Le Nouvel Obs: “Le Front national est une maladie honteuse, un cancer qui ronge la République et l’on ne combat pas une maladie honteuse en regardant ailleurs”

Le Front National a montré qu’il n’était pas un petit parti qui ne devait ni ne pouvait être ignoré par l’UMPS, indéniablement, le parti d’extrême-droite a atteint un niveau de popularité conséquent ces derniers temps, et cela s’est confirmé dans le vote des français. Officiellement, il n’est pas le premier parti de France, et suivant les représentants politiques de la droite comme de la gauche, la victoire est grande, même si le “combat” n’est pas terminé, il faut encore battre le parti anti-républicain au second tour. Le souci, c’est que le Front National était seul dans son coin, alors que face à lui, il y avait plusieurs partis et formations de gauches unies sous une même bannière, la même recette était appliquée par la droite. Et donc? Si on ne prenait que les scores deux deux gros partis traditionnels sans le renfort des autres partis trop peu importants pour remporter une telle élection, qui aurait terminé premier parti de France?

Il suffit de regarder les résultats définitifs de cette élection sur le site du Ministère de l’Intérieur, le Front National a obtenu un score de 25,24%, suivit de l’union de la droite avec un total de 20,88%. Le parti socialiste se traine avec 13,30%. La baffe est claire, franche, et ignorée. Plus de 5 millions de français ont voté pour le FN!

Mais ce n’est qu’une partie du problème, car finalement,ils ont beau expliquer que non, le FN n’est pas le premier parti de France, les chiffres ne trompent pas. Le vrai problème, c’est que les attaques continuelles contre un parti qui aujourd’hui représente plus de 25% des votants sont à géométrie variable. Où sont les critiques lorsque l’extrême-droite israélienne de Netanyahu qu’ils soutiennent stérilise les migrantes de force? Ou qu’elle pilonne la Palestine accumulant le nombre de victimes? Lorsque ce même parti menace la cours pénale internationale? Et où sont les critiques quand aux néo-nazis ukrainiens qui ne font qu’obéir aux États-Unis?

Pour préparer le second tour, toutes les attaques sont permises donc, jusqu’aux grandes formules insultantes qui risquent plus d’être contre-productives qu’autre chose. Comment peut-on oser écrire ceci: “Le Front national est une maladie honteuse, un cancer qui ronge la République et l’on ne combat pas une maladie honteuse en regardant ailleurs” et se prétendre honnête d’un point de vue journalistique? Car même si le FN ne représente qu’une petite partie des français, il représente néanmoins plus de 5 millions d’entre eux à l’heure actuelle.

Une maladie honteuse… Pourtant, ce n’est pas ce parti politique d’extrême-droite qui a gouverné le pays durant des décennies, ce n’est pas lui qui l’a endetté en enfonçant le pays une Europe qui n’a rien de démocratique, ce n’est pas lui qui a sauvé les banques avec notre argent, ni qui a protégé ces mêmes-banques après qu’elles aient fourgué des emprunts toxiques illégaux et ruineux de partout. Ce n’est pas lui non plus qui est en train de détruire les dernières barrières avant la mise en place complète du grand marché transatlantique qui sera la dernière plaie subie par notre France mourante, et on ne peut l’accuser non plus de nous faire miroiter une “république” qui n’a plus aucun véritable sens… Pour reprendre une formule usée jusqu’à la corde: “c’est de la politique politicienne”, cela ne veut rien dire, mais on nous le sert à toutes les sauces.

Il faut parfois accepter de voir quels sont les vrais problèmes, il ne faut pas avoir peur d’affronter la réalité, la population en a marre des affaires, des magouilles, des abus jamais condamnés, et cette même population est, à défaut de faire la révolution, en train de se tourner vers la seule solutions qu’il reste selon elle: le FN

Il n’est pas garanti que ce parti soit une réponse ni une solution, il n’est pas garanti non plus que la solution soit politique à l’heure actuelle, nous sommes allés trop loin, la situation est trop grave, mais il ne faut pas non plus tomber dans la désinformation la plus primaire. Comme d’habitude, on nous ressort l’enfumage, la languie de bois, on mene les moutons là où ils doivent être menés, quand à l’information, à nous de la trouver sans tomber dans les éternels pièges.

Non, il n’y a finalement eu eu aucune victoire avec ces élections, et la seule défaite est toujours la même, c’est celle des français…

 

Benji

37 Commentaires

  1. Pourquoi les politiques ne se remettent jamais en question?
    Si les Français votent comme des cons, c’est parce que la politique en France est faite par des cons pour des cons sinon on serait sortis d’affaire depuis belle lurette !

