Et vous, auriez-vous agi comme l’ont fait 85% des personnes?

Attention, vidéo choquante

Auriez-vous agi de la même manière que ces personnes qui sont passées sans réagir ni même appelé la police?

Viol caméra cachée1Source de l’image: Capture vidéo

C’est une caméra cachée suédoise qui a mis en avant le problème. L’émission suédoise “Not Quite So Normal TV” a donc tenté une expérience simple, horrible mais simple: dans cette caméra cachée, des caméras ont été installées à proximité d’une voiture de laquelle sortait des cris de femmes appelant à l’aide et suppliant son agresseur de la laisser tranquille. Les sons étaient diffusés via un haut-parleur, et deux hommes se tenaient à l’arrière du véhicule pour rendre la scène encore plus réaliste.

85% des personnes qui sont passées à proximité du véhicule et qui se sont rendu compte de la situation anormale n’ont pas réagi, passant leur chemin sans même appeler la police. Seules 15% des personnes ont régit, la plupart étaient des femmes, et très rares sont celles qui ont réellement agi.

[youtube width=”640″ height=”460″]https://www.youtube.com/watch?v=z-G4o9vUkNc[/youtube]

Malheureusement, c’est une réalité qui n’existe pas qu’en Suède, en France comme dans d’autres pays cela fonctionne exactement de la même manière, souvenez-vous de cette agression sexuelle dans le métro de Lille devant les yeux de passagers qui ne sont pas intervenus. Il y a pourtant des réflexes à avoir lorsqu’on est témoin d’un viol:

Il existe pourtant des astuces simples, comme appeler la police, ce que tout le monde peut faire à l’heure actuelle. Autre astuce, tirer sur la sonette d’alarme si vous êtes dans un transport public, et enfin, hurler à qui veut l’entendre qu’il faut intervenir, l’union fait la force et peut décourager l’agresseur. Quand à savoir pourquoi les gens n’interviennent pas lorsqu’ils sont témoins… Il y a un effet qui s’appelle “l’effet mouton”, si personne ne se lance pour défendre la victime, personne ne suivra.

La peur du risque n’explique pas tout.

Mardi 22 avril, une jeune femme a été agressée dans le métro de Lille. Poursuivie jusqu’à l’extérieur, personne n’est venu l’aider pendant les trente premières minutes. Sur RTL, elle raconte s’être «mise près d’un homme» qui «n’a rien voulu savoir, il ne m’a pas aidée». Pire, «les gens sont partis dans l’autre rame tout au fond. Ils m’ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser. J’ai demandé du secours, j’ai crié à l’aide. Les gens s’écartaient». Ce genre de récit arrive régulièrement. Pourquoi la plupart des témoins d’agression ne viennent pas aider les victimes?

La peur du risque

En décembre 2013, deux étudiants américains ont mené l’expérience. Sur le campus d’une université, ils ont filmé les réactions des passants à la simulation d’une agression. Certains interviennent, un autre filme pour enregistrer la violence. Mais beaucoup ne bougent pas, ou s’écartent. Les deux étudiants arrêtent alors la fausse agression et demandent aux passants d’expliquer leur comportement. «Je suis désolé, dit l’un, je ne pense pas que ce soit mes affaires, je ne veux pas avoir de problèmes». 

La peur du risque constitue évidemment le premier frein à l’intervention. La violence sidère et méduse la victime autant que le témoin. «En régle générale, les personnes qui n’interviennent pas ont peur pour leur propre sécurité», explique Carole Damiani, docteure en psychologie clinique et chargée de mission aide psy à l’INAVEM. «On a des victimes qui au départ étaient des témoins et qui sont passées au statut de victimes en se prenant des coups pour défendre quelqu’un», poursuit Béatrice Gérard, directrice de Paris Aide aux Victimes. «Les bénéfices engendrés par une intervention lors d’une agression semblent à première vue moins importants que les coûts, les risques, termine Sidonie Verhaeghe, chercheuse en sociologie et historienne des rapports sociaux de sexe. Il semble presque plus logique, plus “rationnel” de ne pas intervenir».

