Lettre d’Armand Conan, ancien résistant, à François Hollande : “Notre pays, aujourd’hui, est-il encore libre ?”

Notre pays, aujourd’hui, est-il encore libre ? Lorsque ce sont des dirigeants non-élus de l’Europe qui décident à la place de la nation et du peuple que nous avons défendus, pour lesquels beaucoup sont morts, ce sont nos cœurs de résistants que l’on déchire. Lorsque notre chère patrie ne décide plus, ou si peu, lorsque notre chère liberté n’est plus, c’est le sens même de la lutte de la Résistance française qui est nié, c’est le souvenir des camarades tombés qui est bafoué, et celui de tous ceux qui sont partis.

Armand Conan

à Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président de la République,

J’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint le document édité par notre association en mars 2014 relatif à la constitution du Conseil National de la Résistance le 23 mai 1943, et à l’adoption de son programme économique et social le 15 mars 1944.

Le programme du C.N.R. énumérait les mesures à prendre à la Libération pour une France démocratique et socialement plus équitable que celle de 1939.

« La lecture de ce programme permet de comprendre que la masse des résistants et du peuple condamnait les féodalités de l’argent comme responsables des malheurs de notre pays » (Pierre Villon, membre du C.N.R.).

Certes, aujourd’hui on ne peut pas rechercher dans le programme du C.N.R. des réponses toutes faites aux problèmes du présent, mais ce programme a été inspiré par des valeurs qui sont pérennes : l’humanisme, l’antiracisme, l’esprit démocratique, l’intérêt général prenant le pas sur l’intérêt particulier, la notion de solidarité, l’aspiration à la Paix, la condamnation du nationalisme xénophobe.

Soixante dix ans après la Libération, notre rôle d’anciens Résistants est de passer aux générations contemporaines et à nos législateurs (de l’élu communal à Monsieur le Président de la République) les valeurs qui ont inspiré le programme du C.N.R. intitulé « les jours heureux », valeurs qui, il faut bien l’avouer sont actuellement remises en cause dans les faits.

« La remise en cause de ce que l’on appelle aujourd’hui les acquis sociaux de la Résistance ne peut qu’être perçue comme un recul historique qui ôterait tout son sens au combat du peuple français pour se débarrasser du régime rétrograde et antidémocratique de Vichy… »
« Le danger le plus pernicieux qui nous menace, c’est l’oubli… »
…nous n’évoquons pas le passé par nostalgie, mais pour y puiser des motifs pour lutter afin d’entretenir et d’enrichir la mémoire sans laquelle un peuple n’a pas d’avenir. »

Robert Chambeiron,
lors de la célébration du cinquantenaire
de la création du C.N.R. (le jeudi 27 mai 1993)

Aujourd’hui, ces acquis économiques et sociaux de la Résistance sont remis en cause, et beaucoup de ceux qui disent se souvenir et estiment de bon ton de verser, parfois, une larme sur les luttes passées, restent muets. On dirait que – pour reprendre la formule choc de Lucie Aubrac – ils ont oublié que le verbe résister se conjugue aussi au présent. Et quand des milliers de femmes et d’hommes sont dans la rue pour défendre les acquis sociaux du CNR, ceux-là ne voient rien, n’entendent rien et proclament haut et fort : « les choses ont changé » ou : « pas de politique » ou : « on n’y peut rien ».

Ma lettre doit donc, hélas, être un cri de colère semblable à celui de « François la Colère » pendant la Résistance.

Parce que sans l’ombre d’une hésitation, du plus profond de moi-même, je crois que nous devrions être au premier rang pour continuer la lutte « des mêmes contre les mêmes ». Et ce cri de colère, j’en suis persuadé, n’est pas seulement le mien, mais il serait aussi celui de milliers et de milliers de Résistants qui se sont sacrifiés pour que nous puissions connaître un monde meilleur.

Aujourd’hui, dire « non » au démantèlement des acquis sociaux du C.N.R., et s’opposer à telle ou telle solution qui nous semble contraire à l’épanouissement de l’être humain, c’est évidemment faire de la politique (avec un grand P.), ce n’est pas vouloir imposer l’adhésion à tel ou tel Parti ; c’est, finalement, tout en gardant notre identité, nos valeurs, continuer le combat de nos aînés.

