La crise avait ses conséquences, elle a maintenant son carnaval!

La crise? Elle englobe un peu tout: la finance incontrôlable qui a été la source de tous les abus, parfois même sans aucune condamnation, la mondialisation avec délocalisations d’entreprises pour des pays moins chers quand elles ne font pas tout simplement faillite… Les décisions d’autres pays comme ce fut le cas avec les Etats-Unis qui ont interdit à Peugeot et Renault de vendre en Iran (pour mieux caser General Motors…), le chômage qui explose, tant et si bien qu’ils tentent d’explorer des pistes pour affronter financièrement le nombre, tout comme la paupérisation, la dette atteint des niveaux abyssaux, sans parler des suicides… Cette crise est systémique, mondiale, et chaque jour nous rapproche d’un nouveau krach financier de très grande ampleur, le jeudi noir de 1929 fera figure de compte pour enfant à côté… Les banques s’y préparent d’ailleurs de plus en plus, quoi qu’on en dise.

Bien sur, un tel sujet pourrait donner lieu à une interminable polémique, sur ses origines réelles, l’endettement (parfois illégitime) des nations et les spoliations par les fonds vautours, et la mise en place prévue du marché transatlantique, puisque pour s’imposer à tous les niveaux vis-à-vis d’un pays, il faut l’affaiblir au maximum, avec le traité TISA et les emprunts toxiques par exemple, ce qui est actuellement le cas.

Il faudrait donc de ce fait prévenir chaque citoyen des risques, de ce qu’il se passe depuis plusieurs décennies dans les pays, et des scénarios possibles, mais non! Informer n’est pas compatible avec la protection de la finance, laisser dans l’ignorance maximale les populations permet de laisser les décideurs de la suite, et l’impact sera total, sur nos vies, celle de nos enfants, sur notre environnement, sur notre société, pas un domaine n’y échappera!

Donc, il y a le choix: alerter et pousser à la préparation (je n’ai pas dis panique), ou dédramatiser et en faire un sujet d’amusement… Du pain et des jeux, cela ne ressemble-t-il pas à la Rome antique pour ne pas que la colère de la foule ne monte trop?

C’est le choix qui a été fait à Martigues, petite ville proche de Marseille qui a soumis trois thèmes de carnaval aux votes des citoyens. Les deux premiers thèmes étant:

« Les folles tribus urbaines »
La fête du grand serpent tribal secoue la ville. Fadas, loufoques, fêlé(e)s, dingues, zébré(e)s, regroupez-vous et inventez vos origines, vos coutumes, vos cérémonies, vos nouveaux folklores, vos mœurs.

« Carnanaval »
Crée une déesse à ton image !
Femmes en têtes, amazones, déesses, muses et vénus de demain… modèles à suivre !

Le grand gagnant est donc le troisième thème: aborder la crise en riant, en s’amusant, en jouant le déni total…

Le carnaval s’emparera donc de la crise avec au programme du “Crise Circus”:

– dresseurs de dettes,
– dompteurs de bêtes urbaines,
– équilibristes du porte-monnaie,
– magiciens du partage,
– jongleurs de chiffres,
– clowns politiques,
– contorsionnistes de l’emploi,
– fakirs en pénuries…

Source: Maritima.info

Choquant? Triste plutôt, affligeant même… Considérer que la crise puisse donner lieu à un événement festif… Il reste néanmoins une question primordiale: le carnaval aura lieu au mois de Mars, mais qu’arrivera-t-il d’ici là? En 6 mois, tout est possible…

Benji

6 Commentaires

  1. Lundi 13 octobre 2014 :

    Depuis les référendums en France et aux Pays-Bas (ces deux référendums avaient vu la victoire du « non » en 2005), les européistes savent qu’ils NE peuvent PAS organiser de référendum.

    Si les européistes organisent un référendum concernant la construction européenne, les peuples voteront « non ».

    Conséquence : les européistes n’organisent plus de référendum.

    Depuis 2005, il n’y a plus de référendum.

    … mais en Italie, ça pourrait arriver.

    Ca se passe en Europe : un référendum pour la sortie de l’euro.

    A l’issue de la grande kermesse du «peuple des Grillini» qui s’est tenue à Rome, Beppe Grillo a promis de recueillir un million de signatures en faveur de la sortie de l’euro.

    « Il faut sortir de l’euro le plus tôt possible. Nous ne sommes pas encore en situation de défaut, mais les capitaux sont en train de fuir de l’Italie depuis septembre ». Après plusieurs mois de silence radio, le leader du Mouvement Cinque Stelle (M5S), Beppe Grillo, est sorti de sa réserve à l’occasion d’une grande kermesse du «peuple des Grillini» qui a réuni quelque 150.000 personnes selon les services de police (500.000 selon les organisateurs) au Cirque Massimo, à Rome. Un «Woodstock» de trois jours, en plein cœur de la cité éternelle, où il a harangué la foule des militants en promettant de lancer sa campagne visant à recueillir un million de signatures pour son référendum sur la sortie de l’euro. Malgré les objections des constitutionnalistes rappelant que la Constitution interdit d’organiser un référendum en vue d’abroger un traité international, il a promis le dépôt d’une «première loi d’initiative populaire » pour mai 2015.

