Vie rurale – Mode d’emploi (1° partie – Niveau 1)

Les choix sont simples: soit rester en ville avec les risques que cela comporte, soit penser à partir dans une zone rurale. Selon-vous, comment se présente l’avenir? Quels vont être les défis auxquels vous allez être confrontés? Quels choix allez-vous devoir faire pour vous et vos proches? En répondant à ces questions, vous comprendrez alors si ce sujet peut vous être utile. Pour ma part, le choix est fait depuis longtemps et ce n’est qu’une question de temps avant-même d’être une question de budget, quand on veut, on peut! Et quand on se bat pour ses idées, on trouve toujours des solutions.

Un des gros soucis, c’est que de passer du béton à la friche ne s’improvise pas, on ne devient pas un rural sans quelques connaissances et bases bien précises. Voilà pourquoi il ne faut rien prendre à la légère.

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Article rédigé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos.

Note de Pierre : C’est avec grand plaisir que nous accueillons notre premier rédacteur au féminin ; Qui plus est une vraie pro dans son domaine, à savoir la vie à la ferme et tout ce qui s’y rapporte ! Ses conseils avisés – plein d’humour et de bon sens – seront précieux à tous ceux qui rêvent de BAD, d’autonomie, et de petits matins qui chantent.

Elizabeth est psychologue, spécialiste en entreprise des problèmes de climat social ; Son mari est médecin de campagne, tous deux très concernés par la survie, le risque de violence et de manque…

Autarcie Agricole : La Tentation

L’autarcie agricole, un mythe, ce qu’il est possible de réaliser, les limites actuelles… Bâtir un système autonome, c’est possible !

Nous avons, en famille, conçu une fermette quasi entièrement autonome, vaches (laitière Jersiaise), traite manuelle et travail du lait : fromage blanc, fromage à pâte crue, puis cuite, crème fraîche et beurre, cochons (viande), chevaux (capables de traîner les vaches, montés, attelés, dressés aux travaux agricoles), Lamas (laine et bâts), poules (œufs et viande), légumes (et conserves), fruits (et confitures), foin, oies de garde, chiens de garde et chiens de berger, etc. Eau en alimentation locale, tonte, filage et tissage de la laine, travail au tricot, bois, chauffage (et cuisine) au bois, salage et séchage de la viande, entretien pour un coût dérisoire (moins cher que le budget de 2 fumeurs) et paiement des frais par la revente ou l’échange des produits.

Aucun moyen exceptionnel ; Sauf peut-être les 12 heures de boulot quotidien pour 2 personnes. Nous n’avons pas tout fait tous les jours, mais tout a été expérimenté et appris de manière à pouvoir le transmettre.

J’oubliais : Nous avions nos propres herbes médicinales (40 espèces) et un stock d’huiles essentielles, quelques milliers d’informations à ce sujet, des remèdes homéopathiques et énormément de remèdes alternatifs disponibles (argile, vinaigre, etc….). Nous avons appris à pratiquer la litho-thérapie (soins par les minéraux) et nous pratiquons la radiesthésie et notamment la sourcellerie (recherche de points d’eau avec baguettes pour simplifier).
TOUT S’APPREND (ou beaucoup de choses en tous cas)

Aujourd’hui, j’ai, non pas arrêté, mais préservé le principal et rejoint une forme de communauté. On est bien plus fort à plusieurs familles. Plus protégés aussi… J’ai emmené mes animaux, les plus utiles, mes graines, mes livres, mon métier pour filer la laine, les plants précieux, les outils essentiels, loin, à l’abri de la connerie, très loin donc
.
Lorsque les lumières vont s’éteindre, les gens auront faim et peur. Et plus ils auront faim et peur, plus ils seront malades, violents, imprévisibles, idiots, inaccessibles au raisonnement et au bon sens.

A contrario, de petites structures rurales pourraient aider un nombre considérable de familles et diminuer le risque de violences ou les souffrances, tout simplement ! Dans les pays émergents, on sait faire vivre 15 familles sur 2 hectares.

