La démocratie en crise : Les politiques responsables

bureau-de-vote-500x333La démocratie est en crise et les politiques en sont les premiers responsables ! Il suffit de regarder autour de soit ou plutôt d’écouter les discours autour de soit pour s’en rendre compte. Par définition, la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple a le pouvoir. En 2005, le peuple français avait dit non au référundum sur l’Europe et au final lui était imposé 6 ans plus tard le Traité de Lisbonne. Bel exemple de pouvoir !

La classe politique ne fait plus rêver, elle n’offre que du mépris et elle est la première responsable de cet état. Un mépris renforcé par les nombreuses affaires qui gravitent autour, mais aussi par cette auto-satisaction des uns et des autres au soir du résultat des élections. Là où il n’y a pas de quoi être fier, parce qu’il est difficile de parler de représentativité lorsque plus de 50% des inscrits sur les listes électorales refusent de donner leur voix, une bonne partie de la classe politique s’assure une certaine fierté, une fatuité dont la définition même nous ramène aux politiciens : « contentement excessif de soi qui se manifeste par une vanité insolente ». Oui, pourquoi les élus n’évoquent t’ils pas les 50% de non votants, les 2% de votes nuls et de blancs ? Pourquoi ne parle t’on pas de ces mécontents, qui ne font pas confiance à nos têtes pensantes, mais qui paient la TVA, leurs impôts, pour payer……les politiques ?

La démocratie est en crise parce que beaucoup d’électeurs ne font plus confiance aux politiques et ne voient plus la différence entre droite et gauche. D’ailleurs ce qui est étonnant, c’est d’entendre Nicolas Sarkozy dire que les électeurs ont massivement rejeté la politique de Hollande, alors que beaucoup affirment que la politique du gouvernement est une politique de droite ! Avouez que c’est à n’y rien comprendre en politique ! De l’autre côté, Valls affirme : « les français veulent que je reste à mon poste », alors que le PS ne représente que 7 % de la population inscrite sur les listes électorales, aux dernières élections, source du Ministère de l’Intérieur. C’est encore une fois à n’y rien comprendre. Où alors le Premier Ministre ne sait pas où il se situe …  De plus quand on sait que le PS est divisé, autant dire que Valls ne représente même pas 5% de la population…C’était d’ailleurs le chiffre qu’il avait eu en 2011, au primaire socialiste. Mais bon il croit en lui.

Plus de 50% des électeurs ne croient plus en la politique et d’autres par facilité, par résigniation, affirment qu’ils votent FN, parce que les politiques sont tous pourris, tous corrompus ! Comme si le vote FN était un vote rebelle ! Cela n’est t’il pas le signe, que tout le système politique serait à revoir ? Que représente aujourd’hui les principaux partis en représentativité de la population ? Pas grand chose ! En voulant mettre le vote obligatoire, qui a été évoqué ces derniers jours, on peut imaginer le risque qui en découlerait si les 50% de mécontents mettaient un bulletin FN dans l’urne. Dans la réalité, le vote obligatoire ne changerait rien. Les 50% d’absentionnistes, qui n’ont plus confiance en la politique, voteraient blancs ou nuls, et cela n’aurait aucun impact, encore une fois sur les résultats et donc sur la soit disant démocratie. Cela donnerait juste une bonne conscience aux politiques, qui une fois victorieux, s’empresseraient à nouveau d’exposer leur fierté, alors qu’ils seraient élus avec une fausse majorité.

La démocratie est en crise à cause du comportement dangereux de nos politiques, qui ne cessent d’imposer des politiques favorisant le monde de la finance. Depuis 2008, début de la crise et l’instauration de l’austérité en Europe, les riches ne sont t’ils pas de plus en plus riches ? Eh bien si ! Pendant ce temps là, le chômage ne cesse de gagner du terrain et le pouvoir d’achats des ménages est au plus bas. On peut dire ce qu’on veut sur l’inflation, mais les mutuelles, le gaz, l’électricité, le prix des transports….. tous ces besoins essentielles ne cessent d’augmenter, alors que les salaires sont bloqués.

On ne parle plus de progrès aujourd’hui. Il y a une sorte de résigniation qui s’est instaurée dans la population. On ne rêve plus et on ne demande pas de rêver. Le politique devrait au même titre qu’un médecin avoir une obligation de résultats, mais elle préfère garder des fauteuils au chaud. La démocratie est en crise. Pour l’instant nous sommes plutôt dans un régime OLIGARCHIQUE : « Gouvernement constitutionnellement et démocratiquement ouvert à tous les citoyens mais où le pouvoir est confisqué par une petite partie de ceux-ci ». Heureusement, il me reste le droit aujourd’hui, d’écrire…..

