[MàJ]La radiation de Fukushima a augmenté de 50 000 % en un an alors que la radiation augmente en Amérique du Nord

Il est très difficile d’avoir une information réellement fiable dès que cela touche au nucléaire, eu surtout aux niveaux de radiation sur la planète. Ce n’est plus un secret, lorsque le réacteur de Tchernobyl a explosé, le nuage a traversé l’Europe et les niveaux de radioactivités sont montés en flèche. Fukushima, ce sont plusieurs réacteurs au plutonium, extrêmement plus dangereux, et le nuage, quel parcours a-t-il fait? Officiellement, le sujet n’existe pas, tout va bien, on peut continuer à dormir tranquillement… Quand à la situation des japonais, quel avenir ont-ils vraiment sur cette petite île?

À noter au passage: La radioactivité en tritium a été multipliée par 10 depuis juillet côté mer du réacteur 1. Pour s’informer dans le domaine, le site de l’IRSN propose une carte interactive avec l’ensemble des relevés sur le territoire tous domaines confondus, sorti de cela, le sujet est inexistant. Triste…

ATTENTION INFO SUJETTE A CAUTION Les mesures de rayonnements ne sont jamais exprimées en “coup par minutes”, en Becquerels ou en Curies certainement Volti.

(NaturalNews) Les niveaux de radiations nuclear_japan_finalBeta arrivent à des sommets dans les sites de surveillance dans toute l’Amérique du Nord, selon de nouveaux rapports. Mais les experts blâment ces pics de rayonnement sur ​​pratiquement tout, sauf sur Fukushima. 

Les données recueillies auprès des unités de détection en Californie, Arizona, Illinois et ailleurs révèlent des niveaux de rayonnement jusqu’à 50 000% supérieurs par rapport à ce qui a été observé à la même période l’an dernier, et dans certains cas par rapport aux niveaux observés l’été dernier.

EnviroReporter.com révèle que les sites touchés sont dispersés dans tout le pays et ne se limitent pas qu’à la côte Ouest. Des résultats près de Los Angeles; Chicago; Montgomery, Alabama; et Madison, Wisconsin, révèlent des niveaux de radiation beta (CPM) dépassant largement le seuil de 100 CPM considéré par le gouvernement comme étant problématique.

A Tucson, en Arizona, par exemple, un relevé de 460 CPM a récemment été enregistré, ce qui est plus de 10 fois plus élevé que la relevé de l’année dernière, le 27 Novembre. De même, à Phoenix dans l’Arizona, on retrouve un résultat de 735 CPM ce qui est 21 fois plus élevé que le résultat de l’an dernier.

San Diego semble être l’une des zones les plus touchées, avec un résultat 650 CPM le 1 Octobre. Ce chiffre est 60 fois plus élevé qu’il ne l’était l’année dernière à la même date, en dépit du fait que le taux de rayonnement de San Diego stagne généralement autour de 20 CPM.

“L’agence de protection environnementale américaine RadNet a détecté des pics de dangereux rayonnements beta atmosphériques à travers le pays”, explique EnviroReporter.com sur ce phénomène inexplicable.


“Plus d’une douzaine de sites de tests métropolitains ont enregistré des pics sur quatre mois lors de l’évaluation globale la plus récente de EnviroReporter.com”.

Le site de monitoring près de Chicago enregistre des niveaux de rayonnement des milliers de fois plus élevé que le seuil de sécurité maximale.

Commentant la situation, un lecteur d’EnviroReporter.com a offert sa propre analyse considérant que ces relevés sont “astronomiquement élevés.” Il n’a pas tardé à dénoncer Fukushima comme une cause possible, ajoutant cependant que ce ne serait possible que si “quelque chose avait radicalement changé.”

En tout cas, les niveaux de rayonnement détectés sont encore une cause majeure de préoccupation. Tout ce qui dépasse 100 CPM est considéré par la California Highway Patrol (CHP) comme étant une situation potentielle de matières dangereuses nécessitant le déploiement de protocoles adaptés (hazmat).