De l’eau, à manger, une pollution et un niveau d’agressivité anticipés… Faire garder son petit chez soi avec un chien, ou une Oie.

 

 

Vie Rurale – Mode d’emploi (première partie : Niveau 1)

Dans une seconde partie, j’aborderai la grosse cavalerie : vaches, cochons, chevaux, etc. Pour l’instant je vais commencer par les tuyaux de base qui demandent déjà bien assez de mise en oeuvre.

La survie tient en peu de mots et si nous excluons la problématique de la violence, il reste :

  • La nécessité de manger et boire
  • Les soins
  • La chaleur éventuelle dans nos pays
  • La vie sociale

Le régime para-agricole peut être étendu à une très grande partie du territoire et répond à quasi toutes ces obligations mis à part le domaine des soins, encore que (production de plantes médicinales en complément).

Un petit terrain suffit. Quelques m² suffisent à la production de légumes verts ou de même type, et avec 200 m² vous avez le reste (pommes de terre par exemple). Il ne s’agit donc pas de vous imaginer qu’il vous faut 1 hectare pour vous en sortir. C’est faux.

On sait cultiver par rotations les légumes pour 4 personnes sur 4 m². A condition de disposer d’un stock de graines.

Mais si je dois vous donner 100% des infos, j’écris un livre, je vous invite donc à faire un minimum de recherches complémentaires pour vous fournir.

Pour la viande (les protéines), quelques poules (œufs), éventuellement oies et lapins, complètent merveilleusement des ressources limitées.

Le but de cet article est donc de se donner les moyens sur 2 ou 300 m² de terre et 2 ou 300 euros.

Tout ce qui va être partagé ci-dessous n’est quasi soumis à aucune pression légale (ou très modeste) autre que le respect de ses voisins.

Nos besoins alimentaires :

  • 70% d’aliments nous amenant les sucres lents (de type céréales ou pommes de terre, féculents divers et variés) ;
  • 20% de légumes autres (dits légumes verts ou carottes, etc.) ;
  • 10% d’aliments protéinés : viandes, laitages, œufs.

Mais pour avoir poussé le bouchon plus loin, il nous est possible de ne pas respecter ces proportions en fonction de nos stocks réels. Les céréales sont suspectées aujourd’hui d’un certain nombre d’inconvénients (gluten). Je m’en passe presque et m’en porte personnellement mieux.

L’organisation de votre micro structure de survie rurale doit donc obéir à ces objectifs. Faire pousser des céréales est déconseillé pour le moment. Leurs besoins chimiques actuels et la fragilité des espèces disponibles ne les rendent pas accessibles au commun des mortels.
Dans un premier temps, laissez ça aux agriculteurs.

0 – Le choix du site

C’est une question épineuse, c’est pourquoi il faut commencer par là ! Un bout de terrain est indispensable, soit environ 500 m² (au mini, poules comprises) bien exposés en climat tempéré pour 4 personnes.

  • Trop près des grands accès = multiplication des possibilités de pillage
  • Trop loin de tout = quelques difficultés organisationnelles
  • Fin fond de la montagne : soucis climatiques pour la culture et l’élevage
  • Le Maquis : idem la montagne, inaccessible à la culture, sauf clairière et chèvres semi sauvages…
  • Trop proche des grandes villes = arrivée potentielle des affreux méchants pilleurs affamés

Bref, il faut trouver une cote mal taillée, le petit village de campagne à une cinquantaine de kilomètres des grosses villes ou une dizaine des petites villes (plus ou moins 20-30.000 habitants) me semble réaliste : tout le monde ne peut pas trouver le paradis planqué avec climat idéal et stable, végétation garantie, et environnement sympathique. Sans compter qu’une fois sur place, il faut s’intégrer.

