Le réchauffement climatique dans tous ses états.

Comme nous le savons tous, la juteuse manne financière pour “la recherche sur le réchauffement climatique” est en perpétuel déficit, outre les rapports d’experts qui nous disent que la pluie est mouillée, il faut mettre la main à la poche, pour étudier comment endiguer le “phénomène” du réchauffement. Un mauvais rapport “qualité/prix”?.

Img/Mauvaisenouvelle.fr

Par Jacqueshenry

Je me souviens que ma vieille 4L faisait de l’autoallumage, un phénomène désagréable car je me demandais si le moteur allait finir par s’arrêter un jour. C’est exactement le même phénomène qui se produit depuis quelques années à propos du changement climatique, un auto-entretien de l’imposture de l’effet de serre, de la dangerosité du CO2, de la montée des températures et du niveau des océans, de la disparition des ours polaires et des coraux et toutes ces calamités à cause de l’accroissement inexorable et incontrôlable de la population humaine, surtout « les plus pauvres » comme osent le proclamer les écolos en particulier en Suisse (voir un précédent billet). Il ne faut pas faire retomber la pression psychologique sur les masses et comme le Docteur Coué l’avait bien formulé, c’est à force de répéter une vérité (ou une contre-vérité) qu’on finit par convaincre son auditoire. Week-end de Thanksgiving oblige, les sites américains d’information scientifique sont resté figés et j’en ai profité pour faire une petite revue de l’intoxication climatique et c’est édifiant !

Enfin le réchauffement tant attendu arrive, on est rassuré puisque depuis plus de 17 ans les observations infirmaient les prédictions de l’IPCC.

Le taux de nitrate augmente dans les océans, pour être plus précis dans le Pacifique Nord et c’est comme pour le carbone c’est la faute aux activité humaines en particulier l’utilisation excessive d’engrais pour l’agriculture et la consommation de carburants fossiles pour produire de l’énergie (Science : DOI: 10.1126/science.1258396) et les conséquences sont inimaginables ! Trop de nitrates, pas assez de phosphate, le désastre attendu pour le plancton. Tout de même, c’est vraiment catastrophique comme augmentation : 0,24 micromole par kg d’eau de mer et par an. L’histoire ne dit pas (article payant) comment cette augmentation a été calculée car il faut bien se référer à une valeur initiale pour établir une comparaison mais comme pour le réchauffement, on peut toujours manipuler les données pour convenance idéologique et à partir d’observations exactes en tirer des conclusions fausses. Il n’en reste pas moins que l’augmentation des nitrates dans les océans est indirectement liée au réchauffement climatique selon les commentaires des auteurs de cet article.

Autre conséquence du réchauffement climatique, et ça revient périodiquement (on est en plein Coué), d’ici la fin du siècle, les ours polaires auront probablement disparu ou presque.

Ce n’est qu’une prédiction mais qui fait « froid » dans le dos. L’histoire ne dit pas si la population de phoques augmentera en parallèle au déclin des ours polaires, leurs premiers prédateurs après l’homme.

El Nino qu’on attend toujours, viendra-t-il, ne viendra-t-il pas, fait l’objet d’une nouvelle étude de simulation basée sur des données très fragmentaires pourtant publiées dans Nature (doi:10.1038/nature13963) et remontant jusqu’à 12.000 ans en arrière mais la conclusion de l’article, du moins son résumé, est éloquante, il faut plus de crédits de recherche pour affiner les prédictions du changement climatique lié à l’oscillation décadale du Pacifique et à El Nino. Cependant cet article introduit l’effet des variations de l’orbite terrestre sur le climat. On n’est qu’à moitié rassuré.

Venons-en aux abeilles. Le réchauffement climatique risquerait de favoriser l’expansion du parasite Nosema ceranae responsable de la nosémose des abeilles et d’origine tropicale. On en a déjà trouvé en Californie et en Grande-Bretagne et si le réchauffement climatique s’accélère comme toutes les observations tendent à le montrer, il n’y aura plus d’abeilles ni de bourdons. Encore une fois ça fait peur et c’est le but de ce genre de publication, entretenir la peur climatique par tous les moyens.