Notre pays, aujourd’hui, est-il encore libre ? Lorsque ce sont des dirigeants non-élus de l’Europe qui décident à la place de la nation et du peuple que nous avons défendus, pour lesquels beaucoup sont morts, ce sont nos cœurs de résistants que l’on déchire. Lorsque notre chère patrie ne décide plus, ou si peu, lorsque notre chère liberté n’est plus, c’est le sens même de la lutte de la Résistance française qui est nié, c’est le souvenir des camarades tombés qui est bafoué, et celui de tous ceux qui sont partis.

Lorsque les décisions imposées ne sont plus prises en faveur de tous, mais au profit de quelques uns, c’est la fraternité que nous avions tant voulue qui disparaît. Lorsque l’on casse et défait tout ce qui avait été bâti, patiemment, à un tel prix, ce n’est pas seulement l’indépendance de notre patrie qui se meurt, mais c’est aussi sa dignité. Pour les intérêts d’un petit nombre, c’est-à-dire le contraire de ce pour quoi ont lutté les camarades.

Et lorsque des fascismes et un néonazisme qui ne se cachent même pas s’étendent sur notre continent, ouvertement, comme en Grèce, en Lettonie ou en Ukraine, et depuis plusieurs années, sans que ceux qui sont aujourd’hui au bénéfice des luttes et des souffrances passées ne se lèvent pour protester, sans que leurs dirigeants ne disent leur refus et ne le traduisent dans les actes, c’est la France qui se couche, c’est la France qui est avilie. C’est la France qui oublie son histoire et qui perd sa voix, et par là, qui a perdu son identité. La France trahie par ceux qui oublient son passé et les leçons de l’histoire, qui servent des intérêts particuliers, qui ont laissé se perdre l’idéal et les valeurs qui animaient les Résistantes françaises et les Résistants français.

Lors d’une conversation, il y a quelques années, Raymond Aubrac m’a dit : « Nous n’avons plus de politique étrangère. La France n’a plus de politique étrangère. Autrefois nous avions une politique étrangère, la voix de la France était sa voix à elle. C’est terminé. C’est comme si nous nous étions battus… ». Il n’avait pas terminé sa phrase.

Faire vivre les espérances de la Résistance, tel est notre mot d’ordre.
Même dans les larmes pour ce qu’est devenu notre pays, pour ce qu’on a fait de notre idéal, pour ce qu’il advient de nos compatriotes, pour nous, Résistants, la « lutte des mêmes contre les mêmes continue ».

Je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la République, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux.

Armand Conan
Membre du Comité Départemental de la Libération du Morbihan
Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Officier dans l’ordre des Palmes Académiques
Maire de Carqueiranne (1971 – 1983)

Ender

27 Commentaires

  1. Il est mieux placé que moi pour parler … Pour le reste, Manu n’a qu’à demander à la DCRI de siphonner mes disques, de me mettre sur écoute(s) et tout le tralala. C’est vrai que comme je ne suis pas encarté à la LDJ, je dois être éternellement attaché aux heures les plus sombres de notre histoire, et bla et bla, et bla …

    http://www.tomshardware.fr/articles/cannabis-batteries,1-54162.html

  2. Pisser dans un violon …
    Mrs les anciens résistants ainsi que ceux qui s’affirment aujourd’hui être des résistants : ce n’est pas en écrivant des lettres à ceux qui nous crachent dessus qu’on changera les choses !
    L’Heure est maintenant à se fédérer et à passer à l’action ! Seuls, on ne pourra rien ! Mais en se regroupant, en étant des dizaines, des centaines de milliers, alors on va leur foutre la trouille. Alors commençons à intégrer les réseaux, refabriquons en et ensuite, fédérons nous pour enfin changer les choses.
    Le bla bla a assez duré, on les dégomme et on refait les choses en propre en les protégeant pour l’avenir !

    • c’est beau
      violent, mais beau
      on sent que ça vient de loin 😉
      je partage le point de vue, mais je pense que ce changement, ce sera l’environnement qui va l’opérer, et non les hommes. Enfin, si je dis ça, c’est sans doute parce que je préfèrerai que ça soit la nature l’auteure du changement, vus les fous qu’il y a aux commandes en ce moment, je redoute plus une escalade de ripostes pouvant mener au nucléaire…
      Et puis, ça resterai “naturel”. Une sorte de sélection naturelle à grande échelle.
      Je pense aussi que pour une réaction populaire, il faudrait un motif de rassemblement, finalité d’une prise de conscience générale, et il est là le problème: l’indifférence (volontaire ou non)
      Sans tomber dans le défaitisme, il y a des personnes qui ne veulent pas comprendre, d’autre qui préfèrent fermer les yeux, oublier et ne penser qu’a ces choses positives si obsoletes, sans parler de ceux qui ne peuvent pas comprendre (et oui, il y en a malheureusement…) faute de développement intellectuel, maladie dégénérative ou autre manque de suivi éducatif…
      Bref, ce que je veux dire par là, c’est que nous n’arriverons pas à rallier tout le monde, et ça, à mon avis, ça a été voulu et décidé…
      Il ne faut pas oublier (l’une des phrases clefs de nos jours): ce sont des générations entières qui ont été manipulées, enfumées pour être précis. Quel peut en être l’impact…?

