«On ne fait que repousser les problèmes» : les agriculteurs fustigent le plan d’urgence d’Hollande

Soyons un peu réalistes, IL NE PEUT Y AVOIR DE PLAN SANS REFUS DU TAFTA! Le TAFTA est ce contre quoi nous devons nous battre, qu’importe les aides, les coups de pouce, les décisions politiques, tant que cette trahison qu’est le TAFTA n’est pas remise en cause, alors les agriculteurs et producteurs resteront des victimes! Mais les médias télévisés ne parlent pas du TAFTA, un sujet tabou qu’il vaut mieux éviter, comme la loi Macron qui est passé en force, comme les emprunts toxiques, comme la réalité sur l’Ukraine, et comme beaucoup d’autres sujets… France=Liberté de la presse? Mais bien sur….

agriculteursSource de l’image: Capture d’une vidéo

Thomas Gillig, le président des Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin fait partie de ceux qui ont bloqué, cette nuit et dans la matinée, la frontière avec l’Allemagne. Il dénonce une concurrence faussée entre la France et ses voisins européens.

Durant toute la nuit et encore ce matin, des centaines d’agriculteurs se sont placés à la frontière avec l’Allemagne et ont bloqué les camions en provenance de l’étranger. Ils entendent ainsi dénoncer une concurrence qui ne serait pas saine avec les autres pays européens et demandent des mesures d’urgence. Thomas Gillig, président des Jeunes agriculteurs a répondu aux questions de RT France.

RT France : Alors que la situation semblait se calmer durant le week-end, vous avez mené, à la frontière, une action d’envergure durant la nuit et ce lundi…

Thomas Gillig : Oui, et cette action est là pour dire que tout n’a pas été réglé pour le moment. Et très sincèrement, je pense que les mouvements vont continuer dans les prochains jours. Les annonces qui ont été faites ne sont pas satisfaisantes pour nous. On ne s’y retrouve pas sur certains points comme la distorsion de concurrence, la compétitivité, les marges au producteur… Certes, le gouvernement a présenté un plan d’aide de 600 millions, cela peut paraître énorme, mais il y a déjà 500 millions de report… Avec ce plan, on ne fait que repousser les problèmes.

RT France : Votre action de la nuit, à la frontière avec l’Allemagne, entendait aussi dénoncer la concurrence avec nos voisin européens ?

Thomas Gillig : Que ce soit clair : nous sommes pour l’Europe, pour la liberté des échanges. Mais on veut aussi avoir une chance d’être compétitifs par rapport à nos voisins. Ce que nous demandons, c’est juste d’être sur un pied d’égalité avec les autres agriculteurs en Europe. Sans cela, nous n’avons aucune chance d’être compétitifs. Par exemple, dans l’agriculture biologique, les Allemands ont beaucoup moins de contraintes que nous. Ils ont plus de souplesse, peuvent utiliser plus de produits. Forcément, ils sont plus productifs… Alors qu’ils sont juste de l’autre côté de la frontière, et viennent vendre leur produits en France…

RT France : Vous avez donc le sentiment que cette concurrence avec les agriculteurs européens n’est pas juste ?

Thomas Gillig : Ce matin par exemple, nous avons trouvé du persil sans étiquette, en provenance d’Allemagne, dans des cagettes Prince de Bretagne… Ce n’est pas juste. Ce sont des exemples que nous voyons tous les jours. La Vache qui rit ou les produits du groupe Bel viennent de Slovaquie et vont être transformés à Paris, c’est quelque chose que nous avons du mal à comprendre… Nous sommes conscients que l’agriculture française exporte aussi beaucoup en Europe, et nous sommes favorables à ce commerce, mais on veut que cela soit juste.

RT France : Selon vous, les agriculteurs allemands ou des pays de l’Est de l’Europe ont des avantages que vous n’avez pas ?

Thomas Gillig : Tout à fait. Et ce que l’on demande au niveau agricole ce sont les moyens d’être compétitifs et c’est aujourd’hui impossible avec les contraintes et les normes imposées qui sont trop différentes. On veut marcher sur un pied d’égalité pour que derrière le producteur s’y retrouve. C’est pareil pour la main-d’oeuvre qui est beaucoup plus cher en France. Or si nous ne sommes pas compétitifs par rapport aux agriculteurs européens, l’agriculture française est perdue.

RT France : Plusieurs organisations, et le gouvernement, appellent à l’apaisement. On sent pourtant que les agriculteurs restent très remontés ?

Thomas Gillig : C’est certain, on ressent une grande colère, et surtout une grande détermination. On va continuer nos actions jusqu’à ce que nous ayons des réponses concrètes. Ce que l’on demande n’est pas compliqué : on veut juste une chance de faire notre métier, de renouveler les générations… On demande donc des mesures concrètes et durables, car si on continue à ce rythme, demain, il n’y aura plus d’agriculteurs en France, et on va tout importer de l’étranger… Or l’agriculture fait partie de la France.

Source: Russia Today

 

Benji

14 Commentaires

  1. Que ce soit clair : nous sommes pour l’Europe, pour la liberté des échanges.

    ben alors comme tu n’es pas le meilleur, crève !!!

  2. C’est un plan d’urgence, vous le dites même en titre.
    Où avez vous vu qu’on réglait correctement et durablement les problèmes dans l’urgence ?
    Non, un plan d’urgence, c’est avant tout fait pour que les revendiquants ferment leur gueule trappe en urgence.
    C’est politique et démago, par nature. Et ca marche, ca divise le camp des protestataires.

  3. Que les Paysans reprennent et continuent leur combat légitime. J’attends que tous les Français les suivent. Nous sommes à la veille de faire un “pétage de plombs” avec tout ce qui se trame dans notre dos.

