Pièce à convictions : Areva, 3 milliards en fumée…

Pour une fois, ça vaut la peine de voir ou revoir l’émission! Youpiii!! oui mais non! car mutualiser les dettes et les pertes, c’est dans la stratégie de ces “géants”. Et devinez qui va payer pour renflouer la cagnotte? Les français encore et toujours. On retrouve des individus avec des commissions (pas rogatoires) pharaoniques de 8 millions d’euros, pour avoir joué les entremetteurs intermédiaires dans la vente de vent! c’est bien payé!… Amis moutons, tondus à volonté et en silence, par ces escrocs (pour une fois escroqués) le nucléaire ne fait plus recette, pensez à l’EPR et son retard de neuf ans, là aussi la note va être salée. Doit on y voir une “main” qui est pleine de monnaie de singe, et qui rachète nos fleurons comme Thermodyn, filiale d’ Alstom par Général.Electric ? Cette même “main” qui nous demande de ne pas livrer les Mistral à la Russie. Serons nous bientôt la main d’œuvre bon marché des USA? C’est une stratégie qu’ils connaissent bien, affaiblir pour mieux annexer contrôler. On pourrait en rire si on ne devait pas payer…..

Avis Télérama :

“Affaire Areva : 3 milliards en fumée”, une enquête précise et détaillée sur France 3

Comment le géant du nucléaire français, Areva, a-t-il pu se faire berner par une petite société canadienne, et se retrouve en pleine tourmente financière ? C’est ce qu’explique Pascal Henry dans un solide documentaire. Copieux et édifiant. Trois bonnes raisons de le regarder…

France 3 diffuse mercredi à 23h20 dans Pièces à conviction une enquête consacrée à l’affaire Uramin. En 2007, Areva achetait cette petite société canadienne à prix d’or. Une opération qui s’est rapidement révélée financièrement calamiteuse pour le géant du nucléaire. Areva, victime d’une grossière arnaque ? Dans une enquête de terrain édifiante, Pascal Henry interroge la responsabilité de la direction de l’époque : l’ex-patronne Anne Lauvergeon et son ex-directeur des activités minières, Sébastien de Montessus. Un retour bienvenu sur un scandale qui participe de la dérive d’un groupe en pleine tourmente financière et sous le coup d’une enquête préliminaire ouverte par la justice.

Un sujet au cœur de l’actualité

Les temps sont durs pour le numéro un mondial du nucléaire : Areva a perdu 694 millions d’euros au premier semestre, et la facture pourrait s’élever à plus d’un milliard d’euros fin 2014. En cause, une chute de ses ventes, le marché du nucléaire étant en berne depuis la catastrophe de Fukushima en 2011; des retards dommageables sur les chantiers des EPR de Flamanville (Manche) et d’Olkiluoto(Finlande), mais aussi l’achat dispendieux de la petite compagnie canadienne Uramin en 2007, dont les mines d’uranium au Niger, en Centrafrique ou en Namibie se sont vite révélées inexploitables. C’est sur cette affaire, dont la justice s’est saisie au printemps et qui n’a pas fini de faire parler du géant du nucléaire, que zoome Pascal Henry.

Un solide tour de la question en moins d’une heure

Pas de révélations dans cette enquête, par rapport à la somme d’informations déjà parues dans la presse depuis 2011, mais une solide synthèse. Le film est un document précieux, retraçant avec rigueur les grandes lignes de l’affaire Uramin. Avec une interrogation initiale : comment le premier groupe nucléaire mondial a-t-il pu se laisser berner par la petite Uramin et ses permis miniers fertiles ? Et une réponse sans équivoque face caméra de l’ancien géologue d’Areva, Jean-Pierre Milesi : le sous-sol des terrains acquis n’a pas été expertisé comme il aurait dû l’être par Areva, tant les négociations ont été hâtivement menées. Areva s’est contenté d’expertises financées par les vendeurs eux-mêmes. Partant de ce constat absurde, Pascal Henry creuse les causes de cette légèreté, interroge les principaux acteurs de l’époque et rassemble d’instructifs documents internes. Autres interrogations majeures : pourquoi Areva a-t-elle dépensé autant d’argent et à qui a bien pu profiter une telle négociation ?

