Immersion dans une POE : acronyme de « Préparation Opérationnelle à l’Emploi » ou plutôt de « Pour l’Oubli de l’Emploi »

C’est un témoignage sur les aberrations auxquelles sont confrontés les chercheurs d’emploi, que vous allez lire. Je remercie Lotus pour les détails de son parcours, pour le moins semé d’embûches, des peaux de bananes volontairement glissées sous les pas des chômeurs, le tout pour le plus grand profit des exploiteurs.

Poubelle_CDI

Connaissez-vous les P.O.E ? Les Préparations Opérationnelles à l’Emploi ? Je ne connaissais pas non plus, c’est pourquoi j’ai décidé de lever le voile sur cette mesure de retour à l’emploi. Personnellement, après en avoir fait l’expérience, j’ai décidé de renommer cette forme de « contrat » : Pour l’Oubli de l’Emploi. Laissez-moi vous raconter mon aventure.
Diplômée d’un master mais au chômage depuis trop longtemps, je me retrouvai à postuler pour un emploi en grande surface. L’annonce précisait bien que le poste débuterait par une formation, jusque-là pas de souci : qui se plaindrait de ne pas apprendre sur le tas, en faisant l’économie du stress et des sueurs froides ?

J’étais donc convoquée au Pôle-Emploi pour une présentation du poste suivi d’un entretien avec l’employeur. Première surprise à notre arrivée : la pièce se remplit peu à peu jusqu’à devenir pleine à craquer de demandeurs d’emploi, une sorte de sélection un peu fourre-tout dont on savait nous-même qu’une grosse majorité n’avait absolument pas le profil. A partir de là , un homme responsable de l’entreprise de formation collaborant avec le recruteur nous présente l’entreprise et la formation qui aura lieu, et là premier hic, nous découvrons que la formation durera sept semaines.

Bon, ça semble long pour un simple poste d’employé en supermarché, mais pourquoi pas. Le souci c’est que tout ce temps correspond à une P.O.E. Perdus, nous ne comprenons d’abord rien, puis doucement quelques réponses sont glanées : l’entreprise ne proposera un CDI aux heureux gagnants (ou non) qu’à l’issue de ces sept semaines, débutant alors une période d’essai de deux mois (d’une certaine manière quatre mois d’essai donc).

Nous sommes tous inquiets : combien serons-nous payés ? Le serons-nous tout court ? Rien dans l’annonce ne nous présentait les choses ainsi. Le directeur du magasin prend la parole et nous annonce ses exigences : pas de faibles, pas de marginaux, les gens ayant un problème de santé sont invités à quitter la réunion (ce que certains ne manquèrent d’ailleurs pas de faire) et enfin, il faudra se battre pour passer devant les autres.

On nous accorde une pause afin de laisser une nouvelle partie des participants déserter l’assemblée (ceux peu réceptifs au discours militaro-capitaliste qui vient de leur être seriné). Puis le tout reprend avec une présentation du programme de formation et enfin, on nous propose de passer aux entretiens. Nous sommes appelés au petit bonheur la chance, ce qui ne manque pas de créer des tensions puisque certains tentent de se mettre en avant et de passer en entretien sans trop attendre.

Dans la queue, je parviens à interroger la personne du Pôle emploi qui suit cette affaire et j’obtiens une information : selon l’âge et d’autres critères, on toucherait au moins 400 euros. Ouch, 400 euros par mois, pour deux mois de formation à temps plein, c’est sec. Mais soit, il y a un CDI à la clé, et si peu de réponses à nos multiples candidatures ces derniers temps… Donc soumis, nous sommes nombreux à rester en espérant être retenus. Il s’avèrera que les moins de vingt-ans ans touchent 400 euros et les autres 650.

Les entretiens sont courts, il s’agit de montrer une dose de motivation supérieure à celle des autres.

Le bon côté c’est que tout sera terminé vite, nous aurons la réponse le lendemain par téléphone, pour débuter la P.O.E trois jours plus tard. Oh joie, oh bonheur, je reçois un coup de téléphone m’invitant à suivre la formation. Nous sommes au nombre de sept à intégrer cette dernière. Dans un premier temps, il s’agit de passer deuxsemaines en classe, à recevoir des informations générales et théoriques sur le monde de la grande distribution, sur notre poste, le positionnement du groupe, mais également la relation client, la gestion du stress, et ce, au travers d’exercices en groupe, de Power Point magistraux ou de jeux de rôles. A l’issue de cette période, nous poursuivons sur les lieux de notre futur poste, nous y sommes séparés en deux groupes.

Nous découvrons d’ores et déjà qu’il y aura un poste en moins, puisqu’ils ont embauché une personne qui fait très bien l’affaire, sans attendre que notre recrutement ne soit achevé. On se demande alors si cette formation leur semble vraiment utile pour cette prise de poste, quelle est alors sa justification ?

