Georges Soros veut sauver l’Ukraine face à une Russie “de plus en plus agressive”, et risque de devenir le président de la banque centrale ukrainienne!

Le très contesté Georges Soros qui a reconnu “avoir joué un rôle” dans la crise qui touche l’Ukraine, explique que maintenant, il faut soutenir le pays etdarth soros verser 50 milliards de dollars pour qu’elle puisse se défendre face à la Russie de plus en plus agressive! En attendant, l’ensemble des attaques, quelles soient financières ou militaires (comme les manoeuvres de l’OTAN), n’étaient pas russes jusqu’à présent!

Comme nous l’apprend une dépêche Reuters, le financier demande à “l’occident” de verser 50 milliards de dollars (42,5 milliards d’euros) pour aider l’Ukraine à ériger “un rempart face aux menées d’une Russie de plus en plus agressive“.Il explique également que les sanctions contre la Russie ne suffisent pas, et qu’il faut absolument soutenir l’Ukraine qui est proche du défaut de paiement suite aux troubles entre les pro-russes et les soldats ukrainiens (aussi nazis soient-ils…).Soros a également tenu deux phrases importantes durant son intervention: “Il faut que l’Europe se réveille et reconnaisse qu’elle est attaquée par la Russie” et “Aider l’Ukraine doit être considéré comme un investissement de défense de la part des pays de l’Union européenne“. Le souci, c’est que justement, la Russie n’est pas agressive, et qu’elle a même appelé l’UE à se débarrasser des Etats-Unis pour rejoindre l’Union Eurasienne, une proposition qui mériterait réflexion quand on voit à quel point les États-Unis sont fiables (stocks d’or inexistants, économie proche du chaos, dette de plus de 100%, planches à billet massives, espionnage généralisé sur la planète, pressions de toutes sortes, embargos à tout va, conflits à répétition, etc…).Le FMI a déjà débloqué un programme d’aide de 17 milliards de dollars considérant qu’il en faudrait encore 14,5. Suivant Georges Soros, cela serait un avertissement à l’Ukraine.Et si savez qui risque d’encaisser au passage? Soros bien sûr!!! Puisqu’il risque de prendre la tête de la banque centrale ukrainienne! Complètement dingue!!!

De Soros comme banquier central de Kiev, et des ridicules lois américaines – par William Engdahl

28.12.14  –  Si ça passera, et malheureusement ça ne peut être exclu, selon les dernières rumeurs des médias le milliardaire naturalisé américain, le spéculateur en fonds de couverture et philosophe George Soros, un vieil homme de 84 ans très fatigué qui continue à tenter d’affaiblir l’économie russe comme il le fit en 1998, pourrait parvenir à la tête de la Banque nationale d’Ukraine à Kiev. Soros à la tête de toute banque centrale, signifie à mon avis mettre le vieux renard à garder le poulailler. Cela compléterait un quatuor de technocrates étrangers qui, manifestement, ne serait pas bon pour l’économie réelle brisée de l’Ukraine, ni à la paix dans le monde.

Jusqu’à présent, c’est un rapport réalisé seulement par l’APA, l’agence de presse azérie à Bakou. Ils citent un rapport réalisé par le Canal 112 ukrainien. Ce rapport a cité des sources dans le Parlement ukrainien, la Verkhovna Rada et l’entourage du président ukrainien Petro Porochenko.

Le spéculateur milliardaire Soros n’est pas étranger à l’Ukraine. Dans un entretien personnel avec la chaîne de télévision américaine de propagande CNN, Soros a déclaré, “J’ai créé une fondation en Ukraine avant que l’Ukraine ne devienne indépendante de la Russie. Et la fondation a fonctionné depuis et a joué un rôle important dans les événements aujourd’hui.” Cette entrevue a été faite après le coup d’état du 21 février 2014 par le Département d’Etat américain.

Par l’intermédiaire de son réseau de fondations “de bienfaisance libres d’impôts” , Soros a travaillé avec les ONG américaines financées par le gouvernement comme l’USAID, la National Endowment for Democracy (en train de faire le travail anciennement affecté à la CIA), l’International Republican Institute, l’Institut national démocratique pour les Affaires internationales, Freedom House et l’Institut Albert Einstein pour la formation à la “non-violence comme arme de guerre.

