François Hollande : « le néo-fascisme, c’est maintenant »…

Bien vu ou un peu excessif l’article de Drapher? Merci à Cedjo.

Le président français a décidé de changer la République. Durablement. Cette nouvelle orientation n’est pas une simple lubie présidentielle qui disparaîtra à la prochaine élection présidentielle, puisque la Constitution devrait être modifiée dans un mois. Il est difficile de comprendre quel est le sens exact de cette politique qui ne semble pas directement reliée à une doctrine établie et connue. Pourtant, si une analyse des déclarations, décisions, et propositions de François Hollande est effectuée, un tableau idéologique et politique assez précis prend forme. Il doit être nommé et expliqué, sinon, le risque d’une paralysie démocratique guette la société dans son ensemble.
Néo-fascisme : quelques pistes

La terminologie « fasciste », bien qu’historiquement connotée est la seule qui peut correspondre — au moins partiellement — au chef de l’Etat français. Elle ne peut suffire à elle seule, puisque celui-ci ne s’en revendique pas, et qu’une palette de nuances significative différencie le fascisme originel de la politique menée par François Hollande. La politique actuelle de François Hollande trouve son inspiration dans le fascisme, mais elle s’adapte, à son époque, aux circonstances et au pays qui l’accueille. C’est une politique néo-fasciste. Un fascisme nouveau. Moderne. 2.0.

Un exemple de l’époque mussolinienne, sur l’économie, alors que le fascisme de Mussolini se revendique au départ d’une « mystique de gauche anti-marxiste » :

(…)Sur le plan économique, le fascisme poursuit, sous la direction du ministre de l’économie Alberto De Stefani (1922-1925), une politique d’inspiration libérale. Le 20 septembre 1922, Mussolini déclare : « Il faut en finir avec l’État ferroviaire, avec l’État postier, avec l’État assureur. » Le 18 mars 1923, il ajoute: « Je pense que l’État doit renoncer à ses fonctions économiques et surtout à celles qui s’exercent par des monopoles, parce qu’en cette matière l’État est incompétent. ». L’État fasciste transfert ainsi au privé plusieurs monopoles: celui sur les allumettes est cédé à un Consortium des fabricants d’allumettes; en 1925, l’État se désengage du secteur des téléphones, et renonce aussi à l’exécution de certains travaux publics. (…)

Sur le plan social, la volonté de l’ordre, de l’autorité, avec le fascisme de Mussolini :

(…)Le nouveau mouvement exprime la volonté de « transformer, s’il le faut même par des méthodes révolutionnaires, la vie italienne » s’auto-définissant « parti de l’ordre » réussissant ainsi à gagner la confiance des milieux les plus riches et conservateurs qui sont opposés à toutes manifestations et aux revendications syndicales des socialistes.

La principale caractéristique du néo-fascisme est, comme son ancêtre, l’affirmation de l’autorité de l’Etat. Il y a donc la force du chef. Ce chef qui se revendique comme le cœur de la préservation des fondements d’une nation fantasmée, conquise de haute lutte contre des ennemis intérieurs et extérieurs et qu’il faudrait de nouveau protéger, voire régénérer. Le néo-fascisme sacralise les valeurs qui forgent la nation, et appelle le « peuple » à suivre une nouvelle voie — martiale et univoque — souvent binaire. « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous », disent les néo-fascistes. Une variante : « Ceux qui « ne sont pas Charlie » — et le font savoir — soutiennent les terroristes, et doivent être emprisonnés ».

Le chef néo-fasciste annonce suivre cette « nouvelle voie », parce que — affirme-t-il — il n’a pas le choix, et en réalité, finit par pratiquer une injonction collective. Celle-ci survient lorsque des événements violents permettent l’abolition de la séparation des pouvoirs — pour les donner tous… au chef néo-fasciste. Hollande a eu les attentats du 13 novembre, la justice a été écartée par le régime d’état d’urgence, le pouvoir exécutif a les pleins pouvoirs. La froide machine répressive administrative peut commencer son travail.

