Votre vin, vous le préférez rouge, rosé, blanc ou empoisonné?

Nous vivons dans un monde de dingues! Si un viticulteur utilise des pesticides, il risque la mort si ce n’est pas celle des consommateurs à long terme, s’il n’en utilise pas, c’est la justice! Et votre vin, vous le préférez avec ou sans pesticide dedans? Car si celui-ci est bon pour le cœur, s’il vous flingue le reste de l’autre côté… Pas vraiment de quoi donner envie d’en consommer non?

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En France, un second viticulteur bio est inquiété par la justice donc car il refuse d’utiliser des insecticides sur ses vignes:

Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !.

Thibault Liger-Belair est vigneron à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) et à Moulin-à-Vent dans le Beaujolais. La particularité de l’appellation Moulin-à-Vent est qu’elle se trouve sur deux départements : le Rhône et la Saône-et-Loire. En 2013, un arrêté préfectoral impose trois traitements aux pesticides dans les vignobles de Saône-et-Loire, mais pas dans le Rhône. Une route traverse les vignes de Thibault Liger-Belair : d’un côté, les vignes qui doivent être traitées, selon l’arrêté préfectoral, de l’autre, celles qui échappent aux insecticides parce que le département n’oblige pas au traitement.

« C’est une délimitation purement administrative, et non agronomique », confie-t-il à Basta !. « Quand une loi est mal faite, cela ne nous pousse pas à la suivre. On ne peut pas prendre une carte et tirer un trait rouge, sans se préoccuper des limites du vignoble. Qu’on veuille protéger nos vignobles, oui, mais qu’on le fasse intelligemment et de manière mesurée », argue le vigneron. Article en intégralité+vidéos sur Bastamag

Et la fille d’un vigneron mort à la suite d’utilisation de pesticide porte plainte contre X pour empoisonnement et souligne un problème de taille, c’est que pour le vin, il n’y a aucune limite quand aux résidus de pesticides contrairement à l’eau ou à l’alimentation, donc, même si un vin en est saturé, cela n’empêchera en rien sa vente ni sa consommation.

Valérie Murat est venue à Paris déposer plainte contre X ce lundi 27 avril pour homicide involontaire. Elle reproche à l’État la mort de son père. Car en 2012 celui-ci, viticulteur de la région bordelaise, est mort d’un cancer du poumon reconnu comme maladie professionnelle. La cause ? Un pesticide à base d’arsenic utilisé pendant plus de 50 ans sur ses vignes. “Les services de l’État ont une responsabilité dans la mort de mon père. Ce produit n’aurait pas dû être sur le marché”, témoigne-t-elle à France 2.
Ce pesticide était classé dangereux depuis 1955, mais tous les viticulteurs l’utilisaient sans protection pour traiter leurs vignes contre un champignon. La France a attendu 2001 pour interdire le produit. “Les études chez les viticulteurs montrent un excès de cancers du poumon, de la peau, de la vessie (…) le tableau est assez large”, détaille André Cicolella, toxicologue et président du réseau environnement santé.

Pas de limite maximale

Avec sa plainte Valérie espère alerter les vignerons, mais aussi les consommateurs. Elle explique que le vin n’a pas de limite maximale de résidu de pesticide. La bataille judiciaire permettra d’établir les éventuelles responsabilités de l’État et des fabricants de pesticides dans le cancer de ce vigneron.

Source+vidéo sur FranceTVinfo

Et si la catastrophe s’arrêtait cela, car derrière tout cela, il y a le gouvernement qui quand-même décide des lois et qui n’a jamais vraiment réagit. Lutter contre les pesticides? Mais ils ont encore refusé d’interdire les pesticides néonicotinoïdes dernièrement, même si ceux-ci ravages les colonies d’abeilles alors qu’une étude à démontré que les abeilles et bourdons sont irrésistiblement attirés par les pesticides qui les tuent.

N’oubliez pas cet article qui pourtant ne fut pas la source d’un gros scandale:

Il y a 300 fois plus de résidus de pesticides dans le vin que dans l’eau potable. Ce rapport frappant est l’un des enseignements que l’on peut tirer des résultats de l’enquête que vient de publier Que choisir (abonnés) dans son dernier numéro.

En passant 92 vins issus de différentes régions viticoles françaises au crible, le magazine a en effet détecté des résidus de pesticides (ou des traces) dans 100% des échantillons.

Dans le détail, on constate un grand écart entre les vins bio, à un bout du spectre, et certains vins industriels ou conventionnels, à l’autre bout. Mais pas un seul vin parmi la centaine analysée n’échappe totalement aux pesticides.