Un processus de déresponsabilisation

L’espace public joue un rôle à part entière dans le comportement de chacun. Dans la rue ou les transports en commun, chaque individu est une personne seule entourée d’inconnus. La responsabilité est facilement reportée sur les autres: chacun pense que quelqu’un va intervenir. La culpabilité n’en est que plus facilement partagée. «Pourquoi serait-ce à moi de prendre le risque de réagir, et pourquoi pas à mon voisin?, s’interroge Sidonie Verhaeghe. Puisque chaque individu serait également responsable, personne ne l’est réellement.» «Mais comme tout le monde compte sur les autres, personne n’intervient», poursuit Carole Damiani.

Le groupe a donc aussi sa part d’importance: il inhibe. C’est ce qu’ont démontré les deux psychologues, John Darley et Bibb Latané, à partir de l’histoire de Kitty Genovese, cette jeune new-yorkaise agressée, violée et poignardée en pleine rue, devant trente-huit témoins, une nuit de mars 1964. Le réalisateur Lucas Belveaux en a même fait un film, 38 témoins.  Si en réalité il est possible que les témoins n’aient été qu’une demie-douzaine, cette histoire a depuis largement influencé la psychologie sociale. John Darley et Bibb Latané en ont tiré une théorie, celle de «l’effet du passant» selon laquelle plus il y a de témoins, moins on intervient.

Pourtant certains interviennent

Le groupe régit tant les comportements, qu’à l’inverse, lorsqu’une personne se lève pour intervenir, d’autres se lèvent à leur tour. C’est l’effet de contagion.

Qu’est ce qui nous pousse à intervenir? «L’atruisme peut-être, se demande Béatrice Gérard, le fait aussi de se dire que si cela nous arrivait, on aimerait que quelqu’un réagisse. Mais on a pas toujours le temps de réfléchir».«L’empathie, poursuit Sidonie Verhaeghe, (je ne peux pas supporter voir ce que cette personne subit), ou l’estime de soi et la reconnaissance des autres (un esprit chevaleresque, un besoin de se sentir valorisé par l’intervention)». La culpabilité aussi: «Ça nous est arrivé à tous déjà de ne pas réagir une fois, puis de s’en vouloir. La peur pour notre sécurité se trouve remplacée par la honte de ne pas être intervenus», raconte Béatrice Gérard.

Ne pas intervenir, c’est légitimer

Le plus grave dans le fait de ne pas intervenir, c’est que cela produit une normalisation, une légitimation de l’agression, et cela perpétue l’idée que tout le monde n’a pas sa place dans l’espace public. «On a le sentiment que ce qui se passe n’est pas si grave», constate Sidonie Verhaeghe. C’est valable aussi bien quand ce sont des hommes qui sont victimes ou des femmes. (Même si pour beaucoup, une femme n’a rien à faire la nuit, seule.) «Dès lors, poursuit la sociologue, occuper ces espaces constitue une prise de risque qui est doublement sanctionnée: par l’agression et par la non-intervention des témoins».

Biensûr, nous ne sommes pas tous égaux devant l’appropriation de l’espace public, ni devant la peur. Mais on l’est devant la loi. La non-assistance à personne en danger engage votre responsabilité.

Article complet sur Slate.fr

Reste un souci ubuesque à l’image de notre société: le retour de flamme. À l’heure actuelle, en intervenant, au moindre coup de porté contre l’agresseur, celui-ci peut porter plainte pour coups et blessures, ce qui s’est déjà produit en France, et le sauveteur se trouvant ainsi condamné à indemniser sa “victime”. Complètement hallucinant!

[youtube width=”640″ height=”480″]https://www.youtube.com/watch?v=pMEveFZrkns[/youtube]

Malgré tout, “au cas où”, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture qui suit, quelques conseils pour le self-défense qui pourront un jour soit vous être utiles, soit vous sauver la vie:

Votre agresseur vous attrape par surprise? il estime que vous lui avez pas donné assez d’argent ? Il aurait préféré un iPhone 4 plutôt que votre vieux Nokia 3210 ? En bref il vous veut vraiment du mal, là il n’y a pas le choix, combattre ou mourir !

