Scandale de la Dépakine, une nouvelle fois, les solutions chimiques sont impliquées alors que le naturel pourrait soigner…

Concrètement, ce n’est qu’un scandale de plus, il y a quelques années c’était la thalidomide, mais aussi le Médiator, le Distilbène, le Vioxx, le Diane35, la Cérivastatine… Aujourd’hui c’est la Dépakine. Les solutions chimiques dont les effets secondaires peuvent être désastreux continuent de faire des victimes, avec des annonces toujours plus tardives, et cela ferait au total 15 000 décès par an dus aux effets secondaires de médicaments, et combien d’autres conséquences possibles pour ceux qui survivent?

Depakine-800x455Mais ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que nombre de médicaments soignent avant tout les symptômes, pas les causes, car un malade qui le reste rapporte toujours plus qu’un malade qui a guéri, et dans beaucoup de cas, nous pourrions échapper aux traitements chimiques pour nous tourner vers des solutions naturelles et sans effets secondaires. Mais bien évidemment, les alternatives rapportent beaucoup moins aux laboratoires pharmaceutiques comme nous allons le voir dans la suite de l’article…

Pour l’heure, officiellement, la Dépakine aurait été prescrite à 10 000 femmes enceintes entre 2007 et 2014, mais combien depuis sa mise sur le marché français? Car la molécule est en vente depuis 1967:

En 1967 la dépakine a été commercialisée en France.

Ce médicament a été mis sur le marché sous différentes appellations : d’abord sous la dénomination DEPAKINE®, puis, en 1977 sous le nom de DEPAMIDE®, ensuite, en 1985 sous le nom de DEPAKOTE® et, depuis, en 1987 sous la nom DEPAKINE CHRONO®.

L’acide valproïque ou valproate est essentiellement utilisé dans le traitement de l’épilepsie mais aussi des troubles bipolaires. Le médicament Depakine a été prescrit, depuis sa mise sur le marché, à des femmes enceintes.

Pourtant, son caractère tératogène (dangereux pour le foetus) était connu dans la littérature scientifique depuis des années…

Source et suite sur le site de l’Association d’Aide aux Parents d’Enfants souffrant du Syndrome de l’Anti-Convulsivant

Le nombre de victime pourrait alors littéralement exploser! Mais revenons-en aux faits tels qu’ils nous sont présentés par les médias:

Le chiffre figure dans une étude menée par l’agence du médicament et la Caisse nationale d’assurance maladie, qui, selon Le Canard enchaîné, aurait été cachée aux familles. Le ministère de la Santé dément.

Les dangers pour les enfants à naître étaient déjà connus. Pourtant, entre 2007 et 2014, plus de 10.000 femmes enceintes ont pris de la Dépakine, révèle Le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi. Cet antiépileptique est accusé de provoquer des malformations chez le fœtus. Les victimes de malformations devraient donc se compter par milliers. D’après le journal satirique, ce chiffre figure dans une étude «alarmante» menée conjointement par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Selon Le Canard enchaîné, la première partie de l’étude aurait été communiquée au ministère de la Santé dès la mi-juillet mais «soigneusement cachée aux familles».

«Contrairement à ce qui est affirmé, l’étude réalisée par l’ANSM et des produits de santé et la Caisse nationale d’assurance maladie n’est pas cachée aux familles», a répliqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Une présentation du premier volet par le directeur général de la santé à l’association d’Aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant est prévue le 24 août. «Cette réunion a été fixée dès la fin du mois de juillet», souligne-t-il. Le ministère ajoute qu’il étudiera, en lien avec cette association représentative des familles «les mesures qu’il apparaîtra nécessaire de mettre en œuvre». L’étude et le plan d’action qui sera établi sur cette base seront rendus publics début septembre.

