PÉTITION DANGER ! Ne signez pas sans avoir lu ceci …

Les publicitaires l’ont bien compris avec leurs cookies traceurs, et l’achat d’adresses pour vous proposer le meilleur, moyennant finance ça va de soi. Mais avec le système répressif qui se profile à l’horizon, c’est aussi nos opinions politiques, nos pensées qui risquent d’être vendues. Je vous laisse imaginer au cas où! Il n’y aura qu’à piocher, dans la faramineuse base de données ainsi acquise, pour faire taire n’importe quel opposant. Avant de signer, la réflexion est de mise. Pour aller jusqu’au bout dans l’honnêteté de l’info, vous lirez en fin d’article, le droit de réponse de Change.org qui s’est exprimé sur cette accusation.

Img/http://pacificainexile.org

Ce que valent nos adresses quand nous signons une pétition.

Le chant des sirènes de la bonne conscience est hypnotique, et rares sont ceux qui n’ont jamais cédé à la tentation de signer des pétitions en ligne… Surtout quand il s’agit de ces « bonnes causes » qui font appel à nos réactions citoyennes et humanistes, à nos convictions les mieux ancrées ou bien sûr à notre indignation, notre compassion… Bref, dès qu’il nous semble possible d’avoir une action sur le monde avec un simple clic, nous signons des pétitions. Il ne nous semble pas trop grave de fournir notre adresse mail pour vérifier la validité de notre « signature ». Mais c’est alors que des plateformes comme Change.org font de notre profil leur profit…

Voilà ce que dénonce, chiffres à l’appui, la journaliste de l’Espresso Stefania Maurizi. Active entre autres dans la publication en Italie des documents de Wikileaks et de Snowden, elle met ici en lumière ce qui est d’habitude laissé en coulisses : comment Change.org monétise nos données les plus sensibles.

Dans le cadre de notre campagne Dégooglisons, nous sommes sensibles à ce dévoilement, c’est un argument de plus pour vous proposer prochainement un Framapétitions, un outil de création de pétitions libre et open source, respectueux de vos données personnelles…

Voilà comment Change.org vend nos adresses électroniques

par Stefania Maurizi

Article original paru dans L’Espresso : Così Change.org vende le nostre email

Traduction Framalang : Marie-Odile, Vincent, goofyLyn.

stefaniaMauriziL’Espresso a obtenu les tarifs de l’entreprise (de 1,50 euro à 85 centimes) et a contacté certains clients. Entre les réponses embarrassées et les reconnaissances du bout des lèvres, nous avons étudié l’activité de l’« Amazon des pétitions en ligne ». Elle manipule des données extrêmement sensibles telles que les opinions politiques et fait l’objet en Allemagne d’une enquête sur le respect de la vie privée.

On l’a appelée le « Google de la politique moderne ». Change.org, la plateforme populaire pour lancer des pétitions sur les questions politiques et sociales, est un géant qui compte cent cinquante millions d’utilisateurs à travers le monde et ce nombre augmente d’un million chaque semaine : un événement comme le Brexit a déclenché à lui seul 400 pétitions. En Italie, où elle débarqué il y a quatre ans, Change.org a atteint cinq millions d’utilisateurs. Depuis la pétition lancée par Ilaria Cucchi pour demander l’approbation d’une loi sur la torture, qui a jusqu’à présent recueilli plus de 232 000 signatures, jusqu’à celle sur le référendum constitutionnel, que celui qui n’a jamais apposé une signature sur Change.org dans l’espoir de faire pression sur telle ou telle institution pour changer les choses lève la main.

Au 21e siècle, la participation démocratique va inévitablement vers les plateformes en ligne. Et en effet on ne manque pas d’exemples dans lesquels ces pétitions ont vraiment déclenché des changements.

Il suffit de quelques clics : tout le monde peut lancer une pétition et tout le monde peut la signer. Mais il y a un problème :  combien de personnes se rendent-elles compte que les données personnelles qu’elles confient à la plateforme en signant les soi-disant « pétitions sponsorisées » — celles qui sont lancées par les utilisateurs qui paient pour les promouvoir (https://www.change.org/advertise) — seront en fait vendues et utilisées pour les profiler ?

La question est cruciale, car ce sont des données très sensibles, vu qu’elles concernent des opinions politiques et sociales.