En interne, deux enquêtes secrètes ont été menées, entre 2010 et 2011, pour éclaircir la transaction mais aussi sur l’éventuel rôle qu’aurait pu tenir Olivier Fric, le mari d’Anne Lauvergeon, qui avait personnellement introduit le négociateur chargé de la transaction chez Areva. Des investigations commandées par Thierry D’Arbonneau, alors chef de la sécurité d’Areva, puis Sébastien de Montessus. Retraçant minutieusement les événements, Pascal Henry livre une captivante « plongée dans les arcanes d’un gros contrat », fouille les « zones d’ombre » et les « recoins secrets » de l’opération Uramin, soulignant les suspicions de pots de vin et de commissions occultes dans le projet d’exploitation de Bakouma, en Centrafrique.

Une enquête de terrain

Rares sont les enquêtes de terrain sur l’affaire Uramin. Pascal Henry est allé constater sur place l’état des mines acquises par Areva à prix fort en Afrique : il récolte en Namibie et en Centrafrique des images de sites abandonnés, qui illustrent avec force l’ampleur de la gabegie. A Trekkopje, en Namibie, « deuxième région la plus riche du monde en uranium », il trouve des installations conséquentes (1 milliard d’euros de travaux) mais désolées et impossibles à visiter. Pascal Henry rencontre le directeur du site, qui dément une fermeture définitive de la mine et évoque une pause dûe à la chute du cours de l’uranium. Le journaliste visite pourtant sans aucun souci le site voisin de l’Australien Rio Tinto, dont la mine de Rössing tourne à plein. Son directeur confirme la teneur très faible en uranium du site d’Areva.

A Bakouma, site fermé quatre ans après son acquisition, un ancien salarié d’Areva est formel : « Il n’y a jamais eu d’exploitation d’uranium. » Un fiasco centrafricain qui devrait tout particulièrement intéresser la justice dans les mois à venir : l’enquête de Pascal Henry souligne le rôle qu’aurait pu jouer en coulisse le député-maire de Levallois-Perret Patrick Balkany dans l’accord passé en 2008 entre l’Etat centrafricain et Areva pour obtenir le droit d’exploiter les mines. Areva aurait à cette fin déboursé 50 millions d’euros supplémentaires, et l’intermédiaire Balkany aurait reçu 8 millions d’euros de commission. Un versement dont la somme a été confirmée en septembre par l’homme d’affaires belge George Forrest, dans le cadre d’une tout autre affaire. L’enquête de Pascal Henry s’achève sur ces soupçons de commission occulte. Celle du parquet est quant à elle bien loin d’être bouclée

Suivi d’un débat en plateau avec Pascal Henry et Vincent Crouzet.

Source : Télérama relayé par Les-Crises.fr

Note Volti! le surlignage pointant sur Balkany ne fait pas parti de l’article, je l’ai rajouté

 

Volti

4 Commentaires

  1. Selon la Cour des comptes, le régime de retraite complémentaire des cadres, l’Agirc, sera en faillite en 2017.

    Et le régime de retraite complémentaire des non-cadres, l’Arcco, sera en faillite lui-aussi.

    Lundi 15 décembre 2014 :

    Retraites complémentaires : la faillite, c’est demain.

    Un rapport de la Cour des comptes, qui sera publié jeudi, sonne l’alarme concernant les retraites complémentaires du privé et préconise un allongement de deux ans de la durée du travail.

    Le régime de retraite complémentaire des cadres, l’Agirc, en possible cessation de paiement d’ici fin 2017, c’est-à-dire demain.

    Celui des non-cadres, l’Arcco, lui aussi menacé à brève échéance…

    Voilà deux des constats chocs que la Cour des comptes s’apprête à dresser, jeudi, dans un rapport public thématique, qu’elle a pour la première fois décidé de consacrer à l’avenir des retraites complémentaires des salariés du privé.

    http://www.leparisien.fr/economie/retraites/retraites-complementaires-la-faillite-c-est-demain-15-12-2014-4375149.php

  2. Bonjour les MEhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif
    Dans un train venant de Russie !!! C’est pas bien çàhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
    Une petite info émanant du site RSOE EDIS :

    Rapport d’événements :
    Monday, 15th December 2014 :: 09:27:46 UTC
    Description de l’événement :
    CBRNE en Moldova le mercredi 10 décembre 2014 à 04:15 (04:15) UTC.