Sur un site de tests à St. Charles, Illinois, situé juste à l’ouest de Chicago, un pic récent de 7298 CPM a attiré l’attention de certains militants écologistes, qui ont réprimandé les médias qui gardent le silence sur la question. Cette lecture représente une augmentation du rayonnement de près de 7300 % au-delà du seuil de sécurité du CHP. Ce site a apparemment connu une série de pics massifs de rayonnement commençant à environ 01h00 et durant au moins six heures.

En Californie, les autorités accusent les ustensiles en plastique alimentaire de ce pic de rayonnement et insiste que ce ne peut pas être Fukushima

En Californie, les fonctionnaires du comté de San Mateo ont enregistré des niveaux de 100 micro-REM par heure de rayonnement sur ​​une plage locale, soit 1 microsievert par heure, ce qui est cinq fois la quantité normale. Selon le “Half Moon Bay review”, le directeur de la santé environnementale locale Dean Peterson n’a pas tardé à dénoncer que ce niveau présentait un risque pour la santé humaine.

Lorsqu’on lui a demandé d’ou pouvaient venir les rayonnements, Peterson a admis qu’il était très étonné, mais a également nié que Fukushima pouvait être une cause. Au lieu de cela, dit-il, cela peut être dû à un excès d’utilisation d’ustensiles alimentaires jetables polluant la région (Ndt: elle est bien trouvée celle là…). “Je pense honnêtement que le résultat final de ceci est que ce sont seulement des niveaux élevés de rayonnement de fond”, a déclaré Peterson au “Half Moon Bay review”, ajoutant que les ustensiles jetables peuvent également contribuer au rayonnement localisé.

Note Fawkes:

Natural News ne le précise pas explicitement dans son article mais les derniers relevés de l’eau au niveau du réacteur 2 de Fukushima indiquent que les niveaux de Strontium-90 sont passés de 2.1 Bq/litre le 22 Novembre 2013 à 990 000 Bq/litre le 02 Octobre 2014. Ce niveau a donc été multiplié par 470 000 en un an…

Source: Naturalnews

Traduction+Nombreux graphiques sur Fawkes News

 

Benji

49 Commentaires

  1. L’arroseur arrosé.
    C’est misérable pour l’humanité entière.:(
    Le strontium pollue les eaux potables en premier lieu, les légumes et produits laitiers dont la Californie est le premier producteur pour les Etats-Unis.
    Cancers des poumons, problèmes osseux chez les enfants et altération de la génétique pour tous. 🙁
    Doit-on parler de sa demi-vie ? Pour combien de celles d’enfants sacrifiés !!

  2. Hoax.
    Et c’est pas la première fois.
    http://mic.com/articles/78287/fukushima-radiation-scare-stories-are-going-viral-on-the-internet-are-they-real-or-fake

    Manifestement, la bêtise sur Internet a de beaux jours devant elle.

    • Un peu facile de dire “hoax”. Cet article date de Janvier et n’explique pas les valeurs évoquées dans cet article donc c’est hors propos. Dois-je rappeler ce que nous disait la presse bien pensante du temps de Tchernobyl sur la radiation ambiante?

      Ces informations doivent être investiguées et pas balayées du revers de la main parce que ça a l’air incroyable.

  3. ce site est vraiment lamentable…
    nan mais franchement il faut pas avoir 5 ans pour comprendre que ce texte ne veux rien dire !
    la mesure de la radioactivité ne s’exprime pas comme ça !
    … grrrr… mais pourquoi je m’énerve !

    • Et en plus c’est une fausse nouvelle, apparemment l’auteur s’amuse
      à détourner les images, quand au texte…….!!
      Encore un article bien vérifié angry

      Benjamin Cosman
      Ben graduated from SUNY Geneseo with a B.A. in English Literature and a minor in Political Science. He recently traveled through New England looking for pie. His second-favorite pastime is googling pictures of politicians laughing.

    • Moi pas comprendre? Pour parler français cet article est bidon ou non?

  4. Les grands travaux de Fukushima
    Mardi 1 mai 2012

    Pas de répit pour les travailleurs de Fukushima. Il faut d’une part surveiller et refroidir constamment l’ex-centrale pour éviter de nouvelles explosions ou incendies et d’autre part lancer en urgence de grands travaux qui permettront de ralentir la progression de la contamination radioactive dans l’environnement. Désormais, l’avenir du Japon et du Pacifique, et sans doute de l’hémisphère nord en général, dépend non seulement de la réalisation de ces travaux gigantesques, mais aussi de leur efficacité pérenne.

    Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-les-grands-travaux-de-fukushima-104420999.html

  5. Pour répondre aux interrogations légitimes, Naturalnews est un site sérieux qui a suivi le dossier Fukushima. Les relevés semblent également crédibles, je les aient consultés hier, par contre aujourd’hui le site est down:

    http://enviroreporter.com/

    Il s’agit de ce site (en cache):

    http://web.archive.org/web/20140415012458/http://www.enviroreporter.com/about/

    il et géré par un journaliste d’investigation (Michael Collins).

    Quand aux données de Fukushima, elles proviennent directement de Tepco donc après, on peut interpréter le tout de manières différentes, accepter la corrélation avec Fukushima ou pas, mais on ne peut pas dire que les données sont fausses ou que c’est un hoax.

    Le site présente aussi des rapports de radiation sur Youtube:

    vidéo:http://http://www.youtube.com/watch?v=yfEPVXzIUb8

    • Je suis d’accord.
      Et d’ailleurs, même si ces infos n’étaient pas justes. Les chiffres n’ont pas besoin de nous effrayer pour que la réalité soit perceptible et dramatique pour toute espèce vivante à Fukushima comme à Tchernobyl.

      • L’avenir de notre monde : en a-t-il un ?

        L’article qui suit décrit en mots et en images comment fonctionne la circulation de l’air autour de la Terre.
        Il parle aussi de la pollution humaine qui part dans l’atmosphère et du chemin qu’elle parcourt.

        Dans la dernière partie il en vient à la radioactivité dégagée par la centrale nucléaire de Fukushima, qui continue de vomir son poison en permanence, dans l’océan et les nappes phréatiques principalement en ce moment.

        Article : http://www.facebook.com/note.php?note_id=335968483156125

  6. A Tchernobyl, l’eau et le corium ne faisaient pas bon ménage. Et à Fukushima ils le feraient ?

    Publié le 8 septembre 2011

    Un corium critique, c’est possible, la preuve :

    Le corium formé à la suite de l’accident de Tchernobyl est rentré au moins une fois en re-criticité
    en 1990, c’est à dire que le nombre de neutrons, mesuré par des capteurs installés en même temps
    que le sarcophage à la fin de l’année 1986, a augmenté spontanément.

    Un phénomène intriguant et inquiétant

    Initialement, les scientifiques pensaient que le combustible une fois fondu ne pouvait en aucun cas
    redéclencher de lui-même une réaction de fission. Le nombre de neutrons ralentis ou thermalisés
    nécessaire à la réaction en chaîne ne pouvait être produit que dans les conditions très avantageuses
    d’un réacteur opérationnel, fin de la démonstration scientifique, fermez le ban !

    Malheureusement, cette affirmation péremptoire s’est révélée par la suite parfaitement inexacte.
    Sous le sarcophage construit à la hâte au-dessus de l’ex-réacteur n°. 4 de Tchernobyl, un phénomène
    inimaginable s’est produit en 1990 : suite à deux semaines de fortes pluies ayant traversé un sarcophage
    décidément bien peu étanche, les capteurs de radiations neutroniques ont donc enregistré une multiplication
    insensée des émissions de neutrons allant jusqu’à un facteur de 60 fois les émissions neutroniques habituelles.
    Quelque chose était en train de se passer au niveau d’un corium que l’on tenait pour inoffensif.

    Le corium de Tchernobyl était entré de lui-même en phase de re-criticité

    Copieusement arrosé par un volume d’eau estimé à environ 3000 m3, le coefficient de criticalité Kf
    du combustible fondu semblait augmenter spontanément. Après un petit temps d’hésitation, les ingénieurs
    Russes ont émis l’hypothèse que que l’eau de pluie s’était probablement concentrée au niveau du corium,
    jouant ainsi un rôle de modérateur involontaire. Cette eau, en réduisant suffisamment la vitesse des neutrons
    émis par le combustible toujours en partie actif, semblait autoriser le redémarrage partiel du phénomène
    de fission nucléaire. C’était très embêtant, car le point maximum de criticité ne pouvait être précisément
    estimé, autrement dit la réaction nucléaire aurait pu s’emballer jusqu’à un facteur inconnu. Les derniers
    calculs indiquaient que le coefficient de criticité approchait dangereusement l’unité (Kf=0.9983).