L’Espresso est en mesure de révéler les tarifs que Change.org applique à ceux qui lancent des pétitions sponsorisées : des ONG aux partis politiques qui payent pour obtenir les adresses électroniques des signataires. Les prix vont de un 1,5 € par adresse électronique, si le client en achète moins de dix mille, jusqu’à 85 centimes pour un nombre supérieur à cinq cent mille.

Notre journal a aussi demandé à certaines des ONG clientes de Change.org s’il est vrai qu’elles acquièrent les adresses électroniques des signataires. Certaines ont répondu de façon trop évasive pour ne pas susciter d’interrogations. D’autres, comme Oxfam, ont été honnêtes et l’ont confirmé.

Pour Change.org, voici combien vaut votre adresse électronique.

Beaucoup croient que Change.org est une association sans but lucratif, animée d’idéaux progressistes.

En réalité, c’est une véritable entreprise, Change.org Inc, créée dans le Delaware, un paradis fiscal américain, dont le quartier général est à San Francisco, au cœur de cette Silicon Valley où les données ont remplacé le pétrole. Et c’est vrai qu’elle permet à n’importe qui de lancer gratuitement des pétitions et remplit une fonction sociale : permettre jusqu’au dernier sans domicile fixe de s’exprimer.

Mais elle réalise des profits avec les pétitions sponsorisées, là où le client paie pour réussir à contacter ceux qui seront probablement les plus enclins à signer et à donner de l’argent dans les campagnes de récolte de fonds. Comment fait Change.org pour le savoir ? Chaque fois que nous souscrivons à un appel, elle accumule des informations sur nous et nous profile.

Et comme l’a expliqué clairement la revue américaine Wired : « si vous avez signé une pétition sur les droits des animaux, l’entreprise sait que vous avez une probabilité 2,29 fois supérieure d’en signer une sur la justice. Et si vous avez signé une pétition sur la justice, vous avez une probabilité 6,3 fois supérieure d’en signer une sur la justice économique, 4,4 d’en signer une sur les droits des immigrés et 4 fois d’en signer une autre encore sur l’éducation. »

Celui qui souscrit à une pétition devrait d’abord lire soigneusement les règles relatives à la vie privée, mais combien le font et combien comprennent réellement que, lorsqu’ils signent une pétition sponsorisée, il suffit qu’ils laissent cochée la mention « Tenez-moi informé de cette pétition » pour que leur adresse électronique soit vendue par Change.org à ses clients qui ont payé pour cela ? Ce n’est pas seulement les tarifs obtenus par L’Espresso qui nous confirment la vente des adresses électroniques, c’est aussi Oxfam, une des rares ONG qui a répondu de façon complètement transparente à nos questions : « c’est seulement au moment où les signataires indiquent qu’ils soutiennent Oxfam qu’il nous est demandé de payer Change.org pour leurs adresses », nous explique l’organisation.

Nous avons demandé ce que signifiait exactement « les signataires ont indiqué vouloir soutenir Oxfam », l’ONG nous a répondu en montrant la case cochée par le signataire, par laquelle il demande à rester informé de la pétition. Interpellée par L’Espresso, l’entreprise Change.org n’a pas démenti les tarifs. De plus elle a confirmé qu’ « ils varient selon le client en fonction du volume de ses achats » ; comme l’a expliqué John Coventry, responsable des Relations publiques de Change.org, une fois que le signataire a choisi de cocher la case, ou l’a laissée cochée, son adresse électronique est transmise à l’organisation qui a lancé la pétition sponsorisée. Coventry est convaincu que la plupart des personnes qui choisissent cette option se rendent compte qu’elles recevront des messages de l’organisation. En d’autres termes, les signataires donnent leur consentement.

Capture d’écran sur le site Change.org

Lire la suite

Source Framablog relayé par LesBrinsd’Herbes

Droit de réponse de change.org

Bonjour,

Votre traduction en français d’un article paru dans le magazine italien L’Espresso suscite depuis hier des questions concernant le fonctionnement de Change.org, questions auxquelles nous sommes heureux de pouvoir répondre ici, puisque ce journal ne nous en a pas donné la possibilité, et que vous à Framasoft n’avez pas jugé utile de nous demander notre avis.