Ca va être très dur de vous apprendre des techniques juste en un article, retenez donc les points vitaux à attaquer en priorité pour vous défendre.

Dans un premier temps, il faut stopper l’agression. Selon la situation dans laquelle vous vous trouvé, il faut savoir réagir en conséquence :

  • Votre agresseur vous attrape par derrière : plutôt que de vous debattre et perdre vos forces, ramenez le vers le sol peu à peu en vous baissant vous même vers l’arrière et en le gardant derrière vous. Une fois ce dernier au sol, ses mouvements seront limités, profitez en pour glissé vos mains sur son visages et exercer une pression très forte sur ses yeux. La douleur sera si forte qu’il lachera prise.
  • Votre agresseur vous plaque au sol ou sur un mur face à vous : ne cherchez pas à l’éloigner, mais au contraire, faites le se rapprocher jusqu’à pouvoir le saisir à la gorge ou un coup encore plus efficace : frapper avec vos 2 mains ouvertes sur ses oreilles, comme pour écraser un moustique. Son oreille interne sera désorienté ce qui vous permettra de vous dégager pendant sa perte d’équilibre.

Dans un second temps, neutralisez votre adversaire pour prendre la fuite: les deux points failles qui ne vous demandera pas beaucoup de force pour neutraliser votre adversaire sont la gorge et le pubis. Un coup très fort porté sur ses zones neutralisera votre adversaire à coup sur. Ses coups peuvent être fatales car ces zones vitales sont extrêmement fragiles et impossibles à renforcer.

Une fois votre adversaire neutralisé, ne restez pas sur les lieux…

Si vous vous y prenez bien, votre defense devrait pouvoir se faire en 2 ou 3 coups maximum. Quoiqu’il arrive, retenez ses points vitaux :

  • Les yeux
  • Les oreilles
  • La gorge
  • Le pubis

Les autres comme le nez, la tempe, les parties génitales, le plexus solaire sont très fragiles aussi. N’oubliez pas : stoppez l’agression en vous dégageant avec un premier coup sur la zone vitale la plus facilement accessible puis neutralisé l’agresseur avec un grand coup dans une zone vital pour prendre la fuite en sécurité.

Trois choses à retenir

Si vous deviez retenir 3 points qui pourraient vous sauver la vie ce serait ceux-ci :

1) Maitrisez votre peur : dans une situation imprévue, lors d’un gros stress du à une agression c’est votre self control qui fera la différence. Votre adversaire ne sait pas de quoi vous êtes capable, et vous non plus. Il pourrait être aussi surpris que vous si vous vous défendez. Que vous deviez rester raisonnable pour ne pas déclencher un combat ou vous démener pour vous défendre, vous devez rester maitre de la situation.

2) Soyez sur vos gardes : en fonction de l’environnement dans lequel nous sommes, nous sommes plus ou moins prédisposés à réagir. Où que vous soyez, soyez prêt, non seulement vous maitriserez plus facilement vos peurs, mais vous anticiperez plus facilement les actions de votre agresseur pour prendre la meilleur décision. Restez toujours attentif à ce qui vous entoure, détectez les agissements suspects, je ne dis pas de devenir parano, mais gardez l’oeil !

3) Retenez les points vitaux : vous pouvez très bien vous défendre sans avoir un background de super karateka ! L’essentiel est votre connaissance du corps humain. Les zones citées plus haut sont fragiles et facilement dommageable avec peu de force. Utilisez ça que quand c « c’est lui ou vous » car des coups à ces endroits du corps peuvent être fatals. Pour peu que vous ayez ce petit plus de connaissance sur votre agresseur, vous aurez l’avantage.

Les techniques de self defenses sont nombreuses, je vous ai donné les bases, l’idéal est soit de vous balader tout le temps avec un pote hyper baleze, ou alors de vous informer ou encore mieux de vous former.

