La disparition de terres agricoles

Combien de terres agricoles cultivables disparaissent en France ?

82 000 hectares de terres agricles se perdent chaque année en France.

> 82.000 hectares de terres agricoles ont disparu en moyenne chaque année entre 2006 et 2010

Le saviez-vous ? Pour produire une couche de 18 centimètres de terre arable, la nature a besoin de 1 400 à 7 000 ans, à raison de 0,5 à 2 centimètres par siècle.

Chaque seconde, 26m² de terres agricoles disparaissent en France

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L’artificialisation des sols en France

Les zones artificialisées occupent 4,9 millions d’hectares en 2010,  soit près de 9 % de la métropole. La moitié correspond à des sols  revêtus ou stabilisés (routes, parkings), dont l’imperméabilisation a notamment des impacts négatifs sur le cycle de l’eau. Les espaces artificialisés se sont étendus d’environ 260 000 hectares entre 2006 et 2009, en grande partie aux dépens de terres agricoles, mais aussi de milieux semi-naturels.

4.900.000 ha

Les zones artificialisées occupent 4,9 millions d’hectares en 2010, soit près de 9 % de la métropole. La moitié correspond à des sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings), dont l’imperméabilisation a notamment des impacts négatifs sur le cycle de l’eau.

Les espaces artificialisés se sont étendus d’environ 260 000 hectares entre 2006 et 2009, en grande partie aux dépens de terres agricoles, mais aussi de milieux semi-naturels.

78.000 ha

En France, cette artificialisation préoccupante a fait disparaitre, en moyenne, 78 000 ha1 de surfaces agricoles par an, entre 2006 et 2010. Cela équivaut à la surface moyenne d’un département entier tous les 7 ans, à un stade de football toutes les 5 minutes, ou un potager de 25 m2 toutes les secondes. Cet incroyable gaspillage est d’autant plus préoccupant qu’il n’a fait qu’accélérer au cours de ces dernières décennies (54 000 hectares par an entre 1982 et 1992, 61 000 hectares par an entre 1993 et 2003 (2) même si ce rythme a temporairement ralenti depuis 2009, sous l’effet de la crise économique.

“Le principal cause en est l’urbanisation qui, de zones industrielles en centres commerciaux, d’habitations en parkings. 40.000 hectares étaient urbanisés par an dans les années 1960, 78.000 hectares le sont actuellement. La nécessité de construire routes et logements n’est pas l’unique cause. La recherche de rentabilité économique – d’autant plus pressante que les agriculteurs dégagent en moyenne de faibles revenus – a aussi conduit à l’abandon des parcelles insuffisamment productives ou rentables, au profit de la forêt notamment.

Faillites, départs à la retraite, difficultés à trouver un successeur sont autant d’occasions qui amènent les exploitants à profiter de l’aubaine financière que peut représenter la vente de terres.

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« Les terres agricoles sont en voie de disparition. Aujourd’hui, l’urgence est de s’assurer que les terres continuent à être cultivées pour nourrir les femmes et les hommes. »

« Au Nord, c’est l’artificialisation qui inquiète : les grands projets inutiles et l’étalement urbain entraînent toujours plus de bétonnage des terres, processus irréversible. En Europe c’est l’équivalent d’un département français qui disparait chaque année. Si des lignes directrices ont été établies par la Commission pour lutter contre le phénomène, il n’existe aucun outil concret.»

« Au Sud, c’est l’accaparement qui préoccupe : les multinationales préemptent toujours plus de terres, provoquant le déplacement des populations et mettant en péril leur souveraineté alimentaire. Encore une fois, l’Europe n’y est pas étrangère : elle favorise cette pratique via sa directive de 2003 promouvant les agrocarburants ou sa stratégie de 2008 orchestrant la course aux dernières matières premières, en particulier en Amérique Latine ».

Les meilleurs sols perdus

Autre constat, non seulement la France perd des terres, mais l’artificialisation se porte majoritairement sur les meilleurs sols, avec une pression forte le long du littoral, autour des grandes agglomérations et des axes de communication.

« L’homme s’est historiquement installé sur des terres fertiles et les villes actuelles ont grossi autour de ces premières implantations », rappelle Robert Levesque, directeur du Terres d’Europe-Scafr, le centre d’études de la fédération des Safer (sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural).

Article complet sur Planetoscope.com

 

Benji

27 Commentaires

  1. Un autre problème provient du fait qu’avant l’exode rural, un paysan nourrissait 3 familles en circuit court, alors qu’aujourd’hui le même en nourrit au moins 25 ou plus et pas toujours localement…

    Quand sera t’il demain après l’implosion de “la mère des bulles” ???
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    (edit, remplacer “nourrit” par “poisse” ; merci Engel)

  2. C’était tellement mieux quand on vivait dans des grottes.

  3. Eloquent !
    Ceux qu’on dit fainéants auront raison. A intervenir le moins possible, on laisse une chance aux insectes, vers, petits mammifères, oiseaux, plantes sauvages … de s’installer et de survivre jusqu’à ce que la Terre fasse plus que gronder de colère !!

