Cash investigation – Les vendeurs de maladies

Vous avez encore confiance en la médecine? Vous ne devriez pas, car le seul but, ce n’est pas votre santé, c’est uniquement le profit, quitte à inventer des maladies qui n’existent pas réellement afin de vous vendre toujours plus de solutions. Un petit rappel indispensable avec le temps…

médical médecine

Synopsis

 

Chaque vendredi en deuxième partie de soirée, le nouveau magazine d’information d’Elise Lucet se penche sur un sujet économique et de consommation dans le but d’alerter l’opinion publique. Pour ce premier numéro, elle s’intéresse aux «vendeurs de maladies», ces laboratoires qui inventent de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu’ils viennent de mettre au point, parfois malgré des effets secondaires avérés, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments. Elle évoque également Shanti Senthikuma, une Indienne de 34 ans vivant dans le Kerala, un Etat du sud ouest de l’Inde qui s’est battues pendant des années contre la compagnie Coca Cola qui, pour les besoins de production de son soda, privait la population d’accès à l’eau potable.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=TIusRRwmAC0[/youtube]

Et pour compléter, rien de mieux que cet autre épisode: Santé : la loi du marché

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2pPCt0XqZLs[/youtube]

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, dernière preuve à chazrge et non des moindres: Les médicamenteurs. Vidéo supprimée à par l’hébergeur.

Benji

10 Commentaires

  1. Moi, redresseur de CresTORt

    Dire que j’ai pris cette saloperie chaque matin pendant + de 5 ans, le CRESTOR ! Lorsque gros veinard juste avant de faire une crise cardiaque, c’est un angor, ben, ça se termine sous le bistouri, et pan ! 5 pontages coronariens plus tard, le toubib, vous prescrit un traitement à vie… Traitement qui bien sure a été établi par l’industrie pharmaceutique et que chaque médecin donne de manière machinale, sans jamais prendre en compte la spécificité du patient – moi par exemple je n’ai jamais eu de tension haute, ben pourtant j’ai une pilule contre ça.
    Dans ce traitement ce qui est le plus efficace reconnu est l’aspirine… Un p’tit sachet de 160 mg dans un verre d’eau chaque matin, et voila que le sang est liquide-liquide et tournicote dans les veines sans peine et sans caillot.
    Ma petite partie cœur ouvert sur la table a eu lieu en janvier 2010. Jusqu’à là, je clopais 2 packs/jour, et donc, fallait bien passer à la caisse suite à une telle tabagie. Depuis, je ne fume plus amen ! Mais qu’est ce que je fulmine !
    En 2010, je n’avais jamais eu de problème de poids, et encore moins de diabète.
    Au bout d’un an, (tout ce que je vais raconter c’est après coup) ; donc, au bout d’un an de cette prise de traitement j’ai commencé à grossir, j’étais boulimique et ne pensais qu’à m’empiffrer ; de plus j’avais des douleurs musculaires et des crampes surtout dans les jambes ce qui limitait mes possibilités d’exercice, comme la marche par exemple : et je rentrais donc dans le cycle-trop de bouffe-pas-assez d’exercice-douleurs-mauvais sommeil-début de dépression. J’avais aussi des douleurs dans les épaules, le cou, le dos, j’étais soit constipé, soit comme le syndrome de l’intestin irritable. Je suis allé voir des spécialistes qui après examen me disaient que je n’avais rien et que ça devait être psychologique… Entre temps je passais de 80 kg à 93…
    Puis en 2013 je découvrais que j’avais un début de diabète 2. Moi qui mange plutôt sainement, jamais de sucrerie, je trouvais ça bizarre. Un traitement me fut donné ce qui me forçait à prendre pas moins de 5 pilules le matin plus une le soir…
    Le diabétologue, le cardiologue m’examinaient régulièrement et mon traitement suivait son cours, à savoir que j’allais de moins en moins bien.
    En début d’année un générique me fut prescrit à la place d’une de mes pilules, et là, je développais des allergies. Je demandais de revenir à mon médicament, et en moins de 15 jours plus une seule allergie à signaler. Ce qui eu pour effet de me donner l’idée d’aller vérifier ce que j’avalais depuis 5 ans…
    Études bidonnées pour mettre le Crestor en vente
    Sur 12 « études » déjà, 9 sont éliminées d’office, car étant totalement à coté de la plaque.
    Il y en a une 10ème, l’étude Corona qui elle clairement : « montre une tendance à l’excès de diabètes, dans un sous-groupe. On observe une tendance de +13% à la découverte de diabètes. On découvre aussi une tendance à l’augmentation de l’Infarctus du Myocarde Fatal (Fatal M I). »
    L’étude numéro 11, faite par des italiens est appelée GISSI-HF et montre une tendance à l’excès de cancers, à l’excès d’AVC et à l’excès de mortalité non cardiovasculaire.
    Et la 12ème, c’est le pompon, et c’est celle là qui est mise en avant, pardi ! L’étude JUPITER. « Voilà l’étude la plus scandaleuse, montrant à quel point nos instances sanitaires sont influencées par certains labos Pharma. Cette étude a été dirigée par Paul RIDKER, dont les conflits d’intérêts nombreux sont accompagnés d’une prise de bénéfices directe. Ce monsieur gagne son argent puisque chaque test de la CRP ultra-sensible lui permet d’empocher. Faut dire que le comité « scientifique » qui a ouvert les portes au Vador-Crestor était constitué de 10 membres dont 9 ayant travaillé pour le labo fabriquant.
    L’étude JUPITER dans un monde normal, avec de vrais scientifiques sérieux, on n’en parlerait plus, mais dans notre monde de marketing, la molécule étudiée (le CRESTOR) rapporte trop d’argent pour qu’on la laisse de côté. Elle est donc devenue la statine N°1 en France, preuve supplémentaire du degré de corruption et d’incompétence dangereuse des leaders d’opinion français en cardiologie. »
    Tout ça est corroboré par des professeurs en médecine cette fois ci sérieux et sans intérêt économique avec les labos. Faut lire le témoignage captivant du cardiologue Mikael Rabaeus,[i] mais aussi les travaux du cardiologue et chercheur Michel de Lorgeril et il y en a beaucoup d’autres.
    Aux Etat Unis, pays où on peut organiser une plainte à des milliers portée par un cabinet d’avocat, et bien, le labo va devoir cracher par millions, il va sans doute faire un deal, car, avec les 47 milliards qu’a généré le Crestor depuis sa sortie, ce ne sera pas un souci pour raquer à ceux qui ont survécus.
    J’ai donc arrêté sans avis médical depuis début juillet cette cochonnerie. Savez quoi ? Je pète la forme, c’est presque magique. Je suis à 82 kg, je n’ai plus de douleurs et surtout je m’alimente de manière normale.
    C’est début septembre que j’ai regardé Cash Investigation, où justement on parle des magouilles et de la proximité du corps médical, des autorités de tutelles et de contrôle avec l’industrie pharma. Et en fin de reportage un chapitre entier sur le Crestor !
    Ca n’a fait que confirmer ce que j’avais trouvé en fouillant dans les poubelles. Un médicament qui me détruisait à petit feu sans en avoir l’air ; tout ça sous les conseils d’un généraliste, d’un diabétologue et d’un cardiologue. Oui, de nos jours nous sommes envoyés à la mort par un aréopage « baqué » + 9 et + 12… C’est la fin de l’obscurantisme ! Et essayez donc d’alerter votre praticien… Il vous regardera du genre « encore un qui va trop sur Internet ».
    Dire que ce Crestor est devenu aussi un médicament préventif. Yes, ils l’ont fait ! Avant, disons qu’il fallait un taux de cholestérol à 4 (j’invente), mais le lobby avec ses sbires réussit à faire descendre le taux à 2. Et d’un seul coup les gros, 7 millions de français étaient devenus le cœur de cible. A 25 euros par mois, et traitement à vie… C’est plus crésus, mais super-rhésus pognon !
    Faites comme moi, balancez votre dernière boite chez le pharmacien (lui aussi complice), et dites de se la carrer cette merde bien au fond dans le baba au cholestérol !
    Surtout arrêtez de prendre ça, je suis le bon exemple de celui qui a eu tous les symptômes décrient par de vrais médecins et qui d’ailleurs n’ont jamais été contredit sur le fond par le labo ASTRAZENECA ; que d’ailleurs j’attends de pied ferme !
    Georges Zeter/Octobre 2014
    Regardez « Cash Investigation » : Santé : la loi du marché –
    https://
    http://www.youtube.com/watch?v=2pPCt0XqZLs
    [ii]
    [i] http://leplus.nouvelobs.com/contribution/625251-medecin-j-ai-cesse-de-prescrire-des-statines-contre-le-cholesterol.html
    [ii] http://cholesterol-verite.blogspot.fr/2013/04/le-scandale-du-crestor-rosuvastatine.html