Sur la sellette depuis des années

Présent dans plusieurs spécialités pharmaceutiques dont la Dépakine, le valproate de sodium est sur la sellette depuis plusieurs années à cause de son risque élevé de malformations, de l’ordre de 10%, mais également d’un risque plus élevé de retards intellectuels et/ou de la marche ainsi que de cas d’autisme, qui peuvent atteindre jusqu’à 40% des enfants exposés. Utilisée pour traiter l’épilepsie, la Dépakine est commercialisée en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d’autres laboratoires. Mais le valproate est également prescrit dans les troubles bipolaires, sous d’autres appellations (Dépakote, Dépamide). Contacté par l’AFP, Sanofi a assuré ne pas être en connaissance de ces données et «n’est pas en mesure de les commenter».

Source et suite sur Le Figaro

Et pourtant, il y aurait moyen de traiter les cas d’épilepsie de manière plus naturelle, sans subir d’effets secondaires, comme en réduisant le sucre dans l’alimentation mais en multipliant certaines graisses par exemple comme le mettent en avant des équipes de scientifiques de l’institut Dana-Farber contre le Cancer et de la faculté de médecine de Harvard dans cette étude: BAD-Dependent Regulation of Fuel Metabolism and KATPChannel Activity Confers Resistance to Epileptic Seizures, étude que vous trouverez présentée ici en français par le site Docbuzz.fr.

L’alimentation joue donc un rôle important dans le traitement de l’épilepsie, mais comme l’explique le site Top santé (dingue de lire cela…): “depuis la mise à disposition de médicaments anticonvulsifs, les patients suivent de moins en moins ce type de régime“, donc en clair, les personnes atteintes peuvent bouffer n’importe quoi, il y a les médicaments pour se soigner…

Une nouvelle étude canadienne de l’université McGill à Montréal publiée dans la revue spécialisée Nature Communication révèle que des cellules nerveuses bien nourries transmettent mieux les informations au cerveau et que l’alimentation influence son bon fonctionnement.

L’énergie de notre corps vient de notre alimentation qui tient un rôle essentiel dans notre état de santé.  En effet, de nombreuses études scientifiques s’accordent à dire qu’en mangeant sainement et de manière équilibrée il est possible de diminuer les risques de développer certaines maladies telles que la dépression, le diabète, l’asthme et les problèmes cardiovasculaires. La nourriture serait aussi capable de modifier le fonctionnement du cerveau. Ce pourquoi il a toujours été recommandé aux épileptiques de suivre un régime alimentaire particulier, le régime cétogène pauvre en glucides (sucres) et riches en lipides (matières grasses) pour éviter les crises et les  convulsions.

sic… Aujourd’hui et depuis la mise à disposition de médicaments anticonvulsifs, les patients suivent de moins en moins ce type de régime. Lire la suite sur Top Santé

Autre méthode pour traiter l’épilepsie de manière naturelle mais contestée puisque cela ne rapporte rien aux laboratoires, le cannabis, et celui-ci pourrait même être utilisé sur des enfants:

La plante de cannabis est utilisée contre l’épilepsie depuis des milliers d’années. Dès l’an 1100 avant JC, l’écrivain arabe al-Mayusi décrivait son usage pour contrôler les crises. Ce ne fut qu’au siècle dernier, lors de la prohibition du cannabis aux USA puis dans le reste du monde, que ce traitement naturel de l’épilepsie fut éclipsé par la médecine occidentale moderne. (www.alchimiaweb.com)

L’épilepsie, un trouble neurologique parfois très difficile à soigner

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’épilepsie est une affection neurologique qui touche autour de 50 millions de personnes à travers le monde, et dont environ 30% des cas ne peuvent pas être traités efficacement. Il faut rappeler que tout le monde peut être touché, à n’importe quel moment de sa vie.

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Certaines formes graves d’épilepsie touchent les enfants dès leur plus jeune âge.

Certaines formes d’épilepsie sont particulièrement graves et difficiles à traiter, notamment chez les enfants : on peut ainsi citer le syndrome de West et le syndrome de Dravet, qui touchent les nourrissons dès leur première année, ou le syndrome de Lennox-Gastaut, qui apparait le plus souvent entre l’âge de 3 et 5 ans.

