Pour réfléchir …

Des articles intéressants, qui s’adressent à ceux qui aiment la quête, qui recherchent d’autres analyses, qui s’attachent aux causes, et voient les conséquences. La sélection est difficile, il y en a beaucoup mais on peut se faire une idée et, pourquoi pas, suivre les auteurs. Je vous en propose deux. Vous n’avez pas de boulot, on vous construit des parcs de loisirs, La FDJ vous fait “gratter”, on vous vends du rêve. Le déclin de notre société est en marche. Merci pour le lien.

Le plus sanglant des spectacles, le combat de gladiateurs, est apparu à Rome au milieu du IIIe siècle avant notre ère. Chaque gladiateur était recruté parmi les condamnés de droit commun ou les esclaves. Le gladiateur le plus connu est incontestablement Spartacus qui est devenu une légende. Img/http://rolbenzaken.vip-blog.com

Du pain et des jeux

Nombreux sont les auteurs qui ont analysé le déclin de l’Empire romain. De Végèce à Heather, de Montesquieu à Ward-Perkins, de Gibbon à Bury, diverses théories quant à ses causes ont été avancées. Un érudit, compilant l’ensemble de leurs travaux, a pu en répertorier plus de deux cents.

Malgré les divergences constatées, au moins deux facteurs constituent le dénominateur commun de ces diverses analyses : l’intrusion des peuples barbares dans les affaires de l’Empire, notamment par le recours à leurs mercenaires pour en assurer la défense (avant d’ailleurs qu’ils ne l’investissent) et le ramollissement sinon la dépravation des mœurs.

En effet, dès le IIe siècle de notre ère, le citoyen perd quelque peu cette vertu civique et cette vigueur martiale qui avaient contribué naguère à l’expansion de Rome. Pire, il se laisse prendre aux pièges charmeurs du « carpe diem » incompatibles avec la pérennité de toute institution étatique. Et quand l’État lui-même devient complice de ce fatalisme débilitant, sa désintégration est proche.

On connaît la question fameuse : « Que demande le Peuple ? »

L’air ambiant émollient porte tout naturellement à répondre : « Panem et circenses ! » …/…

Lire la suite sur Euro-Liberté merci Mirzabad

Dans la série “Big Brother is watshing you” un article envoyé par Marc Huber, un cousin du Québec. Vous verrez que la stratégie de surveillance n’est pas réservée qu’à la France et, c’est suffisamment bien détaillé, pour que l’on s’interroge sur tout ce qui nous entoure et dont on a pas forcément conscience. Ça fait froid dans le dos..

La liste (De bien drôles de sondages)

…/…

Connaissez-vous la LISTE ? Elle regroupe des informations personnelles névralgiques livrées par les commentaires, transactions, lectures et visionnements que nous faisons lors de nos navigations sur la Toile informatique. Elle est aussi la raison pour laquelle nous pouvons être sollicités par une agence de voyages après avoir consulté des images de Rome et Paris, par des entreprises voulant nous vendre une assurance étude pour faire suite à la naissance d’un enfant ou des services médicaux si nous sommes sur une liste d’attente pour une opération dans le système public.

La LISTE renferme aussi des données qui intéressent les formations politiques. Selon Un acte de foi de Josée Legaut publié dans le journal Voir du 13 mars 2008, l’Action démocratique du Québec (ADQ), parti fondé par Mario Dumont en 1994 ayant fusionné avec la CAQ en 2012, a « embauché la firme torontoise Responsive Marketing Group » (RMG). Il s’agissait de « la plus grosse firme canadienne de marketing et de réseautage servant les organisations à la droite du centre » dont la stratégie consistait à « utiliser les technologies les plus sophistiquées pour lever des fonds, identifier les électeurs et leurs priorités, le tout servant ensuite de base à une plateforme électorale ».

Plus récemment, L’arme électorale d’Obama arrive au Canada publié dans Le Devoir du 6 janvier 2014, nous informait que le Parti libéral du Canada (PLC) s’intéresse aussi à la LISTE. Son auteur Marco Fortier écrivait qu’un « outil de marketing ultraperformant, conçu par d’ex-programmeurs d’Apple, Facebook et Google, se fraie discrètement une place dans le paysage politique canadien ». Il s’agit d’une « base de données sophistiquée » du PLC, baptisée « Liberalist », qui « vise à connaître les 24 millions d’électeurs au Canada, leur adresse, pour qui ils votent, quels sont leurs intérêts, leur origine ethnique, et ainsi de suite […]

Le but : connaître en détail les intérêts des électeurs, leur promettre exactement ce qu’ils veulent et leur demander de financer le parti en retour ». Dans le même texte, on apprenait que les partis politiques « achètent aussi des données de fournisseurs de services comme des cartes de crédit, ou encore des listes d’abonnés de magazines spécialisés qui leur permettent de mieux connaître leurs électeurs potentiels ».

