Les écrits de la vengeance ?….

Ça fait un bon moment que je me pose des questions. Vous avez remarqué, le nombre de livres écrits par des auteurs, ayant plus ou moins été “épinglés”pour des faits plus ou moins inqualifiables. Pourquoi écrire ces bouquins? Pour se blanchir, se justifier, se venger? Qu’apportent ces écrits, qu’il nous faut croire “sur parole” ? Les scandales, doivent ils être justifiés, minorés, absout en piétinant l’ami d’hier ? Certains de ces faits, ayant suffisamment scandalisé les citoyens, valent ils vraiment d’être publiés? On voit bien que “ces gens là”, sont à des années lumière des valeurs qui devraient animer, tout responsable qui se respecte. Quand le cireur de chaussure de l’auteur au goût de luxe, est payé avec l’argent du con-tribuable, on ne se justifie pas, on se fait oublier, on s’écrase..

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François Hollande «ne voulait pas exercer le pouvoir» réellement, et «toutes les qualités» lui ayant permis de le devenir se sont ensuite «retournées contre lui», estime dans Le Monde son ancien conseiller, Aquilino Morelle, qui publie le 11 janvier L’Abdication.

A ses yeux, «ce sont les Français, par leur défiance massive, qui ont imposé au président d’abdiquer» et la «rupture d’opinion entre Hollande et les Français s’est produite dès la fin de l’année 2012», notamment après «le choix de la résignation» à l’austérité en Europe.

«Etrange président»

«La vérité est simple et cruelle: François Hollande ne voulait pas exercer le pouvoir ; il voulait seulement être président de la République», a taclé Aquilino Morelle, selon lequel «toutes les qualités de l’homme» pour «conquérir le pouvoir, se sont retournées contre lui, une fois à l’Elysée», «intelligence», «habileté», «art de la “synthèse”». Et de lancer: «Etrange président que cet homme plein de charme et dénué de toute autorité».

Au-delà, ce proche de l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, a jugé que «tant que la gauche européenne ne sortira pas de l’européisme et du libéralisme dans lequel elle s’est perdue, les peuples se détourneront d’elle. En particulier en France».

«Infléchir le cours des choses»

Pourquoi n’avoir pas quitté l’Elysée après Florange, à l’automne 2012? «Florange a signé l’arrêt de mort de ce qui faisait l’esprit du discours du Bourget» et la coupure «définitive des classes populaires», mais «le président n’avait été élu que depuis six mois (…) et j’ai cru qu’à ma place, je pourrais infléchir le cours des choses», a répondu Aquilino Morelle.

Aquilino Morelle, également ami de Manuel Valls, avait dû quitter ses fonctions de conseiller politique auprès du président Hollande en avril 2014 après des accusations de conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, finalement classées sans suite. Il avait également été mis en cause pour avoir fait venir un cireur pour ses chaussures de luxe dans une annexe de l’Elysée. S’il a dit au Monde «regrette(r)», il a déploré que François Hollande «se soit abaissé à utiliser cette faute pour se débarrasser» de lui. «François Hollande est un faux gentil et un vrai méchant».

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Source 20Minutes

Voir: Aquilino Morelle crie sa haine envers cet «enfoiré» de François Hollande Chassé de l’Elysée comme un malpropre, l’ancien conseiller en communication du chef de l’État vide son sac dans le «Nouvel Observateur» et prépare déjà un livre…

Morelle à Hollande:«Tu m’abandonnes. Tu es vraiment un salaud!» L’ancien conseiller d’Hollande aurait tenté de plaider sa cause, en vain…

Livre Trierweiler: «La fonction présidentielle doit être respectée », estime François Hollande, Il s’agit de la première réaction du président de la République depuis la parution du livre de Trierweiler…

A Tulle, Hollande appelle les Français à prendre leurs «responsabilités»  En épilogue d’un déplacement de deux jours en Corrèze, le chef de l’État a vanté, devant environ 1.500 personnes à Tulle, son bilan et distribué quelques avertissements… . « Depuis 2012 je n’ai eu qu’une priorité : redresser notre pays et que personne ne soit laissé au bord du chemin », a-t-il défendu dans cette ville dont il fut maire de 2001 à 2008.

**Conseil de celui qui n’a jamais pris les siennes !**

Volti

9 Commentaires

  1. “A l’insu de leur plein gré”.
    Construire un bouquin autour de leurs turpitudes, est tout de même le summum de l’exhibitionnisme.
    Boycotter le bouquin me semble la posture la plus saine.

    • Je dirais même plus, la moindre des choses. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      • Absolument ! Payer pour ça ? Même gratuit, loin de moi l’idée de lire ce genre de livres.

        Même si, de plus en plus souvent, je suis partagée entre l’envie d’éclater de rire, et l’offuscation.

        C’est tellement énorme, ne serait-ce que ce président qui ne voulait pas l’être !

        Et s’il a abdiqué, c’est de notre faute ?! Non… sans blague ! Pauvre chéri !

  2. C’est faire accepter comme “normal” le fait qu’ils soient pourris jusqu’à la moelle, c’est pas beau ça???….et comme nous sommes encore plus cons….on continue de voter pour ces criminels en connaissance de cause ! Alors, quand est ce qu’on se réveille les moutons ??

  3. C’est pourtant bien connu en sociologie: quand une societe produit trop d’elites, qui plus est, si mediocres. Elles finissent par se battre entre elles et se detruisent, ainsi que la societe qu’elles etaient censees servir. Bien que ce soit nous qui avons paye, payons et payerons, c’est quand meme bon de les voir se bouffer entre-eux et de compter les points, hahaha.

  4. “se bouffer entre eux” ? ce n’est qu’en surface, ils ne vont quand même pas scier les branches qui les supportent ! c’est du cirque tout ça, pour amuser la galerie, ils sont copains comme cochons.

    • C’est vrai aussi qu’ils s’arrangent entre eux, mais l’ego humain est tellement con…Alors en politique, c’est bien le sommet de l’ego et cela ne date pas d’hier. Bien avant Brutus, en Egypte, en Grece, ils se bouffaient deja autant qu’ils se cooptaient.

  5. Table-ronde organisée par le collectif SynerJ le samedi 10 décembre 2016 à Montreuil avec :
    – Etienne CHOUARD (promoteur de la démocratie directe),
    – Philipe PASCOT (auteur de “Pilleurs d’Etat” et “Délits d’élus”),
    – Stéphanie GIBAUD (lanceuse d’alerte de l’affaire UBS et auteure de “La femme qui en savait vraiment trop”) et
    – Yvan STEFANOVITCH (auteur de “Le Sénat”)
    http://www.youtube.com/watch?v=MXI8GeuYcrI
    Pertinent et instructif, du très haut niveau, merci à tous les intervenants
    Une pensée pour ceux récemment partis qui auraient eu leur mot à dire dans cette conférence

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