Peu à peu nous travaillons réellement et au bout d’une semaine et demi, je crois que l’on peut dire que nous créons de la valeur pour le magasin. L’une d’entre nous décide de quitter l’aventure, la conseillère du Pôle Emploi l’informe qu’elle ne touchera aucune indemnité. Nous sommes toutes angoissées, on nous l’aurait glissé durant la réunion d’information : quiconque cesse la P.O.E de son propre chef doit la rembourser. Il s’avèrera plus tard qu’il s’agissait plus d’une intimidation qu’autre chose, mais il semblerait que cela soit tout de même envisageable.

C’est bien le problème, de A à Z tout ne sera qu’intimidation. Un système un peu sec qui s‘en prend à des gens déjà fragilisés, en demande dans un marché qui leur est défavorable.

Puis un vendredi, après une matinée de travail, nous sommes convoquées à des entretiens individuels dont nous n’avions pas été averties. Un sorte de journée d’élimination surprise façon télé-réalité.

Nous nous retrouvons assises autour d’une table, attendant qu’on nous appelle, angoissées. Une première personne est convoquée, elle revient en pleurs, elle est renvoyée, invitée à rentrer chez elle immédiatement. Nous ne sommes pas étonnées qu’elle ne convienne pas car nous avions bien remarqué quelques attitudes non professionnelles, mais la manière de faire aurait pu être plus douce.

Puis la seconde personne convoquée ne revient pas non plus avant longtemps. Lorsqu’on la revoit elle pleure et jette son badge. Renvoyée. Incompréhension ; elle n’avait posé aucun problème, de plus, on nous avait seriné durant les deux premières semaines que tout le monde aurait une réponse à l’issue de la formation et donc des sept semaines, sauf problème majeur. Or avec cette personne, absolument aucun problème, si ce n’est qu’elle est la plus jeune et qu’il y a moins de clients que prévu et donc moins de places à offrir. Son indemnité elle aussi s’arrête là.

Puis les quatre dernières que nous sommes passons chacune notre tour, nous sommes gardées et les entretiens sont écourtés car il y a du travail qui nous attend. Nous sommes deux à rester sur la réserve, choquées, est-ce une façon de traiter les gens ?

La formation se poursuit, avec un management qui se permet un peu tous les jours de parler mal, qui fonctionne à la menace, dans une ambiance sans cesse négative et stressante. La supervision inquisitrice ne me réussit pas personnellement et je perds mes moyens, commettant des « fautes de stress » comme je les appelle. Ce qui entraîne un comportement encore plus négatif de la responsable dans une spirale de mauvais sentiments qui semble sans fin. Bien entendu, les employées du service déjà en place ne sont pas plus épanouies, la négativité ambiante étant subie depuis plus longtemps.

Heureusement, tout cela me motive, non à me dépasser, mais bien à chercher à tous prix un autre emploi et je deviens créative au point de décrocher plusieurs entretiens. Bien entendu, même si on ne nous interdit pas de chercher ailleurs, il va de soi que dans une situation de concurrence pour un poste, il faut se faire discrète et s’arranger pour que les entretiens aient lieu en-dehors des heures de présence.

A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai annoncé à l’entreprise mon envie de ne pas travailler pour elle. Je n’ai encore rien trouvé de stable mais j’achève la formation plus détendue car je sais que je ne veux pas faire partie d’une telle entreprise et que je me fiche de ce qu’ils pensent de moi. Je reste droite, jusqu’au dernier jour je fais ma part du mieux que je peux, par respect pour les clients et les autres employés, et plus que jamais, je connais ma valeur. Je me demande si le monde de l’entreprise, par contre, n’a pas oublié ce que c’était, avoir des valeurs.

Conclusion de cette aventure : l’entreprise a bénéficié de quatre à sept employées opérationnelles durant un bon mois sans dépenser un centime, en les traitant comme des mouchoirs, pour ne proposer que deux postes à mi-temps au final sur les quatre ou cinq annoncés. D’après ce que j’ai glané de l’organisme de formation, ce dernier refuserait des propositions carrément malhonnêtes d’entreprises cherchant à déclencher une P.O.E en période d’accroissement d’activité comme durant les fêtes de fin d’année, pour bien entendu n’offrir finalement aucun poste ou presque à l’issu de la soi-disant formation à l’emploi.

Tous les organismes de formation ne sont pas aussi scrupuleux, on peut s’en douter. Comment refuser des contrats ? En outre, la faible mais existante indemnité est assumée indirectement par les contribuables via le Pôle Emploi. C’est donc un cadeau de la collectivité aux entreprises les moins en difficulté. Last but not least : aucun contrôle n’est mis en place pour garantir qu’une POE réponde à un réel besoin d’embauche, aucun recours n’existe pour les personnes en formation, la garantie même de toucher l’indemnité de formation en cas d’arrêt n’est toujours pas éclaircie et le travail effectué à temps plein durant la période de formation n’ouvre aucun droit Assedic, puisqu’on ne cotise à rien.