Contrairement à ce que laisse entendre le titre de l’article, Change.org ne commercialise les données de ses utilisateurs que dans le cadre de pétitions sponsorisées, et uniquement après accord individuel de l’utilisateur, au cas par cas, de communiquer ses coordonnées au sponsor de la pétition en question. De plus, à l’inverse d’autres sites grand public, nous n’obligeons pas nos utilisateurs à nous communiquer de nombreuses informations comme leur âge, leur adresse, leur genre…

Quand un utilisateur apporte sa signature à une campagne sponsorisée d’une ONG comme Oxfam (pour reprendre l’exemple de l’article), il est précisé très clairement sur notre site :
– qu’il s’agit d’une campagne sponsorisée,
– que c’est Oxfam qui le fait (son logo est présent, bien visible),
– et que l’utilisateur a la possibilité de rester en contact avec Oxfam. S’il l’accepte, c’est là qu’Oxfam paie Change.org pour ce contact.

On est donc loin de la revente indifférenciée des données personnelles de l’ensemble de nos utilisateurs comme le sous-entend L’Espresso et le diffuse Framasoft.

La journaliste italienne a écrit un article entier sur Change.org sans nous questionner une seule fois sur notre modèle économique ou notre politique de protection des données de nos utilisateurs ; elle a décliné à plusieurs reprises nos propositions de dialogue avec des responsables de notre site. La seule chose qui l’intéressait était de “révéler” nos tarifs, alors que ceux-ci n’ont absolument rien de confidentiel, même s’ils ont un caractère privé, comme toute transaction commerciale entre deux entités non publiques. Il nous semble que cette journaliste ne cherchait qu’à démontrer une théorie qu’elle avait à l’esprit avant même de commencer son article.

En ce qui concerne l’enquête dont nous faisons l’objet en Allemagne, là aussi c’est une information publique, à propos de laquelle nous aurions aimé pouvoir donner notre point de vue dans l’article.

D’autre part, les journalistes correctement informés savent que le Delaware n’est un paradis fiscal que pour les holding financières étrangères, et que si environ la moitié des entreprises américaines y sont immatriculées, c’est pour profiter d’un écosystème de droit des sociétés très pointu et souple, qualités parfois précieuses pour toute start-up soumise aux aléas de la nouvelle économie. Pour ces entreprises, le Delaware ne présente aucun avantage d’un point de vue fiscal, et contrairement à ce qu’affirme L’Espresso, Change.org a été créée en Californie, état où elle paie ses impôts (tout comme dans les autres pays où elle est implantée, comme la France).

Certains de vos lecteurs estiment que cet article a permis aux gens de comprendre que Change.org n’est pas une ONG. C’est pourtant mentionné au pied de chacune des pages du site : ©2016 , Change.org, Inc. certifiée “B Corporation” (en cliquant sur ce lien, on apprend ce qu’est une B Corporation : une entreprise à vocation sociale). A la création du site en 2007, Change.org était une ONG, mais ses fondateurs ont rapidement réalisé que ce statut était incompatible avec la souplesse nécessaire à une start-up destinée au grand public. Nous sommes donc devenu une entreprise, mais le nom était déjà là. Notons que cette marque peut aussi se comprendre au sens de Change.org = organiser le changement.

Par ailleurs, les rares informations exactes qui figurent dans cet article seront bientôt caduques, puisque Change.org a annoncé début juillet que nous abandonnons d’ici fin 2016 ce modèle de campagnes sponsorisées pour nous tourner vers le crowdfunding.

Cordialement,

Augustin Scalbert, directeur de la communication, Change.org France

Suit la réponse de Pyg!

« (note: je suis le délégué général de Framasoft, l’association qui a traduit l’article original de l’italien vers le français, avec autorisation de l’auteur : https://framablog.org/2016/07/20/ce-que-valent-nos-adresses-quand-nous-signons-une-petition/ mais *je répond ici en mon nom propre*)

Bonjour, merci pour cette réponse.

Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à apporter un droit de réponse en commentaire de l’article.

La partialité de ce dernier est subjective, à mon avis. Le fait est que change revend bien des données utilisateurs, et que l’aspect “sponsorisé” ainsi que l’accord sur la collecte des données est suffisamment ambigu pour que de nombreux utilisateurs ne se rendent pas compte des implications de leurs choix.
Cette pratique, bien que légale (ni Framasoft, ni la journaliste ne remettent cela en cause), pose selon nous des problèmes de vie privée. Comment s’assurer que ces emails (ou noms/prénoms/âge/sexe/etc) revendus à des partenaires ne se retrouveront pas “dans la nature” à terme ? Le fait de ne pas en être responsable *après* leur revente n’est pour nous pas suffisant

…/….

