Le film que les banques voudraient interdire……

Le monde des banques avec ses banksters, est un monde à part, les mots d’ordre, profits, bénéfices, marges. Beaucoup ne le savent pas, mais par exemple, le blé est souvent acheté sur pieds et revendu au plus offrant, sans même que les acheteurs/vendeurs en aient vu un grain, c’est la spéculation. Le climat et l’abondance ou pas des récoltes, entre en jeu sur le prix. Il n’est pas rare que, certains achètent et stockent en attendant une remontée des prix, ce qui à court terme, donne l’impression d’une pénurie qui n’en est pas une. Et bien sûr, ça influe sur le panier de la ménagère. Céréales, café, cacao, etc. Tout est négociable et négocié, sans omettre que la “rareté” influe sur le prix. Une courte vidéo, pour dénoncer la spéculation sur les denrées alimentaires. A Partager..

Le film que les banques voudraient interdire. Les banques gagnent d’énormes profits sur le prix des denrées alimentaires sur les marchés financiers non règlementés. Cela crée l’instabilité et fait monter les prix mondiaux des denrées alimentaires, ce qui rend les familles pauvres à travers le monde, avec des millions d’affamés les forçant à la pauvreté profonde. Arrêtons les banksters!! en les empêchant de parier sur la nourriture !

C’est une campagne contre la spéculation sur les denrées alimentaires. La spéculation financière affame des dizaines de millions de personnes.

UBS & Co aimeraient pouvoir interdire cette vidéo. Et empêcher sa diffusion sur les réseaux sociaux.

Bien sûr, on pourrait regretter que ne soit pas mentionné le rôle joué par le FMI, la Banque Mondiale, et les politiques de subvention agricole dans les pays occidentaux. Ceci étant, le message est clair, et le but précis. Est-il atteignable ? Les citoyens peuvent-ils influer pour faire interdire ces pratiques ?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=EIATwQLrJ14[/youtube]

La spéculation sur les denrées alimentaires aggrave la faim dans le monde. Solidar Suisse soutient l’initiative populaire de la Jeunesse socialiste à ce sujet.

On ne joue pas avec la nourriture! D’autant moins si ce jeu risque de priver des millions de personnes de leurs moyens de subsistance, voire causer leur mort. L’initiative populaire de la Jeunesse socialiste contre la spéculation sur les denrées alimentaires a été déposée le 24 mars 2014 avec près de 140 000 signatures et sera soumise au peuple. Solidar Suisse la soutient sans réserve.

L’initiative «Stop à la spéculation» met un terme à l’enrichissement des spéculateurs. Des prescriptions fermant le secteur alimentaire aux investisseurs purement financiers devraient éviter les trop grandes fluctuations des prix sur les marchés mondiaux. Ces prescriptions permettront non seulement de protéger les petits paysans et les consommateurs dans les pays pauvres, mais contribueront également à lutter contre la faim dans le monde.

Il importe de ramener le commerce des denrées alimentaires à sa réalité fondamentale, pour qu’il serve à nouveau et avant tout à approvisionner la population. Moins il y aura de spéculation, plus les prix seront stables et bas.

La Suisse est le lieu idéal pour s’attaquer à la spéculation sur les denrées alimentaires. En effet, celle-ci opère en majeure partie dans ce pays, où les plus grandes sociétés mondiales du commerce des matières premières ont leur siège. C’est donc ici qu’il convient de lancer la lutte contre le commerce de la faim. Jusqu’ici, seuls de rares pays ont pris des contre-mesures. Il est temps que la Suisse donne le bon exemple et qu’elle s’attache à faire interdire cette spéculation au niveau international.

Source: Sans-Langue-de-Bois via réseau-International

Volti

16 Commentaires

  1. Le problème est toujours le même. L’économie est mondialisée. Si un pays l’interdit, il perdra beaucoup et n’empêchera pas la pratique de continuer ailleurs…

    Ce genre de chose doit être interdit au niveau international. Seulement beaucoup de pays verront une manne financière dans le fait d’autoriser cette pratique si d’autres l’interdisent. Et comment faire pour les obliger à suivre des lois dont ils ne veulent pas ? Une gouvernance mondiale ? Le NOM ?

