Réchauffement global : le méthane océanique, nouveau pretexte ?

capture_d_c3a9cran_2014_12_11_© Brendan Philip / UW

C’est maintenant admis puisque des milliers de « scientifiques » l’ont affirmé, l’eau chaude descend dans les profondeurs des océans. Il s’agit encore de la violation d’une loi physique fondamentale relative à la dilatation des corps sous l’effet de la chaleur, la densité de ces derniers diminuant quand la température augmente en provoquant cette dilatation. Mais qu’à cela ne tienne puisque ça arrange les adeptes de l’Église de Scientologie Climatique qui peuvent ainsi affirmer tout et n’importe quoi pourvu que les travaux relatés soient conformes aux principes fondateurs de cette confrérie dont les agissements deviennent de plus en plus sujets à caution.

L’exemple illustrant mon propos vient de l’Université de Washington qui a organisé à grands renforts de « grants » (crédits de recherche) des expéditions au large des côtes de cet Etat du Pacifique Nord jouxtant la Colombie Britannique canadienne. Il paraît que l’eau se réchauffe dangereusement jusqu’à une profondeur de 500 mètres et que ça devient alarmant car les calculs « auraient tendance » à montrer que « si » ce phénomène dû au réchauffement global « s’intensifiait » il y « aurait » alors libération d’immenses quantités de méthane, un gaz notoirement connu pour son « effet de serre ». Pour bien prouver que c’est vraiment alarmant et qu’il faut vite faire quelque chose pour que les océans ne se réchauffent plus (on en a discuté à Lima), les « calculs » ont montré que la quantité de méthane relâchée par ce phénomène de réchauffement entre 1970 et 2013 est supérieure à tout le méthane émis dans la mer et l’atmosphère par l’accident de la plate-forme de forage Deep Water Horizon en 2010. D’après l’un des auteurs de l’article paru dans Geophysical Research Letters du 5 décembre de cette année « les hydrates de méthane sont un immense et fragile réservoir de carbone qui peut être libéré si les températures changent ».

Il faut admirer la tournure grammaticale de cette phrase qui utilise au conditionnel des tournures introduisant une ambiguité : « qui peut » … « si ». Ça s’appelle de la science ou plutôt non, c’est de l’intoxication idéologique car tout scientifique vivant de la manne distribuée ad libitum par les comités d’attribution de crédits de recherches dans le domaine du climat et de ses changements se doit d’être en conformité avec les résultats attendus par ces mêmes comités.

On ne reste pas sur sa faim en continuant à lire le communiqué de presse de l’Université (voir le lien en fin de billet) en découvrant cette perle rhétorique d’un des auteurs de l’étude : « Même si les observations étaient brutes et plutôt désordonnées, on pourrait discerner une tendance, ça a sauté aux yeux ». Lisez par vous-même en allant sur le lien car l’anglais est une langue plutôt précise. Une mauvaise traduction en français ferait abstraction du conditionnel et transformerait cette fausse affirmation en une vérité, erreur que tout journaliste inféodé à l’idéologie climatique très « tendance » et politiquement correcte s’empressera de faire. L’association de « on pourrait discerner » et « ça a sauté aux yeux » est un joyau d’endoctrinement verbal digne des plus grands orateurs de l’ère de la Troisième Internationale Communiste.

Source et fin de l’article sur Jacqueshenry.wordpress.com via Sott.net

 N’oubliez pas que les questions restent nombreuses sur ce réchauffement climatique, et que les mensonges sont nombreux. Bien sûr, avec ce documentaire, la forme est plutôt indigeste, mais le fond relativement intéressant. N’hésitez pas à le regarder, très intéressant…

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xlgwp2_ep-3-fr-jesse-ventura-la-verite-sur-le-rechauffement-climatique-theorie-du-complot-3_news[/dailymotion]

 

Benji

11 Commentaires

  1. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

    Que le réchauffement soit d’origine humaine ou pas, il est bien présent. Quant aux combustibles fossiles, ils sont évidemment en quantité limité.

    Donc usons notre salive sur des questions plus contestables.

    Le principal effet négatif de l’écologie que nous devons combattre, c’est le prétexte à la mondialisation, car “nous ne pouvons rien faire tout seul”. Ce qui est absolument faux. Au contraire, avec des frontières on peut faire beaucoup plus tout seul, la meilleure preuve est la TIPP, la taxe sur les carburants, qui est une des rares bonnes décisions des politiques français, puisqu’elle a permis à l’économie française d’être relativement économe en pétrole (par rapport aux USA par exemple). On n’aurait pas pu lancer la TIPP si les frontières n’avaient pas existé à l’époque.

