Sur-mortalité dans la ferme des Mille vaches

Vaches_de_race_montbéliardeSelon les opposants, la mortalité des animaux de la ferme des Mille vaches, située en Picardie, est très élevée. Sans dévoiler les chiffres, le responsable et les services de l’État avancent des explications.

Un taux de mortalité de 26 % à la ferme des Mille vaches ? Le chiffre aurait été communiqué lors de la réunion de l’instance locale d’information et de suivi (ILIS) de l’exploitation agricole, le 7 avril. Michel Kfoury, président d’honneur de l’association Novissen (Nos villages se soucient de leur environnement), opposée à la ferme située près d’Abbeville, l’a ensuite rendu public.

Ce taux est élevé. Concerne-t-il les vaches adultes, les jeunes, l’ensemble du cheptel ? S’il s’appliquait au nombre actuel d’animaux de la ferme (485 laitières adultes), 126 bêtes seraient mortes. S’il s’appliquait au cheptel de départ (13 septembre 2014), c’est-à-dire 135 vaches, on recenserait 35 décès.

Michel Welter, responsable de la ferme, refuse de donner les chiffres. « Un taux de mortalité se calcule en prenant le nombre d’animaux morts dans une année, par rapport au cheptel moyen de l’année. Nous n’avons que six mois de fonctionnement, on ne peut pas comparer à un taux calculé sur un an. »

Il poursuit : « Nous avons regroupé plusieurs élevages .

Il y a des échanges de microbes et cela augmente toujours la mortalité. » Christophe Martinet, directeur départemental du service de la protection des populations, qui chapeaute les ex-services vétérinaires, confirme : « À chaque fois, les premiers mois sont difficiles. Chaque communauté d’animaux a son propre équilibre pour les microbes et les parasites. Un regroupement entraîne un déséquilibre. Mettre plusieurs troupeaux ensemble provoque un stress qui augmente la sensibilité aux maladies. »

Toujours sans dévoiler les chiffres, Michel Welter concède, pour les veaux nés à la ferme en décembre 2014, « une forte mortalité, mais ni plus ni moins importante que dans les élevages de la région suivis par notre cabinet vétérinaire ». « C’est dû au contexte climatique de décembre », affirme le responsable de la ferme. Les causes possibles sont multiples : problèmes pulmonaires, gastro-entérites… Les veaux de moins de 7 jours connaissent des pics de mortalité en juin, juillet et décembre, selon une étude de l’Institut national de la recherche agronomique.

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Benji

14 Commentaires

  1. c’est dans quel film que Michel Blanc décrit des cas de suicide dans le bétail ?

  2. “Un regroupement entraîne un déséquilibre. Mettre plusieurs troupeaux ensemble provoque un stress qui augmente la sensibilité aux maladies. ”

    le mec,il a du se reposer après avoir réfléchi autant.
    directeur départemental,woahh!!
    on est bien protégé!
    http://naturealerte.blogspot.fr/2015/02/23022015france-eh-youpla-voici-la-carte.html
    une trentaine de « projets phares », témoins d’un dévoiement dangereux du modèle productiviste.

  3. c’est parcequ’elles voient leur sœurs sortir dans les pré à travers les grilles des grandes portes d’entré de l’usine (pas ferme, c’est de la novlangue pur et dur ****) elles chopent le bourdons (ba oui y’a plus d’abeille..) et du coup elles tombent comme des mouches (à vache sic!).

    Plus sérieusement chez nous y’en a qu crèvent en sortant pour la première fois de l’année au pré, c’est quelque chose de fréquent malheureusement,l’hiver c’est long et le retour du primtemp ça les chamboulent un peu

  4. « C’est dû au contexte climatique de décembre », affirme le responsable de la ferme.

    Alors là, il faut m’expliquer ! Pour des vaches qui ne voient pas le ciel bleu et l’herbe verte des pâturages !!!

    • C’est une horreur ces “fermes” 🙁 comment espérer
      un bon lait, avec des vaches stressées, inséminées de longue (sinon pas de lait)
      nourries de céréales et de farines?
      Elles ont une durée de vie, bien en dessous de la normale, 5 ans au lieu de 20, pour
      finir en steack, sans jamais avoir vu le Soleil, ni un brin d’herbe……
      Témoignage:
      Je vais vous dire une chose qui m’a dégoûtée. Pendant ma formation nous avons appris à interpréter les résultats de calcul de cellules somatiques. On m’avait expliqué que plus le stade d’avancée de l’infection du pis (mammite) est grande, plus le taux est élevé. Les cellules somatiques, définies par l’industrie laitière comme des globules blanc, sont en fait du pus.

