Manger plus pour se nourrir moins ….

Merci Graine de Piaf..

Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, la majeure partie de la population mange à sa faim. Pourtant, de nombreuses personnes souffrent d’une insuffisance en micronutriments comme le fer, le zinc, mais aussi en acides gras et en vitamines. En effet, au cours des cinquante dernières années, les aliments auraient perdu jusqu’à 75% de leur valeur nutritive. Ainsi, pour retrouver l’apport en vitamine C d’une pomme des années 50, il faudrait en consommer une centaine. Cela serait pareil pour la majorité des fruits et légumes les plus consommés ainsi que pour la viande, le lait frais ou le blé. En cause, la révolution agricole des années 50, la mécanisation, la recherche variétale, la monoculture. Les coûts ont baissé certes, mais au détriment de la qualité. Enquête, des Etats-Unis à l’Allemagne, de l’Angleterre à la France.

[youtube width=”525″ height=”344″]https://www.youtube.com/watch?v=kR7ZuXIyesA[/youtube]

Manger plus pour se nourrir moins, est un documentaire (0h52) qui nous rappelle que depuis quelques décennies, les aliments tels que les fruits, légumes, viandes, lait frais, œufs, pain, que nous consommons aujourd’hui, ont perdu jusqu’à 75% de leur valeur nutritive à cause de la mondialisation, pour produire toujours plus sans respecter la nature ni la santé des gens. Grâce à des explications ludiques et des témoignages surprenants, cette analyse tente de réveiller les consciences et de faire passer un message aux consommateurs.

Alors que dans les pays développés nos apports caloriques augmentent, emmenés joyeusement par la malbouffe et tous les plats industriels préparés, la plupart des aliments non transformés que nous consommons, légumes, céréales, fruits, etc., se vident de leurs substances nutritionnelles.
Même si la plupart d’entre nous mangeons à notre faim, nous souffrons tous d’une carence en différents micronutriments comme le fer, cuivre, zinc, mais aussi en acides gras et en vitamines, même ceux qui parmi nous font des efforts pour avoir une alimentation équilibrée, et même ceux qui ont fait du controversé 5 fruits et légumes par jour leur credo.
Une enquête minutieuse, solidement documentée, qui permet d’y voir plus clair concernant l’alimentation d’aujourd’hui, en passant des États-Unis à l’Allemagne, et de l’Angleterre à la France.

Au cours des cinquante dernières années, les aliments auraient perdu jusqu’à 75% de leur valeur nutritive. Nos sociétés occidentales ont suivi un régime riche en glucides et en graisses ces dernières décennies. Manger plus n’est pas forcément se nourrir plus et encore moins se nourrir mieux. Si l’on voulait retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou légume des années 1950, il faudrait en avaler une demi-cagette !
Cela serait pareil pour la viande, le lait frais ou le blé. En cause, la révolution agricole des années 1950, la mécanisation, la recherche variétale, la monoculture, les pesticides et autres additifs, autant d’outils qui ont permis aux agriculteurs et producteurs d’obtenir un meilleur rendement. Les coûts ont baissé certes, mais au détriment de la qualité.

Le lien entre le rendement et la valeur nutritionnelle des aliments n’est pas anodin. Pour répondre à un besoin très important de la population au lendemain de la Seconde guerre mondiale, il a fallu augmenter les rendements. Cette hausse de la productivité a induit des coûts cachés, en l’occurrence une baisse de la valeur nutritive des aliments.
A une forte échelle et à long terme, l’agriculture intensive pose un gros risque en terme de salubrité alimentaire et de santé, car plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

La recherche du profit a fait naitre de nouvelles techniques. L’utilisation intensive de pesticides et d’herbicides a ainsi profondément modifié la structure et la qualité des sols. Les engrais ont permis d’augmenter significativement la vitesse de croissance des plantes, mais dans le même temps les micronutriments disposent de moins de temps pour se fixer.
Au final, ces techniques intensives et irraisonnées n’ont fait qu’épuiser les sols, dont la teneur globale en nutriments ne cesse de diminuer. Certains sols sont morts à 95% ! La quasi totalité de la biodiversité a été anéantie par les pesticides.

Depuis 1997, des dizaines d’études aussi bien universitaires que diététiques et ce, partout sur planète, tendent à confirmer que la chute de la concentration en nutriments dans nos aliments est une réalité.
Les éléments de preuve ne manquent pas pour décrire ce phénomène. Les données recueillies par les gouvernements, qui ne font rien puisqu’ils sont soumis aux lobbies, foisonnent et démontrent toutes que la teneur en éléments nutritifs essentiels des différents aliments analysés a baissé parfois jusqu’à atteindre des baisses de 10 à 50% de la teneur en fer, zinc, calcium, sélénium, soit des éléments essentiels que l’on trouve dans l’alimentation.

