Fukushima: tristes touristes dans une zone de non-droit….

Alors que la durée de vie des centrales, va être prolongée à coup de millions au mépris total de et nous allons devoir nous inquiéter, pour notre sécurité. Nos dirigeants, pensant sans doute que ça n’arrive qu’aux autres. Des guides font visiter la zone interdite de Fukushima, zone où plus aucune vie n’est possible à cause de la contamination radioactive. Seuls survivants de la zone, un troupeau contaminé qui se nourri d’herbe, tout aussi contaminée. Leur propriétaire n’ayant pas voulu abattre son troupeau, malgré l’injonction du gouvernement japonais. Triste témoignage. Nous avons en France 59 centrales et 58 réacteurs, dont les nombreux “incidents” n’ont jamais été un danger pour la population! C’est ce que nous serine les chargés de la sécurité de l’ASN, tellement efficaces qu’ils ont passé sous silence, l’emballement durant plusieurs minutes du réacteur de la centrale de Fessenheim, en 2014. Nous avons eu le Tchernobyl ukrainien et son nuage sélectif, qui s’arrêtait à la frontière. Dans ce pays en totale déliquescence où on décore (en toute discrétion), les coupeurs de têtes. Où l’argent se fait rare pour les citoyens, je serais tentée d’emprunter la phrase choc de Charles Sannat, “préparez vous, il est déjà trop tard”
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«A part Tchernobyl, il n’y a pas d’autre lieu au monde que Fukushima pour voir l’horreur d’un accident nucléaire», se désole Shinichi Niitsuma, reconverti en guide touristique dans la zone sinistrée du nord-est du Japon.

Alors que les Japonais s’apprêtent à commémorer le drame survenu il y a 5 ans sur la côte Pacifique de l’archipel, nombreux sont ceux qui désirent observer de leurs yeux ces lieux de mémoire que sont devenus le littoral ravagé par le tsunami et les environs de la centrale saccagée Fukushima Daiichi.

«Je veux que les visiteurs voient cette ville fantôme, témoignage du désespoir», confie M. Niitsuma en parcourant la rue principale de Namie, une cité portuaire désertée où les ex-résidents sont seulement autorisés à revenir durant quelques heures diurnes.

Maisons éventrées, école élémentaire à l’abandon où les pendules se sont arrêtées à 15H38, quand la déferlante est arrivée, le 11 mars 2011, moins d’une heure après le puissant séisme de magnitude 9 à l’origine de ce raz-de-marée meurtrier qui a emporté quelque 18.500 vies.

«Il ne s’agit pas de monuments à la mémoire d’un passé, ce sont des lieux et des objets qui incarnent notre désespoir actuel. Ce ne sont pas de simples vestiges, ce sont des marques vivantes de notre chagrin», dit, peiné, M. Niitsuma.

Dans le gymnase est toujours tendue une bannière de cérémonie de remise de diplômes. Par les fenêtres brisées se devine le squelette de la centrale de Fukushima.

M. Niitsuma, 70 ans, est l’un des 10 guides bénévoles locaux qui organisent ces tournées auxquelles participent quelque 2.000 visiteurs par an, jusque dans des localités soumises à des restrictions d’accès.

– ‘Un voyage nécessaire’ –

Sont cependant évités les lieux où la radioactivité est jugée trop élevée.

Akiko Onuki, ex-enseignante de 61 ans, a survécu au tsunami. «Nous devons nous assurer qu’il n’y ait plus de drame comme Fukushima», dit-elle. «Je n’admets pas du tout la posture des médias qui présentent Fukushima comme une région rétablie, car de nombreuses personnes sont oubliées dans l’histoire. On a beau dire, personne ne pourra jamais revenir dans les villes de Futaba ou Okuma».