Le cannabis, retour d’un médicament naturel contre l’épilépsie

La plante de cannabis est utilisée contre l’épilepsie depuis des milliers d’années. Dès l’an 1100 avant JC, l’écrivain arabe al-Mayusidécrivait son usage pour contrôler les crises. Ce ne fut qu’au siècle dernier, lors de la prohibition du cannabis aux USA puis dans le reste du monde, que ce traitement naturel de l’épilepsie fut éclipsé par la médecine occidentale moderne.

 

Mais ces dernières années, de plus en plus de parents d’enfants touchés par des formes sévères de cette maladie, face à l’inefficacité des médicaments utilisés contre l’épilepsie, commencent à redécouvrir les propriétés thérapeutiques de la plante de cannabis. On retrouve ainsi de nombreux témoignages sur internet, et notamment aux USA où le cannabis médical est désormais disponible légalement au sein de nombreux États.

Charlotte Figi et la Charlotte’s Web

 

Charlotte-FigiL’exemple le plus célèbre est celui la petite Charlotte Figi, vivant au Colorado. Atteinte du syndrome de Dravet, elle subissait à l’âge de 5 ans une crise toutes les 30 minutes environ. Elle était alors en chaise roulante, incapable de parler ni d’interagir avec son environnement. Après avoir essayé tous les traitements possibles, sans jamais rencontrer le moindre succès, Paige Figi la maman de Charlotte décida de donner à sa fille de l’huile d’une variété spéciale de cannabis contenant très peu de THC et beaucoup deCannabidiol (CBD). Elle fut surprise de constater que l’état de Charlotte s’est alors grandement amélioré dès le début du traitement !

Suite sur Médiapart

 

Parfois, la nature nous offre bien plus que n’importe quelle création humaine, et sans véritables contraintes, alors pourquoi ne pas tenter avant d’aller dans la facilité? Sachez toutefois une chose importante, ici, nous faisons un travail de compilation d’informations avec des sources vérifiables, nous ne faisons pas un travail de médecins, et ne sommes pas en mesure de remplacer ceux-ci. Maintenant, vous pouvez toujours prendre note des informations délivrées ici et en discuter avec votre médecin, et lui montrer les sources au besoin…

 

Benji

2 Commentaires

  1. Bonsoir à tous.
    “Mais ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que nombre de médicaments soignent avant tout les symptômes, pas les causes”
    Pour ceux qui voudraient explorer le monde des causes de la maladie je propose de surfer sur le sujet ouvert par Trollzilla sur le forum .
    https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=53&t=9003
    Les Saints Thomas sont priés d’ignorer ce post .
    Pour ceux qui prendront la peine d’y jeter un oeil , vous y trouverez des idées à approfondir , des concepts qui vous conduiront à remettre en question certaines choses , des trucs qui vous paraitront complétement idiots, ou une vision des choses qui vous parlera au plus profond de vous même .
    La chimie …….ou…..autre chose . A chacun de faire son choix .

  2. @ article 35, merci. Il y a pourtant un proverbe bien ancien, mais qui les écoute et les met en pratique de nos jours, qui dit ” mieux vaut prévenir que guérir”, d’une part, et de l’autre tant que la médecine occidentale refusera de chercher les origines puis les causes déclenchantes des maladies, nul médicament ne sera vraiment sans danger. Maintenant le corps humain n’est plus considéré que comme objet de recherches pour d’autres remèdes, ou comme un objet de pièces à changer. Lamentable !

    Heureusement le public, au moins celui qui est averti, se tourne de plus en plus vers le “décodage biologique des maladies”, il y a de nombreux auteurs sur ce sujet, plus ou moins bons et fiables, dont les écrits sont à prendre avec un certain détachement, mais certains sont excellents.
    merci aussi pour le rappel du sujet traité par Trollzilla qui manque bien ici ! j’aimerais bien qu’il revienne le plus vite possible !

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