Pourtant, ailleurs en Europe de l’Ouest, cette nouvelle « idéologie » néo-fasciste, basée sur une modification des équilibres du pouvoir, et de son exercice, ne s’est pas jusque là manifestée. Rien de comparable au Portugal depuis la fin de la dictature, ou encore en en Espagne, par exemple, depuis la chute de Franco, alors que des événements largement aussi terribles s’y sont déroulés. Les attentats à la bombe en Espagne, du 11 mars 2004, revendiqués par des Marocains membres d’Al Quaïda, ont causé la mort de près de 200 personnes. Ces attentats aveugles, dans des trains de banlieues, n’ont pas mené à la mise en place d’un état d’urgence, ni à un changement constitutionnel, ni à une politique basée sur le sécuritaire, l’arbitraire et l’autoritaire.

A Londres, un an et demi plus tard, le 7 juillet 2005, 4 jeunes islamistes se font sauter dans 3 rames de métro et un bus, tuant 56 personnes, en blessant 700 autres. Le Royaume-Uni ne modifie pas, lui non plus, son fonctionnement institutionnel, hormis une loi permettant aux policiers de tirer à vue sans sommation, qui mènera à une bavure 15 jours plus tard : un jeune Brésilien est tué de 7 balles dans la tête par la police…
François Hollande : l’autorité des faibles

De la même manière que Bush était un « petit président », élu un peu par hasard et sans envergure, jusqu’aux attaques du 11 septembre qui lui donneront sa carrure de chef de guerre, Hollande est un président « en creux ». Elu sur des déclarations et des promesses trompeuses, faites pour attirer les voix d’un électorat qui doutait de sa véritable nature, Hollande a très vite montré son vrai visage une fois élu : un bureaucrate, vassalisé par l’establishment financier, un homme politique sans charisme ni projet, tout juste bon à suivre les ordres de Bruxelles. La chute de Hollande dans les sondages d’opinion n’a été enrayée que par ses interventions martiales à l’étranger. D’un seul coup, le petit notable de province s’est transformé en chef de guerre, a envoyé son armée au Mali, en Centrafrique, jouer au gendarme. En 2013, si Obama ne calmait pas Hollande, celui qui a été surnommé « Flanby » par certains de ses concurrents à la primaire socialiste, allait bombarder Damas depuis son porte-avion, sans même prendre le temps de consulter son Parlement. Hollande gagne des points quand il fait tonner la poudre.

Hollande, comme tout bon néo-fasciste a franchi très vite la ligne rouge de la réduction des libertés. Loi du 21 décembre 2012 relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme, loi du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme, loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement : les néo-fascistes au pouvoir ont verrouillé très fortement l’espace public et privé, en offrant par ces dispositions de plus en plus de pouvoirs aux services administratifs, avec une réduction des libertés individuelles sans commune mesure en France. Le but affiché de Hollande est la protection des Français au détriment de leur liberté. La qualité principale du néo-fascisme est l’efficacité — qu’elle soit réelle ou d’affichage — en réduisant toujours ce qui forge une démocratie moderne : la liberté individuelle.
L’inversion du sens, un signe qui ne trompe pas

De nombreux articles de Reflets citent le roman dystopique de Georges Orwell, « 1984 ». Le principe de l’inversion du sens y est permanent : « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ». Le monde de Georges Orwell est lui aussi un monde néo-fasciste. Le chef de l’Etat français François Hollande, son chef de gouvernement et ses ministres pratiquent eux-même cette inversion. « La première des libertés c’est la sécurité», « Nous défendons les valeurs de la République ».