  2. la cupiditer de l’homme est sans limite.

    à force de jouer au petit sorcier il nous précipitra un peu plus vite vers la fin.

    au permien oh je sais c’est très loin bien avant notre apparition enfin selon les théories plus 95% de la vie aquatique et près de 99% de vie sur terre on soudainement disparu, en cause une soudaine liberation d’hydrate de Méthane du vraisemblablement a l’éruption des trapps de Siberie. la diférence c’est que à l’époque d’autre force était à l’oeuvre, mother Gaia était à l’oeuvre ” la formation du super continent la Pangée………….

  3. Hello,

    Je viens très tardivement 01:32 ici alors qu’il doit être 10:32 chez vous, vers cet article car j’ai reçu mon mensuel de “Nature Climate Change” auquel je suis abonné.

    En effet dans ce numéro il y a un billet de Roger M.Cook de Washington DC, University of Technology du 29 juillet 2014, dans lequel il dénonce dans le dernier rapport du GIEC, je cite : “qu’il contient trop d’imprécisions, d’ambiguïtés et trop de probabilités dans les données. Car les calibrages des matrices pour pouvoir établir ces modèles, ne contenaient que des données irrationnelles sur base d’une approche hasardeuse”. La dissidence se profile pour ce personnage à moins que … !

    D’autre part, je cite d’après l’article ci-dessus ” Il paraît que l’eau se réchauffe dangereusement jusqu’à une profondeur de 500 mètres”, comme précédemment commenté, les études sur des anomalies thermiques spécifiquement sur les océans, ont permis de mettre en évidence que ces anomalies trouvent leur origine au fond des océans selon la densité et l’épaisseur de la lithosphère (plancher océanique) marine qui je le rappelle, est plus fine que les parties continentales.
    Par ailleurs aussi commenté, on parle très régulièrement de la fonte des glaces polaires, plusieurs études viennent contredire une majeur partie des déclarations alliant la température atmosphérique. En effet ces fontes se produisent essentiellement par le sous-sol et non en surface, ce qui implique là aussi une augmentation de la température de la croûte terrestre.

    En attendant çà fait deux observations démontrant explicitement que l’augmentation de température se situe au niveau de la croûte terrestre, le plancher océanique et maintenant les plateaux continentaux. Il est un fait qu’à force l’atmosphère finit par se réchauffer aussi de par la diffusion et accumulation de chaleur, auquel l’action solaire n’est pas non plus étrangère.

    On en vient au vu de ce qui se concrétise, soit la partie augmentation de température interne de la Terre du scénario du film 2012, est en passe de rejoindre la réalité, mais elle reste toujours réfutée par les décideurs scientifiques !

    Pour en revenir sur le contenu de l’article ci-dessus et à préciser que le méthane sous-marins ne se libère vers la surface qu’à deux conditions, augmentation de la température du plancher océanique (tient tient ? Encore), mais aussi et surtout par une diminution de la colonne d’eau. Donc en contradiction avec les déclarations, si la hauteur d’eau augmente (fonte de glaces polaires et précipitations) et qu’il y ait malgré tout, un dégagement de méthane dans le fond marin, il lui est dès lors impossible de rejoindre la surface océanique, puisqu’il reste emprisonné.

    Il reste d’autant plus étonnant qu’on attribue dans l’article, un dégagement de méthane d’une aussi grande importance pour le cas Deep Water Horizon, alors que ça a toujours été nié par les autorités en charge du dossier des bénévoles et autres habitants des rivages du Golf du Mexique, malades ou morts suite à des troubles sanitaires inconnus, mais dont les symptômes s’apparentaient pourtant bien à une intoxication à des gaz rares, pourtant présents dans les éruptions volcaniques ou à tout le moins de dégagement de magma !!! De plus la comparaison apportée est inappropriée, entre les 43 ans d’émission naturelle de méthane et la catastrophe de DWH en 2010 ! Ça revient à comparer un ballot de foin avec une poignée de paille.

    Bien à vous, bonne journée, moi je vais dormir (02:47)!

  4. Bla,bla,bla,bla

    Arretez de croire toutes ses aneries de rechauffement climatique ,faites de manipulations grossieres.
    Bien sur que comme l’homme la terre vie,pete,respire a des poussees de fievre,pollue, comme tout ce qui vit=normalite.
    Lavoisier vous connaissez????