    Si un pays bien à droite (peuple compris) décide qu’il se fout de savoir si il y a de la faim dans le monde et qu’il faut libéraliser au maximum, ça compris, on fait quoi ? On lui fait la guerre ? Un blocus ? On trouve un moyen de le forcer à aller contre ce qu’il aura démocratiquement décidé ?

    C’est un beau paradoxe. Une gouvernance mondiale est indubitablement indispensable. Mais il n’y a aucune chance que cette gouvernance agisse dans l’intérêt des masses. Au final ce qui apparaît comme une nécessité est aussi la pire chose qui pourrait arriver. Parce qu’on pourrait songer à une constitution mondiale pour éviter les abus, mais quand on voit comment on se fait mettre profond par les constitutions nationales qui sont censées avoir le même objectif, pas besoin d’être madame soleil pour imaginer ce que ça donnerait à l’échelle du monde…

  2. hier, j’ai vu le loup de Wall street. c’est une caricature franchement? un Di Caprio dans une prestation d’acteur énorme! Scorcese grand réalisateur.

  3. faut dire que ce film est un petit chef-d’oeuvre…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  4. Bizarre, il me semble l’avoir déjà vu il y a un certain temps ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  5. Merci Voltigeur! <3 :*

    Les moissons du futur reportage Marie Monique Robin

    http://www.youtube.com/watch?v=CZ0O8pmWzwc

    Keny Arkana – Entre les lignes #2: 20.12

    http://www.youtube.com/watch?v=3XJvuIsapCc

    ♥♥

  6. Côte d’Ivoire : Ces documents qui accablent la France

    Des câbles issus des services de renseignements et de la diplomatie française ont été publiés exclusivement aujourd’hui par Inner City Press sur son site Internet. Ces documents mettent à nu les manigances ombrageuses de la France, dans la crise ivoirienne de sa naissance à nos jours.

    Cela passe par la manipulation de l’ONU et la communauté internationale à travers des rapports éhontés sur le dispositif militaire ivoirien, l’organisation de la rébellion et la stigmatisation des leaders jeunes déterminés à s’affranchir désormais de la colonisation.

    Dans le troisième document, la France sans doute déçue par l’échec d’une visite de trois chefs d’Etat africains en Côte d’Ivoire, à savoir Obasanjo du Nigeria, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud et Tandja du Niger, surfe dès lors sur la possibilité d’une intervention de la communauté internationale à « imposer une solution ». Car selon elle, Dans le troisième document, la France sans doute déçue par l’échec d’une visite de trois chefs d’Etat africains en Côte d’Ivoire, à savoir Obasanjo du Nigeria, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud et Tandja du Niger, surfe dès lors sur la possibilité d’une intervention de la communauté internationale à « imposer une solution ». Car selon elle, le temps joue en faveur du président GBAGBO. Rappelons que ceci se passe en 2006.

    En parcourant ces documents, l’on se rend compte que ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui est l’aboutissement d’un processus minutieusement préparé par la France. Pour arriver à ses desseins, elle a toujours su anticiper sur les décisions et influencer en tant de besoins toutes les personnes, les États ou les organisations ayant un rôle à jouer dans la crise qu’elle a créée en Côte d’Ivoire.

    Jusqu’où ira-t-elle ? Attendons voir. Pour l’instant prions et faisons le deuil de nos enfants, nos frères, nos parents et amis tués jusque-là. Qu’ils soient de la gauche ou de la droite, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud, ils sont africains, instrumentalisés par la France pour protéger le petit déjeuner de sa progéniture.

    https://wikileaksactu.wordpress.com/2013/03/21/cote-divoire-ces-documents-qui-accablent-la-france/

  7. Très bien ce “spot”.
    A la fin, à la place de la noix de coco qui assome le bankster, j’aurais bien vu un ananas…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  8. c’est pas ce genre de film qui menace les banques. A la rigueur, ça les oblige juste à se protéger de l’inculture économique (ceux à qui ce film est destiné).
    La vraie menace pour elle est ailleurs, et elles le savent.

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