Ce gouvernement défend les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité en :
— Abolissant l’état de droit par un état d’urgence d’une durée onze fois supérieure à celle que prévoyait la loi
Généralisant l’arbitraire par le laisser-faire des abus policiers perpétrés lors des perquisitions de nuit.
Assignant à résidence des militants politiques
— En proposant de créer deux classes de citoyens par une mesure de déchéance de nationalité ne s’appliquant qu’aux français bi-nationaux
— En ayant le projet d’établir par ordonnance une loi « une loi « contre la criminalité » permettant la continuation de dispositions propres à l’état d’urgence, sans l’état d’urgenceManuel Valls Le Procureur de la République a porté plainte contre un enseignant d’université qui rappelait en ironisant — sur une liste de diffusion universitaire — les propos du Premier ministre lorsqu’il s’était fait « prendre » en train de reprocher le manque de « blancos » dans les rues d’Evry, la ville dont il était maire à l’époque.

Tout en est permanente inversion de sens dans la politique de François Hollande. Alors qu’il affirme vouloir lutter contre l’islam radical, le fanatisme islamique, il se félicite de ses très bons rapports avec l’Arabie saoudite, la monarchie islamique radicale qui exécute ses opposants politiques et répand son dogme sectaire, celui des djihadistes de l’Etat islamique. Ainsi, le président français, qui défend les valeurs de la démocratie serre la main du chef de la junte militaire égyptienne qui a pris le pouvoir après un coup d’Etat sanglant. et signe des contrats d’armement avec lui. Hollande célèbre son ami Sissi…
« Le changement, c’est maintenant » : effectivement
Ce que personne n’avait compris dans le slogan de campagne de François Hollande, c’était quel changement il allait opérer. Le changement est effectivement maintenant, et il est massif. La société est sous surveillance électronique, les barbouzes ont les mains libres, sans contrôle d’un juge judiciaire, les forces de police peuvent pénétrer les domiciles de n’importe quel citoyen à toute heure du jour et de la nuit, fouiller n’importe quel véhicule, mettre sous surveillance n’importe qui, sur simples soupçons. La justice a été mise entre parenthèses et elle risque de se voir retirer une grande partie de ses prérogatives.

Le changement, c’est celui du basculement d’une démocratie vieillissante et un peu malade vers une République néo-fasciste, ultra-sécuritaire, de suspicion généralisée, policière, et encadrée par une administration hypertrophiée.

La population, dans ces conditions, est bien entendu incitée à continuer ses « petites affaires », sans se soucier de ces changements massifs, qui, selon le pouvoir, ne mettent en péril « que ceux qui veulent porter atteinte à la culture française, aux valeurs de la République ». Et le champ est large de ceux qui peuvent être accusés de porter atteinte à cette République. Les militants politiques assignés à résidence en novembre en savent quelque chose. Ce qui est absolument stupéfiant, est la relative apathie que ce basculement provoque. Personne n’ose venir contester les mesures néo-fascistes du pouvoir socialiste. Mais que se passerait-il si certains venaient manifester leur inquiétude ? Auraient-ils le même traitement que les manifestants de Nantes du 4 décembre, tabassés au hasard par des policiers déchaînés et en « roue libre » ?

Le président français affirme protéger la société ? En réalité, il est en train de la détruire. Viendra le temps où il faudra rendre des comptes, si les Français osent venir en demander. A moins que ces mêmes Français ne soient preneurs du néo-fascisme ? Allons savoir…

« ll ne s’agit pas de savoir si la guerre est réelle ou non. La victoire n’est pas possible. Il ne s’agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment. Une société hiérarchisée repose sur la pauvreté et l’ignorance. Leur version devient vérité historique. Et rien d’autre ne peut avoir existé. Le but de la guerre est de maintenir la société au bord de la famine. La guerre est menée par l’élite contre ses propres sujets. Son objectif n’est pas de vaincre en Eurasie, en Asie, mais de garder sa structure sociale intacte. »

Georges Orwell —« 1984 »

Deux avis:

Chitah
Ceci est un article à charge et au ton très excessif. Et parfois, des choses justes, mais caricaturales (comme le sujet de la relation à l’Arabie Saoudite), des choses pas claires (le Maréchal Al Sissi a notamment dégagé Morsi parce qu’il s’adonnait à ce que vous reprochez à François Hollande, justement, avec un niveau de clientélisme qui ferait pâlir de jalousie la promotion Voltaire). Il y a bien d’autres exemples dont on peut parler si vous voulez.