Chika Kanezawa, une participante à la tournée, se dit «choquée» par ces scènes de désolation. «Les TV et des journaux expliquent que la reconstruction progresse et que la vie revient à la normale, mais la réalité c’est que rien n’a changé ici», déplore cette femme de 42 ans, salariée d’une entreprise d’équipements médicaux.

Les visites médiatiques dans les décombres ne font pas forcément plaisir à tous. «Dégagez!», a hurlé aux journalistes de l’AFP une personne croisée sur une aire de repos, loin cependant de représenter la majorité de ses concitoyens.

En route, les «touristes» font une escale chez un éleveur qui a refusé les injonctions du gouvernement d’abattre son bétail.

Les quelque 300 bovins de Masami Yoshizawa survivent en broutant de l’herbe contaminée.

Pour lui, ce sont des «témoins survivants» du sinistre atomique, maintenus en vie pour protester contre la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), gérante de la centrale nucléaire dévastée, et le gouvernement. «Je veux dire aux gens partout dans le monde, ce qui m’est arrivé peut aussi leur arriver demain», dit M. Yoshizawa.

«Ce n’est pas un voyage joyeux, mais c’est un voyage nécessaire», confie Tom Bridges, un professeur d’anglais qui dit partager l’amertume et la colère des victimes rencontrées durant cette visite d’une journée. «Les autres régions dévastées ont la possibilité d’être reconstruites et de reprendre vie, mais c’est impossible ici à cause des radiations et de la contamination», constate-t-il.

Le guide Niitsuma, originaire de Soma, une ville côtière à environ 35 kilomètres au nord de la centrale accidentée de Fukushima, se sent hanté par le regret de ne pas avoir été assez impliqué dans le mouvement anti-nucléaire avant la catastrophe, même s’il était contre la construction des réacteurs.

«J’aurais dû agir plus activement», se morfond-il. «C’est en partie pour expier que je travaille comme guide».

Source 20Minutes/Planète

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« Se tenir à moins de deux mètres d’un compteur »

Mais cette analyse ne dit pas un mot de la déclaration de Pierre Le Ruz, le président du Criirem. En juin 2015, il affirmait que le gouvernement avait fait « une présentation très malhonnête de [son] expertise ». Il confirmait le risque sanitaire – cancers, électrosensibilité – à long terme, expliquant qu’il « faut se tenir à moins de deux mètres d’un compteur pour éviter les ondes dangereuses », une règle particulièrement difficile à observer en habitat collectif.

L’analyse juridique n’évoque pas non plus l’étude de Lerch 2015, qui « confirme le rôle des radiofréquences dans la promotion de tumeurs chez la souris » et ce, même quand les rongeurs sont soumis « à des niveaux inférieurs aux normes d’exposition du public en vigueur », explique l’association Priartem…./…

Le nouveau compteur électrique Linky menace-t-il votre santé, votre liberté et votre sécurité?

Volti

5 Commentaires

  1. Voici deux livres que je vous conseille approfondir le sujet “La condition nucléaire – Réflexions sur la situation atomique de l’humanité” :

    http://aufildesidees.org/livres-a-commander/73-la-condition-nucleaire.html

    et “L’illusion nucléaire – Energie et pouvoir : Une histoire”

    http://aufildesidees.org/livres-a-commander/71-les-illusions-renouvelables-jose-ardillo.html

    • Ils sont entrain de nier les cancers et autre maladie dû à Fukushima et combien son mort suite à cette accident nucléaire? Et les clochards qu’ils ont envoyer là bas sont-ils encore en vie? Ces certaine pas eux qui vont faire une enquête indépendante, ils veulent que les gens crève en silence et qu’on gobe tout ce qu’ils disent. La radioactivité est un danger pour la vie, quelque soit le taux de radioactivité

      116 cas de cancer de la thyroïde chez les jeunes de Fukushima

      Selon les officiels: toujours rien à voir avec l’accident nucléaire de Mars 2011

      http://www.vivre-apres-fukushima.fr/116-cas-de-cancer-de-la-thyroide-chez-les-jeunes-de-fukushima/