    Deux réponses : agir sur le modérateur (l’eau) ou “empoisonner” les neutrons surnuméraires

    Il fallait agir, et rapidement. Pomper l’eau aurait évidemment, en éliminant la source de thermalisation,
    permis de contrôler la situation mais avec un temps de latence élevé or le temps disponible manquait
    cruellement, avec un coefficient de criticité approchant la zone rouge. Le temps d’installer pompes
    et tuyauteries, la messe aurait peut-être été dite !

    Les équipes sur le terrain ont donc décidé d’injecter dans les bas-fonds du monstre prêt à se réveiller un poison
    chimique permettant de neutraliser les neutrons. Ce produit est maintenant bien connu comme réponse
    aux situations nucléaires accidentelles : Le Nitrate de Gadolinium ou Gd(NO3)3). Cet agent d’oxydation
    se dissout dans l’eau et est parfaitement adapté à la résolution rapide et efficace de problèmes de criticité
    involontaire. Il est notamment présent dans les systèmes de sûreté des réacteurs Canadiens de type CANDU
    ou les petits réacteurs installés sur des navires à propulsion nucléaire à procédure de rechargement accélérée.

    Une solution expérimentale qui se poursuit encore à ce jour à Tchernobyl

    Dans la longue série des expérimentations provisoires qui durent longtemps, il est bon de savoir que,
    dans les bas-fonds du réacteur n°. 4 de Tchernobyl, un Stalker Russe a jeté régulièrement un Kilo
    de Nitrate de Gadolinium dans les entrailles du monstre toutes les deux semaines, avant que le système
    ne soit avantageusement automatisé. Le nouveau sarcophage de Tchernobyl, celui dont les financements
    sont encore incertains à ce jour, devrait – peut-être – enfin résoudre définitivement ce problème que
    curieusement, vraiment très peu de personnes évoquent à ce jour.

    Retour à Fukushima où l’accident et la désinformation se poursuivent jour après jour

    Pendant ce temps, à Fukushima, des personnes visiblement mal informées pensent que l’on peut maîtriser
    un corium de 6 mois en l’aspergeant d’eau, et si celà ne suffit pas à faire descendre la température
    des ex-réacteurs en-dessous de la limite “magique” des 100° C, qu’il suffira d’en injecter encore plus ?

    Pour qui nous prend-on ?

    Il s’agissait d’une expérience dont les résultats semblent négatifs (pas d’augmentation des neutrons) aussi l’eau
    n’atteint vraisemblablement pas l’essentiel du combustible. Une seule explication est raisonnable : la majeure
    partie du corium n’est plus localisée dans le confinement !

    Autant pour la “stabilisation” des réacteurs claironnée par Tepco et reprise d’une seule voix par les MSM (MainStream Media).
    ( http://www.actu-environnement.com/ae/news/arret-froid-nucleaire-catastrophe-fukushima-13431.php4 )

    Sources :

    Rapport du Laboratoire National de Los Alamos (USA) publié le 29/4/1996 (Anglais)
    http://www.osti.gov/bridge/servlets/purl/263918-f2Q5cb/webviewable/263918.pdf

    Le long héritage de Tchernobyl par le National Geographic (Anglais)
    http://ngm.nationalgeographic.com/2006/04/inside-chernobyl/stone-text/6

    Texte original : http://gen4.fr/2011/09/a-tchernobyl-leau-et-le-corium-ne-faisaient-pas-bon-menage-et-a-fukushima.html

  7. Fukushima : Rapport 2012

    Rapport officiel de LA COMMISSION D’ENQUETE INDÉPENDANTE SUR L’ACCIDENT NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA

    http://www.jp-petit.org/NUCLEAIRE/ITER/ITER_fusion_non_controlee/FUKUSHIMA_rapport_2012.pdf

  8. Le mieux serait d’aller voir directement sur place avec un compteur Geiger bien réglé! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  9. Concernant la MAJ:

    “ATTENTION INFO SUJETTE A CAUTION Les mesures de rayonnements ne sont jamais exprimées en « coup par minutes », en Becquerels ou en Curies certainement Volti”

    Je ne suis pas expert en la matière mais les CPM sont bien utilisés pour mesurer les radiations Alpha et Beta. Les graphs présentés sur le blog sont des radiations Beta donc c’est cohérent.