    • Par chez moi, la nouvelle folie.
      C’est de déchiqueter toutes les haies et les arbres en bordure chemins/routes à coup de débroussailleuse à chaines sous prétexte de taille.

      Bande de pitoyables imbéciles!

  4. On ne peut pas pour autant cesser de se mobiliser et d’agir contre les projets pharaoniques et illusoires de ces fous de pouvoir et d’argent !

  5. Le cancer urbain s’étale.

  6. Il y a aussi des propriétés privées qui dont le terrain est presque entièrement recouvert de bitume, de dalles diverses et variées, des ruisseaux qui ne peuvent plus s’exprimer en dépassant un peu de leurs lits lorsqu’il pleut un peu plus que d’habitude parce qu’on les a canalisés entre des murs, des communes qui répandent du Roundup dès qu’un brin d’herbe dépasse des bords de route…

    Et des hypersensibles qui sont obligés, lorsqu’ils le peuvent, d’aller habiter dans ces grottes pour échapper aux ondes électromagnétiques toxiques. Mais ceci est une autre histoire…

  7. Aucun singe ne serait assez con pour scier la branche sur laquelle il est assis ; …l’homme si ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif

    • On dit que l’homme descend du DIVIN et est à son image ,UN SINGE donc ,sans honte et fier ,il adore les singes en jupes qui lui écrivent des Bibles et autres idioties car le DIEU SINGE savait pas écrire LUI,c’est compréhensible ..

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  8. Voyez vous ça et là ces écriteaux “le bâtiment souffre ici, des emplois disparaissent!” Je trouve ça pathétique de croire que l’on puisse construire indéfiniment, un jour il faut savoir s’arrêter ou bien on aura tous une belle maison mais plus rien à becter! Cela fait bientôt 10 ans que l’alerte à retenti en Bretagne, mais il semble de ce côté que les pots de vins des promoteurs suffisent aux élus pour laisser tomber , et puis changer une terre agricole en terrain constructible pour des paysans fauchés ça mérite réflexion! L’économie de l’immobilier rapporte plus que celle de l’agriculture alors vous comprendrez!

    • L’on s’aimaient bien la nature et nous avant qu’on nous vole la semence,les gens sont comme les indiens ,dans les nuages et FRANCHEMENT si les petits cons survivalistes pigeons sont les Cro-Magnon de l’avenir hahahahahaahahahahah
      bon ok
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  9. Euh !!!!!

    Faudrait peut-être voir à ne pas reprendre n’importe quelle sonnerie !

    1400 à 7000 ans pour faire 18cm de terre arable !

    Ben, je viens de décaper Près de 15 cm de super compost qui se sont accumulé sur le chemin goudronné qui est sur mon terrain.

    Cette couche s’est constituée en 20 ans.

    Il suffit de s’être un peu renseigné sur les profondeurs que doivent creuser les archéologues pour remonter à 1500 ou 7000 ans pour comprendre que ceci est une stupidité.

    N’importe quel jardinier, ou paysagiste pourra vous raconter la lutte constante qui doit être mener pour qu’un terrain ne redevienne pas un bois en une vingtaine d’année.

    Ici, j’ai dû abattre des peupliers de 25 cm de diamètre qui avaient poussés devant les bâtiments.

    Je ne conteste pas la réelle problématique de la destruction des terres arables par les techniques agricoles industrielles, mais en réalité, tout pourrait être remis en état en une vingtaine d’années si nous le décidions.

    L’extension de l’habitat humain et le mitage des campagnes par l’urbanisation (avec les accès routiers) contribuent fortement à cette destruction.

    Mais réalisez-vous que notre population nationale est passée de 50 millions à bientôt 67 millions en 35 ans ?

    Soit une augmentation de près de 25 %………

    • Tout à fait d’accord avec vous, j’avais la prétention d’annoncer 1cm par an en sous bois.

    • Sans compter que les ZAC et autres temples de la consommation vont très bientôt être de belles friches!
      Et c’est déja en cours…

      • Exact Engel https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        J’en ai l’exemple sur de nombreuses zones artisanales, commerciales ou industrielles, où les bâtiments en friche se multiplient.

        En quelques années des arbres poussent. les frênes et les érables colonisent rapidement le terrain à la suite des Buddleia (arbres à papillons).

        Pour info, il existe de nombreuses opportunités dans les secteurs ruraux de petites zones à l’abandon, où des bâtiments industriels et commerciaux abandonnés, parfois depuis des années, peuvent permettre de s’installer à moindre coût, pour créer une activité autonome.

        Faîtes un tour en province, en ouvrant les yeux, et vous serez surpris du potentiel…
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  10. @Rouletabille, je pense que tu manques sérieusement de respect pour ceux ici qui ne pensent pas comme toi. Tout le monde à le droit de penser ce qu’il veut, mais c’est vraiment insultant de s’exprimer comme tu le fais. Un peu de respect s’il te plaît, cela ne t’enlèvera rien, mais te rendra plus digne.

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