Nous pourrions ajouter la carte OPUS, la carte Inspire et quelques mouchards onéreux à ces données. Avec la carte OPUS utilisée depuis 2007 pour emprunter le transport en commun des grandes régions du Québec, il est possible de connaître les déplacements de l’usager et de les associer à son nom et son adresse.

Depuis novembre 2015, la carte Inspire de la Société des alcools du Québec (SAQ) permet de créer un profil de consommation d’alcool qui pourrait représenter une mine d’or, si on s’attardait à lier la fructification de la consommation à la météo, les saisons et à des suggestions d’achats lors d’émissions de grandes écoutes ou via les courriels de la SAQ.

Mais encore, dans Des hôpitaux infestés de mouchards de Fabien Deglise publié dans Le Devoir du 5 mai 2015, nous apprenions que « les principaux sites Web des hôpitaux du Québec, dont celui du CHUM et du CUSM, transmettent des données personnelles sensibles sur leurs visiteurs ». Quelqu’un, quelque part, peut ainsi connaître l’heure à laquelle notre radio-réveil sonne, quand nous démarrons la cafetière, enclenchons le grille-pain et ouvrons le robinet d’eau chaude grâce au compteur numérique d’Hydro-Québec qui permet, à la seconde précise, de reconnaître l’usage d’appareils électriques par leurs signatures de consommation.

Parallèlement, la LISTE nous laisse l’impression que l’État aurait choisi de faire le trafic de données loin du regard des citoyens. Selon le texte de Fabien Deglise cité plus haut, les mouchards en santé alimentent les données « d’entreprises privées spécialisées dans l’analyse et le profilage des internautes […] des entreprises, souvent américaines comme Google, AOL, Datalogix, BlueKai, DoubleClick, Addthis ».

Pour les compteurs numériques d’Hydro-Québec, en plus d’avoir été entreposés dans un édifice du clan Rizzuto prétendument lié à la mafia, selon le texte de Mario Dufour Hydro-Québec, vos bobettes et Condoleeza Rice publié en juin 2014, « les données des fameux compteurs numériques de Langis+Gyr sont traités par C3 Energy » où siégeait « Condoleeza Rice », alors que la « sécurité des données de compteurs » est « assurée par la solution Gridstream RF », utilisateur des « algorithmes cryptographiques développés par la firme de cybersécurité RSA […] complice, sinon infiltrée par la NSA » (National Security Agency).

Mais encore, le fabriquant de la carte OPUS est Affiliated Computer Service (ACS), une multinationale texane, qui selon le Dallas Observer du 25 août 2007, fut au centre d’une enquête du Département de la justice et de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour une histoire de fraude autour de l’achat d’options de titres, alors que d’autres mêlent l’entreprise au projet Groundbreaker de la NSA, sous l’autorité de Micheal Hayden, père du programme d’écoute des citoyens. Enfin, depuis 2009, ACS est sous le contrôle de Xerox, le concepteur de cet autre mouchard : les appareils de radars photo implantés sur les routes québécoises.

Ajoutons que les élus semblent exploiter une vieille méthode employée par la totalité des services de renseignements qui consiste à lancer des rumeurs (ballons). Un de ces ballons fut envoyé à quelques milliers de personnes lors des élections canadiennes de 2011, lorsque la firme RMG a utilisé des appels téléphoniques robotisés pour demander à des opposants au Parti conservateur canadien (PCC) de voter à de fausses adresses, ce qui fut la cause de 1728 plaintes devant la Justice.

Un autre de ces ballons fut lancé en avril 2014 par le PLQ, quelques jours après son élection. Comment ? Le premier ministre Philippe Couillard avouait ne pas écarter l’éventualité de privatiser en partie Hydro-Québec et la SAQ pour sortir l’État du bourbier budgétaire. Cette annonce fut suivie par de nombreuses réactions qui ont nourri la LISTE.

