Ces substances que nous cachent… les fournitures scolaires

La rentrée approche, et s’il est malin et économique de réutiliser le matériel encore en bon état de l’année précédente, il y a une chose à laquelle trop peu de personnes prêtent attention: la composition des affaires scolaires. Car nous pouvons faire attention à l’alimentation de nos enfants, mais à leurs affaires scolaires…

On a beaucoup parlé des substances cachées dans l’alimentation, y compris shutterstock-fournitures-scolaires-rentree-scolaire-materiel-03celle des tous petits. Les enfants touchent également toutes sortes d’objets, à commencer par les jouets qui ont beaucoup fait parler d’eux. Alors que s’approche la rentrée scolaire à grands pas, revenons sur les fournitures scolaires. Celles-ci ne sont pas sans danger, même si les effets sont à plus long terme.

Fournitures scolaires : le marketing avant la qualité

Comme souvent, tout est question de marketing : les enfants auront tendance à plébisciter les objets présentant leurs héros favoris, portés par des amis ou vus à la télévision. Et cela ne concerne pas que les fournitures de marques. Quels que soit leurs marques et leurs visuels, les fournitures scolaires sont susceptibles de contenir des substances néfastes.

Le CHEJ a évalué la teneur en phtalates et métaux lourds contenus dans différentes fournitures scolaires(1), certes aux États-Unis mais exportés au Canada et dans d’autres pays du monde, comme des sacs à dos ou des boîtes à repas ou même des cahiers. Quelques exemples sont éloquents.

  • Pour les sacs à dos testés, tous contenaient des taux de phtalates supérieurs de 12 à 69 fois la limite acceptée.
  • Pour les boîtes à repas, les taux dépassaient de 12 à 29 fois la limite.
  • De même pour les cahiers à anneaux, les bottes de pluie et les imperméables, sauf un cahier fabriqué en polypropylène.
  • Le taux de métaux lourds était heureusement nettement moins inquiétant.

Phtalates : pas encore d’interdiction généraliséeSi la loi française compte interdire les phtalates, des parabènes ou des al­kylphénols, ce ne sera pas mis totalement en application avant 2015. La loi ne concerne de toute façon que quelques-uns des perturbateurs endocriniens et il faut généraliser la procédure d’éradication de toutes ces substances.

En attendant, il s’agit d’être vigilant. Vigilant envers quoi, exactement ?

Fournitures scolaires : des substances gênantes

Sans grosse surprise, ce qui pose problème est souvent le plastique, ou plutôt les plastiques. Des plastiques, les phtalates peuvent migrer ou s’évaporer dans l’air, dans un laps de temps plus ou moins longs.

Cela entraîne des risques pour les enfants, plus sensibles à l’exposition du fait de leur masse plus légère. Les enfants ont aussi tendance à porter plus facilement les objets à la bouche et ainsi ingérer des choses non comestibles, rendant plus forte encore l’exposition. Le temps d’exposition, lui, reste assez fort puisque ces objets sont utilisés de manière régulière à l’école.

Et les substances sont nombreuses pour rendre l’objet souple, incassable, esthétique et tout ce qu’on peut demander à du matériel qui va suivre l’enfant à l’école. Les parents se doivent donc d’être particulièrement attentifs aux substances suivantes…

Lire page suivante : fournitures scolaires, des plastiques à éviter

 

Benji

Un Commentaire

  1. Macher à longueur de journées mordillé mélange de salive humm je comprend d’ou le coup de fatigue https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif ou alors l’enseignant était trop https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif
    le plus important c’est le repas.. surtout pas de micro-onde et pire avec ces boite plastoc qui rend tic toc

Les commentaires sont clos.