Deux millions de signatures contre le TAFTA /CETA, c’est l’objectif de l’ICE auto-organisée – déjà 1 400 000 signatures en ligne

Il y a urgence, la mobilisation des citoyens européens ne doit pas faiblir. S’il y a une chance que TAFTA et autres TISA soient expulsés, anéantis, “tués”, il faut la saisir. Une Initiative Citoyenne Europénne (ICE) est en cours pour contrer ces accords qui n’augurent rien de bon pour les peuples européens. Nous ne cessons de publier des articles qui mettent en évidence, le danger lié à l’ultra-libéralisme de ces accords, profitables aux multinationales et autres vampires, au détriment de notre liberté en matière d’emploi, de santé, de nourriture, d’OGM etc. Ces accords discutés à huis clos sans consultation des principaux concernés, c’est à dire NOUS, doivent résonner comme une sirène d’alarme, “quand c’est secret! il y a forcément un lézard”. Si vous pensez, que vous êtes dans l’incapacité de changer les choses, vous faites erreur! Le rouleau compresseur US est en marche, ce sont les USA qui dictent leurs lois, toutes à leur avantage, et nos “zélites” travaillent pour eux (loi Macron). SIGNEZ et partagez…

Img/STOP/TAFTA

(l’initiative est toujours en cours, les chiffres ont changés depuis…1.502.526 ) Amis moutons, France 79.531!! On ne va pas faire moins bien que les Allemands 935.562, les Anglais 212.415..

Décembre 2014.

Plus d’un million de signatures viennent d’être recueillies contre la mise en œuvre de futurs traités de libre-échange. Lancée par le collectif Stop TTIP [1], cette « initiative citoyenne européenne auto-organisée » vise à obtenir des États membres qu’ils ne concluent pas les traités commerciaux actuellement négociés entre l’Union européenne et les États-Unis (TAFTA ou TTIP), et entre l’UE et le Canada (CETA).

Selon les textes européens, le recueil d’un million de soutiens permet d’être reconnu en tant qu’initiative citoyenne européenne (« ICE ») [2]. Cette reconnaissance doit normalement permettre aux organisations qui ont lancé l’initiative de peser directement sur l’élaboration de politiques européennes, comme cela a été le cas pour refuser la privatisation de la gestion de l’eau (lire ici).

Mais pour les accords de libre-échange, la Commission ne l’entend pas de cette oreille. Le 11 septembre dernier, elle a refusé la demande d’une « initiative citoyenne européenne » sur le sujet, portés par les collectifs citoyens. D’après la Commission, les initiatives citoyennes sont prévues pour instaurer de nouvelles lois, mais pas pour contester un texte en cours de législation, rapporte RFI. Bruxelles, qui a fait de ces négociations commerciales une priorité, ne soumettra donc pas de proposition législative pour soutenir cet appel.

« Il faut le tuer comme on tue les vampires »

Qu’à cela ne tienne ! Après avoir saisi la Cour de justice européenne, le collectif Stop TTIP, qui rassemble 320 organisations dans 21 États membres, a décidé de lancer une « ICE auto-organisée » contre TAFTA et CETA, en appliquant les mêmes règles que celles de la Commission. Cette initiative a connu un succès fulgurant : lancée il y a moins de deux mois, elle a dépassé le million de signatures [3] ! Le quota officiel pour la France est de 55 000 signatures et à l’heure où nous écrivons ces lignes, il en manque moins d’un millier (vous pouvez encore signer en cliquant ici). Et en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Autriche, les citoyens se sont activement mobilisés.

« Nous ne nous arrêterons pas au million car cette campagne doit continuer et se renforcer tant que dureront les négociations, prévient Susan George de l’association Attac France. Il ne s’agit pas d’ajouter une ou deux exclusions de tel ou tel secteur ni d’améliorer à la marge ce traité inacceptable. Il faut le tuer comme on tue les vampires, en l’exposant à la lumière du jour. » Le Collectif Stop TTIP invite à fêter le 9 décembre à Bruxelles les 60 ans de Jean-Claude Juncker, nouveau président de la Commission européenne, en lui remettant symboliquement une carte de vœux géante signée par plus d’un million de citoyens européens. Pour Susan George, c’est « une belle occasion pour que tous les citoyens puissent prendre part à cette “Stratégie Dracula” ».

Auteur Sophie Chapelle pour Bastamag

Notes

[1TTIP pour « Transatlantic Trade and Investment Partnership »

Informez vous!