    • Je suis bien d’accord, il est bientôt temps de s’organiser, même si encore trop sont des moutons du gouvernement et ne se soucient que d’eux même.

      Si seulement l’armée retournait les armes contre ces gouvernements capitalistes, la donne changerait aussitôt.

  3. C’est sûr que Hollande lorsqu’il fait les commémorations des dernières guerres et qu’il décrit la grandeur de la France dans la résistance, les valeurs défendues, la lutte pour la liberté doit faire attention à ne pas s’étrangler quand il prononce ses beaux discours. Il doit être un peu schizophrène parce que entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, y a comme un hiatus.

  4. samlours ” ce n’est pas en écrivant des lettres à ceux qui nous crachent dessus qu’on changera les choses ! ”
    Je ne saurai mieux dire.
    Moi j’ aurai envie de faire remarquer à ce monsieur que si vous aviez résisté contre les amerlopes, nos ” libérateurs “, on en serait pas la.
    Bon il a fait, comme des milliers de Français, ce qu’ il croyait devoir faire…qui pourrait le lui reprocher?
    Si j’ étais à sa place j’ avouerai, comme mon grand père l’ avoué,on s’ est gourré d’ ennemi. Point.
    Même Churchill, l’ ivrogne, l’ a reconnu… ” on a tué le mauvais cochon “.
    Tout ça pour dire qu’ il est un peu tard pour gémir. C’ est nous, aujourd’ hui qui en pâtissons.

  5. La Résistance, c’est comme les frites : c’est ceux qui en parlent le plus qui en bouffent le moins.

    A bon entendeur, salut.

  6. @Odin29 @samlours94 :
    je trouve hallucinant vos reproches aux anciens résistants qui ont risqué leur vie pour libérer leur pays. Eux ont eu le courage de donner et risquer leur vie et de prendre les armes, l’auriez vous fait ? Ce sont les seuls aujourd’hui à avoir une légitimité. Les rendre responsables de la situation actuelle alors qu’ils ont précisément lutter pour libérer la France et imposer le programme social du CNR c’est tout simplement inverser la réalité.
    Pour ceux qui souhaitent s’engager plus avant, je rappelle qu’un comité national de résistance à l’union européenne, créé entre autres par d’anciens résistants, existe, vous pouvez vous engager :
    http://cnr-rue.fr/

    • Ils ne reprochent rien, t’as rien compris ou tu lis entre les lignes??
      “Les rendre responsables de la situation actuelle alors qu’ils ont précisément lutter pour libérer la France et imposer le programme social du CNR c’est tout simplement inverser la réalité.”
      Tout à fait d’accord avec toi, si et seulement si c’était le cas… Or ça ne l’est pas du tout!
      C’est toi qui inverse, voilà tout.
      Après, ce qu’on pourrait dire en effet, c’est que ce n’est plus leur combat (ils en ont déjà bien assez fait, et perso, je leur dis un profond merci), c’est celui des générations actuelles à qui il faut rappeler le passé de leur propre peuple. Et heureusement qu’il y a encore des “anciens” comme ce Mr Conan pour faire passer le message.
      Une fois ceci digéré, il n’en tiens qu’à nous de faire évoluer l’idée afin d’en trouver un moyen de parvenir à nos fins. Et c’est ce qu’a fait Samlours94, en disant son point de vue, à savoir qu’il faut passer à l’étape suivante…
      Des discours il y en a eus, ça fait des lustres qu’on papotte, et pour quoi au final?
      Toi, autant tu viens de débarquer, tout ça c’est tout neuf, et tu crois bien faire en critiquant des coms qui, pour une partie des ME, peut être considéré comme “constructive”; qui fait évoluer le schmilblik 🙂
      Là, moi je dis non…

  7. ender, tu m’ as mal lu.
    Je dis qu’ ils ont fait ce qu’ ils croyaient devoir faire et qui peut le leur reprocher?
    Je regrette seulement qu’ ils se soient trompés d’ ennemi.
    Et c’ est vrai qu’ aujourd’ hui nous payons le prix de leur erreur.
    Mon grand père avait donc raison…

    • “Je regrette seulement qu’ ils se soient trompés d’ ennemi.”
      Ah bon, il aurait fallu collaborer avec les nazis alors si je suis bien votre pensée ?