    • ben oui

      il faut leur cracher dessus pour qu’il se remettent en
      question..
      pour l’instant leur pompes sont cirées…

      • “Quand on est con, c’est comme quand on est mort, c’est toujours les autres qui en souffrent.”

        Minute de receuillement mes soeurs et mes frères…

        On lève les yeux et apparaît comme un message du gus qui a fini cloué sur sa croix, quatre lettres au dessus de sa tête s’en détachent.
        I.N.R.I
        La version “officielle” que Wiki sort diverge du message de l’exemple de vie qu’a laissé ce “révolutionnaire patenté”, à savoir: Igne Natura Renovatur Integra.
        Trad: La Nature est renouvelée entièrement par le Feu.

  2. après le F-haine, l’Obs-haine…
    OK, je sors!

  3. Bouahhh, honte de rien!
    Le nouvel-obs est au journalisme, ce qu’est la syphilis est à l’amour.
    Il faut dire qu’il en connaît un rayon en maladie honteuse cet organe pressetitué. 😉

  4. “Le lapsus du millénaire”
    Il appelle à tous les jeter et lui avec…

    Ibid “il n’est pas garanti non plus que la solution soit politique à l’heure actuelle, nous sommes allés trop loin, la situation est trop grave”.

    Un pisse-copie a encore habillé de merde la vérité pour mieux l’entacher.

    MAIS QUE FAIT LA POLICE !

  5. Le débat politique n’étant plus qu’une mise en scène de propos visant à faire en sorte que le citoyen ait le sentiment qu’il appartienne à un camp plutôt qu’à un autre m’indiffère totalement. On ne règle pas des problèmes en faisant du cinéma ou de la comédie pour une production basée à l’étranger!

  6. Au risque de me faire traiter de troll, je reposte:

    Si les élections n’étaient pas indispensables à la prospérité du capital, on ne nous les servirait pas partout, à coup de fric, à coup de flics.
    Si le vote n’était pas le meilleur antidote contre nos grèves et nos révoltes, on ne nous l’assénerait pas, à tous les coups, à coup d’assemblées syndicales.
    Si le spectacle électoral n’était pas si propice à l’extension du marché, on ne nous le parachuterait pas en casques bleus, sac de riz à la main, mitraillette à l’épaule.

    Quand le cirque politicien ne suffit plus à nous faire parler, à nous faire taire, on maintient l’ordre à coup de sabre, on lâche la bride à la flicaille.

    René Binamé et les Roues de Secours

  7. Bonjour,

    Un petit rappel, qui en est un gros :

    Intervention de Madame Viviane Reding à l’Assemblée Nationale le 16 octobre 2012:
    “Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politique intérieure nationale. Il n’y a plus que des politiques européennes, qui sont partagées dans une souveraineté commune”.

    Il faut l’entendre pour le croire, lien :
    http://www.dailymotion.com/video/x18z4mn_viviane-reding-sur-la-politique-interieure-nationale_news

    Cela vaut aussi pour les “élections” intérieures nationales.
    Les partis adoubés ne le dénoncent pas, pas plus aujourd’hui qu’hier.
    Le seul parti qui le dénonce est malheureusement plus que minoritaire.
    Les “veaux” préfèrent nourrir leurs illusions envers les anciens mirages, que de remettre en questions leur propre vision politique, si tant est que des “veaux” puissent en avoir une.

    Alternative violente ?
    Impossible !
    Les vieux ne font pas de révolution, et les jeunes faut les chercher, la démographie se casse la gueule depuis trop longtemps, depuis plus d’une génération.

  8. Un peu de vocabulaire : le fascisme

    Parce que j’en ai un peu marre de tous ces peigne-culs incultes, de droite comme de gauche, qui emploient les mots, souvent sous forme d’invective, sans en connaitre le sens !…

    « Le fascisme est une conception totalitaire de l’état. mais beaucoup plus qu’une doctrine, le fascisme est une action, une volonté de lutte, c’est aussi une tentative pour créer un homme héroïque, un combattant.

    Mussolini croyait que sa tâche serait facilitée par le fait que, pour la plupart, les adhérents de son parti, au début, étaient d’anciens combattants, provenant des formations de choc de l’armée italienne, les Arditi.