Cependant, l’article a permis à certaines personnes soucieuses de leur vie privée de prendre conscience que, non, Change n’est pas une ONG. C’est peut être une évidence pour vous, mais pas forcément pour les utilisateurs. Rien que le “.org” amène à penser qu’il s’agit d’une association/fondation.

Enfin, concernant l’aspect crowdfunding, je suppose que vous faites référence à cet article http://blog.change.org/post/150-million-people-fundraising-for-change … ?
Cela signifie (j’imagine, je peux me tromper) que Change percevra une commission sur les sommes versées (comme la plupart des sites de crowdfunding) ? Si vous me dites que cela signifiera la fin de toute revente de données personnelles, cela serait une excellente nouvelle que nous serions heureux de partager.

Nous (Framasoft) essayons de sensibiliser le public à la problématique de la collecte/marchandisation des données personnelles. Change n’est pas – de loin – le pire cas dans le domaine (une partie de mon travail consiste justement à lire dans le détail les politiques concernant la protection de la vie privée des principaux sites utilisés massivement par les internautes). L’article a, pour moi, le mérite de rappeler que lorsque nous signons une pétition sur Change, nos données peuvent se retrouver vendues à des tiers. Que cette pratique soit limitée aux pétitions “sponsorisées” ne change à mon sens pas grand chose, car l’utilisateur n’en est au final que très rarement conscient.

Encore une fois, merci pour votre réponse, les commentaires de notre blog restent ouverts si vous souhaitez apporter des précisions. »

la réponse complète est dans les commentaires de l’article

A suivre pour ceux qui soutiennent la démarche sur la liberté du Net, que mène Framasoft avec son action dégooglisons-Internet.org

Volti

19 Commentaires

  1. Je l’ai toujours dénoncé : le fait d’utiliser une connexion internet c’est aussi la porte ouverte à des récupérations de données personnelles (intrusion sur le disque dur notamment)…
    Il faut un ordinateur spécifique dans lequel il n’y a pas de documents personnels.
    Toujours utiliser un pseudo et donner en cas de signature d’une pétition qui demande des informations injustifiées (adresse etc ) une adresse bidon.
    Leurs bases de données ne seront plus bonnes à grand chose quand ces données seront fausses.
    La vie privée elle doit être sauvegardée surtout en ce moment.
    Faites une simple expérience : allez sur le DOS (pour l’interface Windows) et tapez la commande DIR, notez la capacité restante de votre disque, le lendemain (sans avoir réalisé un seul document sur le disque) retaper cette commande et vous verrez que vous avez déjà moins d’espace libre sur votre disque…Windows crée à votre insu un historique de votre activité et va même jusqu’à récupèrer tous les fichiers que vous effacez qu’il renomme avec méthode…
    Vraiment il y a quelque chose d’anormal dans cette recherche de récupérations des données privées car ceci va bien plus loin que la constitution de bases de données pour toucher des clients ciblés dans le cadre du commerce.

  2. C’est comme toutes les belles idées et inventions qui font progresser l’humanité, elles sont systématiquement détournées pour une histoire de fric et de politique. Est-ce qu’on peut dire la même chose de la plateforme Avaaz.

  3. Perso, je me suis fait avoir aussi au début …

    Désormais, je ne signe des pétitions que sur des sites qui les hébergent eux-même !!

    (c’est un peu technique : il ne faut pas que la pétition soit dans un “iframe” (cadre) … c’est à dire un cadre qui contient un “morceau” de l’autre site … observez bien le cadre ;))

    Exemples :

    http://www.30millionsdamis.fr/jagis/signer-la-petition/

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/agir/petitions

    Confidentialité de vos données : La Fondation Brigitte Bardot protège vos informations personnelles et ne partage jamais les données avec des tiers.