J’ai vu récemment une super petite maison (assez grande pour 4 à 6 personnes) avec 1.000 m² de terrain pour 60.000 euros. Pas de toiture à refaire ….. Certes le papier peint n’était pas neuf.
La location est rapide et souvent abordable.

Nos grands parents ont parfois des ressources ou connaissent quelqu’un qui a un je ne sais quoi de disponible.

Reste le développement des ressources citadines (terrains municipaux en friche). Bien plus nombreuses qu’on ne le dit ou croit. Soumises à la bonne volonté des mairies, mais qui sont en train de se développer.

Si je prends l’exemple de la ville locale moyenne, ces friches sont de l’ordre de centaines d’hectares qui sont parfois partiellement inondables (mais partiellement), parfois juste abandonnées pour causes budgétaire et non constructibles.

L’idéal :

  • Maison ancienne (solide, avec cave), 60 à 90 m² de surface suffisent
  • Un puit (ou un ruisseau abondant toute l’année)
  • 500 m² de verger
  • 300 m² de potager
  • 200 m² pour les poules, le reste…
  • Le potager (ou les poules) peut envahir partiellement le verger (ou réciproquement)
  • (voir sur google plans de permaculture)

Le minimum standard :

  • Maisonnette ancienne de 30 m², mais solide
  • 300 m² de disponible
  • Un ruisseau
  • Ce qu’il faut éviter :
  • Les gros arbres : à proximité rien ne pousse, sauf grande surface
  • Les sapins : terres acides et improductives
  • La forêt (sauf très gros moyens pour défricher)
  • Les terres très inondables visitées à la belle saison avec cabane de pêcheur
  • Attention aux bords d’étangs
  • Les terres maritimes (sel)

 

I – Moyens de base

A) Légumes

Trouver 2 ou 300 m² correctement exposés et isolés pour ne pas être pillés. Evitez les terrains près des pins, sapins ou similaires, trop acides ils ne produisent rien. Les petits animaux doivent disposer d’ombre et d’eau. Dans les villes, il existe de nombreux lopins disponibles à condition de se renseigner auprès de sa mairie. Je vous déconseille le défrichage et la mise en œuvre sauvage, c’est souvent mal perçu et détruit.

Acheter un stock de graines non hybridées (les hybrides sont stériles) des légumes de base, et demandez des variétés rustiques. La santé, c’est la variété. Personnellement, je fais, au moins, tous les ans :
• Tomates
• Haricots verts
• Haricots blancs ou assimilés
• Courgettes vertes et jaunes
• Potirons
• Courgettes spaghettis (très très longue conservation sans réfrigérateur)
• Carottes
• Pommes de terre
• Rutabagas (petite quantité, mais très rustique)

Et j’alterne tous les ans les plantations pour éviter de trop fatiguer la terre. Pour 40 euros de frais (eau comprise), j’ai 1 à 2 ans de légumes. En cas de surproduction, je troque ou je donne. Je ne traite pas. Jamais. Sauf :
– Assiettes de bière pour attirer et noyer les limaces (ou produit chimique pour les faignants), les limaces ravagent des jeunes pousses en une nuit.
– Bouillie bordelaise pour éviter les attaques mycosiques (seulement en cas d’attaque), les champignons ravagent tout chez tout le monde.

Si vous voulez vraiment traiter chimiquement, on vient à bout de 95% des saletés avec :
• Produit anti-limace
• Bouillie bordelaise
• Souffre
(stocks peu chers)

Si vous ne voulez pas traiter, il existe des méthodes moins connues : le Bois Réal Fragmenté (ou BRF, voir google), mais aussi les « antennes » de cuivre plantées dans le sol. Les 2 fonctionnent.

L’antenne : un tuyau de cuivre (80 cm suffisent) dont émerge un petit bout de zinc taillé en étoile (vieux résidu de gouttière cassé et ré exploité), le tout planté dans le sol à intervalles réguliers (Tous les 3 mètres) sur des buttes de terres qui vont être cultivées. L’investissement est dans ce cas fait une fois pour toute.