…/…

Terminons avec la LISTE en ajoutant que de nombreux commentaires de spécialistes des spécialités spéciales sont diffusés dans les grands médias, accompagnés de questions sur la question qui nous questionne par des intervenants qui interviennent par leurs interventions. Est-ce que des médias participent à la joute de ballon ? Connaître les données de la LISTE peut inciter certains à mettre en place des stratégies pour changer des tendances.

…/…

Lire l’article complet

Auteur Marc Huber pour Vigile-Québec

Volti

12 Commentaires

  1. Grand merci à mirzabad (minu.me/dzye) pour nous avoir signalé l’article d’Euro-Liberté Du pain et des jeux qu’il motive à 13 h 45 min dans le fil du sujet par une interrogation légitime sur la spoliation par le système des gains de productivité tout en s’inquiétant du temps de vie perdu à la gagner.
    Bien que l’establishment a la fâcheuse tendance à escamoter les études qui dérangent, ou plus brutalement changer de thermomètre quand la fièvre monte,les dérives toujours plus graves du pouvoir transpirent ici et là.
    Surtout là pour le sujet qui nous concerne (mouvementpourundeveloppementhumain.fr)

    Quelles sont les causes et conséquences des gains de productivité ?

    Les gains de productivité et le partage de ces gains sont des enjeux économiques, politiques et sociaux majeurs. Afin de mieux appréhender ces enjeux, j’aborderai les causes, les modes de calcul et les conséquences des gains de productivité.

    – Historique de la réduction du temps de travail

    La réduction du temps de travail, qui c’est arrêté en 1936, a longtemps été le moteur de l’histoire et de la transformation sociale. En m’appuyant sur la dynamique des temps sociaux de Rogers Sue, je tenterai à présent de montrer comment les réductions successives du temps de travail ont favorisé l’émergence de nouveaux temps sociaux et donc, les conditions d’une transformation sociale qui est actuellement en cours. Pour démontrer cette thèse, je me servirai de l’historique des lois sur la réduction de la durée légale du temps de travail. Ces lois me serviront de fils conducteurs à un récit historique et me permettront de calculer l’évolution du temps de travail d’un point de vue quantitatif.

    – Le phénomène des « emplois bidons »

    L’universitaire David Gaebler a publié en 2013 dans la revue militante « Strike! » l’article « On the phenomenon of bullshit jobs » sur un nouveau phénomène propre au XXIe siècle et à la division excessive des tâches : les « bullshit jobs » (littéralement, les « jobs à la con »). Depuis cette publication, articles et dossiers se saisissant du concept se multiplient. Mais que développe vraiment David Gaebler à travers cette idée de « bullshit job » ?

    Pour terminer passons sur le site (inegalites.fr) avec cet article
    – Les inégalités d’espérance de vie entre les catégories sociales se maintiennent

    Chez les hommes, l’écart d’espérance de vie à 35 ans sans incapacité entre cadres supérieurs et ouvriers est encore plus grand que l’écart d’espérance de vie global. Ainsi, l’espérance de vie à 35 ans des cadres sans problèmes sensoriels et physiques est de 34 ans, contre 24 ans chez les ouvriers, soit un écart de 10 ans. Non seulement les cadres vivent plus longtemps, mais aussi en meilleure santé. Ils bénéficient donc de retraites beaucoup plus élevées, mais aussi plus longues.

     

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

     

    • Quand on en appelle à la réflexion, les commentaires se font rares. 😉 À chaque fois, c’est des avis complètement à l’Ouest ou le silence, on ne peut pas lire en profondeur, réfléchir et donner un sentiment qui, de toutes les façons est général, avec pour référence ce qui se dit partout.
      La réflexion de fond, n’est pas au rendez vous. On accuse, on tergiverse, on espère avoir raison, on est sûr de rien, mais on compte sur les autres, il faut un leader pour tracer la route… 🙁
      Pourtant, nous sommes à la croisée des chemins, là où on pourrait faire valoir nos aspirations, notre sentiment de mouton qui ne se laisse plus manipuler. Mais exiger, n’est pas vraiment la priorité. Tous le monde veut mais, laisse le soin aux autres d’agir. Partout il faut employer le conditionnel, il faudrait, on devrait, on pourrait et, en attendant “faut que, y a qu’à”, mais quand? Il est fantastique de voir, comment le martelage, depuis des années a laisser des traces; La plupart d’entre nous, ont ENCORE confiance, et sont prêt à “veauter” pour encore et toujours plus d’illusions… Inouï!