    Il pensait que la solidarité du front continuerait dans la vie civile, et qu’elle serait plus forte que la solidarité de classe. Le même phénomène se produisit en Allemagne après la première guerre mondiale.

    Du point de vue idéologique, le fascisme dérive :

    – de Maurras pour la critique de la démocratie.

    – de Nietzsche pour al volonté de puissance.

    – de Sorel pour l’emploi politique de la violence.

    – et aussi, dans une certaine mesure, des premiers écrits de Lénine, Mussolini pouvant être tenu, comme lui, pour un « révisionniste révolutionnaire » du marxisme.

    Le fascisme se veut aristocratique, par la sélection d’une élite et opposé à tout égalitarisme, en particulier l’égalitarisme démocratique.

    – Le fascisme est tout naturellement anti-communiste, né qu’il est d’une lutte à mort contre les socialo-communistes et son anti-communisme est total dans le sens où il entend détruire le marxisme, ses structures et même ceux qui la diffusent. D’un autre côté Mussolini, ancien socialiste utilisera toujours une terminologie socialisante, qui lui ralliera les anciens partisans du marxisme, en particulier lors de la renaissance du fascisme, en septembre 1943, à la création de la République de Salo.

    – Le fascisme est aussi anti-capitaliste, c’est à dire qu’il s’oppose, comme contraire à l’intérêt de l’état, à la formation de trusts gigantesques et anonymes, capables d’influencer la vie du pays ; il respecte la propriété privée dans la mesure où l’intérêt de l’État ne s’y oppose pas.

    Cette tendance plus ou moins rejetée dans l’ombre pendant le fascisme 1925-1943 sera mise en lumière lors de la « République Sociale Italienne » où l’étatisation sera un fait et où le régime deviendra rapidement un état de forme socialiste, malgré les protestations des allemands, fort soucieux de voir l’industrie italienne leur échapper par ce biais.

    – Le fascisme est anti-démocrate car il refuse de reconnaitre la même valeur à tous les êtres humains sans exception. Comme tous les états totalitaires modernes, il se considère cependant comme investi de son autorité par le peuple, et comme jouissant de sa confiance, puisqu’il le consulte fréquemment (il conserve même la Chambre des Députés jusqu’en 1938).

    – Si le fascisme nie les principes de 1789 ce n’est pas parce qu’un désir frénétique de retour en arrière et de réaction sociale le meut, c’est parce que loin d’être contre-révolutionnaire, le fascisme a dépassé ce vague conformisme qu’est devenue la déclaration des droits de l’homme et cherche à créer un monde nouveau.

    – Le fascisme est impérialiste. Ceci peut s’expliquer pour deux raisons :

    – Mussolini est imprégné de ce que fut la grandeur romaine et toute sa vie il poursuivra le rêve de voir la Méditerranée redevenir le « Lac Romain ». Il voudra donc essayer de conquérir le maximum de territoires possible sur la rive africaine de la Méditerranée afin d’en contrôler le plus grand secteur possible.

    – Les Italiens se sont considérés comme frustrés par les Traités de Paix de 1919 dont ils jugent l’actif dérisoire, eu égard aux sacrifices consentis, et aux promesses mirifiques des Alliés, lorsqu’ils tentaient d’entraîner l’Italie à leurs côtés.

    Par suite, le fascisme est d’abord un Nationalisme mais encore la volonté pour l’État de se bâtir un Empire.

    Au départ, Mussolini avait déclaré : « le fascisme n’est pas un article d’exportation » mais rapidement il revint sur cette idée et déclara que, au prix de modifications inhérentes au caractère particulier de chaque nation, le fascisme avait un caractère d’universalité, ses grands traits en particulier, pouvant être appliqués partout. Il déclara même que toute l’Europe deviendrait bientôt fasciste et que le XXe siècle serait le siècle du fascisme.

    Il est de fait que dans un grand nombre de pays naquirent des mouvements fascistes. le salut à la romaine devint vite universel pour les nationalistes chinois comme pour les rexistes belges, pour les « chemises vertes » brésiliennes et pour l’Union des fascistes britanniques.

    – Le fasciste n’était pas raciste du fait de la conception état-nation qui était la sienne. Après l’union avec le Reich quelques mesures anti-sémites furent édictées en 1938 mais oubliées aussitôt après. De nombreux juifs avaient d’ailleurs adhéré au mouvement fasciste et milité dans ses rangs.

