Le franc suisse s’envole: raison de plus pour ne pas payer les emprunts toxiques

Mise à jour: Article ajouté

C’est emprunts toxiques ne sont qu’une immense arnaque financière qui ne profite réellement qu’aux grandes banques dont la Goldman Sachs et dont le but est d’affaiblir au maximum les services publics, hôpitaux et communes pour mieux être rachetés, notamment grâce au traité transatlantique. En effet, le but du TAFTA est de faire le maximum de profit quels qu’en soient les conséquences, ce qui a été fait en Grèce le sera également pour l’ensemble des pays européens. Et faisant partie du TAFTA, le traité TISA qui va pousser les états à privatiser tout ce qui est public, toujours pour une question de profit. À l’heure actuelle, ils nous expliquent même que les prisons publiques coutent plus cher que les prisons privées, nous allons réellement vers cela, une totale privatisation du pays par des financiers! Quand au gouvernement, il a fait passer une loi pour protéger les banques, normal, si les communes continuaient à se retourner en justice contre les banques, l’état aurait perdu de l’argent puisqu’il est actionnaire de la Dexia, et donc, le braquage des régions, départements, communautés urbaines, communes, communautés de communes, syndicats mixtes, syndicats intercommunaux, hôpitaux, organismes de logement etc… fini dans les caisses de l’état… Au final, cela ne peut finir que par faire exploser le chômage en France, car endettement colossal signifie privatisation dans ce cas bien précis, privatisation signifie profit, et pour faire du profit, il faut dégraisser…

Il y aurait 1001 raisons pour arrêter de payer cette arnaque, une révolution de masse de la part de toutes les victimes, mais celles-ci oseraient-elles s’unir pour faire front? Difficile puisque des sanctions tomberaient vite sur les concernés refusant de se soumettre éternellement…

carte-emprunts-toxiques-dexiaCarte des emprunts toxiques en France de la Dexia, et uniquement de la Dexia, imaginez en y ajoutant toutes les autres banques… Source de la carte: Impots-economie.com

Le 15 janvier dernier, la Banque centrale suisse a décidé brutalement de renoncer à maintenir le cours plafond de 1,20 franc suisse pour 1 euro. La réaction des marchés des changes a été immédiate : le même jour, le franc suisse s’envole et 1 euro s’échange contre 0,9944 franc suisse.

Si cette envolée du franc suisse a eu pour conséquence un net recul de la Bourse de Zurich, de l’ordre de 8,7 %, les entreprises exportatrices suisses, les hedge funds et les riches particuliers spécialisés dans la spéculation sur le marché des devises n’ont pas été les seules victimes de ce changement de politique. Plus près de nous, en France, des collectivités locales, des hôpitaux publics et des organismes de logement social piégés par des emprunts toxiques dont le taux est indexé sur l’évolution de l’euro et du franc suisse, sont frappés de plein fouet.

Un seul exemple suffit pour mesurer l’étendue du désastre. Prenons le prêt « Dual fixe », commercialisé par Dexia en 2007. La commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur la question des emprunts toxiques du secteur local relève dans son rapport  de fin 2011 que Dexia avait proposé ce nouveau produit aux collectivités pour refinancer d’autres emprunts structurés dont le taux, indexé sur la différence entre les taux CMS 10 ans et CMS 2 ans, commençait à connaître une évolution très défavorable pour les emprunteurs[1]. En clair, Dexia a incité à l’époque les collectivités à refinancer des emprunts risqués par des emprunts encore plus risqués.
Avant la décision de la Banque centrale suisse, si l’on prend le cas de la ville de Nice, le taux du prêt « Dual fixe », calculé à partir d’une parité 1 EUR = 1,20 CHF s’établissait à 15,61 %, un taux obtenu selon la formule suivante prévue par le contrat :

3,99 % + [0,5 X [1,4625 (barrière arrêtée par le contrat)] – 1] + 0,68 %

Le calcul du taux se décompose comme suit :

3,99 %

+ 10,94 %      (1,4625/1,2020) = 1,2188

1,2188 – 1 = 0,2188

0,2188 X 0,5 = 0,1094

0,1094 X 100 = 10,94 %

+    0,68 % 

15,61 %

Après la décision de la Banque centrale suisse, en cette mi-janvier 2015, désormais 1 EUR = 0,9944 CHF, ce qui a pour conséquence de faire monter le taux du prêt « Dual fixe » à 28,20 %.

Le calcul du taux se décompose comme suit :

3,99 %

+ 23,53 %      (1,4625/0,9944) = 1,4707

1,4707 – 1 = 0,4707

0,4707 X 0,5 = 0,2353

0,2353 X 100 = 23,53 %

+    0,68 %

28,20 %

Les acteurs publics locaux victimes des emprunts indexés sur la parité de l’euro et du franc suisse sont doublement piégés. D’une part, il leur est impossible de sortir du contrat en remboursant l’emprunt par anticipation, car cela se traduirait par le paiement d’une indemnité d’un montant exorbitant. D’autre part, ils ne peuvent plus attaquer les banques en justice sur le motif du TEG absent ou inexact, un vice de forme présent dans de nombreux contrats et sanctionné par les tribunaux. En effet, le gouvernement a fait voter il y a quelques mois par sa majorité au Sénat et à l’Assemblée nationale une loi de validation qui valide rétroactivement les emprunts comportant un vice touchant au TEG.