    Sur la légitimité des CPM comme mesure de radiation:

    “Counts can be expressed as a total amount integrated over any time period, but cps and cpm are generally accepted practical count rate measurements. They are not an SI unit, but are a de facto radiological unit of measure. Note that radiation intensity is the count rate which takes into account the energy levels of the radiation being measured.”

    Sur la différence entre CPM autres mesures:

    “Disintegrations per minute (dpm) and disintegrations per second are measures of the activity of the source of radioactivity. The SI unit of radioactivity, the becquerel, is equivalent to one disintegration per second, it should not be confused with cpm. Becquerels is the strength of the source of radiation, but cpm is the number of counts received by an instrument from that source.”

    http://en.wikipedia.org/wiki/Counts_per_minute

    • Voilà pourquoi j’ai mis cette caution.
      Je suis d’accord, pour l’unité de mesure, ce que
      je veux dire c’est que les chiffres peuvent être mal
      compris si on confond les impulsions (CPM) avec le taux
      de radiations qui en la matière, doit être annoncé en
      becquerels, curies, sievers, selon le cas. C’est déjà
      suffisamment compliqué et opaque, sans qu’en plus, on
      explique mal la différence.
      Combien de gens lambda sont capables de comprendre ces chiffres?
      Qui prendra la peine d’aller vérifier?, (surtout si c’est en anglais)
      J’ai reçu un courriel angoissé, me demandant des explications,
      le but du blog est d’informer, pas de mettre la panique.
      La caution est qu’il faut réfléchir sur les données,
      De plus l’auteur de cet article aime bien détourner
      les images pour faire rire. De là à penser qu’il en fasse
      autant pour les textes….On a déjà eu des surprises avec
      le Gorafi et d’autres. Il nous faudrait un physicien pour nous
      expliquer ces chiffres, et la conversion à faire pour savoir
      quels sont les taux réels.
      Il vaut mieux mettre des infos compréhensibles pour tous, plutôt
      que de publier un article, qu’on est loin de pouvoir expliquer.
      Il vaut mieux être prudent sur ces sujets. On préfère mettre des
      guillemets quand nous ne sommes pas sûrs, que d’étaler une science que
      je nous n’avons pas.
      Le nucléaire fait assez peur comme ça! à juste raison..:)

      • “le but du blog est d’informer, pas de mettre la panique.”

        Cet article a pour but d’informer justement.

        “De plus l’auteur de cet article aime bien détourner
        les images pour faire rire.”

        L’auteur de cet article c’est Mike Adams de Natural News, je ne vois pas en quoi ses articles font rire. Pour ma part, je n’ai fais que traduire et rajouter des graphiques provenant du site de monitoring de radiations. Il n’y a donc aucun détournement là dedans, ce serait fortement déplacé, ce n’est pas un sujet de rigolade. Fukushima est un vrai problème de santé publique.

        Les moutons aussi vous publiez des articles comiques, ça ne rend pas pour autant l’ensemble de vos articles douteux https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        “On a déjà eu des surprises avec le Gorafi ”

        Je ne vois pas comment on peut avoir des surprises avec le Gorafi justement, on sait à quoi s’attendre avec eux, ce n’est pas un site d’information. Fawkes News ce n’est pas le Gorafi, je ne publie pas de Hoax. C’est un peu moyen de faire un amalgame avec les deux sites. Je suis surpris que vous relayez les articles de mon blog si vous le considérez ainsi.

        Dans cette vidéo, des mesures ont été faites dans une plage de Californie et on retrouve des valeurs de presque 300 CPM alors que les valeurs normales sont de 30 CPM. Et encore, c’était au mois de Janvier…

        Vidéo:http://www.youtube.com/watch?v=MnNwx1YUSK4

        Je précise que le compteur Geiger utilisé affiche bien des CPM et d’après ce que j’ai compris, 120 CPM équivaut à 1 uSv/hr (microsievert par heure).