Source: Francenetinfos.com

 

Benji

3 Commentaires

  1. L’Islande est en train de faire une révolution.

    Et même : l’Islande est en train de faire LA Révolution.

    Lisez cet article :

    Un changement radical dans l’histoire de la finance moderne : l’Islande veut redonner le monopole de la création de monnaie à sa banque centrale.

    Le gouvernement islandais envisage de retirer des banques la création monétaire pour la confier à la seule banque centrale de l’île.
    Dans un rapport de 113 pages commandé par le Premier ministre islandais, intitulé «A better monetary system for Iceland » (« Un meilleur système monétaire pour l’Islande » – voir ce rapport ci-dessous), Frosti Sigurjonsson recommande au Framsóknarflokkurinn (Parti progressiste) au pouvoir de confier entièrement la création de l’argent à la banque centrale, avant de remettre cette prérogative au parlement.
    L’Islande veut ainsi mettre fin à un système qui s’est caractérisé par une série de crises, y compris la crise financière de 2008, qui a mis le pays en quasi-faillite.
    Si ce plan est approuvé par le parlement islandais, il changera totalement la donne et apportera un changement radical dans l’histoire de la finance moderne.

    On peut donc supposer que les banques commerciales du monde occidental doivent suivre cette initiative avec beaucoup d’attention, et d’inquiétude, dans la mesure où elle vise à les déposséder d’un certain pouvoir.

    L’Agence France Presse a présenté ce projet :

    Selon l’étude, à laquelle ont participé quatre banquiers centraux, l’île a connu plus de 20 crises financières de divers types depuis 1875, avec six crises graves qui se produisent environ tous les 15 ans. Frosti Sigurjonsson précise que ces passages de crise surviennent à des moments bien déterminés :

    « Le problème survient à chaque fois à partir d’une bulle de crédit pendant un cycle économique fort. »

    Selon Frosti Sigurjonsson, les banques centrales n’ont pas le pouvoir de restreindre cet emballement du crédit, ce qui fait grimper l’inflation, favorise les prises de risque excessives et la spéculation, fragilise les banques et mène à des interventions coûteuses de l’État.
    En Islande, comme dans les autres pays développés, la banque centrale contrôle l’émission des pièces et des billets, mais ce n’est pas elle qui est à l’origine de la création de la plus grande partie de la masse monétaire (« M1 »). Celle-ci provient des lignes de crédit que les banques octroient à leurs clients. La seule possibilité de la banque centrale, c’est de tenter d’influencer le rythme de cette création monétaire au travers de sa politique monétaire.

    Le rapport indique ainsi que les banques commerciales en Islande ont créé environ 91% de l’argent en circulation, comparativement à 9% pour la banque centrale islandaise.

    En vertu de la proposition nommée « Sovereign Money » (« Argent souverain »), la banque centrale islandaise deviendrait la seule instance ayant le pouvoir de créer de l’argent.

    « De façon essentielle, le pouvoir de création de la monnaie est isolé du pouvoir de décider comment cet argent sera utilisé », a écrit Frosti Sigurjonsson dans sa proposition. « Comme pour le budget de l’Etat, le Parlement débattra sur ​​la proposition du gouvernement concernant la répartition de la monnaie nouvellement créée ».
    Les banques poursuivraient leurs activités de gestionnaires des comptes et des transferts bancaires et elles agiraient comme des intermédiaires entre les prêteurs et les emprunteurs en matière de crédit.

    Frosti Sigurjonsson est un homme d’affaires et économiste, et il est l’un des cerveaux à l’origine du programme d’allégement de la dette pour les nombreux ménages islandais qui se sont retrouvés en 2014 en situation de surendettement à la suite de la crise de 2008.

    La réforme monétaire de l’Islande :

    http://www.express.be/business/fr/economy/un-changement-radical-dans-lhistoire-de-la-finance-moderne-lislande-veut-redonner-le-monopole-de-la-creation-de-monnaie-a-sa-banque-centrale/212481.htm

  2. bonjour à tous les moutons….
    je viens de passer devant un tas de graviers assez pointus….une idée m’est venue… je vais faire des petits paquets de ces graviers avec un joli ruban rose comme décoration pour les offrir à mes proches qui votent toujours par tradition …..pour les mêmes pouriticiens

    bonne soirée à tous

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