A bon entendeur !

Lotus

Volti

24 Commentaires

  1. On peut pas faire plus clair, c’est exactement ce qui se passe, sans oublier que le pôle emploi est derrière pour faire son taff de C.R.S boosté par le ministère de l’emploi et machin chose https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  2. Vive le socialisme, grâce à la protection de l’état, on voit bien comment les travailleurs sont mieux traités par les entreprises complices !

  3. De toute façon le système veut du chômage, c’est bien connu que l’on contrôle mieux les gens en état de précarité et que c’est plus avantageux pour les riches.

    Pousser les gens à chercher un emploi ou faire une formation n’est qu’une vaste fumisterie car cette obligation ne sert qu’à justifier les emplois des fonctionnaires de pôle emploi ou des formateurs sans aucun contrat certain à la clé.

    Il ne faut pas oublier que pôle emploi ne propose que 20% du travail et de plus en CDD, le reste se trouve de bouche à oreille.
    Les contrats en CDD ont explosés ces dernières années, d’ailleurs les seuls qui profitent encore des CDI sont les travailleurs embauché depuis plusieurs années dans des entreprises qui ont résistés à la crise.

    Selon des sondages, 60% des Français compteraient sur des petits boulots démerdes pour vivre, en plus de leur boulot à mi-temps ou de leur chômage. Après tout les gens ne sont pas digues, ils ne vont pas se laisser mourir.
    Actuellement le système est fait de telle sorte pour n’arranger qu’une caste de privilégiés qui cristallisent tout, par des lois, par des normes, pas de l’administratif sans compter l’RSI, les charges, l’Urssaf et les impôts qui cumulés, finissent par décourager la plupart des entreprises.
    Comment dans un tel contexte espérer encore trouver un travail digne de ce nom !

  4. Laissez moi deviner …

    C’est encore un de ses stage bidon, inventé pour recycler de vieilles assistances sociales à peine sorti de l’ère du minitel, payées pour expliquer à des geek au chômage, comment allumer un ordinateur et chercher du taf sur le bon coin ?

  5. En 1985 dans un super marché l…c ils ont pris une quarantaine de stagiaires payés une misère par l’état. Au final, deux ont été retenues car elles ont été “sympa” avec leur chef.

    Donc, globalement, rien n’a changé ! A l’époque on avait mitemite … le social soc… ne nourrit pas son homme, c’est bien connu. Ils aiment trop les pauvres, les pauvres doivent rester pauvres sinon qui suceraient-ils ?

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif

  6. Bonjour,

    “Préparation Opérationnelle à l’Esclavage” me parait bien adapté.

  7. Les gens sont collectivement responsable de ce qui arrive..
    Les riches ne sont riches que parce que des millions de pauvres leur filent régulièrement leur argent…
    Si tous les exploités de la terre cessaient d’enrichir toutes ces multinationales en consommant frénétiquement les saloperies qu’elles leur vendent… les Apple, Leclerc, Carrefour etc.. feraient faillite en quelques semaines…

    • PHILDEFER dit “Les gens sont collectivement responsable de ce qui arrive..”
      Ha oui? tu vis ou ?
      Les gens dépendent des SERVITUDES IMPOSÉES ok.
      Pour vivre et élever ses enfants il faut de l’électricité,du chauffage,de la nourriture et un moyen de déplacement et de quoi les soigner.
      Ils sont responsables d’avoir des besoins primaires de survie?
      Ne vient pas avec “Ils on écrans,GSM etc “trop facile…
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

      • Bas prenons le cas des supermarchers, les gens n’ont pas été forcé de quitter les boutiques et les marchés lorsqu’ils ont vu le jour, c’était nouveau, moins cher et y’avait beaucoup de produits différents dans un même endroit, les consommateurs on choisit d’y aller, on peut voir la même chose dans beaucoup de domaine autres que le gaz ou l’électricité, ces deux là sont effectivement des biens vitaux, mais avoir un i-phone 6 et des fruits hors saison, c’est autre chose, le consommateur est bien responsable de s’être fait prisonnier dans ce monde capitaliste, par ignorante, faiblesse et aujourd’hui, par lâcheté.

        http://www.20minutes.fr/insolite/1457771-20141009-video-etats-unis-vend-maison-contre-iphone-6

        Les sdf en rirons peu être.