Le BRF demande 1 an de préparation et l’accès à la matière première (résidus de tailles de jeunes arbustes ou de haies), mais il ne coûte rien.

J’utilise personnellement la radiesthésie et la lithothérapie (soins au sol par les minéraux) et cela me permet de ne pas traiter et pour ainsi dire pas ou peu arroser. Cela pourra faire l’objet d’un autre article, le sujet est vaste.

J’achète mes graines chez des fournisseurs bio comme Kokopelli (les graines y sont propres, non hybridées et se conservent des années), et là aussi l’investissement reste modeste.

Pour les fumeurs : quelques pieds de tabac peuvent aider. Le manque pourrait être terrible.
Pour les petits coins du jardin : quelques plantes médicinales (article ultérieur)
Optimisation de la saisonnalité : je me suis fabriquée 2 serres de 20 m² qui permettent d’optimiser la production dans le temps.

Fabriquer une serre : prévoir de la couverture horticole et aller sur les annonces de récupération éventuelle de serres d’occasion (ou de tubulures).

NE PAS DÉPENSER DES FORTUNES !

Mon cout de 40 euros par an comprend le prix des graines, l’eau, les traitements… Sur moins de 200 m².

B) Les animaux (chair et œufs)

La « basse cour » a toujours été un « bon plan » accessible. A condition de faire quelques choix judicieux et de connaître les règles minimas :
Qui dit animaux dit protection car Renards à 2 et 4 jambes sont redoutables. Nous verrons que le chien de garde est aussi un bon compagnon des mauvais jours.

Pour une famille de 4 personnes, 4 poules et 1 coq, quelques poussins toujours en croissance… Choisir une espèce rustique, peu chère, réputée bonne pondeuse, fuyez les poules ornementales (pondeuses souvent médiocres et chair peu abondante ou dure), et si possible couveuses (évitez donc la poule industrielle). Il vous faut des poules jeunes, âgées de 6 mois à l’achat (12 à 20 euros pièce actuellement).

1 petite maison pour  les poules, ou un truc qui se ferme la nuit à cause des prédateurs. 5 à 10 m² de parcours par poule, ou bien moins si vous nourrissez bien.

2 lapines, 2 lapins (consanguinité dans le temps) et 4 clapiers : un carré d’herbe pour couper leur alimentation chaque jour. Les lapins ne sont pas indispensables et sont souvent fragiles. Leur croissance est longue et ils demandent de l’entretien.

Les oies ont une chair délicieuse, mais une croissance longue, un gros appétit et s’entendent mal avec les poules. Elles pondent peu, mais gardent bien.

Article en intégralité sur Survivreauchaos.blogspot.fr

 

Benji

55 Commentaires

  1. Je suis engagé dans cette même procédure de retour à la campagne, même si je n’ai jamais vécu loin d’elle, avec une orientation vers un maximum d’autonomie. Je ne possède rien et peu de moyens également, mais comme le dit Benji « quand on veut, on peut ! »

    Aujourd’hui j’ai l’opportunité de pouvoir accéder à un terrain de 6500 m² environ qui me permettra de démarrer mon projet. Je m’informe et me forme sur tout ce qui touche à l’autonomie et rassemble dans mon PC une grande quantité de documents que ne seront peut-être plus accessibles un jour. Ce printemps, je débute même une formation en rucher école.

    Il est évident que quoi qu’il se passe dans le monde aujourd’hui, la situation ne peut s’améliorer et il faut absolument prendre les devants pour ne pas se retrouver sans abris, nourriture, eau, vêtements … Quand je parle de ma démarche autour de moi, je déclenche des sourires amusés et les réactions sont toujours les mêmes : tu te montes le bourrichon, tout va bien, on est plus en temps de guerre … Peu importe, ma décision est prise et de toute façon aujourd’hui je n’ai plus rien à perdre.

    Merci Benji pour cet article.
    M.G.