Bordeaux, le mauvais élève

Aperçu des résultats de l’analyse de Que choisir (le total des résidus détectés étant indiqué dans la dernière colonne)

C’est la région bordelaise qui compte le plus important taux de contamination aux résidus de pesticides, selon le test de Que choisir :

« Cinq bordeaux remportent la palme avec des quantités totales de résidus allant de 441 μg/kg [l’unité est ici le microgramme, soit un millionième de gramme, ndlr] pour le rosé Baron de Lestac 2012, à 1 682 μg/kg pour le graves blanc château Roquetaillade Le Bernet 2011. »

Pour ce dernier vin, la teneur en résidus de pesticides est ainsi « 3 364 fois plus élevée que la norme appliquée à l’eau potable (0,5 μg/kg) ».

A noter également la performance du bordeaux Mouton Cadet 2010, dans sa version rouge, qui réunit à lui tout seul les résidus et traces de 14 pesticides différents (dont du carbendazime, molécule interdite en France). Une information à mettre en parallèle avec la diffusion de ce vin : produit au total à 12 millions de bouteilles par an, Mouton Cadet est « la marque la plus diffusée dans le monde ».

Pour contrebalancer ce palmarès sévère, rappelons qu’il existe de très bons domaines en bio à Bordeaux : Planquette, Les Trois Petiotes, Gombaude-Guillot ou Lamery, pour n’en citer qu’une poignée.

Article en intégralité sur Blogs.rue89.nouvelobs.com

À voir ou à revoir absolument:

La mort est dans le pré:

C’est un film percutant dont personne ne sortira indemne. Mais surtout un film qui dévoile un problème de santé publique autrement plus grave que le pourcentage de cheval roumain dans les lasagnes au bœuf. Un problème de santé publique probablement équivalent à celui de l’amiante, dont les victimes ont enfin été reconnues après plusieurs décennies de combat et de mépris de la part des autorités compétentes, complices de l’industrie. Ce drame, c’est celui vécu par les agriculteurs ou proches d’agriculteurs qui ont été au contact quotidien des pesticides, et qui contractent cancers, maladies neurologiques et autres saloperies susceptibles d’être fatales.

Le réalisateur Eric Guéret est allé à la rencontre de ces gens qui, dans la peine ou la maladie, se battent pour la justice et pour une agriculture plus respectueuse des hommes et de la terre : Caroline Chenet, éleveuse de 45 ans dont le mari a succombé à un lymphome ; Frédéric Ferrand, viticulteur de 41 ans victime d’un cancer de la vessie et de la prostate ; Paul François, contaminé par le « Lasso » de Monsanto et qui mène un combat juridique du pot de terre contre le pot de terre face à la multinationale ; enfin Denis Camuzet, éleveur du Jura qui, bien que paraplégique, voit son avenir dans la conversion en bio de son exploitation.

Comment en est-on arrivé là ? Chacun témoigne à la fois du manque total d’information des fournisseurs de produits, qui s’abstiennent bien d’alerter sur leur dangerosité, de l’inconscience durable des agriculteurs comme dans cette scène où les parents de Frédéric, également vignerons, parlent de l’aspersion des produits alors qu’ils étaient encore dans les vignes : « ça faisait l’effet d’une douche fraiche en plein été ». Et puis il y a dans toutes les bouches la reconnaissance de ce foutu sens du silence qui règne chez les paysans. Le paysan est solidaire de son voisin pour les travaux, mais n’évoque jamais ni les problèmes d’argent, ni les problèmes personnels, ni même ceux de santé, fierté oblige. Et dénoncer les pesticides est souvent perçu comme une forme de trahison face à quelque chose qui a permis à chacun d’augmenter ses rendements et de mieux vivre matériellement. Mais voilà, la maladie est là et avec elle la prise de conscience d’une énorme duperie criminelle. Et la prise de conscience est telle que certains avouent ne plus donner à leur famille la production de leur récolte, se limitant à ce qui sort du potager privé cultivé en bio. Désormais ces paysans interviewés ne se taisent plus et mènent un combat parfois désespéré : combat auprès de la Mutuelle Sociale Agricole pour faire reconnaître son cancer comme maladie professionnelle, combat contre les scientifiques stipendiés par l’industrie, combat pour changer de pratiques, un défi pour ceux que l’agro-industrie a coupés de tous leurs savoirs traditionnels. Et malgré le tragique de la situation, grâce à l’obstiné Denis Camuzet, l’éleveur qui veut devenir bio, ou à la victoire juridique de Paul François, ce film reste plein d’espoir dans la lutte.

[youtube width=”640″ height=”460″]https://www.youtube.com/watch?v=AbUrDJP0AaY[/youtube]

Source: Youtube

 

 

Benji

15 Commentaires

  1. sans pesticide, sans herbicide sans engrais, sans pétrole pour faire tourner les machines comment nourrir 7 millions et des poussières de personne hein ?

    on n’est plus dans l’ancien temps.