    Sans cette vie sur lequel l’homme n’aura jamais aucun pouvoir reel si ce n’est que sa pretention ou sa connerie

    Les pauvres hommes microbes scientifiques veulent se donner beaucoup plus d’importance qu’ils n’en ont en realite,toujours pour satisfaire quelques interets personnels ou lobbys sous-jacents.

    Quel age a la terre??
    Depuis combien de temps les scientifiques l’etudient??
    (un temps ridicule en regard de la terre)

    La terre vivra sa vie,elle a ses cycles et l’homme n’y pourra rien.

    Les scientifiques manipulent les autres hommes pour se valoriser et faire du fric meme s’ils ont certaines connaissances que nous n’avons pas ou croit savoir avec beaucoup de si,si si si si….. qui ne nous serviront a rien.

    Decidement l’homme est trop naif.

    • Les scientifiques manipulent les autres hommes pour se valoriser et faire du fric

      —>

      Parce que les médias comme Foxnews et les libéraux qui balance régulièrement de la propagande anti RC, cherchent pas à faire du fric peut être ?

  5. Les dernières études SÉRIEUSES sur le sujet montre que le méthane a toujours accompagné les périodes de réchauffement et en a été un facteur aggravant mais pas déclenchant !

    Ce constat repose sur des années de recherche SUR LE TERRAIN réalisés par des SCIENTIFIQUES DE RENOM avec des MOYENS CONSIDÉRABLES !

    Alors les théories du complot à 2 balles, émises par des pseudos scientifiques en mal de reconnaissance, qui font de la météo au fond de leur jardin, ça vaut quoi franchement : DE LA MERDE !?

    • On se demanderait bien sur qui tu en as ?

      En effet le méthane n’est pas le déclencheur mais bien un contributeur, quant à son dégagement il se fait sous l’action d’autres facteurs. Une stagnation des ppm fut observée aux environs de 2006, et fin 2007, pour des raisons inconnues la quantité de ppm a subitement raugmenté. Ceci est le fruit d’études très spécifiques partant des causes du dégazage jusqu’à son élimination par les radicaux OH!

      Les tous premiers rapports d’études sur le méthane dans la paléoclimatologie datent de 1975 et son implication dans les modifications climatiques de l’histoire, remontent à 1982 grâce au site de Byrd et Camp Century par les américains, mais ne concernaient que -30.000 ans. C’est avec Vostok qu’il fut permis de remonté cette fois jusqu’à -140.000 ans, les premières données datent de 1983 et concernaient -15.000 à -30.000 ans, la profondeur plus importante du carottage a permis d’aller plus loin dans les âges.

  6. L’émission Pour ou Contre du 22 septembre 2014 posait la question: notre planète en danger, nous mène-t-on en bateau?

    On peut regarder l’émission ici.

    Deux scientifiques intervenaient dans l’émission. J’ai contacté l’un d’eux, Istvan Marko, pour lui poser deux questions.

    1. Puis-je faire la comparaison suivante:

    “vouloir prédire le climat? c’est comme si les médecins se targuaient de prédire la date de ma propre mort.”

    Voici sa réponse:

    Effectivement, votre comparaison est tout à fait valable. A l’heure d’aujourd’hui, aucun climatologue sérieux ne s’aviserait à pronostiquer le climat qu’il fera d’ici 100, 200 ou même 1000 ans. Nous ne connaissons pas assez le système climatique que pour pouvoir faire une prédiction qui ait une quelconque valeur.

    2. Je lui ai envoyé ces deux graphiques, en lui demandant s’ils étaient corrects:

    Arctic surface air temperature

    Surface temperatures in the Sargasso Sea

    Voici sa réponse:

    Les graphiques sont effectivement clairs et corrects, et nombres d’entres eux peuvent être obtenus, indiquant une excellente corrélation entre irradiance solaire et fluctuation climatique. Bien entendu, et même si cela semble logique à la plupart d’entre nous, c’est le soleil qui gère notre climat – du moins la très très très grande partie – et la participation de l’homme est des plus minimes, pour ne pas dire insignifiante. Ceci ne voulant pas suggérer, évidemment, qu’il faille dilapider nos ressources, ni limiter notre impact sur la nature. Il s’agit là de deux débats différents.

    Bien cordialement,
    Istvan Marko

    Notons bien sa dernière phrase.

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