  2. Je ne vois pas le lien sur les médicamenteurs tout à la fin de l’article…

  3. J’habite une ville de 90.000 habitants à la louche.
    Dans la rue principale les enseignes les plus répandues sont les bars, les pharmacies et les marchands de lunettes.

    Concernant la prise de poids, les raisons, à mon sens, peuvent varier d’un individu à l’autre.
    Je pense que le stress est un de ces facteurs.

    A l’époque de ma vie où je mangeais le plus je terminais l’hiver avec une perte de masse musculaire.

  4. Merci pour ton témoignage, Zeter-georges. J’ai une voisine qui est en train de se faire démolir par les médicaments qu’elle prend. Chaque praticien y va de sa formule, sans s’occuper de ce qu’elle prend déjà. Les effets secondaires de chacun se rejoignent, ce qui donne un cocktail détonnant. Je le lui ai dit. D’instinct, elle en a supprimé certains, mais quid des autres ?
    Je lui ai proposé de voir un homéopathe pour un suivi de fond, qui lui remettra le terrain en bon étant, si ce n’est pas déjà trop tard. Elle parlait de suicide tant elle en a marre de souffrir.
    En attendant, elle aura bien engraissé les labos !

    Un copain qui a pris un générique pour le coeur a failli en crever.

    Les statines sont un poison, le reste idem.
    Mais attention aussi à l’aspirine, ce n’est pas innocent du tout. Idem pour le paracétamol.

    En tout cas, tu as bien réagi. A noter cependant qu’il vaut mieux éviter de supprimer d’un seul coup les médicaments qu’on avale. Diminuer puis supprimer, c’est mieux.
    Et se tourner en parallèle vers une alimentation plus adéquate (variable selon les personnes), une vie plus saine (eh oui, cela demande une certaine responsabilisation), les médecines douces. Il y en a assez pour expérimenter ce qui nous convient le mieux.
    Enfin, bien évidemment, le stress est un gros problème à régler.

Les commentaires sont clos.