La procédure de règlement des différends entre investisseurs et États (ISDS) est anticonstitutionnelle

Loi Macron, pont législatif pour le TAFTA ?!

Nouvelle réglementation européenne sur les OGM … le pire est à venir avec le TAFTA

Le droit à la santé lourdement menacé par le TTIP / TAFTA

Pourquoi il faut craindre le traité transatlantique (Courrier International)

TISA : un clone de l’AGCS pour privatiser les services de santé

Signer l’ICE

Si nous avons des doutes sur le travail de sape du gouvernement en matière de santé, regardons les récentes lois votées et leurs conséquences, qui ne tarderont pas à se faire sentir.

Pour ne plus perdre sa vie… à la gagner !

Source La-Vie-Hospitalière

 

 

 

Volti

20 Commentaires

  1. C’est la 3e fois que je signe sur le sujet mais c’est sur
    un autre site alors… j’ai signé

    dito, hier contre loi MA-CON

  2. je sais pas où mettre cette info donc mes excuses je la glisse ici. Hier il y avait un post au sujet de la faim
    dans le monde.
    moi, je répondais la prochaine spécul sur l’eau, celle des Nippons sur le poissons et donnais en rappel la spéculation
    de 2008 ayant engendré de terribles famines.
    CE MATIN pour confirmer mes propos je tombe sur cet
    article….
    BNP Paribas, Natixis (BPCE), Société Générale et Crédit agricole spéculent sur la faim dans le monde
    Publié par wikistrike.com sur 24 Février 2015, 06:44am
    Catégories : #Economie

    Deux ans après un premier rapport, l’ONG Oxfam France dévoile que les financiers spéculent toujours sur les matières premières agricoles.
    En lançant, en 2013, une campagne contre les activités spéculatives des banques françaises sur les matières premières agricoles, l’ONG Oxfam France avait jeté un pavé dans la mare boueuse des pratiques bancaires. Prises en défaut par les révélations d’Oxfam, les mastodontes Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale et le groupe BPCE s’étaient engagés – ou pas – à réduire significativement le volume de leurs fonds spéculatifs sur ce marché. Deux ans après, où en sommes-nous ? C’est la question à laquelle répond l’ONG dans un rapport publié aujourd’hui. Et le constat est sans appel : la faim aiguise toujours les appétits des grandes banques françaises. En 2013, Oxfam avait calculé que la valeur totale des 18 fonds permettant aux quatre grandes banques soupçonnées de spéculer sur les matières premières agricoles était de 2 583 millions d’euros. Après engagements pris par les banques de faire diminuer ces chiffres, ces mêmes fonds représentent aujourd’hui… 3 561 millions d’euros ! Oxfam révèle dans le détail que seul le Crédit agricole a respecté ses engagements et ne possède plus aucun fonds de ce type. BNP Paribas et la Société générale spéculent toujours autant et le groupe BPCE, qui n’avait pas eu l’outrecuidance de s’engager en 2013, a fait grimper le montant de ses fonds agricoles de 43 % en deux ans. Une liste de chiffres et de produits bancaires qui pourraient paraître un peu techniques, voire obscures. À ceci près que spéculer sur les matières premières agricoles n’est pas anodin. « Ces activités aggravent la volatilité des prix et rendent l’accès aux denrées alimentaires de base de plus en plus difficile pour les populations les plus pauvres du monde », rappelle Oxfam. Et si l’ONU estime à 800 millions le nombre de personnes souffrant de la faim à travers le monde – une personne sur neuf –, la production de nourriture à l’échelle mondiale est largement suffisante pour tous nous rassasier.
    Jusqu’à 181 %d’augmentation 
pour le blé en trois ans
    Le nœud du scandale se situe donc entre le producteur et le consommateur, dans cette vaste zone grise qu’est la finance. « Les marchés agricoles se financiarisent de manière spectaculaire », souligne Oxfam, qui précise que, « conjuguée à la promotion des agrocarburants, à l’abandon des politiques de stockage, aux effets du changement climatique et au manque d’investissements structurel dans les agricultures paysannes, (cette) spéculation excessive (…) pousse des millions de personnes dans la pauvreté absolue, et augmente l’insécurité alimentaire mondiale ». Ainsi, de février 2005 à février 2008 (année d’une crise alimentaire sans précédent), « les prix alimentaires ont globalement augmenté de 83 % », et jusqu’à 181 % pour le blé ! Une hausse des prix qui « touche plus sévèrement les ménages les plus pauvres des pays du Sud, qui peuvent consacrer jusqu’à 75 % de leur budget à l’alimentation, alors que les ménages des pays développés n’y consacrent, en moyenne, que 10 à 20 % de leurs revenus », explique Oxfam. Dans la spirale infernale de la faim, la responsabilité du secteur bancaire est accablante. Celle des politiques aussi. Dans son rapport, l’ONG rappelle qu’en 2012, le candidat Hollande s’était engagé à « mettre fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie ». Promesse non tenue.
    Source
    RAPPEL