Source et article en intégralité sur Jyangting.com

Au pire, pour ceux qui opterons pour agir (attaquer serait-même la meilleure défense suivant certains…), autant se promener armé sans pour autant que cela soit condamnable, il y a des moyens très efficaces et légales:

  • Le parapluie (pliable ou non), comme matraque ou bâton d’attaque
  • Un livre (les coins peuvent être redoutables)
  • Une clé ou un trousseau de clés
  • Un journal enroulé (un classique qui a déjà fait ses preuves)
  • Le stylo-bille (pour piquer très efficacement)
  • Un smartphone (pour bien frapper)
  • Etc…

Et enfin, un lien trouvé par hasard pour toutes les femmes du blog, et qui sera toujours utile dans le domaine: self-defense-pour-femmes.com

 

Benji

40 Commentaires

  1. Et la “téléréalité malsaine” , vous en pensez quoi ?

  2. Au ministère de la justice français il y en a qui doivent être heureuses de constater à quel point leur programme a réussi: Plus personne ne se permet de mettre des bâtons dans les roues des petits protégés. Peut-être une seule solution demeure pour ne pas finir en prison après avoir défendu une innocente: Faire accuser les agresseurs d’anti-charlisme et d’affinités avec un mouvement djihadiste. Il faut bien utiliser les lois qu’on a!

  3. Et PERSONNE n’a pensé à filmer ????

  4. Merci pour les petites techniques 🙂 bien pensées

  5. Qui pensait qu’il faisait bon vivre de l’autre côté de la mer du Nord ?

  6. Beaucoup de gens ne réagissent pas mais ils existent encore des gens comme mon fils (sans prétentions),
    Celui-ci a découvert un jeune homme inconscient et appelé les pompiers à Paris, certaines personnes rigolaient.. on se demande bien pourquoi? il n’était même pas alcoolisé.. Triste monde ..

  7. J’ai fait mes petites recherches sur les moyens de défense possibles pour une femme, j’avais trouvé le Sambo, un art martial de DÉFENSE (selon la branche de sambo choisie) de l’ancienne armée soviétique.

    Historique du Sambo
    http://sambofrance.fr/wa_files/Historique.pdf
    http://sambofrance.fr/wa_files/HistoriqueCNS_08_1221.pdf

    Il existe plusieurs variantes, la plus adaptée pour une femme étant le sambo “défense”
    http://www.fullsambo.com/index.php/les-diciplines/sambo-defense

    M’enfin, vu que maintenant on sait officiellement qu’on a 85% de chance de pas être aidée en cas de problème, je vais peut être pas attendre septembre avant de prendre une licence…

    • L’Aikido n’est pas mal non plus … Le principe, c’est de dévier/retourner la force de l’attaquant, pas besoin d’être costaud. Les projections sont efficaces, et certaines prises sont redoutables, tu peux pulvériser toutes les articulations du poignet à l’épaule …
      En plus, c’est “cool”; ça ne pousse pas à la testostérone, ni ne demande faire appel à ton agressivité. Va voir dans un dojo, tu demandes au maître et tu te poses dans un coin pour la scéance ; c’est la meilleure façon de se faire son idée (à mon avis).
      Cela dit, n’importe quel art martial ne te sera d’aucun secours si tu n’as pas déjà le “mental”. Et ceux qui ont le “mental” se font rarement embêter, les agresseurs ne vont que vers des proies faciles.
      Je te recommande la lecture du Gorin-no-sho et/ou du hakagure 😉

      • Houla …. Irimi nage dans la neige, j’ai jamais essayé mais ça doit être quelque chose ….. 🙂

      • @ Maverick: Oui c’est exactement ce type de défense que je recherche, quelque chose qui utilise la force de l’autre pour la retourner contre lui et qui ne laisse sous-entendre aucune agression, uniquement un geste de défense.

        Tu as raison le mental joue pour beaucoup et je pense qu’il faut parvenir à en acquérir beaucoup si on est un poids plume et qu’on veut pouvoir un jour se sentir en sécurité, justement pour rattraper l’apparente faiblesse physique…

        Merci pour les idées de lecture en tout cas https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  8. Bonjour a tous,

    Remarquons que la plupart des gens qui interviennent sont a plusieurs .

