaient attentifs et sérieux. Autres temps,autres moeurs.

    • Les vrais responsables sont derrières la ficelle fric.
      Le vrai problème n’est pas le fric.
      Mais bien plus, ceux qui se le sont accaparé !

      Grâce à se savoir-faire mondial, ils ont pu imposer leurs directives à (presque) TOUS.
      …En toute discrétion, aux gouvernements, aux faiseurs et applicateurs de lois, aux faiseurs d’opinions,aux groupes politiques, aux syndicats, aux journaux, aux facultés, aux différents ordres des …, aux radios aux télévisions, aux arts musique, peinture, chanson, danse etc…, aux modes, à la pub, aux cinémas….Et même aux historienshttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif.

      Non, la matrice n’est pas folle, elle est dirigée.

      Il est tout à fait normal, que le même OUTIL soit utilisé pour la même fin partout.
      Puisque, la même symbolique du bonheur a été implanté de force partout…. à tous.

  20. Sortie d’Ecole ♪♫♪

  21. Merci pour cet article et vos commentaires enrichissants ! L’éducation n’est que trop peu à l’ordre du jour alors qu’elle et pourtant la base…. la société l’a bien compris depuis des lustres puisqu’elle sert de point de départ à l’endoctrinement des masses. Merci à ceux qui ont exprimé de diverses manières la voie du respect de l’enfant. Collectivement, on oublie trop souvent qu’il s’agit d’une personne qui, si elle a moins d’expérience, n’est as un individu au rabais comme voudraient le faire croire l’immense majorité des “adultes”.
    Juste un petit rab’, je ne sais pas si certains on entendu parler de la classe expérimentale de Céline Alvarez qui a fermé car donnant de trop bons résultats … le compte-rendu de ce vécu était très enrichissant , une forme de unschooling évoqué par Laurence mais expérimenté de manière collective et qui a fort bien marché …..

    • Bonsoir k.aon,
      oui, j’ai vu un reportage sur cette classe.
      idu5 donne un lien un peu plus haut sur ce sujet.
      Comment des gens peuvent encore croire que l’éducation nationale recherche le bien des enfants. Dés que des profs motivés et motivants sont un peu trop efficaces, on les rappelle à l’ordre de l’éducation vers le bas. Ça me rappelle que j’ai rencontré une prof de lycée, la quarantaine, dans un bureau de poste. Nous avons entamé une discussion de politesse qui a très vite dérivé sur la qualité de l’enseignement aujourd’hui. Quel négativisme, quel pessimisme. C’est une femme amère et dégouté par l’éducation nationale qui m’a donné des exemples concrets du nivellement par le bas des apprentissages, de sa démotivation, de la démotivation généralisée dans le corps enseignant(collège/lycée). Son témoignage m’a marqué car même si je m’en doutais, c’est encore pire que ce que j’imaginais.

Les commentaires sont clos.