  2. Et surtout ne pas oublier le grain, le grain de sable, car cultiver un terrain et élever ses animaux est une chose sur papier, dans la réalité, les poules mangent du grain, qui devient difficilement trouvable en situation de crise, pas de grain = poules stressées et plus d’œufs.
    Vigilance perpétuelle car maitre goupil vous surveille de loin.
    Les plantations, seront envahies régulièrement par les campagnols, les mulots, et le carnage est phénoménal.
    Je ne parle pas non plus de la situation, au dessus de la ligne 50 à 100 Km au nord de Paris, le climat est assez vicieux, il vous détruit une saison d’effort en 1 ou 2 nuit de gel.
    L’élevage de lapin, je l’ai fait durant plus de 5 ans, jusqu’au jour ou la coccidiose à décimé l’ensemble de bêtes (et cela contamine le terrain pour 2 à 3 ans, inutile de vouloir refaire paitre les lapins a cette place)
    Les moutons sont assez rentables, en effet perso sur +/- 50/70 ares, j’ai trop d’herbe pour 7 à 8 moutons en été et 2 à 3 en hiver, Quand aux animaux plus grands (vaches, chevaux, il faut 1ha au moins, pour les nourrir)
    etc…..

    • La transition ne sera pas facile, pour les urbains “bon teint” 🙂
      Courage, ténacité, savoir faire, les livres c’est bien mais
      ça reste de la théorie, rien ne vaut la pratique et l’observation.

      • Retour d’expérience, et je ne suis représentatif que de moi meme…., pas d’aigles en Bretagne…mdr, des renards, des fouines, et autres je n’ai jamais eu de “pertes”, j’habite en lisière de foret et voie régulièrement des renards en lisière ….ils ont compris que j’étais un prédateur pour eux, …et que pour l’instant ( 3 ans ), le jeux n’en valait pas la chandelle. ( j’ai 4 poules et 1 coq ..et des Oeufs même ce matin -1° : 4 oeufs….)….

          • Boco tu as raisons.
            La théorie est belle, mais la pratique souvent capricieuse.

            Suivant les rigueurs de dame nature, le poulailler subira les assauts du renard, de la fouine, de l’aigle, du busard, du rat et j’en oublie… Sans parler des maladies virus batteries champignons et vers divers.

            En ce qui concerne maître renard, il n’hésitera pas à braver le territoire du prédateur suprême(le proprio), si la faim le tenaille.
            Et tout comme la fouine, il deviendra fou par l’odeur du sang et saignera toutes les gallinacées du poulailler!

            PS: Ceci n‘est point livresque, mais un retour d’information de ma jeunesse rurale.

      • Boco le dubitatif, le chlorure de magnesium et l’argent colloïdal fonctionnent très bien sur les petites plaies et renforcent ( pour le magnésium) le système immunitaire, essayé vous verrez…..

      • À ajouter à la liste…

        -Extrait de pépins de pamplemousse (anti mycosique/fongique/bactérien + vit C), un autre “antibio” 100% naturel.

        -Charbon actif ; impossible de faire sans, c’est un chélateur de premier ordre.

        -Spiruline, en cas de malnutrition.

  3. “….Si vous ne voulez pas traiter, il existe des méthodes moins connues : le Bois Réal Fragmenté (ou BRF)…..”

    La technique n’est effectivement pas connue mais gagne à l’être. Elle a l’avantage de ne demander aucun arrosage même l’été, de régénérer les sols, et de développer la capacité des plantes à s’auto-défendre.
    Voici un site pour s’informer :
    http://fermedupouzat.free.fr/?page_id=26
    Je l’ai mis en pratique cet automne et attends les résultats à la belle saison !

    • Utilisé en agriculture biologique ; Bouillie bordelaise, talc et souffre en quantités égales dans un pochon fait de plusieurs sacs plastiques que l’on secoue pour créer un nuage autour du feuillage des plantes.