Bref : bravo pour l’effort d’avoir écrit un article, mais vous devriez pondérer vos jugements.

Robert Ravoalavoson
J’ai bien peur que l’opinion que je vais exprimer ne soit pire que la vôtre : lorsque des sondages nous annoncent que 85 % des « français » sont favorables à la déchéance (j’élide la fin de l’expression), que plus de 50 % sont favorables au rétablissement de la peine de mort, et autres statistiques pour le moins intéressantes, j’ai plutôt la sensation que c’est le peuple en question qui est devenu néofasciste, et ça explique entre autre pourquoi notre cher gouvernement peut se comporter de cette manière.

La vérité que tous ces gens refusent d’affronter, c’est que le peuple français est un peuple mou, dur dehors mais mou dedans, à l’image de son premier ministre et de son président.

Source Reflet-Info

Volti

23 Commentaires

  1. demandez à Zemmour, Onfray, Finkelkraut, Dieudonné, Boris Lelay, Faurisson et son acolyte Reynouard, Soral et bien d’autres si on n’est pas dans une régime fasciste, ou disons préfasciste.
    Ecoutez les prêches religieuses de Taubira, Belckacem, Valls, Peillon et les autres si vous avez des doutes.

    Ou bien demandez aux manifestants de pegida qui se sont fait disperser à coup de canons d’eau. Canons d’eau étrangement absents lors du réveillon et de la fête du sexe pour mes migrants.

    Est-ce qui bientôt la police prostituera les femmes blanches pour les arabes ?

  2. Dans les années 80, Mitterrand parlait du “coup d’état permanent”
    Hollande était déjà en piste à l’époque, même s’il faisait les cafés à l’Élysée, il entendait les leçons de son maître.

    Tout le monde parle beaucoup sur internet, personne ne bouge ailleurs.
    Normal qu’ils se sentent forts.

    Ils se sont plaints du “salut nazi inversé” que serait la quenelle de Dieudonné, mais regardez le mouvement qu’ils ont fait pendant la campagne du “changement c’est maintenant” (et quel changement, pour une fois qu’ils ne mentent pas). C’est un double salut hitlérien penché à 90°.
    Mais ce n’est qu’une interprétation. Ça pourrait aussi vouloir dire: une dans ta bouche et une dans ton c..

    • Le “salut nazi inversé” est interdit, par contre le salut des femens est autorisé… choisis ton camp camarade et le bon… les sionistes veillent !!!…

      • … d’ailleurs la photo de l’article nous le confirme et nous le rappelle !!! Waouu…

        • On dirais que ces gens sont juste une enveloppe de RIEN,ils sourient,font les clown et les gens intelligents ,je parie qu’aux chiottes ils contemplent leurs m,,,,de ,ils n’ont rien d’autre comme miroir .
          De toute façon il n’est pas concevable de les considérer responsables(certainement pas idiots)juste à la limite de l’ employable ,ceux qui choisissent ces pantins nous dégoutent de leur prestations minables et C’EST le BUT afin de nous imposer n’importe qui dans le NOM à venir .
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        • et ségo sa “fureur” ? Je ne savais pas ! Merci, c’est une bonne piste.