  4. Bonjour à tous.
    Aux vues des suites données aux référendums , on peut mettre en doute l’efficacité des pétitions. Donc le mieux c’est de ne pas les signer.
    Un de leurs côtés utile au système est la fonction thermomètre . Plus l’agacement monte et plus le petit peuple est tenté d’exprimer son courroux . La première phase de cette expression est la communication : j’exprime haut et fort autour de moi ce qui ne va plus . Et comme la toile a remplacé le contact social, les discutions de bistrot se passent maintenant sur écran . Rien de plus facile que de balancer des pétitions à tour de bras en attendant de voir le nombre de signataires. Plus il y en aura, plus cela voudra dire que le sujet est sorti de la zone de confort de l’indifférence quasi générale. Le signataire d’une pétition a l’impression de sortir de l’ombre et d’adhérer à un groupe il commence donc a exprimer un aspect militant . Comme je le disais, la première phase de l’expression du ras le bol est la communication . Une pétition permet donc d’extrapoler le nombre d’individus qui seraient potentiellement prêts à passer au mode action tout en les recensant. Il est évident que brouiller les pistes pour ceux qui veulent tout de même signer est une mesure minimum mais cela n’enlève rien au côté analytique de la procédure .
    Par exemple une pétition contre l’immigration qui fait un grand nombre de signatures dans un département particulier , permet d’anticiper une montée du FN dans ce secteur et de prendre des contre mesures .
    Un département qui ne fait que peu de signatures au niveau d’une pétition anti-OGM, sera un endroit privilégié pour y expérimenter de nouvelles cultures , du fait du désintérêt de la masse pour la chose .

  5. Les Pétitions : les psychopathes prédateurs s’en torchent leur barbecul !

    https://kokopelli-semences.fr/articles/les_petitions

  6. Dès que j’ai constater que je recevais que des pétitions que je risquais de signer, ça m’a un peut mis la puce à l’oreille, ils avaient réussi à cerner mon profile. Depuis, je ne signe plus leurs pétitions même s’il est déjà trop tard https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    Les petitions les plus importantes ne servent visiblement pas à grand chose alors…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  7. Je ne signe plus de pétitions depuis longtemps, ayant compris leur inutilité d’une part, et étant très méfiante de l’autre, cet article vient à point nommé pour me conforter dans mes soupçons si besoin était !

    De toute façon je n’ai jamais mis mon vrai nom ni même une adresse exacte !

  8. mais c’est un des meilleurs moyens pour contrôler la population !
    Vous voudriez leur supprimer leurs armes de défense favorite, savoir ce que vous pensez ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif
    A noter que cela leur donne une évaluation totalement fausse car basé sur des critères éminemment sélectifs !
    Un avis individuel ne correspondra jamais à un avis populaire,
    Ce n’est pas l’individu qu’ils doivent craindre, c’est l’ensemble des individus !
    Ce sont deux choses totalement différentes, l’individu et la masse !
    ce serait confondre l’ensemble et certaines de ses parties, sans tenir compte des autres interactions !
    Quelques’unes de ces interactions étant de style chaotique pour l’humanité et donc, imprévisibles ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  9. Idem pour moi ! Je le faisais au début, mais j’ai pu en mesurer l’inutilité et la dangerosité, surtout quand il s’agit de sujets sensibles…

  10. Quelle importance ? Je vois que peu de moutons ont lu l’article entier et la réponse de Change.org suivie de celle de Framasoft !

    L’important est de ne pas cocher ou laisser cochée la case “me tenir informé de…” quand on signe une pétition sur Change.org, d’après eux. Et ce n’est valable que pour les pétitions “sponsorisées”.

    Certes, pour l’utilisateur novice ce n’est pas flagrant et il faut qu’il le sache ! Le monde n’est pas un long fleuve tranquille…

    Par contre pour Avaaz, mieux vaut s’abstenir…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

    27 décembre 2013
    Avaaz et le nucléaire

    http://www.fukushima-blog.com/2013/12/avaaz-et-le-nucl%C3%A9aire.html

    Comme tu dis Volti

  11. Depuis le temps qu’on le serine….
    avaaz change et autres meme combat; votre fric ou le moyen de vous faire acheter quelque chose.
    Et surtout continuez d’aller sur gogol, ou sur bing. 🙂
    Meme firefox devient de moins en moins fiable. de meme ubuntu.

    je ne prends plus que les forks iceweasel et pale moon.

  12. …Déjà que l’usage d’un pseudo est discutable.
    Si vous avez une telle peur de vous faire pister, le mieux est de vous abstenir de naviguer. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

Les commentaires sont clos.