Ségal’air : simulation réussie, mais ni vent, ni nouvelle de certains élus…

Encore un combat!! contre les éoliennes cette fois, ce sont de monstrueuses constructions, qui sont prévues à seulement 500m des habitations. Mais qu’est ce qu’ils ont dans la “tronche”?? des courants d’air, à n’en pas douter.. Merci Itsmie.

Ca donne une idée de la hauteur de ces éoliennes

Les conditions climatiques ont enfin permis, samedi, la réussite totale de l’opération menée tout au long de la semaine dernière par Ségal’Air sur les trois sites pour lesquels un permis de construire un parc éolien a été déposé : la  simulation de hauteur d’éolienne avec un ballon. Deux objectifs étaient visés: sensibiliser le public et échanger avec les élus concernés par ce projet.  

Le public interpelé et curieux,

Le ballon a été hissé à 145/148 mètres ! Soit quasi la hauteur totale des éoliennes prévues à cet endroit (150 m de haut pour 100 m de diamètre de pâle- une pâle mesurant 50 m). De quoi donner une véritable idée de la dimension gigantesque de ces machines industrielles qui devraient s’implanter à seulement 500 mètres des habitations! » explique Céline une des responsables de Ségal’air.  Un premier objectif était ainsi atteint : sensibiliser le public qui s’est montré particulièrement curieux : » Nous avons été très encouragés et soutenus, beaucoup de personnes ont manifesté leur intérêt pour cette opération, nous ont contactés pour savoir où se positionner lors de cette simulation. Nous avons eu de très bons retours sur cette expérience. De nombreuses personnes se sont manifestées par appels, sms, ont pris des photos et nous ont confiées être interpelées par la taille de ces engins« .

Des absences très remarquées dans les rangs des élus

Le second objectif visé par le groupe était d’impulser un échange et des discussions avec les élus des communes  concernées et de partager avec eux les dernières informations autour de ces projets industriels. Rappelons que cette implantation concerne les communes de Prévinquières, La Salvetat Peyrales et Rieupeyroux, terres d’accueil des éoliennes et les communes de Compolibat et Labastide l’Evêque, visuellement impactées par ce projet. e 3Les conseillères départementales Brigitte Mazars et Graziella Pierini, maires de Prévinquières, Compolibat, Labastide l’Evêque et représentants de la municipalité salvetatoise avaient répondu favorablement à l’invitation. Le préfet s’était lui excusé. En revanche, et une fois de plus les élus rieupeyrousains ont brillé par leur absence aucun représentant de la commune, ni de la communauté de communes !

Un silence qui en dit long?

Une absence très remarquée que l’ huissier de justice venu acter la simulation a ajouté à son constat. Comment doit être interprété ce silence derrière lequel se retranchent ces élus rieupeyrousains et intercommunaux prétextant avant de se prononcer « attendre les directives du préfet’(décisionnaire pour obtention des permis de construire). Un silence conforté par cette absence très remarquée, alors qu’il ne s’agissait là que de discussions… Serait-elle un aveu de leur soutien, non assumé, au projet ? On est parfaitement en droit de se poser la question…

Sylvie Daynac

Je remercie Co, Philippe et Céline pour les photos.

Source La-Gazette-de-Segala

Volti

5 Commentaires

  1. Le problème n’est pas l’éolien, mais la centralisation des productions électriques.

    Il serait simple pour l’état de financer l’autonomie énergétique pour tous et sans douleur par des crédits à taux 0, avec des mensualités correspondant au montant moyen des factures EDF économisées.

    Mais ça n’arrivera pas, ils préfèrent garantir des rentes à vie aux sociétés privées.

    • Centralisation, pour sûr.
      Ou comment le Système transforme une bonne idée en processus déstructurant, comme toujours.
      Avec, en plus, l’approbation enthousiaste de tout les écolos, pour qui un paysage n’a aucune valeur.
      Ce qui les met de facto dans la même logique que ceux qu’ils prétendent combattre.
      Il faut déboulonner le dieu Economie, c’est tout.

  2. Faut les enterrer.

  3. Si une volonté suffisante de protéger notre environnement animait nos élus alors au lieu de laisser s’implanter ce genre de choses, ils feraient en sorte d’aider les gens à rendre leur habitations autonomes au lieu de les pousser à produire de l’électricité ensuite revendue à une certaine compagnie. Ceci dit il vaut mieux des éoliennes que des centrales nucléaires, des barrages qui nécessitent la destruction de zones entières, ou autres.

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