      Le taux de cellules somatiques d’un lait sain est inférieur à 100 000/ml, mais l’industrie laitière a le droit de mettre sur le marché du lait présentant un taux de 400 000/ml, taux qu’elle obtient en mélangeant des laits très contaminés avec des laits qui le sont moins.
      http://elevage-souffrance.blogspot.fr/2012/12/les-vaches-laitieres.html

      • Comme quoi, consommer du lait et des laitages est devenu à notre époque, une véritable aberration. On nous parle toujours de calcium en incitant à la consommation de lait, mais ce calcium n’est assimilable qu’en très faible quantité par l’organisme, en plus il détruit celui que nous avons dans nos os, donc nous sommes perdants de toute façon – ce sont les pays dont les habitants consomment le plus de laitages qui ont le plus de cas d’ostéoporose à un âge encore jeune – et pour finir,ces laitages forment une sorte de colle dans les intestins, empêchant le passage des nutriments dans le sang, donc le corps n’est plus nutri ! et je ne parle même pas de toutes ces sal*** qui se trouvent maintenant dans le lait !

        Même en bio, le lait n’est pas recommandé pour son incidence sur les intestins.

        “Le lait est bon pour les veaux” c’est un médecin qui avait dit cela à ma belle-mère, en 1939 quand elle se plaignait que son fils ne voulait pas boire du lait … à l’époque les médecins était des sages, pas comme maintenant …

    • Bah oui sichri, c’est comme les résultats du PIB US quand il y a des mauvais chiffre, c’est toujours la faute du temps. C’est vrai en hiver il fait froid et en été il fait chaud.

      😉 à Olivier Delamarche

  5. Quand je travaillais chez Thomson TEX, un ingénieur qui travaillait avec moi m’avait répété ce que lui avait dit son jeune frère qui suivait une formation d’ingénieur agronome :

    En visitant, dans le cadre de ses études, une laiterie modèle de la région de Toulouse, il s’était aperçu que le lait était traité systématiquement ainsi : 1) Ecrémage complet ; 2) rajout de gras (suif) de vaches (hollandaises à l’époque, car très grasses, d’après les marques sur les paquets entreposés dans la laiterie) pour reconstituer les laits « complet » et « demi-écrémé » ; 3) homogénéisation de la mixture.

    Plus tard, Jean-Pierre Coffe a écrit dans son livre « CONsommateurs, révoltons-nous », que les veaux industriels sont nourris avec du lait recomposé, à la manière indiquée ci-dessus. Je lui ait alors envoyé un courriel pour lui dire que tous les laits, même ceux vendus pour les humains sont traités comme celui pour les veaux, en lui répétant ce qu’on m’avait dit, et chose significative : Il m’a répondu par des insultes !

    Même si vous achetez du lait « bio entier », vous vous faites rouler. Ceux qui savent à quoi ressemble le lait naturel savent qu’il flotte toujours au-dessus un épais bouchon de crème. Or, on ne voit plus jamais de crème dans le lait. Pourquoi ? Parce qu’il est toujours homogénéisé, même le lait entier bio. Pourquoi l’homogénéiser ? Quel intérêt y a-t-il à homogénéiser le lait entier bio ? Réponse qui s’impose quand on sait ce que trafiquent les laiteries : Pour cacher l’absence de crème et la présence de suif.

    • Comme on le voit, nous sommes sur la route du Soleil Vert.

      Mais, bizarrement, la ferme des Mille vaches est boudée. Selon les informations officielles d’hier soir, le lait qui y est produit est boudé à l’unanimité par tous les transformateurs.

    • Le bon gras du lait, il sert à faire des crèmes de beauté. Les graisses qu’ils remettent à la place, c’est assez bien pour les pauvres d’élevage qui achètent du jus de vaches en cube dans les hypermarchés …

      • Le bon gras du lait est vendu à part sous la forme de crème et de beurre et le suif d’équarrissage est vendu en guise de composant du lait.

        C’est ce qu’on appelle avoir le beurre et l’argent du beurre.

  6. En plus ces vaches mangent des OGM étrangers avec du Roundup résiduel inévitable, qui rend malades, elles et même les agriculteurs avec elles, comme montré dans un beau reportage récent sur Arte, en Allemagne !!

    Boire du lait c’est boire des OGM et du Roundup poison et cancérigène.
    On enlève du lait son beurre aussi, même bio, plus de crème et du suif !!!.

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