Australie: Des poissons rouges géants dévastent les écosystèmes des rivières…

On en sort pas!! devant autant de stupidité plus besoin de médailles, c’est carrément génétique. Hommo-Destrutor est encore responsable…Ca me rappelle les tortues carnivores de Floride, relâchées dans les rivières, et menaçant d’éradiquer nos Cistudes herbivores. Devant le danger représenté par cette tortue, l’Union Européenne en a interdit l’importation en 1997. Désormais interdites à la vente, leur détention est réglementée (se renseigner auprès de la DSV de votre Région).

Des chercheurs de l’université Murdoch en Australie, étudient actuellement la menace que représentent des poissons rouges géants sur les espèces endémiques des écosystèmes aquatiques au nord-ouest du pays.

Lorsque l’on parle de menace des écosystèmes aquatiques, la première chose qui vient à l’esprit est sans doute la pollution des eaux. Il existe toutefois un autre danger tout aussi redoutable mais plus insidieux : l’introduction d’espèces invasives et parfois ce ne sont pas celles auxquelles on s’attend.

Dans les rivières de l’ouest de l’Australie, ce sont les poissons rouges et les carpes koï qui préoccupent les chercheurs. Ces spécimens envahissants, étudiés par des scientifiques de l’université Murdoch sont même devenus la cause principale de la destruction des écosystèmes.

Pourtant à les voir nager paisiblement dans leur aquarium, ces poissons semblent tout à fait inoffensifs. Du moment qu’ils restent cloitrés dans un bocal ces petits animaux de compagnie ne représentent en effet aucun danger. C’est lorsqu’ils sont relâchés dans les cours d’eau par leurs propriétaires peu scrupuleux qu’ils commencent à faire des ravages.

Une croissance exponentielle

Dans ces nouveaux environnements sans limite, ils grandissent de manière exponentielle. Un poisson mesurant 10 centimètres dans un aquarium peut ainsi atteindre un mètre de long.

Si les poissons rouges peuvent atteindre les 30 centimètres, en liberté, ils vont bien au-delà. Les scientifiques expliquent avoir capturé une carpe koï d’un mètre de long pour 8 kilogrammes quand ces poissons mesurent en aquarium une dizaine de centimètres. Or, plus les poissons se développent, plus leur appétit augmente.

Ils deviennent aussi bien plus agressifs quand il s’agit de rechercher de la nourriture et cela se fait au détriment des espèces endémiques avec lesquelles ils partagent les même ressources alimentaires. “Ils mangent les ressources et utilisent l’habitat que nos poissons natifs devraient normalement utiliser”, explique à ABC Jeff Cosgrove du Swan River Trust.

Des vecteurs de maladie

“Dans le sud-ouest de l’Australie occidentale, 90% des poissons et 100% des écrevisses ne se trouvent qu’à cet endroit, donc les rivières sont des refuges pour les poissons natifs et quand ils sont forcés à co-exister avec des espèces introduites, cela ne se passe pas très bien”, a indiqué au Daily Mail le Dr David Morgan, de la Murdoch University.

Comme si cela ne suffisait pas, les spécimens sont également des vecteurs de maladies et de parasites. En d’autres termes, les chercheurs se retrouvent face à de véritables espèces nuisibles. Il est pourtant difficile de trouver une solution pour les éradiquer. En effet, les poissons rouges et carpes koï sont des spécialistes en matière de survie et se reproduisent très rapidement.

“Une fois que le poisson est dans le cours d’eau, ils sont extrêmement difficiles à éradiquer. Ceci est une pression supplémentaire, au sommet de toutes les autres pressions auxquelles la vie aquatique fait face”, a conclu le Dr Cosgrove.

Source © Maxiscience relayé par  David Jarry pour 2012 Un-Nouveau-Paradigme

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Volti

7 Commentaires

  1. Entre le black-bass et le silure nous ne sommes pas en reste non plus, reste la carpe koï australienne à ramener chez nous et on en aura fini avec truites et brochets dans le peu qu’y reste de nos rivières…
    Quand je dis rivière ça pousse déjà niveau anachronisme, mais chut, faut pas le dire!

    • Le black-bass ne pose pas vraiment problème, il s’est peu développé contrairement au poisson-chat et au silure qui eux sont très envahissants.

  2. J’ai une solution. Oui c’est dans l’ère du temps.
    Vous mettez à l’abri les poisons gentils et vous faites couler une centaine de tones de roundOp de Mortrétot.puis après qlq temps vous reintroduisez vos protégés.
    J’ai tout juste non ?

    • l’agent orange?
      alors..

      • La base est l’aquarium..
        Il faut interdire les aquarium terroristes.
        Le poisson rouge est un agent de la CIA en Australie,en Ukraine les maquereaux au gouvernement sont importés des USA ,HILL A RY le requin est la solution finale.
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  3. Depuis quelques années, une surpopulation de crabes royaux du Kamtchatka pose des problèmes à l’écosystème de la mer de Barents.
    Originaire du littoral oriental de Sibérie, il a été introduit artificiellement dans le fjord de Mourmansk durant les années 1960 afin de fournir de nouvelles prises aux pêcheurs russes.
    Depuis lors, il s’est répandu le long des côtes de la Norvège et dans les îles Svalbard.

    Les protecteurs de l’environnement et certains pêcheurs voient cette progression rapide comme une menace pour les écosystèmes, alors que d’autres pêcheurs le considèrent comme une bénédiction économique.
    Sans prédateur naturel dans la chaîne alimentaire qui puisse lui nuire, il pourrait atteindre les côtes atlantiques de l’Europe occidentale où seules les eaux chaudes de Gibraltar pourraient l’arrêter].

    La prolifération dudit crabe proviendrait d’accords internationaux motivés par l’URSS qui imposent que seuls les mâles adultes puissent faire l’objet d’une pêche, de surcroît soumise à un quota ; et ce de manière à éviter la chute des cours.

    Sa désignation sous le nom de crabe « de Staline » relèverait d’un hommage douteux compte tenu de son insertion dans les lieux sept ans après la mort du dirigeant, alors que le Comité central avait déjà désavoué le dirigeant
    Paralithodes camtschaticus (crabe royal)
    http://www.youtube.com/watch?v=z9ihdu1b3aE

  4. Ils sont comestibles, ces poissons ? Quand on voir le morceau, il est certain qu’il ne doit rien rester autour de lui en peu de temps !

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