    Qu est ce qui nous retient d intervenir ?
    La peur bien sur.

    La peur pour notre intégrité avant tout , et si nous voulons reagir rapidement , il faut s assurer de mobiliser du monde avec nous , sinon , n intervenez pas et appelez la police le plus rapidement possible en notant si possible des informations , plaque , couleur , marque de vehicule .

    La peur d avoir nous meme des ennuis , nous savons tous qu au dela des coups recus lors d une intervention , les temoins ont eu des represailles après les faits et la notre justice francaise est bien mise en cause par son laxisme envers les auteurs qui s en prennent aux temoins et autres intervenants , notre systeme nous a conditionné a éviter l intervention sous peine de mise en cause.
    Il a été egalement vu que des personnes en conflit se retournent contre le temoin qui veut intervenir pour une dispute qui prend de l ampleur.
    Il faut donc, dans la mesure du possible, utiliser notre discernement pour evaluer l intervention , des fois juste des paroles permettent de desamorcer une situation , il faut evaluer la gravité de l attaque .

    Dans le cas de la video , que faire ?

    On ne sait pas bien combien d individu sont dans le vehicule, on peut appeler du monde pour intervenir a plusieurs , taper a la vitre pour faire cesser , et le plus elementaire prevenir la police ou faire prevenir en notant la plaque , le lieu , la couleur et marque du vehicule si possible.

    Certaines personnes seront plus a meme d intervenir de part leur métier et la maitrise de la peur , de part leur physique …
    Quoi qu il en soit , il vous faudra du courage pour maitriser cette peur qui vous prendra a ce moment la .Du courage pour réfléchir a la bonne suite a donner a la situation . Ne prenez pas de risque inconsidérés et appelez la police ou faites appeler si vous ne vous sentez pas d intervenir ou si vous hésitez .

    Si vous etes passés sans rien faire près d une telle situation et que la peur vous a paralysée , ne vous en voulez pas , ne culpabilisez pas , vous ferez mieux la prochaine fois .

    • bonjour nico,
      Pour ma part je ne réfléchis même pas devant l’injustice
      et je haïs la violence

      Je me suis retrouvée plus de 2 fois dans une situation où on
      m’a répondu par un signe de “me tuer à coup de revolver”
      un autre à m’égorger. Mon époux disait qu’un jour il m’arriverait qque chose mais voilà je ne peux pas m’empêcher,. Je précise que je suis une petite femme toute mince. je lol!

      • Des signes ? Bluff. Ceux qui sont vraiment dangereux n’envoient pas de faire-part ou d’invitation. Ils te font ton affaire et c’est marre …

        • oui je comprend, mais j’étais passagère dans une voiture
          dans une circulation dense et l’autre bifurquait (la chance)
          comme je le dis je réfléchi pas trop.
          la 2ème dans le train j’ai tiré le signal d’alarme, l’autre
          s’est enfuit..
          A chaque fois j’ai pris la défense d’une autre personne
          (quand je vois qqu’un en danger ou limite,je ne peux pas rester sans rien faire ou intervenir)…

  9. à force d’avoir une justice qui protège les délinquants et accable les victimes … forcement … on récolte ce qu’on a semé…
    85 %, c’est un peu comme la proportion de moutons blancs non ?
    ps : petite anecdote datant de deux mois : résidant en seine et marne, ma voisine a eu une tentative de cambriolage : 2 individus “louches” rentre chez elle dans le jardin puis dans la maison … pris de panique en les voyant dans son entrée de maison elle se précipite sur eux et les pousse dehors en criant puis ferme la porte à clé.
    Réaction des gendarmes (je cite) : ” Il n’y a pas eu d’agression, pas de vol, pas d’effraction … ça ne sert à rien de porter plainte !” …
    Réaction du maire du village sur cette affaire : “oui je sais c’est lamentable, je leur en ai parlé … mais si on porte plainte ça augmente les statistiques de délinquance, pas bon pour leur promotion en interne …”

    NO COMMENT !!!