Bernard Lavallée est un nutritionniste montréalais, membre de l’Ordre professionnel des diététiciens du Québec. Il explique une des causes de la baisse générale de la valeur nutritionnelle des aliments par les exigences de la logistique et de la grande distribution qui perturbe le cycle de maturité des fruits et accentue la perte d’éléments nutritionnels. Pour mieux résister au transport, les fruits et les légumes sont souvent cueillis avant d’être mûrs. Cela affecte la quantité de nutriments qu’ils contiennent.
D’autre part, la politique marketing du secteur de la grande distribution est de proposer des fruits et légumes esthétiques dans les rayons, un produit qui brillera plus par ses qualités esthétiques que nutritionnelles. On mesure là tout le rôle des consommateurs, lesquels se montrent frileux, à tort, pour acheter des produits qui n’entrent pas dans des normes esthétiques.

Si l’agriculture bio fournit globalement des rendements inférieurs et ne répond pas à une logique de rentabilité, il n’en demeure pas moins que la qualité des produits est bien souvent supérieure à l’agriculture intensive. La teneur en nutriments y est aussi plus élevée.
Aussi, les chercheurs mettent en garde, car si les agriculteurs bio développent un système riche en productivité pour rivaliser avec les rendements des exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’amoindrir, ce qui est déjà le cas des produits de grande distribution/production.

Publié par Galaxien pour Inexpliqué-en-Débat

Url de l’article: http://www.inexplique-endebat.com/2016/04/manger-plus-pour-se-nourrir-moins.html

Voir aussi:

LES ALIMENTEURS – Le lobby avant tout

LA MORT EST DANS LE PRE – Pesticides et Santé

LES ABERRATIONS DE NOTRE ALIMENTATION

PLANÈTE A VENDRE – AGRICULTURE MONDIALE

etc…..

Volti

5 Commentaires

  1. Merci à toi Volti pour l’avoir diffusé. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif
    Plusieurs fois je suis intervenue ici pour parler du bio et insister sur le fait qu’avec la nourriture actuelle dont tout un chacun dispose l’estomac pouvait être rempli, mais le corps, s’il était nourri, n’était pas nutri, c’est-à-dire qu’il lui manquait les éléments essentiels à son bon fonctionnement et à la prévention des maladies dites de “civilisation”. Et pour résumer, que si le bio “coûte cher”, comme certains le disent en ayant lu les étiquettes, et là je suis d’accord, en réalité non, on peut parfaitement se nourrir en mangeant moins, en changeant surtout la façon de s’alimenter, et réaliser ainsi de substantielles économies. Tout le monde y est gagnant, notre santé d’abord, et notre porte-monnaie ensuite. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  2. Surtout que le bio est la solution pour la planète, autant écologiquement que économiquement, ça pourrait même être vecteur de nombreux emplois !
    > Bienvenue dans l’agriculture de demain… : http://lesfilsdelaloide1.actifforum.com/t391-bienvenue-dans-lagriculture-de-demain-liberee-des-pesticides-et-du-petrole-et-creatrice-de-dizaines-de-milliers-demplois?highlight=bienvenue+dans+l+agricultur+du+future

    Et de plus sans défricher un hectare de plus tout en nourrissant 10.000.000.000 d’humains : http://lesfilsdelaloide1.actifforum.com/t390-on-peut-nourrir-10-milliards-dhumains-en-bio-sans-defricher-un-hectare?highlight=sans+d%C3%A9fricher+un+hectare+de+plus

    Et je n’aurais jamais assez insister sur la nécessiter d’apprendre la diététique pour une meilleur santé et en économisant de l’argent en plus : http://lesfilsdelaloide1.actifforum.com/t170-comment-bien-se-nourrir-la-dietetique-pour-une-alimentation-equilibree-et-salutaire?highlight=apprendre+%C3%A0+se+nourrir (sujet basé sur mes propres connaissances et expérience sur plus de 20 ans).

    Akasha.

  3. Si toutes les terres arables étaient cultivées en bio, il y aurait de quoi nourrir le double d’humains que n’en contient la planète en ce moment. Cela ne sort pas de ma cervelle mais de recherches qui ont été faites par des gens tout à fait sérieux et reconnus dans leur domaine.
    Mais on préfère tarir l’eau et appauvrir les sols, réduire à la famine des populations entières, pour engraisser des animaux qui seront torturés et tués après pour le plaisir de la gueule de certaines gens. Bon j’arrête car j’ai aussi fait partie de ces gens-là et je n’en suis pas fière.

  4. Très bon article … Je vais me mater la vidéo ce soir …

    Merci Graine de Piaf (alias Isis dans les forum)

  5. les grenouilles sont cuites

    La malbouffe ….. s’ il y aurait moins de vitamines comme ils disent dans une pomme que dans une des années 50 (m’enfin pas une qui date des années 50) mais les gars:
    on serait tous morts………………….
    Même s’il faut préférer (et de loin et parce que ça vaut mieux et tout et tout) manger une pomme du jardin bien à l’abri des pesticides du voisin ”paysan”………… facile………….

    ça ne vous empêchera pas de mourir!!!

    je vous le dis et redis:
    LES GRENOUILLES SONT CUITES!!!
    et comme disait l’autre: mourir, d’accord mais de mort lente
    (sans douleurs alors)

Les commentaires sont clos.