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Une mise à jour avec cet article édifiant qui illustre complètement la gravité de la situation, avec la ville de Chinon au bord de la faillite!

Empoisonnées par un emprunt toxique contracté en 2007, les finances de la Ville sont au bord du gouffre en raison de la réévaluation du franc suisse…

Le scénario catastrophe continue. Dans des proportions qui deviennent cauchemardesques si la Ville ne réussit pas à se sortir de ce guépier où l’a plongé un emprunt contracté en 2007. Fondé sur la parité entre l’euro et le franc suisse, l’emprunt a vu ses intérêts augmenter de façon inquiétante avec la crise économique qui a favorisé le franc suisse comme valeur refuge.

Souscrit auprès de Dexia et réaménagé en juillet 2011, cet emprunt, dont le capital restant dû au 1er janvier 2015 est de 2,5 millions d’euros, avait à l’origine un taux de 3,90 % avec une indexation sur la parité euro franc suisse à un taux de 1,44.

Passé de 3,90 % à… 27,40 % !

Au 1er août 2014, lors de la dernière échéance annuelle, le taux de parité était descendu à 1,20 et cela a eu pour effet direct de faire grimper les intérêts à un taux de 14,96 % ! L’incidence financière pour l’année 2014 a été de 275.000 € d’intérêts en plus, juste sur l’exercice.
Mais ces derniers jours, la réévaluation de 15 % du franc suisse vient d’aggraver encore la situation, et la projection pour 2015 grimpe encore pour atteindre un taux à 27,40 %, ce qui donne, si rien ne change, un surplus d’intérêts à hauteur de 590.000 € !
De même, et cela devient ubuesque, l’indemnité de remboursement anticipé qui s’élevait à 4.350.000 € au 1er août 2014 vient de faire un bon à 9.100.000 € !
Au regard de ces éléments, s’alarme le maire de Chinon, « la Ville se trouverait en situation de cessation de paiement si elle avait l’obligation d’honorer des échéances à ces taux ».
Jean-Luc Dupont veut croire en une solution : « Nous attendons avec la plus grande impatience les mesures prises par le gouvernement et la Banque centrale européenne pour sauver les 4.000 à 5.000 collectivités, hôpitaux, Ehpad et même particuliers qui se retrouvent dans la même situation que la ville de Chinon.

Source et article complet sur Lanouvellerepublique.fr

Benji

11 Commentaires

    • très haut dans la ..
      http://www.youtube.com/watch?v=2w8VsvJ40sM

      ça c’est de l’ancien,mais c’est du lourd!
      c’est pas de la chanson de radio..
      nien nien ..3 accords ..merci,guy lux
      guy s’y tu nous regarde,on va zapper

      en direct de la bourse de paris
      le bâtiment a explosé,
      ah oui attendez
      ..
      les marchés sont clôturé le weekend
      ***
      POLE EMPLOI BRUXELLES VOUS INFORME:
      la BCE recherche des conducteurs OFF set,des margeurs..

      la BCE recrute des opérateurs sur massicot,débutants acceptés horaire 3*8
      time out or not time out

      achetez du temps,avec votre argent,c’est l’assurance vie
      ou retraite épargné (égratignée!)

      the war of money begins
      the war of money begins
      the war of money begins
      the war of money begins…
      transmettez

  1. A quand des crédits avec les taux indexés sur le résultat du PMU?… 😉

    Le jour où nos “zélites” seront responsables sur leur deniers personnels des erreurs qu’elles auront commises durant leur mandat, ça changera sans doute…

    Mais comme ce n’est pas près d’arriver…

    • Je te signale qu’un gars a Colombes, aux législatives de 1981, a fait l’unanimité, mais contre lui.
      Il demandait la responsabilisation sur leur biens propres ainsi que de leurs ascendants et descendant, de la gestion du bien public.
      La taxation des automatisations de chaines industrielles des charges des ouvriers licenciés du fait des automatisations.
      L’abolition de l’immunité parlementaire.
      La déclaration publique des biens personnels et de ceux de leur famille avant la prise de responsabilité publique.

  2. Enfaite on peut s’inscrire, mais pas supprimer son compte ?
    Benji si tu vois mon message peux-tu supprimer mon compte ME.
    Merci

    • Pas de souci, je le fais avec regret mais c’est ton choix. Amicalement…
      Reviens quand tu veux, cela sera toujours un plaisir.

    • il offrait cohésion solidarité entraide union

      c’est surtout ça qui les arrangeait,finalement
      la division n’est pas recevable,pour un soldat/
      futur citoyen de sa patrie!
      on le comprend aujourd’hui..

      même le gros costaud bagarreur,peut chialer sous l’effort,
      il révélait la personnalité et les envies de chacun,la découverte de ses limites et les repousser était enrichissant.

      à l’époque,ils vantaient les économies,un frein à l’embauche..
      surtout sur les régiments et le personnel..

      la fermeture des casernes de nos jours , est une de ces conséquences,c’était un parjure!

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