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  3. le fascisme est d’abord la vénération d’un chef…avec Hollande, on vénère rien (je sors, et vite) https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

    • Pour imposer le fascisme il est nécessaire de montrer que ceux qui nous gouvernent sont des pantins ridicules (comme avec la vieille garde en Allemagne à l’époque qu’Hitler a ridiculisée)
      Ces jouets au service des Banques (surtout)ne servent que le temps d’instaurer le système NOM ensuite ils seront mis à l’écart (qui peut faire confiance à des Sarkozy,Hollande ,Fabius etc ,sont pas fous).
      Parachutes dorés bien entendus.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  4. Ce n’est que ce que certains annoncent depuis 2/3 ans…
    Une dictature se mets en place. Nous n’avons pas attendu Asselineau pour le dire.

    • Oh que oui!
      Et même fatigué que beaucoup soient encore étonnés.
      … Sans parler du nombre effroyable qui n’ont encore rien perçu.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

  5. Tout en est permanente inversion de sens dans la politique de François Hollande.

    Exactement, pour être juste et simplifier quand il dit noir vous pouvez pensez blanc et quand il dit blanc vous pouvez penser noir ! Hollande ne sait plus comment reprendre le pouvoir, ce qui nous prouve que les consciences commencent à s’éveiller sinon pourquoi autant de crainte, de surveillance, de répression, sous faux couvert d’éliminer le terrorisme, c’est une tactique employée par les gouvernements fascistes pour reprendre le contrôle de la population en instaurant un état policier.

    Nos anciens se sont battus pour que l’on est des droits et ont gagné de grandes causes pour la démocratie que ce gouvernement s’évertue à détruire. Je ne comprend pas que la police ne cherche pas dénoncer les vrais coupables et ne cherche à protéger le peuple nourricier à la place de se ranger du côté de l’oppresseur, il en va pourtant de leur intérêt de protéger notre avenir à tous, de plus dans le peuple se trouve aussi leur famille, leur proche, leur voisin que vont-ils devenir dans un monde où tout est verrouillé ?

    Actuellement la cote de confiance de François Hollande a encore rechuté en janvier, il lui reste plus d’un an pour changer la constitution et mettre tout les atouts de son côté pour les prochaines élections de 2017, car a mon avis le Ps qui est déjà un parti mort risque de ne pas revenir sur le devant de la scène avant un long moment.

    Sondage : 74% des Français ne souhaitent pas la candidature de Hollande et Sarkozy

    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-pour-88-des-francais-la-classe-politique-ne-se-renouvelle-pas-assez-01-01-2016-5415081.php

    L’UE doit devenir un « Etat policier »…..

    https://lesmoutonsenrages.fr/2015/12/20/lue-doit-devenir-un-etat-policier/

  6. A propos de la liberté de communication
    Ministre polonais accuse l’UE d’utiliser des méthodes »de la Seconde Guerre mondiale”.
    Merci a Fort russ 🙂
    http://fortruss.blogspot.fr/2016/01/polish-minister-accuses-eu-of-using.html

  7. Et oui, mais comme disait un grand philosophe en talonnettes “la france tu l’aimes ou tu la quittes”.

    La france moi, je ne l’aime pas (j’aimais la France, ce qui n’a rien à voir: elle est morte et enterrée, et bien peu la regrettent).

    Donc comme le grand Charles je me barre.

  8. Les chiens aboient et la caravane passe.
    Toutes ces lois liberticides sont maintenant actées et la modification de la constitution au service des ploutocrates est dans les tuyaux. Le fascisme au sens mussolinien, c’est ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui la corporocratie, c’est à dire la gouvernance des grandes firmes financières, minières et industrielles, auquel j’ ajouterai volontiers la grande distribution. Et la vérité c’est que nous en sommes à deux pas, le tafta et le tisa.
    Soit les grenouilles sortent du bocal et pendent haut et court les traitres qui ont chauffé la marmite, soit elles crèveront dans l’ignorance. Soit les moutons sont assez intelligents pour comprendre qu’on les mène à l’abattoir tondu comme des oeufs et ils chercheront une échappatoire, soit ils finiront roti sur l’hotel du mondialisme. En tout cas, là c’est chaud!

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