        • Tu oublies chère Electra,que les gens FORCES de travailler pour survivre (c’est le système inventé pour tenir en laisse )quand le père et la mère sont nécessaires ,il est normal de centraliser ses besoins à travers des centres de Grande distributions pour gagner du TEMPS et comme les petits boutiquiers sont plus chers,comme à la ferme ,car ils n’ont pas compris que quand on fait venir des fruits et légumes d’autres pays ou les gens ne savent pas se les payés et sont souvent en famine ,que les dés sont pipés.
          Chez moi les fermiers vendent plus cher qu’aux grandes surfaces qu’ils alimentent eux MEME..hahahaha
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

          • C’est bien ce dont on parle, les gens sont près à tout pour un joujou à 600€ mais ils sont pauvres pour manger correctement et local.

            oui y’a des très pauvres qui sautent des repas, mais la majorité des français n’en ai pas encore là, mais laissent les choses ce faire et ils finiront par devenir ces mêmes pauvres, encore une fois, on ne nous force pas à acheter des objets inutiles et hors de prix.

            Niveau centralisation, les boutiques et les artisants proposaient la même chose, le boulanger, la boucherie, le maraicher, le poissonier, tous à proximité les uns des autres.

            C’est nos propres choix qui ont changé tout ça, “c’est moi qui décide” comme le disait, la pub de carrefour.

          • Oui, ils n’ont pas le temps car ils doivent regarder leurs émissions tv genre “plus belle la vie” !

            Les super hyper marchés c’est la mort ! c’est clair… Comprendra qui voudra ! des salariés esclaves à mi-temps …

            Je connais, j’ai donné …

  8. Une question : Si c’est la conseillère qui nous propose ça et que l’on refuse… on est radié ? car je le sent venir ce choix : la peste ou le choléras ?

    Bon moi rien à taper car aucune alloc mais ça risque de faire mal

  9. C’est encore pire .
    je connais une jeune dame qui a suivis la même manipulation ici en Belgique,VIA INTÉRIM qui s’octroie 18 % de son salaire pendant 3 Mois,(un détail),elle se retrouve en grande surface (à l’essai de 3 MOIS) ou parmi d’autres les 8 H prévues deviennent 10 H payées 8H.
    Arrivée 1H à l’avance et partir 1H après la fin sont la preuve que vous aimez votre travail,il y en a qui restent plus tard encore,(non payées)pour prouver leur amour de l’entreprise.
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

  10. Bonsoir tout le monde,

    Ceux qui peuvent et veulent aidé Phillipe Layat, un apéro géant est organisé (avec son accord) le dimanche 19 Octobre 2014 à 11 H sur son terrain.

    Adresse de l’événement:

    10 Rue Michel Servet
    69150 Décines-Charpieu

    https://www.facebook.com/events/372305299601613/

  11. Une POE doit OBLIGATOIREMENT déboucher sur un contrat de 12 mois minimum :

    http://www.pole-emploi.fr/employeur/la-preparation-operationnelle-a-l-emploi-poe–@/suarticle.jspz?id=38040

    Une POE ne peut donc pas être utilisée par un employeur comme période d’essai !

  12. EMPLOI!!!QUEL EMPLOI?
    BENJI au secours!
    Coït sans interruption de notre gouvernement !

    Chers amis,

    Dans les semaines qui viennent, des milliers d’élèves vont être emmenés par leur école à l’exposition du « Zizi sexuel », à la Cité des Sciences à Paris.

    Cette exposition, qui présente de multiples scènes de coït explicites, s’adresse aux enfants dès 8-9 ans sous prétexte que « les ados sont taraudés par le sexe ».

    Vous avez peut-être comme moi un enfant de 9 ans dans votre entourage. Franchement, avez-vous l’impression qu’il soit déjà « ado » et « taraudé par le sexe » ?

    Si c’est le cas, et que vous voulez l’encourager, alors ne signez surtout pas cette pétition.

    Mais ma nièce, elle, joue à la corde à sauter avec ses copines, dessine des princesses, fait du vélo, joue à l’élastique, à chat, et à la marelle (oui, certains jeux sont indémodables). D’accord, elle a aussi une console de jeux.

    Quand même… où donc vont-ils trouver ces enfants de 9 ans « taraudés par le sexe » ?
    http://echelledejacob.blogspot.fr/2014/10/coit-sans-interruption-de-notre.htmlhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  13. Ici Lotus. Tout d’abord merci pour vos commentaires et merci au site d’avoir bien voulu partager mon expérience.

    J’ajoute une dernière chose à l’article. J’ai appris avec tristesse aujourd’hui le décès de la première personne renvoyée de la P.O.E dont j’ai relaté le déroulement. On ne peut tirer aucune conclusion à la légère lorsque les événements sont si dramatiques. Les faits sont que sa voiture a foncé dans un arbre quelques jours après son renvoi. Mes pensées vont vers elle et son petit garçon. Je ne dis pas qu’il ne faut renvoyer personne sous prétexte qu’un malheur peut arriver. Mais traiter les gens avec respect ne coûte rien, on ne sait jamais ce qu’ils peuvent traverser. Paix à son âme.

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