    Durant la guerre, les troupes italiennes d’occupation protégèrent les juifs en de nombreux pays. Même la République Sociale Italienne refusa de livrer des juifs aux allemands, quoique ayant accepté, sous leur pression, que les israélites soient tenus pour membres d’une Nation Ennemie, à interner pour la durée de la guerre.

    – Le fascisme était la réaction de Musolini face aux évènements qui agitèrent l’immédiate après-guerre, ce fut sa création et on ne peut pas le séparer de lui. Les Italiens ne s’y trompaient pas, eux qui vénéraient Mussolini comme un Dieu.

    En ce qui concerne sa doctrine, il y a peu à en dire sinon qu’elle fut essentiellement banale. Mussolini ne croyait pas aux doctrines mais à l’action. L’effort de mise au point d’une doctrine ne fut qu’un hochet pour occuper les intellectuels. En réalité Mussolini fut toujours un pragmatiste et ne se laissa jamais lier les mains par un quelconque a-priori doctrinal.

    Le fascisme est une organisation de l’état, une mise en forme de la nation en faisceaux d’énergie, non plus séparés mais unis en œuvrant dans le même but. A l’origine, ce n’était pas une idéologie messianique. Mais les admirateurs que le fascisme ne manqua pas d’avoir dans le monde entier élevèrent celui-ci à la hauteur d’un dogme absolu et éternel.

    Dans cette optique le fascisme international tendit à se confondre avec le national-socialisme, lui aussi transformé et épuré mais surtout dégermanisé. »

    François Duprat, Les mouvements d’extrême droite en France depuis 1944. Ed. Albatros.

  9. Salut Romain Név..
    C’est ce qu’on appelle remettre les pendules à l’heure.
    Ce mot, fasciste/fascisme, est par trop galvaudé et utilisé à tord et à travers par ceux qui ignorent tout de ce système Mussolinien.
    Bonne journée les moutons…

  10. Que du blabla, la mise en scène s’arrêtera de toute façon en 2017 quand le FN gagnera les présidentielles, c’est prévu, c’est décidé, par les maçons.

    • En 2017 si Vals est éliminé, ça sera Jupé le président. En tout cas, les pauvres de ce pays, vont se reprendre pour 5 ans d’enfer libéral.

      Il suffit de voir toutes les petites putes de gauche aujourd’hui, qui se la raconte anticapitaliste pour mieux nous la mettre dans le fion en appelant à voter à droite.

      ” Le socialisme est la salle d’attente du fascisme ” – Léo Ferré –

  11. Ce genre de commentaire, je parle de celui de l’obs est pour la gallerie.
    En interne les partis politiques font une analyse plus objective de la situation.

    En guise de synthèse valable pour ceux qui se veulent les premiers, ceux qui seraient premier si…. et ceux qui ont perdu moins que ce qu’on prédisait:
    Quand on gagne par défaut, il vaut mieux éviter de rouler des mécaniques.

  12. Donc, si je comprends bien, les démocrates autoproclamés se plaignent de l’usage de la démocratie ( élections) par les citoyens ? Qui jette les électeurs dans les bras du FN en ne faisant pas ce que les électeurs réclament à cors et à cris depuis tant d’années ?

  13. Aisne : le notable socialiste battu par sa femme de ménage FN

    endant près de trente ans, Marie-Jeanne Parfait (photo) a été employée à la municipalité de Marle, dans l’Aisne, notamment à l’entretien. Il lui fallait emprunter l’escalier d’honneur pour utiliser une salle de bains, son logement de fonction n’en comptant pas, et marcher sur la pointe des pieds les jours de réception. Le maire s’appelait Yves Daudigny, socialiste, devenu l’un des politiques les plus puissants et respectés du département, président du conseil général, de la communauté de communes, puis sénateur.

    Depuis ses débuts, en 1983, Daudigny n’a jamais perdu un seul scrutin, passant dès le 1er tour, et à chaque fois. Sa première défaite, particulièrement cuisante, vient d’avoir lieu aux élections départementales : dimanche 22 mars, il a échoué à la troisième place dans le canton de Marle. C’est Pierre-Jean Verzelen, jeune hussard de l’UMP, qui est arrivé en tête, une surprise, avec 37,62 % des voix. Entre les deux, un binôme s’est interposé, faisant définitivement trébucher Daudigny : celle qui le conduit, pour le Front national, est Marie-Jeanne Parfait, sa femme de ménage, ou plutôt celle de la mairie. […]

    http://www.fdesouche.com/580967-aisne-le-notable-socialiste-battu-par-sa-femme-de-menage-fn

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