Enfin, pour terminer cette sorte de revue de presse climatique, l’effet des vagues sur la destruction de la banquise boréale. On s’en doutait un peu, les vagues, la houle, en un mot la surface de l’océan est modelée par les vents. Moins de banquise en raison du réchauffement climatique, plus de mers exposées au vent et donc plus de vagues, ce qui entraine une plus grande et plus rapide destruction de la banquise. C’est tout de même incroyable qu’une telle étude ait pu trouver une source de financement. Mais encore une fois l’information émanant de l’Université d’Adelaide en Australie est formelle, il faut encore plus de crédits de recherche pour confirmer cette observation.

J’arrête là cette revue de presse, ça commence à me réchauffer le cerveau.

Je livre à mes lecteurs cette dépêche d’agence toute chaude mais qui a un peu refroidi depuis que j’ai effectué un copié-collé en guise de conclusion :

Les négociations climatiques entament à Lima un marathon jusqu’à Paris
Lima – Quelque 190 délégations du monde entier se retrouvent lundi à Lima pour deux semaines de négociations sur les engagements de chaque pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, afin d’ouvrir la voie à un accord multilatéral dans un an à Paris, un immense défi. Le constat est désormais largement partagé par la communauté internationale: il y a urgence à agir à une échelle beaucoup plus ambitieuse car les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (+2,2% par an). A ce rythme, la planète se dirige vers une hausse des températures d’environ 4°C d’ici la fin du siècle par rapport à l’ère pré-industrielle. Jamais les risques du changement climatique n’ont été aussi évidents et les impacts aussi visibles, souligne Christina Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention sur le changement climatique des Nations Unies, sous l’égide desquelles se déroulent ces discussions. Pour autant, les changements à opérer pour limiter à 2°C la hausse de la température du globe – un seuil au-delà duquel les experts prédisent des impacts irréversibles et dramatiques dans de nombreuses régions – sont drastiques. Mais il est possible de relever le défi, techniquement et financièrement, a conclu le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) dans sa synthèse mondiale publiée cette année. Ce sont près de deux tiers des réserves fossiles connues qu’il faudrait laisser dans le sol, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), une perspective à laquelle sont réticents les pays producteurs et les multinationales du secteur. Pour remplacer pétrole, charbon et gaz, il faudrait aussi investir massivement à l’échelle mondiale dans les énergies non émettrices de CO2. D’après le Giec, les investissements dans ces énergies doivent tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050. Il va falloir également poursuivre les formidables progrès déjà réalisés en matière d’efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, et stopper la déforestation. Pour arriver à maintenir le cap des 2°C, chaque pays va devoir annoncer d’ici mi 2015 sa contribution nationale à l’effort global. A Lima, la nature de ces contributions devra être arrêtée: réduction des émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue, par habitant, par unité de PIB, par secteur d’activité, etc.

Engagements financiers ‘clairs’……..

[…]

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Auteur Jaqueshenry pour Mauvaise-Nouvelle.fr

Voir aussi du même auteur:

La politique “climatique” battue en brèche ?

Greenpeace, WWF : ça suffit !

L’activité criminelle de certaines ONGs

Volti

12 Commentaires

    • Voilà des données, vous regardez tout çà et vous vous faites votre propre opinion.
      —>

      Si tu comprends pas qu’en haute montagne à cette saison, l’enneigement ne dépend pas des températures mais des précipitations, il faut retourner à l’école primaire

      Pour info il neige très peu en antarctique, moins de 20mm par endroits.