      2 fois par an pour les annuelles ; pas eu de carence ou maladies depuis …
      Fonctionne à merveille pour les vignes et les fruitiers aussi ;O)

    • Gros bémol,
      Nécessite de posséder un approvisionnement en ressource boisée annuellement importante.

      • Un livre en téléchargement gratuit
        Seymour John – Votre Potager Comment cultiver fruits et légumes en toutes saisons
        Page pour le téléchargement
        potager

      • Pour ce qui est de l’approvisionnement en surfaces boisées (réponse à Engel)
        Pour un jardin familial cela reste, à mon avis, envisageable. En effet cet apport de BRF ne se fait que tous les 4 ans sur la même parcelle. Donc pour un jardin de 100 m² vous n’apportez du BRF que sur 25 m². Cela représente 0.75 m3 de broyat.

      • Un intérêt supplémentaire d’avoir un hectare de forêt ! Ici 2 à 3000 euros.

  4. Hahahah
    Vivre comme ROBINSON CRUSOÉ,hahaha.
    le’ progrès
    je me marre.
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  5. Pensez aussi aux hivers rudes avec un système de chauffage simple, efficace, économique et facile à réaliser: le rocket stove. Faites des recherches vidéos, y’ en a à la pelle.( indépendence énergétique)

  6. Pour les limaces, il paraît que le moût de café est un bon répulsif ? Au lieu de jeter le café moulu après usage …

  7. Pour l’eau chaude : un chauffe eau thermosiphon a l’avantage de fonctionner sans électricité car l’eau chaude produite par le panneau solaire monte “naturellement” dans le ballon et c’est très abordable. Il faut seulement que le ballon soit au dessus du panneau solaire.
    Et puis un petit kit photovoltaïque pour avoir un peu d’électricité dans la maison, c’est sympatoche aussi

  8. Mais pour revenir à l’auteur de l’article, qui lui est tiré d’un autre site, et que le site en question,…. parle de la vie d’après, vous savez celle ou tout le monde il est mort, sauf les gentils qui ont suivi des cours de survivaliste, et vont vivre comme des robinson chez les bizounours, il est a rappeler que s’ils restent une poignée de chanceux :
    – les panneaux demandent une technologie industrielle
    – la fabrication de certains produits pyto, (même naturels)
    – etc…..
    Si demain certains espèrent l’autarcie forcée par les faits d’actualités, ils vont vite désenchanter.
    S’ils espèrent une autarcie choisie, comme dans les années 60 pour certains, pas certain qu’ils ne choisissent pas le retour à la civilisation et ses gadgets (ordi, gsm…).

    Quand à décider de quitter la ville pour devenir campagnards, il faut aussi ajouter qu’aujourd’hui a la campagne, l’électricité existe, et vous ne trouverez plus, sauf très rares exceptions, d’hommes primitifs vivant de leur carré de terre (à part les pensionnés qui joignent l’activité physique, le repos mental, et un plus dans l’assiette, mais bon si maintenant le survivalisme est le nouveau nom de retraité. Moi je veux bien – )

    • Le survivalisme est surtout une bonne affaire
      financière, vu tous les gadgets “indispensables”
      qu’il faut acheter.
      Il faut tenir compte d’un tas de paramètres difficiles
      à mettre en oeuvre dans un contexte d’urgence.
      On ne peut envisager de se déplacer avec un barda incroyable,
      avec femme, enfants et peut être des animaux. Si en plus on est à pieds pour
      cause de saturation des routes etc…..Bonjour le stress!!
      C’est bon pour Bear Grills,les navy seal, ou Rambo 🙂

  9. Merci pour cet article fort intéressant. Je me demande si dans les situations de Chao il ne faudrait pas aussi établir des plans de secours pour évacuer les villes en vitesse. Par exemple plans des petites rues etc et accès secondaires. Pour la vie en campagne je crois qu’il faut aussi penser à avoir des cuves de récupération d’eau. Et tout dépend du climat pour les cultures.