      • Bon, il y a quelque chose qui a du m’échapper là….

        Je viens de passer plus d’une demi-heure à commenter, et quand j’ai envoyé mon commentaire, pfuittt…. disparu…
        une explication?

        Ceci dit, c’est plutôt à Bellerophon qu’il faut dire merci, car c’est lui qui au départ met le lien vers l’article “du pain et des jeux”…

        Ceci mis à part c’est dommage que précédent commentaire se soit envolé, car je faisais le lien entre le premier article et la démonstration proposée dans le second….

        je reviens après expliquer…

        • Aucune idée, moi aussi je m’y suis prise à deux fois, l’article a disparu quand je l’ai posté, j’ai pensé à un bug. Bizarre ça 🙁

          • Bon, je suis un peu occupé ce soir, mais je vais tacher d’aller au bout de ce que j’avais envie de faire passer, en laissant plusieurs petits posts, au lieu d’un seul un peu plus gros…

      • Faut aussi dire, qu’à chaque fois que tu vois un article intéressant, quand tu reviens le jour d’après tu le cherches 5 pages après, parce qu’il a disparu…si t’as le malheur de ne pas venir au bon moment, tu ne sais même pas que le sujet existe !
        et que c’est ultra difficile de suivre plusieurs sujets…ça donne pas envie de s’investir dans la réflexion, donc tu donnes rapidement un avis…parfois tu le défends quand t’es attaqué par une horde de ….mais bon, pas que ça à faire !
        T’as une vidéo, tu veux la voir, ou lire un document pour comprendre…ça demande du temps…et y’a trop de sujets, d’infos, de liens…1h celle de jovanovic ce matin par exemple ! Les gens ne peuvent pas et ne veulent pas passer 24h/24 à lire..d’autant qu’ils ont plusieurs sources à consulter chaque jour….malheureusement, y’a pas que les ME…et ont parfois une vie sociale et de famille, parfois même certains travaillent ! lol
        Et ensuite, y’a combien de ME qui “lisent”, mais qui ne disent rien !
        Les abstentionnistes de l’expression…reflet de la société…prendre sans échange et sans s’investir, et surtout que mon voisin ne sache pas ce que je pense…
        Info Fast Food, Quick réponse..et on zappe à autre chose !
        Peut-être c’est aussi en partie à cause du format du blog qui n’est pas adapté aux trop nombreux articles…

      • J’ai lu l’article de Jean-pierre Brun, un “must to read”. D’ailleurs, certains d’entre nous auraient pu en écrire autant, et même en verlan, sans suscité plus de réactions que cela. Le divertissement étant un subtil cocktail à double effet kiss kool qui euphorise le mouton tout en l’abêtissant, celui-ci se retrouve fatalement privé du discernement bien nécessaire pour appréhender un sujet qui traite d’une affection dont il est précisément la victime. Donc inutile de s’étonner de ne pas voir le troupeau rappliquer ici pour livrer son impression, car lire, analyser, comprendre, puis réfléchir avant de transcrire un ressenti ne fait plus partie de ses prérogatives (au sens figuré bien sûr), il préférera donc s’épancher dans la rubrique fourre-tout … (s)
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif M.G.