    • bah il suffit de donner la bouffe aux humains au lieu de la donner aux bêtes déjà .. ensuite il faut arreter de jeter la moitié des rayons à la fin de la journée et le recouvrir de javel .. ensuite les 3 quarts des bénéfices de la nourriture faudraient qu’ils passent dans la qualité .. voila déja sans effort de quoi nourrir ceux qui meurent de faim .. et ce n’est qu’un début

    • Et bien justement il a été déjà prouvé qu’avec une agriculture bio, et en variant les cultures sur le terrain on pouvait produire bien plus que par l’agriculture industrielle. On peut nourrir 7 millions d’humains mais si on continue à faire comme celà se fait maintenant c est pas possible,

      Je vous recommande un livre de Zean Ziegler

      http://inform-transform.over-blog.com/article-resume-du-livre-destruction-massive-geopolitique-de-la-faim-par-jean-ziegler-108862317.html

      a lire en pdf :
      http://www.seuil.com/extraits/9782021060560.pdf

      voir aussi des vidéos sur youtube à ce sujet

    • Je ne vais pas me faire des amis, mais je m’en fous …
      Déjà …
      C’est 7 milliards d’humains sur terre, pas 7 millions …
      Ensuite, la vieille rhétorique consistant à dire de manière péremptoire que nous ne sommes plus dans l’ancien temps, il va justement falloir la revoir car précisément, sur certaines choses, que ça plaise au capitalisme ou non, il faudra revenir à l’ancien temps.
      Déjà, pour les 7 milliards d’habitants sur cette planète, travaillons pour un vrai projet politique, humain et enfin de vraies décisions sur le plan démographique.
      Il n’y a pas d’autre solution dans un premier temps que d’arrêter de faire autant de mômes, lesquels sont pour l’immense majorité condamnés à une survie de plus en plus difficile et improbable.
      La planète sera bien plus viable avec 3 milliards d’habitant plutôt qu’avec 7,8 ou 12 milliards.
      Il ne s’agit pas de tuer les gens mais simplement de créer les conditions humaines et d’avoir le courage politique d’une vraie démographie à l’échelle de la planète.Ça pourrait se faire en juste deux générations si on en avait le courage, il suffit déjà de ne plus inciter à procréer (les familles de 4,5 ou plus d’enfants sont absolument inconscientes et CRIMINELLES)
      La solution ne se trouve aucunement dans cette mondialisation capitaliste qui, au contraire, avide comme elle est, pousse sans cesse à toujours plus de “consommateurs”, fussent-ils âgés de 3 ou 4 ans.
      Avec en 40 ans une population réduite de moitié DE MANIÈRE NATURELLE (ratio naissances/décès), on règle une grande partie des problèmes de notre planète.
      Cette solution devrait se faire de manière à ce que tout le monde se sente concerné et serait provisoire et ensuite maitrisée pour ne pas revenir rapidement à l’état initial.
      J’affirme que ceux qui nient ce véritable fléau de la surpopulation sont soit inconscients soit de mauvaise foi.
      Ça ne me semble pas très difficile à calculer en terme de ratio par pays, mortalité/naissances. A partir de là, on peut œuvrer.
      Ici, nous faisons souvent des constats et on se borne à ça.
      On constate que la nourriture manque à tel point qu’on en arrive à faire de l’ultra production agricole au détriment de la santé. On fait semblant de ne pas voir que l’explication nous crève les yeux: nous sommes beaucoup trop nombreux.
      Faites en ce que vous voulez, j’ai donné une solution. Si vous en avez une autre, allez y mais dites vous bien une chose, c’est que sans changement profond des mentalités, ce système de merde appliquera cette solution de manière hyper brutale et avec un risque de destruction totale de toute vie sur terre (Guerre!)

      • +1000
        Malheureusement, solution trop raisonnable pour qu’elle soit mise en œuvre.
        Et surtout, elle ne respecte pas le sacro-saint principe de “destruction créatrice capitaliste”!!!

        Une fois de plus, des forces démoniaques(façon de parler) en ont décider autrement.
        …Et ils l’annoncent à corps et à cris à qui a des oreilles pour les entendre!

      • Sa me fait penser à un reportage que j’avais vu il y a quelque temps, un père africain qui avait déjà 8 enfants, a dit lors de ce reportage qu’il continuerait à avoir des enfants temps que Dieu le lui permettrait, alors qu’il n’arrive même pas à nourrir et habiller correctement les enfants qu’il a déjà. Quand j’ai vu ces 8 enfants dans un tel dénouement, j’ai trouvé sa complètement aberrant, stupide et irresponsable de sa part. Je pense aussi que les religions ne devrait plus encourager leurs ouailles à se reproduire comme des lapins.