    Oxfam, une organisation non gouvernementale (ONG) de solidarité internationale, a profité des débats sur la réforme bancaire à l’Assemblée nationale, pour dénoncer à nouveau la spéculation des grandes banques occidentales sur les marchés agricoles, ainsi que leur responsabilité dans la flambée des prix, qui affame les populations de l’hémisphère sud.
    Dans un rapport intitulé « Ces banques françaises qui spéculent sur la faim », qui sera publié mardi 12 février, l’ONG révèle que les quatre principaux acteurs du secteur – BNP Paribas, Natixis (BPCE), Société générale et Crédit agricole – géraient, pour leurs clients, en novembre 2012, « au moins dix-huit fonds qui spéculent sur les matières premières ».
    « Il y a deux façons de spéculer, explique Clara Jamart, responsable de la sécurité alimentaire chez Oxfam France. En prenant des positions sur les marchés de produits dérivés de matières agricoles. Ou par ces fonds indiciels, qui suivent les prix des matières premières agricoles et les poussent à la hausse. »
    « La majorité de ces fonds ont été créés depuis la crise alimentaire de 2008, dans le but manifeste de faire des profits sur la hausse tendancielle des marchés agricoles »,estime Clara Jamart. « C’est grave, car la faim est un problème de prix. Nous produisons assez pour nourrir l’humanité », ajoute-t-elle.
    BNP Paribas arrive largement en tête avec plus de 55% de l’activité totale en termes de nombres de fonds (10) et de montants investis estimés (1.419 milliard d’euros), loin devant Natixis (un fonds, 620 millions d’euros), Société générale (quatre fonds, 467 millions) et Crédit agricole (2,25 fonds, 77 millions d’euros).
    Crédit mutuel, la Banque postale, Crédit coopératif et la Nef «feraient figure de banques responsables», écrit Oxfam, qui souligne toutefois que ces relevés ne sont «pas exhaustifs» compte tenu de la complexité et l’opacité de ces activités spéculatives.
    «BNP Paribas a nié faire de la spéculation, le Crédit agricole a annoncé qu’il fermerait trois de ses fonds mais pour de mauvaises raisons et BPCE a fait mine de découvrir leur existence», raconte Clara Jamart. «Notre objectif est de les faire se positionner sur le sujet et prendre des engagements à réduire puis à renoncer à ces activités de spéculation», poursuit-elle.
    Ce rapport vise à interpeller les parlementaires français à l’occasion du lancement d’un débat crucial sur le projet de loi qui prévoit d’interdire les activités de spéculation en fonds propres des banques sur les marchés des matières premières agricoles. Oxfam demande donc aux députés de revoir leur copie et de n’autoriser que les opérations «correspondant à un besoin légitime de couverture des risques liés à l’activité agricole sur les marchés physiques.
    Sources : Oxfam / Le Monde / 20 Minutes / Le Journal du Siècle

  3. Amis moutons, France 79.531!! On ne va pas faire moins bien que les Allemands 935.562, les Anglais 212.415

    ça ne m’étonne guère … Quel pays de Moutons !!

    M’enfin, gardons espoir …

    P.S : La pétition est hebergée par PoliCAT : https://www.policat.org/terms

    • Faut dire que la censure en France est vachement efficace, ça me rappelle le début des révoltes en grèce, on était un des seuls pays du monde, en tout cas le seul des pays dits développées ou ces manifestations ne faisaient pas la une des journaux………………..