    • les pommes de terre,la mauvaise herbe et les politiciens ça poussent partout..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

    • @boule de neige, quel type de chaos? –

      ”’il ne faudrait pas établir des plans de secours”’ : l’état à des plans de secours, mais les plans dépendent de la bonne volonté des secouristes (qui seraient débordés, ne fus ce que par leurs problèmes personnels et familiaux)

      ”’Fuir les villes en vitesse”’ : pour quel motif?, pour aller où

      “”Plan des rues”” : ok cela s’appelle une carte, mais petites rues ou grands axes : vouloir faire sortir tout le monde, donne le même résultat qu’aux heures de pointe dans les villes mais x 10000. ca bouche.

      ”’En gros, regardez ce qu’il se passe partout sur la planète, lors d’un évènement grave : il y a des gens qui ont du bol de s’en sortir, en restant chez eux, d’autres se retrouvent dans des camps à crever de faim, les autres sucent les pissenlits par la racine.

      Ce n’est pas que je sois hostile aux survivalistes, mais leur façon de présenter les choses me déplais fortement, ”et derrière, il n’y a que des l’argent a se faire sur le dos de personne en recherche de sensations

      • Je parlais d’un chaos avec émeutes populaires et gangs prenant le pouvoir. Faut pas oublier que certaines cités sont armés jusqu’au dents et deferlerons sur nos zones tranquilles en cas de soucis. Donc fuir les villes pour aller chez la famille en campagne bien sûr. Pour les voies secondaires cela peut être les egouts. La ville sera un espace très dangereux car déjà peuplé de repris de justice et de trafiquants.

  10. Aller dans la cambrousse parce qu’on aime ça, mouais, bon, pourquoi pas. Y’a pas de mal à se faire plaisir.

    Aller dans la cambrousse non pas par goût, mais parce qu’on est parano et qu’on fuit une situation dont on a peur, là il vaut mieux ne pas oublier de s’équiper d’une bonne corde pour pouvoir se pendre sans se rater.

  11. chuis d’accord avec GROS. Soit être en groupe style village
    comme le propose Benji (j’attends toujours les instructions
    car on blablate mais je ne vois aucune action) DITO pour
    faire manifestation contre la guerre avec les Russes.

    En groupe c’est bien car il y a des compétences, on groupe
    les moyens, le matos…

    En attendant j’ai pas de terrain, pas de permis donc je
    reste en ville (finalement on a tout sous la main).

    j’ai juste préparé une boite FARADAY voir explications ICI
    http://lechaosglobal.blogspot.fr/2014/03/iem-construire-ses-cages-faraday.html

    GROS est dans le vrai, vouloir vivre en forêt quand on a rien ça coûte du fric et même du gros fric. De plus un survivaliste mets dans les 10 ans à peaufiner sa survie.

    je prépare AUSSI une corde au cas où
    j’ai confiance en personne ni en mes voisins qui me portent mes courses, (c’est une image l’on jamais fait) qui disent bonjour… (ça aussi, l’on jamais faithttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif) raison de + pour pas leur faire confiance.

    j’ai proposé à Benji de faire notre village avec nous tous
    ici cela serait un bon début non ?
    haaagrh… je m’étrangle je vois d’ci le camp de vacances
    Benji débordé avec toutes les doléances
    “machin dit que…
    ” j’peu pas dormir dans ce truc…
    ” l’autre à pris tout le PQ….
    ” l’autre reste trop lontemp sous la douche…

    Sérieusement avec de la discipline un groupe c’est une
    bonne idée pour regrouper forces, compétences …
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  12. Je suis d’ accord avec GROS.
    Par contre, il vaut mieux être en cambrousse en périphérie de grandes villes.
    En cas de panique de la population, on aurait facilement une longueur d’ avance sur les autres.
    Si vous n’ avez pas prévu un plan de fuite, comme à PARIS avec les voyous de CH, vous serez coincé.

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