      • Mon voisin aussi trouve qu’on est trop peuplé ! Mais étonnamment, il n’est pas capable de réunir plus de 10 proches autour de lui !
        Ce que je ne lui ai pas dit pour ne pas le vexer c’est que sa femme ne pouvant pas avoir d’enfant, a forcé la Nature, et en a eu 2, dont 1 handicapé;
        Que lui même, atteint d’un cancer, s’accroche à la vie par des traitements inhumains …

        Quel individu sacrifiera-t-il sa propre vie, ses propres désirs de procréer si la médecine lui propose de gonfler les statistiques démographiques ?

        La sélection naturelle n’existe plus et personne n’a envie d’être celui qui servira d’exemple ! Et tant pis pour le nombre exponentiel d’individus sur cette planète.
        Beaucoup font “genre” pour la galerie, tant qu’ils oublient qu’ils sont concernés.

    • …Simplement, en travaillant sainement, manuellement.. et dans la joie 🙂

  2. bonjour les M.E,sans vouloir vous offenser, votre remarque me laisse perplexe.n’oubliez pas ce passé comme vous dites,est inaltérable,sans lui pas de projets d’avenir.Les erreurs “Passées” devraient vous faire réfléchir au non sens de votre réflexion.Vous faites peut être de ces individus marchant les yeux ouverts, mais ne peuvent voir le chaos déjà qui nous saigne.les yeux ouverts certes mais votre angle de vue est peut être proportionnel à celui ou ceux qui nous vantent ces fameux jours meilleurs.Beaucoup ne portent pas de lunettes,et pourtant comme ces chevaux,ont des oeileres, grâce à notre si “Bonne société” :Regarder juste devant? et nous montrent l’exemple à suivre… Je vous souhaite bonne route

  3. pardon ,mon texte était adressé à EMY les doigts parfois me jouent des tours, mais ce court “passé” me dit: tu as corrigé ton erreur, à ne pas commettre 2 foi la même…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

  4. J’aime le vin, et le bon, en buvant avec modération quand même, mais depuis longtemps maintenant, si je regarde les bouteilles avec un peu d’envie, je n’en bois plus, sauf… du bio dont je connais l’origine, tout en sachant très bien qu’il contient quand même un peu de sulfites… et que lorsque l’eau du ciel tombe sur les vignes et arrive jusqu’aux racines, ce n’est plus tout à fait bio, mais enfin, c’est mieux que le reste…

    Ce que je trouve inadmissible et ignoble, c’est que l’on traduise devant les tribunaux les viticulteurs qui aiment assez leurs vignes, et ont souci non seulement de leur santé, mais de celles de leurs clients, et refusent de traiter à tout va avec des produits nocifs. D’autant plus qu’il existe des produits phytosanitaires absolument sains et sans danger. Et puis traiter préventivement, alors qu’on ne sait même pas si le vignoble sera en danger, c’est aussi idiot que de forcer aux vaccinations “au cas où” cas, qui sous nos latitudes et avec notre hygiène, sont peu probables.

  5. La consommation d’alcool expose à des risques multiples pour la santé en fonction des quantités absorbées. Certaines maladies sont exclusivement attribuables à l’alcool, notamment la cirrhose alcoolique ou des atteintes neurologiques comme le syndrome de Korsakoff.

    C’est le cas de certains cancers notamment des voies aérodigestives supérieures (bouche, pharynx, larynx, œsophage), du foie, du sein ou encore du cancer colorectal ainsi que des maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, cardiopathie ischémique)

    l’alcool contribue de façon directe ou indirecte à 14 % des décès masculins et 3 % des décès féminins. Il s’agit de la 2e cause de mortalité prématurée en France (3). Au début des années 2000, environ 37 000 décès étaient attribuables à l’alcool (10 000 par cancer, 6 800 par cirrhose ou autres pathologies digestives, 3 000 par alcoolo dépendance et 2 300 par accidents de la route)

    L’exposition prénatale à l’alcool a des effets dramatiques et permanents. L’éthanol franchit facilement la barrière placentaire et les concentrations chez le fœtus sont proches de celles de la mère. Les perturbations peuvent aller des troubles comportementaux mineurs à des anomalies sévères du développement se manifestant par un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) : malformation du crâne et du visage, retard de croissance, handicaps comportementaux et cognitifs.
    Près d’un enfant sur deux atteints de SAF a un retard mental et la plupart ont des problèmes d’apprentissage, de mémoire, d’attention ou de comportement. L’incidence de ce syndrome est estimée à 0,5 à 3 cas pour 1 000 naissances en France, soit environ 400 à 1200 cas par an

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