  4. Pour aider à signer ; https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif …Accord transatlantique, libéralisme et industrialisation, déjà les effets inacceptables : http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2015/02/france-carte-interactive-des-projets-des-mega-fermes-usines-a-venir.html
    …heureusement certains résistent ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  5. Je n’y crois guère non plus mais c’est tout de même un moyen d’expression et une bonne initiative…
    Je l’ai faite circuler dans mes contacts.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  6. Souvenez-vous de ce qu’on fait d’un referendum en France, alors une pétition…

    • A propos de la campagne de l´IEC

      Nous sommes une alliance de près de 300 organisations européennes dirigeant une Initiative européenne citoyenne européens auto-organisée contre TTIP (TAFTA en français) et CETA. Nous pensons que ces deux accords commerciaux et d’investissement doivent être arrêtés parce qu’ils constituent une menace contre la démocratie, l’État de droit, l’environnement, la santé, les services publics ainsi que les droits des consommateurs et des travailleurs (voir info de 3 minutes pour plus de détails).

      L´initiative européenne citoyenne

      TTIP et CETA sont négociés dans le grand secret. Pour l’UE, la Commission européenne est responsable des négociations et de la finalisation des traités. Comment pouvons-nous directement influencer la Commission européenne? Jusqu’ici, l’option unique et la plus efficace est l’Initiative européenne citoyéenne (IEC), un instrument qui peut être utilisé pour défier la Commission européenne afin de traiter d´un sujet et d´essayer de faire des changements législatifs. En cas de réussite d´une IEC, une audition dans le Parlement Européen s´impose. Cet instrument légal existe, depuis le 1 er avril 2012.
      Au printemps 2014, l’alliance allemande anti-TTIP appelée “TTIP Unfairhandelbar” a proposé de commencer une IEC contre TTIPet CETA et à discuter de cette stratégie avec des partenaires européens. Le comité citoyen, composé de sept individus de différents États membres de l’Union européenne a été formé, (voir des infos sur les membres ici) a préparé le texte d’ICE. Le 15 juillet 2014, nous avons demandé l’enregistrement de notre ICE “STOP TTIP” auprès de la Commission européenne. Au cours de l’été, plus de 200 organisations à travers l´Europe ont exprimé leur soutien pour la campagne. Nous avons préparé un outil de collecte de signature en ligne et des formulaires de signature en papier.

      De la tentative d´IEC à son mode auto-géré

      Cependant un fait inattendu est arrivé : la Commission européenne a rejeté l’enregistrement de notre ICE! Dans une tentative évidente de nous tenir au silence, celle-ci a donné des explications légales très brèves et contradictoires afin de justifier ce rejet (voir le communiqué de presse). Nous avons réagi de deux façons : premièrement, nous faisons appel de la décision de la Commission auprès de la Cour de justice européenne. Deuxièmement, nous effectuons l’Initiative européenne citoyéenne sans permission de Barroso ou de Juncker. Nous appelons ceci une Initiative européenne citoyéenne en mode auto-géré (sECI en anglais, sEBI en allemand) car nous suivons en grande partie les règles d’une ICE officielle mais nous l’effectuons sans approbation officielle. C’est notre droit démocratique en tant que citoyens européens de poser des questions sur des sujets qui nous affectent : TTIP et CETA vont en effet bouleverser notre société.

      Quel objectif espérons-nous atteindre?

      La Commission européenne espérait finir les négociations de TTIP dans le secret et conclure CETA sans examen minutieux de la part du public. Nous offrons aux citoyens l’occasion de nous prononcer contre TTIP et CETA. Si plus d’un million d’entre nous disent “Non!”, nous augmentons la pression sur des décideurs à Bruxelles ainsi que sur les États membres de l’Union européenne pour arrêter TTIPet CETA. En rassemblant des signatures, nous parlons à des citoyens qui n’ont jamais entendu parler des accords commerciaux ou ne connaîtssent pas les effets de tels accords. Les sondages d’opinion ont montré que plus les citoyen connaîssaient le contenu des accords TTIP et CETA, plus ils s’opposaient aux accords.

      Aidez-nous à rassembler du soutien pour notre campagne!

      L´ICE officielle doit rassembler au moins un million de signatures dans une année pour avoir du succès. De plus, un minimum de signataires doit être obtenu dans sept états de l’Union Européenne, par exemple 72,000 signatures en Allemagne, 55,500 en France ou 54,750 au Royaume-Uni. Pour notre ICE auto-organisée, nous pensons que nous pouvons atteindre ce but et même le surpasser. Aidez-nous à soutenir le mouvement contre TTIP et CETA.

      Signez l’ICE maintenant (https://stop-ttip.org/fr/signer/) et aidez-nous à faire passer le mot!

      https://stop-ttip.org/fr/propos-de-la-campagne-de-liec/

  7. Et pourquoi on y croirait pas ? 🙂

  8. et patati et patata… Croyez. Le système vous remercie ^^

Les commentaires sont clos.