        Pour comparaison La radioactivité naturelle en France représente une dose de 2,4 mSv/an (bien faire la distinction entre h/an et micro/millisievert).

        La radioactivité naturelle aux Etats-Unis représente une dose de 6 mSv/an soit environ 0.68 µSv/h (avec en moyenne normalement entre 0,25 et 0,50µSv/h).

        Avec une valeur de 735 CPM à San Diego cela nous donne une mesure de 6 µSv/h (0,006 mSv/h) ce qui nous donne 52 mSv/an.

        Ce ne sont pas des valeurs extrêmement préoccupantes pour le moment mais une augmentation de cet ordre en seulement un an, c’est tout de même significatif.

        En ce moment, ça tourne autour de 0,12 µSv/h en France. Les valeurs américaines sont donc entre 25 et 50 fois supérieures aux françaises par heure.

        Maintenant, je ne sais pas si ces valeurs sont déjà un problème de santé ou non mais l’augmentation drastiques et rapides des valeurs est anormale, voilà ce qu’on peut en dire. S’il y a des gens qui s’y connaissent davantage, n’hésitez pas à développer.

        • Le CNRS négationniste sur les dangers des faibles doses

          « Le rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) sur la catastrophe de Tchernobyl, paru en 2005 sous l’égide des Nations-Unies, a évalué le nombre de décès de victimes immédiates de l’accident à moins de 50 et à 2200 celui de l’excès de décès entraîné par l’exposition à la radioactivité des 200 000 “liquidateurs” les plus exposés. »

          (extrait du dossier scientifique sur le nucléaire mis en ligne par le CNRS début janvier 2013)

          Même après la catastrophe de Fukushima, le village nucléaire mondial reste cohérent, il produit le même discours dans toutes les organisations institutionnelles : le nucléaire, même lors des accidents, ne génèrerait que très peu de décès. C’est la doctrine officielle, et quasiment tous les salariés et subventionnés de l’énergie nucléaire se soumettent à ce postulat. Bien sûr, pour « prouver » cette assertion, on se réfère à l’unique source autorisée, le rapport initié par l’AIEA, premier promoteur de l’énergie atomique dans le monde, « L’héritage
          de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-économique », publié en 2005.

          Pourtant d’autres rapports scientifiques existent, mais les organisations institutionnelles les ignorent complètement :

          Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-le-cnrs-negationniste-sur-les-dangers-des-faibles-doses-114449372.html

        • Forums scientifiques et citoyens sur Fukushima

          Face au rouleau compresseur du village nucléaire mondial qui, comme pour Tchernobyl, utilise toute son énergie et sa puissance financière pour camoufler la vérité sur la catastrophe de Fukushima et ses conséquences sanitaires, des citoyens se mobilisent dans tous les pays pour apporter un autre éclairage.

          Les nations qui utilisent l’énergie nucléaire et leurs institutions minimisent systématiquement les problèmes engendrés par l’emploi de cette énergie. En cas d’accident, les populations ne sont généralement pas prévenues, ou trop tardivement. En cas de nuage radioactif, on minimise l’importance et l’étendue des pollutions. En cas de contamination de grands territoires, on demande aux populations de rester chez elles et de continuer à vivre en acceptant de respirer et d’ingérer des radionucléides malfaisants en leur faisant croire que tout est maîtrisé.
          On leur demande d’accepter avec le sourire plus d’inquiétudes et de contraintes, mais en gardant l’espoir de jours meilleurs alors que l’avenir se traduira par plus de maladies.

          Face à cette négation des dangers des faibles doses orchestrée par des organisations internationales telles que l’AIEA, l’UNSCEAR ou l’OMS, trois rencontres d’envergure se sont tenues depuis deux ans, la première à Genève en mai 2012 organisée par IndependentWHO, la deuxième à Koriyama
          en décembre 2012 organisée par Nuclear Free Now et la troisième en mars 2013 à New York organisée par la Helen Caldicott Foundation.

          Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-forums-scientifiques-et-citoyens-sur-fukushima-116698063.html

        • Hisako Sakiyama – Evaluation du risque des faibles doses de radioactivité au Japon
          2 novembre 2013

          Hisako Sakiyama est directrice de recherche à l’Institut National des Sciences Radiologiques du Japon. Elle s’exprime ici avec l’expérience de la grande enquête qu’elle a menée en 2011 avec ses collègues au sein de la Commission d’Enquête Indépendante sur l’Accident Nucléaire de Fukushima (NAIIC).
          ( Lien vers le rapport : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/37/62/00/rapports/Rapport-NAIIC-V3.pdf )

          Le danger des faibles doses, prouvé depuis longtemps, est régulièrement remis en cause par le village nucléaire, c’est pourquoi cette intervention de qualité se doit d’être largement diffusée, la désinformation battant son comble en ce domaine.

          [Cet article fait partie de la série de publications en version française (1) d’exposés présentés en mars 2013
          au symposium de New York « Les conséquences médicales et écologiques de l’accident nucléaire de Fukushima ». Avec le blog de Kna (2), le blog de Fukushima participe à la diffusion de ces textes de manière régulière. Merci infiniment aux traducteurs qui se sont investis dans ce grand projet. ]

          (1) : http://fukushima.over-blog.fr/tag/Symposium%20de%20New%20York/
          (2) : http://kna-blog.blogspot.fr/2013/05/fukushima-que-savaient-ils-et-quand.html

          Source et suite : http://www.fukushima-blog.com/2013/11/hisako-sakiyama-evaluation-du-risque-des-faibles-doses-de-radioactivit%C3%A9-au-japon.html

        • Ne te méprends pas Guy, loin de moi l’idée de
          mettre en cause ton blog ou tes articles!
          On devrait expliquer ce qui n’est pas vraiment facile,
          nous relayons sans prétention.
          Mais on voit que ça fait peur, et qu’il est difficile
          de synthétiser. Alors je pèche par excès de prudence,
          sans doute. Et il n’y a absolument rien pour toi 😉

  10. Fukushima : mesures truquées de la radioactivité

    En écho au précédent article publié sur les problèmes de thyroïde au Japon, voici un autre article paru au début du mois de mars 2013 qui fait état d’un scandale dont on a peu parlé jusqu’à maintenant : celui des mesures trafiquées de la radioactivité.
    Ce problème est récurrent au Japon depuis la catastrophe de 2011, et semble être devenu la norme. Nous avions déjà rapporté cette pratique sur le site nucléaire même de Fukushima Daiichi où les balises ont été entourées de murs pour faire baisser les taux.
    Par ailleurs, dans la zone interdite, les autorités prêtent aux visiteurs des radiamètres sous-calibrés qui indiquent des mesures deux fois moindres que la réalité. Ce n’est pas
    une rumeur, Janick Magne l’a constaté lors de son dernier passage à Futaba en février 2013.

    Les bornes gouvernementales destinées à informer en continu la population de la radioactivité ambiante ont subi le même traitement, ce qui permet de faire croire que tout va bien. L’article dont quelques extraits sont reproduits ci-dessous en témoigne. Il est paru le 8 mars 2013 dans le journal japonais Friday, hebdomadaire d’information généraliste édité par Kodansha.
    Son auteur, Kirishima Shun, a réalisé une enquête et il en livre ici les résultats.

    Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-mesures-truquees-de-la-radioactivite-116964350.html

    • Merci Balou de rassembler ces infos. 🙂
      “La bravoure est encore la plus sûre des attitudes. Les choses perdent de leur épouvante à être regardées en face.” A. David-Neel

      • Il y a des infos tellement capitales que quand je tombe dessus, il m’apparaît évident que je ne peux pas les garder pour moi. C’est comme un devoir que je m’impose mais sans contrainte. Un devoir qui libère. Je ne me sens pas brave, j’ai juste besoin d’y voir clair et de partager ce que je ne peux pas garder pour moi car ce serait trop lourd à porter.
        Alors je sélectionne des articles parmi ceux que je lis et je les envoie à ma liste d’amis, et ça archive ces articles en même temps. Je n’ai plus qu’à plonger dedans pour les retrouver. Merci pour ton compliment en tout cas, ça réchauffe!

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