    ps : les gendarmes sont eux aussi victimes du système judiciaire français … pourquoi arrêté ou cherché des mecs qui risquent de mettre sa famille en danger et qui, de toute façon, vont sortir au bout de 24H …

  10. J’aurais noté la plaque et appelé les flics..
    Peut être aurais je été taper sur une des vitres pour leur dire d’arrêter ce tapage nocturne..
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

  11. si par exemple un bandit rentre chez toi, tu le blesses même légèrement c’est toi la victime qu’on met en prison.
    les lois protègent les bandits, c’est comme ça.

    les bandits peuvent te tirer dessus mais tu n’as pas le droit de faire la même chose.

    dans ces conditions il est toujours délicat de sortir le gun devant des témoins contre la racailles.

  12. Comme arme improvisée, un stylo bic ou un magazine roulé bien serré, ça peut aider aussi … Essayez voir 😉

  13. J’ai étrangement, au vu du résultat et des réactions ici, bien du mal à y croire.

    85% ne réagissent pas ?

    Qu’est-ce qui nous prouve cette allégation? Sur une vidéo, on fait le montage qui nous arrange.

    Pour être déjà intervenu dans pareilles circonstances et pour avoir dans mon entourage pas mal de connaissances capables de réagir, je suis fort étonné du quota de froussard.

    Je pense plutôt qu’on est dans l’escalade de la démonstration abjecte que l’humain est un sale con, histoire de faire passer les vrais sales cons qui nous gouvernent pour de simples humains.

    Je ne tomberai pas dans le piège et pourtant très profondément, je suis misanthrope.

    Je pense aussi qu’avec la multiplication de ces stéréotypes, les citoyens vont devenir insensibles pensant… hooo juste encore un Prank…

    Allez, dormez bien les moutons.

    • “Evolution” de la “société”…
      P’têt bin que c’est pas 85% mais 80% ?

      Triste réalité, à chacun de s’endurcir assez pour y faire face sans avoir à penser, après bé faut aussi savoir courir pour échapper aux forces de l’ordre car si tu te lâches sur un agresseur c’est toi que l’on entendra lors de la garde à vue.

      Y a toujours la solution préventive d’aimer les bêtes, elles nous le rendent si bien…

      Mesdames, apprenez quelques localisations et enchaînements de Dim Mak ; y a des vidéos très pédagogiques sur le net mais rien ne remplacera un enseignement pratique et une démo in situ… (Erle Montaigue et autres)

      • Je me suis faite agresser un soir, je revenais du
        club de claquettes, et je n’avais pas enlevé les chaussures
        ferrées. Mon agresseur a eu un tibia fracassé et la machoire idem,
        inutile de dire que je n’ai pas retenu les coups, c’était lui ou moi :(.

        • C’est bien ça, au risque de me répéter “à choisir de faire le cochon ou le boucher, il vaut mieux être le ???” (à vous de voir…).

          C’est une expérience que je souhaite à personne mais le pays des bisounours et des licornes arc-en-ciel, c’est pas dans cette incarnation qu’on le trouvera.
          “Prépares toi au pire et espère le meilleur”, c’est comme ça.

          • J’entretiens le peu de souplesse qui me reste, pas
            dans un but de défense, (on ne pense pas se faire attaquer
            tous les jours), mais ça peut aider au cas où.
            Le tout c’est de ne pas laisser voir qu’on peut, et
            choisir l’occasion. Maintenant s’ils sont plusieurs????
            J’ai rien d’un Bruce Lee..

        • les claquettes nouvel art martial
          il faut qu’on s’y mette https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

          • Mdr!! c’était il y a looongtemps!! maintenant ce serait
            plutôt, la vie en rose, arthrose, ostéoporose, névrose, fibrose etc..:)

  14. Et quand on voit comment réagissent les gens à l’agression perpétuelle du système, de leurs exploiteurs, alors rien ne m’étonne !
    Une société de moutons lâches et cupides. Dès lors, quand la sauvagerie va prendre sa place, il y en a qui vont morfler grave !
    Vivement que ça arrive !

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