      • As-tu lu un seul des liens sur l’enneigement ? Où as tu vu qu’il s’agissait de l’enneigement AUJOURD’HUI ?
        Surtout que la hauteur de neige cumulée prise en comte dans le lien http://www.avalanche-net.com/enneigement/statistique.php prends en compte la hauteur de neige à haute et basse altitude mettant en avant une fonte plus précoce des neiges à basse altitude et de plus en plus tôt dans la saison ( hors 2011 qui est une année exceptionnelle puisqu’il a très peu neigé et que tout à fondu très vite ).
        Et puisqu’il faut tout prémâcher, je stipulerait également que ces relevés ne sont pas faits sous les canons à neige.

        Ca fait 29 ans que je passe touts les hivers par les montagnes, ça fait 7 ans que je suis saisonnier et qu’en conséquence je suis en station de mi décembre à mi mai… Je peux t’assurer que le problème de la diminution des manteaux neigeux et leur fonte de plus en plus précoce n’est pas une invention de ma part mais bien un phénomène constaté.

        Pour info, il neige très peu sur les territoires situés à moins de 1000 m d’altitude et ce partout dans le monde. Et dans des endroits du monde il neige alors que les gens n’ont même pas idée qu’il puisse y avoir de la neige là bas… Notamment par là : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1980_num_68_3_2203

        • Encore une fois on s’en fiche de l’enneigement !

          Je réitère que dans certaines zones de l’antarctique, il neige moins qu’à Paris ! Est ce que je dois en déduire qu’il fait plus chaud en antarctique qu’à Paris ? Bien sur que non. Idem en Sibérie l’hiver, il tombe très peu de neige à cause d’un puissant l’anticyclone.

          Ce sont les températures qu’il faut regarder pas la hauteur de neige !

          PS : pas besoin de vivre à la montagne pour avoir les relevés des balises nivose.

  1. Certains y croient et sont prêts à payer. Moi j’y crois pas et y en a marre de toute cette arnaque. Le politique n’est là que pour faire rentrer du fric et des soluces aucune valable. Les inventions existent pour une énergie gratuite pour tous.
    Foutaise leurs théories, le problème ne vient que de l’espace et ne pouvons absolument rien faire. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  2. Comme par hasard, cet article viens de Contrepoint, un blog fréquenté par une poignée de cas sociaux, qui se revendiquent d’un libéralisme chimiquement pur et rejettent toute pensée un peu nuancée comme étant du communisme.

    Son auteur, se dit ancien chercheur au CNRS ( un fonctionnaire, sic ) mais toujours comme par hasard, aucune trace de son activité au sein de cet organisme. Si ça se trouve, juste un gugusse qui fait de la météo au fond de son jardin en rêvant à Claude Allègre, comme la plupart des climato-septiques.

    • On ne peut pas être d’accord avec tous sur tout, mais
      en écoutant les autres ça permet d’avoir d’autres “sons de cloches”.
      Pourquoi t’attaquer à son parcours scientifique?
      Si ce sont des mensonges, il ne se ment qu’à lui même, et je n’en
      vois pas l’intérêt.
      Il ne faut pas se confiner dans une seule optique, ce sont les
      vues différentes qui permettent de se forger une opinion.
      Et nous ne sommes jamais certains d’avoir raison…:)

      • Si ce sont des mensonges, il ne se ment qu’à lui même, et je n’en vois pas l’intérêt.

        —>

        S’il faut écouter tous les revanchards au parcours plus ou moins crédible et plus ou moins vérifiable, qui pullulent sur le net, t’as pas finit.

  3. Pour la ville il y a le roller, la trottinette, le vélo, le bus, le tramway, le métro… Pour les zones plus étendues, il devrait y avoir le ferroutage (ça glande sec de ce côté), le développement du car pour des trajets longs permet tout de même de diminuer une part des émissions de CO2 reste à voir si on veut ou non développer le car à hydrogène! Les suédois si je ne m’abuse utilisent les déchets domestiques jusqu’aux excréments pour fabriquer leur bio gaz et ça roule. Pas de volonté pas de résultat!

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