  2. La cupidité, la bêtise et l’inconscience humaine total

    Le Japon laisse entendre qu’il pourrait redémarrer la centrale de Fukushima II

    http://www.fukushima-blog.com/2016/03/le-japon-laisse-entendre-qu-il-pourrait-redemarrer-la-centrale-de-fukushima-ii.html

  3. Article de 2014

    Effets biologiques des radiations de Fukushima sur les plantes, les insectes et les animaux.

    https://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/150814/effets-biologiques-des-radiations-de-fukushima-sur-les-plantes-les-insectes

    Pièces à conviction : Fukushima, CONTAMINATION MONDIALE

    http://www.youtube.com/watch?v=TWuBhQmbReE

  4. Ami(e)s Moutons, Ami(e)s Allemands, Ami(e)s Suisses.

    SOYEZ rassurés nos centrales nucléaires sont fiables, bien entretenues et des organismes compétents, fiables veuillent au bon déroulement de l’exploitation ainsi que sur une communicaton transparente.
    De plus nos frontières sont étanchent, la radioactivité ne peut pas passer ni dans un sens, ni dans un autre. Cela a déjà été prouvé lors de l’accident chernobyl.

    Il y a bien ici et là quelques esprits chagrin pour monter en épingle de légères anomalies de fonctionnement. Cela est méprisable.

    Voici une liste non exhaustive d’aléas mineurs.

    17 juillet 2008 : Suite au rejet accidentel de déchets radioactifs sur le site industriel de Tricastin le 7 juillet, des mesures ont fait état de pollutions plus anciennes, qui aujourd’hui inquiètent. Retour sur le déroulement des faits.
    http://www.usinenouvelle.com/article/tricastin-chronologie-de-l-accident.N25157

    2 juillet 2011: Une explosion à la centrale
    http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Un-transformateur-explose-a-la-centrale-nucleaire-du-Tricastin-352273

    6 août 2013 : Fuite de tritium dans l’environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/Tricastin-tritium

    1 novembre, 2013 : Fuite d’oxyde d’uranium à la centrale Areva du Tricastin: les salariés de Gerflor ont été confinés
    http://radioprotection.unblog.fr/2013/11/01/fuite-d%E2%80%99oxyde-d%E2%80%99uranium-a-la-centrale-areva-du-tricastin-les-salaries-de-gerflor-ont-ete-confines/

    15 janvier 2014 : EDF ne contrôle plus le tritium radioactif
    La centrale nucléaire du Tricastin accumule les incidents et voit sa cuve fissurée. C’est tout ? Non. Depuis des mois, EDF se révèle incapable de stopper une fuite inexplicable de tritium radioactif
    https://lesbrindherbes.org/2014/01/15/a-tricastin-edf-ne-controle-plus-le-tritium-radioactif/

    décembre 2014 : Fuite radioactive au Tricastin EDF avoue avoir menti
    http://lesbrindherbes.org/2015/02/13/fuite-radioactive-au-tricastin-en-decembre-2014-edf-avoue-avoir-menti/

    Que constatons-nous ? Quelques fuites, et alors, votre machine à laver n’a jamais eu de fuite ? Ne suffit-il pas de passer la serpilliere, Ségolene ?

    Tout comme nos hommes politiques qui ne sont ni des vendus, encore moins des idiots arrivistes complétement pourris, intègres dans la mesure du possible. C’est vrai, il nous mentent, mais c’est pour notre bien. Il trichent, mais c’est pas toujours facile. Ils font ce qu’ils peuvent les pauvres.

    Ils cédent sous la pression des banques, des laboratoires, des industriels. C’est Possible, mais vous aussi ne cédez-vous pas lorque vos enfants réclament quelques choses ?

    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/09/20/2593956_un-politicien-c-est-quoi.html

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/presume-politicien-presume-menteur-139370

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