Que le bon M. Soros apporte son alchimie financière à Kiev et essaye de gagner des milliards d’euros pour le nouveau ministère des Finances pour leur budget tendu n’a rien d’évident. Il y aurait une liste de cinq candidats, dont Soros. Il comprendrait l’ancien chef du FMI, Dominique Strauss-Kahn et au moins une personne de la Réserve fédérale américaine.

 

L’Ukraine : nouvelle colonie de Washington

La désignation de Soros ou d’un autre banquier étranger à la tête de la banque centrale de l’Ukraine à ce stade s’inscrirait bien dans ce qui ressort comme stratégie de Washington de diriger le pays – ainsi sur le terrain – simplement par procuration. Plus tôt ce mois-ci, le président ukrainien Petro Porochenko préféré par le Département d’Etat américain s’est engagé dans des manipulations constitutionnelles douteuses, par la tenue d’une cérémonie secrète quelques heures avant le vote du Parlement ukrainien, pour transformer trois ministres du gouvernement de Kiev venant de pays étrangers en citoyens ukrainiens.

Les trois étaient la ministre des Finances Natalia A. Jaresko, une citoyenne américaine qui a travaillé pour le Département d’Etat américain en Ukraine et plus récemment en tant que banquier d’investissement pour les fonds de l’USAID. Comme ministre de l’Economie il y a un banquier d’investissement lituanien qui a managé un fond d’investissement suédois pour l’Ukraine, Aivras Abromavicius. Et le nouveau ministre de la Santé est un attaché US national de l’avoisinante Géorgie, Alexander Kvitashvili dont la femme aurait travaillé avec la CIA.

 

Et de nouvelles sanctions américaines … 

Le président américain Barack Obama vient de promulguer une nouvelle série de sanctions économiques contre la Russie. Le président américain le 18 décembre a signé la loi HR 5859, intitulée par euphémisme “Loi d’aide à la liberté de l’Ukraine du 113e Congrès de 2014” (Ukraine Freedom Support Act). Un titre plus honnête aurait été “Loi de 2014 à la provocation de la guerre avec la Russie”.

La nouvelle loi prévoit “des sanctions économiques, la diplomatie, l’aide pour le peuple ukrainien, et la fourniture de capacités militaires au gouvernement ukrainien qui permettra d’améliorer la capacité de ce gouvernement de se défendre et de restaurer sa souveraineté et son intégrité territoriale par rapport aux actions illégales du Gouvernement de la Fédération de Russie ” (“economic sanctions, diplomacy, assistance for the people of Ukraine, and the provision of military capabilities to the Government of Ukraine that will enhance the ability of that Government to defend itself and to restore its sovereignty and territorial integrity in the face of unlawful actions by the Government of the Russian Federation”).

La nouvelle loi américaine donne au président des États-Unis une nouvelle arme dangereuse. S’il juge que Gazprom, le géant étatique russe du gaz qui fournit une grande partie de l’UE ainsi que l’Ukraine, est en train de  “retenir” une quantité importante de gaz naturel des pays de l’OTAN, ou de l’Ukraine, de la Géorgie ou de la Moldavie, il peut commander de nouvelles sanctions draconiennes contre Gazprom, chose soigneusement évitée par Washington jusqu’à présent.

Article complet sur Mediapart

 

Benji

6 Commentaires

  1. L’ensemble des derniers événements me font penser que nous somme dans la dernière ligne droite.
    Ce qui me fait peur, c’est leur aplomb a se considérer déjà comme “vainqueurs” du peuple, mais c’est aussi, paradoxalement, ce qui me rassure car un tel aplomb dans le déni total de la réalité peut aussi présager d’une fin ubuesque !
    Si la Russie veut préserver l’Europe pour en faire un partenaire futur, Poutine doit accélérer la mise en place du système financier adossé aux BRICS.
    Quant à nous, il devient manifeste que pour tirer ses dernières cartouches, l’empire fera main basse sur nos économies personnelles, du moins pour ceux qui en ont encore !

  2. Satan mène le bal !… Pour le moment.

  3. Soros il ne devrait plus tarder à avaler son bulletin de naissance.

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