    Pour que le président et son ministre de l’intérieur se déplacent à Marseille pour du hakik c’est qu’ils sont en manque de bons points…

    • @ Suricate je pensais pareil
      mais je ne vois aucune pétition pour LES soutenir afin
      qu’ils sachent que nous sommes derrière eux !

      • @Dubitatif : je l’ai cherchée la pétition et niet y’en a pas. Remarquez, ce n’est pas leur chef de syndicat qui en prendra l’initiative…Il est sorti d’une réunion plutôt la mine réjouie.Trop de Français viendraient SIGNER une pétition en faveur des PAYSANS et comme le diviser pour mieux régner est la devise du hollandescù et de ses sbires…Ou alors chercher une adresse-mail au nom de Laurence SELLOS, Très remontée contre le gouvernement cette Femme. Chambre d’Agriculture de la SEINE MARITIME : Commission Elevage
        Co-présidents : Laurence SELLOS – Christine LUCAS
        A voir, pour lui écrire, si les barrages et la colère tiennent BON !

  4. la concurrence dénoncée prend naissance dans les articles 38 et 39 du TFUE… donc la seule alternative c’est de quitter l’UE.

    • @ Whackangel OUI IL FAUT SORTIR DE U.E.
      mais ne l’avions nous pas exprimé en 2005 ?
      donc de fait la fraance par cette opinion ” républiquement”
      exprimée NON, ne fait plus partie de U.E. depuis
      2005 ; LOGIQUE ou PAS ?

      • Depuis le début je pose la question, et personne
        pour répondre, sauf que oui mais!! Sarko, Traité de Lisbonne et bla-bla..
        Si on a dit non, la logique veut que nous ne fassions pas
        partie du machin, et donc nous n’avons pas à en sortir… 🙂
        Oui je sais!!! c’est plus compliqué que ça, mais oui ou non
        peut on le dénoncer pour faire valoir notre refus de 2005 ???…
        Mr Asselineau n’aurait il pas la réponse ???

        • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif
          asselineau ne décidera de rien,comme bien d’autres
          (pas de jaloux)
          la banqueroute d’usure aura son terme,ils n’ont que faire
          des détails sur notre avis..saloperie de dictature

          • Je demande simplement si oui ou non
            nous faisons partie de ce machin dont
            on n’a pas voulu…..
            Auquel cas inutile de sortir, là où nous ne sommes
            jamais entré. Et qu’est ce qui fait que nous sommes OBLIGES
            de subir le machin dont on n’a pas voulu ?…
            Incroyable que personne ne puisse
            répondre à cette simple question!! 🙁

            • traité referendum sondage élection

              tout ça est utile pour amorcer et/ou appâter
              du petit vif,le temps nécessaire pour étendre le filet oligarchique de l’EU.
              ce parlement européen est une salle des ventes,
              à la bougie.
              le projet: augmenter les inégalités en Europe,pour
              les confronter à la jurisprudence étatique européenne

      • Dubitatif, et tous les autres d’ailleurs…. Bien que je partage de façon idéaliste votre point de vue, il y a une micro-nuance entre ce que vous avancez, et la réalité.
        Appelons le référendum de 2005 “A”. Nous avons dit un gros NON à “A”. Et comme cela n’allait pas dans le sens voulu, Sarkozy, serpillère absolue devant l’Eternel, a changé quelques petites virgules, quelques petits mots de “A” pour en faire “B”. Et c’est “B” qui est passé, de fait en “respectant” (oui je pousse le bouchon mais c’est l’idée) la volonté du peuple de ne pas avoir “A”.
        C’est toute la nuance, nous n’avons pas voulu “A”, et nous ne l’avons pas eu… On a eu “B” à la place, sans nous poser la question. Comme aucune règle n’empêche “l’imposition” de “B”, on y est, malgré notre volonté. C’est une dictature, pure et simple.
        C’est couillon, mais l’article 50 est une règle obligatoire des traités internationaux (ce n’est pas l’article 50 pour chacun, mais le même contenu à quelques mots près est obligatoire dans tous les cas). Soit on outrepasse les règles, on fait la révolution dans le sang comme en 1789 et ce seront les mêmes qui paieront cette action de leur vie pour le bénéfice des gens qui ne se sont jamais sali les mains, soit on essaye de combattre le système par ses propres règles. Si nous “désobéissons”, l’UE aura toute raison, tout droit et tout support de vouloir punir les effrontés ; mais si nous utilisons la règle, la loi, l’UE pourra tenter de faire pression mais au détriment de ce que le reste du monde pourra penser. Elle a voulu créer de la pression sur la Suède à l’époque du passage à l’Euro, on a prédit cataclysmes apocalyptiques et tutti quanti… et c’est passé comme une lettre à la poste, les menaces sont tombées à l’eau, et la Suède fait partie des pays qui se porte le mieux sur un plan économique dans l’UE…

        • je rajoute – pardon pour le double post – que le référendum de 2005 n’a jamais porté sur “l’entrée” ou “la sortie” de l’UE… nous y sommes depuis 1951 ! Ce référendum portait simplement sur des nouveaux statuts du “projet européen”. En gros, qu’on ait dit oui ou non, à partir du moment où on est pays membre, même à 95% de non le “oui” aurait été de toutes façons imposées… c’est grosso-merdo exactement la même tournure que ce qui s’est produit en Grèce il y a quelques jours, on fait semblant de faire croire au peuple qu’il peut décider souverainement de tel ou tel sujet alors que c’est de la poudre au yeux.

  5. Quelle bande de nazes ces ploucs!
    “Nous sommes pour l’Europe”

    Arrêtez de chialer; vous êtes trop stupides pour voir
    que l’empire veut votre mort au profit des grosses industries teutones et yankees.

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