    Qu’il s’agisse de Mario Draghi, le «banquier qui n’a aucun titre pour nous donner des ordres», de Matteo Renzi ou d’Angela Merkel… , le gourou du M5S n’a pas ménagé ses adversaires : les «singes au c… rouge pelé» et les «maçons qui gèrent le pays»… «Nous sommes menacés de défaut de paiement : Matteo, je t’en prie, dépêches toi de faire exploser ce pays pour que nous puissions réaliser ton effet dévastateur. Si vous avez des bons du Trésor, vendez-les au plus vite», a conclu le leader du mouvement populiste. «Regardez-moi : ou nous changeons de cap maintenant ou je me jette par-dessus bord», a même menacé l’ancien comique génois, du haut d’une grue de vingt mètres. Histoire de prendre de la hauteur… Selon les derniers sondages, cinq mois après les élections européennes de mai dernier, le M5S se maintient comme la deuxième force politique du pays derrière le parti démocrate, avec 21% des intentions de vote contre 38,4% pour le parti de Matteo Renzi.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203852038823-ca-se-passe-en-europe-un-referendum-pour-la-sortie-de-leuro-1052925.php

    • Tu dis : Si les européistes organisent un référendum concernant la construction européenne, les peuples voteront « non ».

      Je n’en suis pas sûr du tout. Quand je discute autour de moi, les gens ont peur de sortir de la “construction européenne”. La France pourrait s’effondrer, les prix s’envoler, notre dette exploserait, les aides fuiraient, etc… A partir de là, impossible de palabrer objectivement. Je fais face à un refus quasi catégorique…

      A force de répéter 1000 fois un mensonge, cela devient une vérité et même un paradigme.

  2. De toute façon vu comme c’est parti le chaos à tout les niveaux nous guette tous, je ne fais pas du fatalisme mais bien du réalisme.

    D’abords cela fait des années que la vrai justice à disparu au profit de l’injustice légalisé dans tous les secteurs de vies, surtout si elle rapporte gros, il n’y a plus de valeurs chez ceux qui nous gouvernent, les valeurs ils ne les connaissent qu’à travers la finance qui n’est pas géré et fait l’objet d’abus en tous genres.

    Même la police et les gendarmes qui devraient protéger le peuple nourricier, le peuple qui le rémunère, rackette ce même peuple et protègent le camps des corrompus qu’ils devraient au contraire arrêter. Bienvenue dans un monde d’athée ou la seule religion est pour le Dieu Mammon (argent). La perte de foi nous entraine sur des chemins obscurs mais le retour douloureux de ce choix nous guette car nous nous éloignons de ce que nous sommes au plus profond de nous, de notre vrai nature.

    Comment voulez-vous qu’on s’en sorte ainsi. Le problème c’est que je ne me reconnais plus à travers cette société même si il reste de belle chose, de belles créations, de belles pensés, elles ne semblent plus émouvoir la masse de nos concitoyens endormis du cerveau qu’on éduques pour devenir des poules mouillés sans réelles envies de lutter pour une cause juste et sans réelles facultés de réflexion car c’est la réflexion qui nous sort du moule et du conditionnement.

    Mais gardons une lueurs d’espoir en nous. Dans la mythologie Grecque, le phénix serait mort puis ressuscité dans les flammes, d’où la formule “renaître de ses cendres”. L’idée contenue dans cette expression est qu’il faut savoir apprendre de ses défaites pour ne pas reproduire ses même erreurs par la suite et l’humanité n’a pas fini d’apprendre. Les épreuves ne sont pas négatives en soit, car derrière chaque épreuves, ce trouve la parcelle divine, l’homme nouveau ressuscité.

  3. c’est vrai les gens ont peur et c’est ce qui tient cette société. si on ne pensait pas à la peur on serait tous dans la rue: peur de perdre le salaire, rembourser le crédit…. bref on est un peu coincé…pas moi jamais eu de crédit !!
    j’ai découvert la semaine dernière Eric Fiorile http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/eric-fiorile-demosophie-appel-aux-47043
    et il mérite qu’on l’écoute et qu’on diffuse son appel
    Appel des français à prendre l’Elysée le 14 juillet 2015
    j-9mois

  4. Il n’y a pas de crise, juste un plan bien organisé et mis en place par l’oligarchie.

    http://reseauinternational.net/machine-mensonges-les-traites-partenariats-scelerats-transatlantique-transpacifique/

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