      • Bonsoir à tous
        @ Volti
        « Quand on en appelle à la réflexion, les commentaires se font rares ».
        Perso il me semble que sur les sites la plus grande majorité des commentaires sont de nature éruptive : une info, une émotion, un commentaire . On est dans l’immédiat ,dans le « connecté ». On réagit au quart de tour pour vite passer à la suite .
        Un appel à la réflexion demande de prendre son temps, c’est une démarche plus profonde, plus intérieure . Le résultat d’une réflexion est posé, détaillé, multidirectionnel. Tout le contraire de l’explosion émotionnelle qui nous est si familière sur les blogs. Du coup le commentaire n’en est plus un, pour être au diapason il devient plus qu’un simple avis, c’est plutôt un exposé argumenté . Et ce genre d’exposé demande du temps pour la rédaction, pour l’argumentaire : on sort du fast food intellectuel . De plus si on veut éviter de « faire référence à ce qui se dit partout » il faut ouvrir de nouvelles portes, mais cela implique de faire appel à des notions ou des concepts moins familiers donc moins faciles à manier pour qui n’y est pas habitué .
        « La réflexion de fond, n’est pas au rendez vous. On accuse, on tergiverse, on espère avoir raison, on est sûr de rien, mais on compte sur les autres, il faut un leader pour tracer la route… »
        Tout cela est bien dit : la réflexion implique un certain retrait . Contrairement à l’éruptif émotionnel qui nous lie à un groupe de pensé où l’on peut hurler avec le loups, la réflexion force à prendre du recul en remettant en question nos certitudes et notre vision un peu manichéenne du monde . Du coup on se retrouve plus isolé donc plus visible, fini l’anonymat de la foule . Il est beaucoup plus rassurant de suivre la meute en courant derrière le leader que faire ses choix et les assumer .
        « , là où on pourrait faire valoir nos aspirations, notre sentiment de mouton qui ne se laisse plus manipuler. » Mais qui est là pour les écouter ? Chaque jour je constate que pour un « enragé » il y a cent soumis par peur ou pire par ignorance . Nous ne sommes pas encore dangereux si tant est qu’on puisse le devenir un jour. Dans une opération de grande envergure, les poches de résistance ne sont pas forcement traitées sur le vif, elle peuvent être laissées en attente pour mieux se faire nettoyer par la suite . « Exiger » ne va pas nous conduire bien loin j’en ai peur , car personne ne nous donnera quoi que ce soit et nous ne pourrons récupérer que ce que nous irons chercher par la force . Il faut être réaliste, chaque heure qui passe voit nos libertés et nos droits se déliter , c’est aussi pour ça que chacun laisse à son voisin l’honneur de lui ouvrir la route. La peur est là et elle est entretenue, peur de la sanction , du jugement de nos pairs , de la mort sociale, ou de la mort tout court .

        Je ne pense pas que « La plupart d’entre nous, ont ENCORE confiance ». Je crois plutôt que la plupart d’entre nous ont choisi de se convaincre que leurs illusions sont réalités, qu’ils ont encore la possibilité de changer les choses grâce à un bout de papier, ou qu’un sauveur va venir les prendre par la main . S’ils sortaient de leur triste cauchemar ils se rendraient compte qu’il n’y a plus d’alternative et que le temps du consensus est révolu . Ils n’auraient alors plus d’autre choix que d’entrer dans l’arène , mais la peur veille et gare au téméraire .
        Pace e Salute a te o surella . Bon Natale e bon capu d’annu.

        • Merci 🙂 Tu as raison hélas, je tente de provoquer des réactions et c’est bien de développer, beaucoup doivent se retrouver dans tes propos. Cette inertie apparente, qui est imposée par les contraintes, se fissure de plus en plus. Un animal blessé est dangereux, il n’a plus rien à perdre, la peur n’a plus d’importance, il foncera pour sa vie. Est ce que le bipède aura la même réaction ? Pour l’instant, je crois qu’il y a encore trop de divisions, de chacun pour soi. Il n’y a pas d’homme providentiel qui viendra sauver le troupeau, il n’y a qu’un troupeau qui devra se serrer les coudes, quand il aura compris que l’union fait la force, qu’il devra compter sur le “voisin”, et qu’il devra partager. Espérons que ce troupeau, ne fera pas comme celui de Panurge. 🙂 Pace e Salute, bon Natale e bon capu d’annu a te fratéllu, curagiu ;).

          • Bonsoir,

            Je suis plutôt d’accord sur le font, mais n’oublions pas non plus qu’il s’agit bien d’une zone commentaire, je ne connais personne qui va prendre une heure pour rédiger un commentaire, c’est le principe même du commentaire d’être un résumer ou de proposer simplement de l’info complémentaire.

            Si une personne prend le temps d’écrire ses propres articles, il crée son propre blog, il ne va pas donner autant d’énergie et de temps pour le blog d’un autre, c’est la logique même.

            Pour le manque d’union et de confiance, c’est dû à l’ignorance, celle de notre propre condition. Il y a aussi un manque de spiritualité, sans spiritualité il y aura un manque de compréhension.

            De toute les façons, ça ne sert à rien d’attendre des autres alors qu’on peu “dois” le faire avant-tout nous-même. Soit on est alpha ou oméga, je préfère de loin être alpha.

            Il y a pleins de choses à faire à notre petit niveau, donc au lieu de pleurnicher et parler, autant les faire.

            Le net c’est bien (c’est un outil), mais la vie c’est mieux non ?

            Sinon Volti, ne t’en fait pas, je suis persuadé que beaucoup te lise et ne réagisse pas forcément, mais n’en pense pas moins.

            Orné

Les commentaires sont clos.