    Police en Moldavie a déclaré mardi qu’ils avaient arrêtés sept personnes soupçonnées de contrebande radioactive de l’Uranium-238 dans un train en provenance de Russie, une substance disaient-ils aurait pu être utilisée pour faire une « bombe sale ». Les policiers ont découvert environ 200 grammes (7 oz) de substances dangereuses environ 1,7 millions d’euros ($ 2,1 millions) lors d’une opération de sting la semaine dernière, a déclaré Ion Bodrug, chef d’un département d’enquête du ministère de l’intérieur. « Après un examen préliminaire, nous avons réalisé nous parlions d’Uranium-238, une substance radioactive extrêmement dangereuse utilisée pour fabriquer des bombes nucléaires « Sales », » il a dit une conférence de presse. Une bombe sale n’est pas, en fait, un engin nucléaire et ne produit pas une explosion nucléaire. Au lieu de cela, il mêle des explosifs conventionnels avec des matières radioactives, dans le but de propager la contamination. Une autre matière dangereuse, mercure, a également été découvert par la police, qui croient que le but du gang était de vendre les matériaux en Europe, a déclaré Bodrug. L’Agence internationale de l’énergie atomique est en « contact avec les autorités moldaves concernant l’affaire », haut fonctionnaire de l’AIEA, que Serge Gas a déclaré dans un e-mail. Il a donné aucun détail supplémentaire. L’Agence des Nations Unies basées à Vienne a renforcé les appels aux États membres de renforcer la sécurité pour empêcher les matières nucléaires et radioactives tombent entre de mauvaises mains. Le type d’uranium utilisé dans les bombes atomiques est l’isotope U-235, qui a trois neutrons moins de U-238 et est en mesure de soutenir une réaction en chaîne, libérant une énergie énorme. La dernière tentative connue de vendre de l’uranium 238 en Moldavie était en août 2010, quand la police a arrêté trois personnes, de groupes criminels organisés. L’an dernier, l’AIEA a déclaré que plus de 100 incidents de vols et autres activités non autorisées impliquant des matières nucléaires et radioactives soient notifiés par les États membres chaque année. Parce qu’une bombe sale serait relativement facile à faire, les experts en sécurité la considèrent comme une arme terroriste plus probable qu’une bombe nucléaire. Ils disent qu’un tel dispositif pourrait déclencher une panique générale, même si elle n’a pas causé de grandes pertes en vies humaines.

  3. Les bulles touchent à leur fin.

    Les bulles immobilières, les bulles boursières, les bulles de l’extraction pétrolière, les bulles de dette privée, les bulles de dette publique, toutes ces bulles ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Aujourd’hui, on dirait que toutes ces bulles n’arrivent plus à gonfler.

    Elles tremblent.

    On dirait que tout va finir par éclater, au même moment.

    L’année 2015 va être passionnante.

    Lundi 15 décembre 2014 :

    De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs.

    La baisse des taux et l’abondance des liquidités provoquées par les actions massives des banques centrales à travers le monde ont poussé les investisseurs, à la recherche de rendement, à prendre des risques. Ils ont notamment financé la frénésie de forage de pétrole de schiste aux Etats-Unis. La chute des cours de l’or noir oblige les hedge funds à vendre leurs actifs les plus liquides pour rembourser les sommes empruntées pour spéculer sur le boom énergétique américain.

    La chute des cours du pétrole pourrait bien provoquer le prochain krach boursier, s’inquiètent des opérateurs de marché, abasourdis par la dégringolade de 45% du prix du baril de brut en six mois, passé sous 63 dollars pour le Brent (référence de la Mer du Nord) et sous 60 dollars pour le WTI (brut léger américain), au plus bas depuis cinq ans et demi. « Pour le moment, ce n’est qu’une simple correction emmenée par la chute des actions des compagnies pétrolières, mais ça pourrait bien vite se transformer en krach », craint un trader suisse. Un krach qui trouverait son origine dans la faiblesse des taux, l’abondance de liquidités et un ratio risque/récompense progressivement de moins en moins attractif sur les actions.

    Les investisseurs, en recherche désespérée de rendement, se sont massivement tournés vers les obligations dites à haut rendement, rémunératrices mais aussi très risquées puisqu’émises par des entreprises dont le risque de faillite est jugé élevé par les agences de notation qui classent leurs émissions de titres de dette dans la catégorie spéculative. « Le rush sur le ‘high yield’ (HY), comparable à celui sur le S&P 500, a débuté en 2009 », rappelle Etienne de Marsac, gérant de performance absolue chez Ikano pour qui ce « choc pétrolier à l’envers » est « une catastrophe pour un pan entier de l’industrie américaine, celui du pétrole de schiste, dont les coûts de production sont élevés » tellement la chute des cours du brut a été forte et rapide. Il y a, selon lui, « une analogie évidente entre la bulle Internet qui a éclaté aux Etats-Unis en 2000 et la bulle de l’extraction pétrolière qui éclate aujourd’hui sous nos yeux. »

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/analyses-opinions/de-la-chute-du-petrole-pourrait-jaillir-le-prochain-krach-selon-certains-operateurs-1020118.php

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