      • ben…figure-toi que je finis par me poser la question.

        • Afin d’aller combattre le Bolchevisme et les crypto-communistes ?

          Ou de combattre la Perfide Albion associée au Grand Kapital néo-libéral anglo-saxon ?

          “That is The Question !”

          Et la Réponse est : “42”

          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        • Tu parles d’une collaboration d’avant-guerre ? Que nous aurions dû faire partie de l’Axe ? Ou d’une soumission servile durant la guerre ?

          Toute collaboration avec un envahisseur est à proscrire. Nos élus actuels sont des atlantistes collaborationnistes qui défont notre nation pour préparer une mise sous tutelle économique et militaire, sous couvert d’une belle institution européenne supranationale.

          En quoi, les nazis d’autrefois étaient-ils meilleurs ? En quoi les collabos d’hier étaient-ils meilleurs que ceux d’aujourd’hui ? Le concept de national-socialisme n’est pas inintéressant si on en retire les aspects puants du nazisme, mais ils peuvent ranger leurs bottes et leur dictature étrangère. Je ne veux ni une France nazie, ni une France américaine. Ils peuvent se garder leurs nouveaux ordres mondiaux.

          Un envahisseur n’est pas un ami. Les colonialistes ont aussi apporté leur “aide” à la “civilisation”. Je suis sûr que nombre de peuples envahis leur sont reconnaissants. Mieux vaut-il être libre sur sa terre de naissance, ou être un esclave civilisé/domestiqué/étiqueté ?

          Je salue la résistance de mes aïeux et crache sur ceux qui nous sacrifient sur leurs échiquiers mondialistes. Empoisonnez-nous, oppressez-nous, endoctrinez-nous, poussez les ressorts jusqu’à ce qu’ils vous pètent à la gueule. Il y a des rouages de la mécanique sociale qui leur échappent encore. Le contrôle du climat humain ne marche qu’avec la maîtrise d’événements provoqués. La terre gronde et les cartes seront redistribuées à ceux qui les saisiront.

          Sommes-nous condamnés à résister lorsqu’on nous sommes acculés au désespoir ? Je n’attends pas d’être malade pour essayer de guérir. Il faut construire une civilisation digne de ce nom, où l’homme grandit dans ses qualités, et ne pas se réduire à des pions interchangeables soumis à une discipline étrangère. Je ne crois pas à la colonisation positive, à la guerre préventive, à une idéologie invasive. Je crois en la détermination des peuples, en la capacité d’associer les talents de manière délibérée, à imaginer un futur ensemble. C’est ce qu’il se passe dans les grands blocs en présence, mais au détriment du “petit” peuple considéré comme nuisible réductible.

          L’ennemi est celui qui n’hésite pas à vous piétiner sans votre consentement, ou celui qui verse du poison dans votre verre tous les jours que Dieu fait. Si on ne voit pas distinctement l’ennemi, on voit les collabos qui soutiennent ses actions. A chacun de voir où se situent les limites de notre soumission à l’ordre établi.

      • C’est ce que j’ai compris aussi, il y en a qui aurait préféré le nazisme, apparemment…

      • @Ender,

        Vous êtes encore trop attaché à la version de l’histoire des vainqueurs et écrite par Fernand Nathan.
        Je vous recommande la “Révolution Européenne”, par Delaisi pour apprendre ce qu’était le “national-socialisme” et que l’on appelle d’ailleurs à tord le “nazisme”. Ensuite, à vous renseigner sur comment/pourquoi a démarré la 2ème guerre mondiale. Peut-être comprendrez vous alors pourquoi Odin29 écrit que l’on s’est trompé d’ennemi. Indice: la guerre était évitable et devinez qui n’a pas voulu la paix ?

  8. Nous n’avons plus de politique étrangère (et certains disent aussi plus de politique intérieure par les français) mais on peut encore retrouver la liberté et faire la paix en France et dans le monde si j’en juge par le premier message ci-dessous, sans avoir à sensibiliser et mobiliser des millions de personnes.
    Mais le deuxième message qui décrit la réalité insiste sur la nécessité et l’urgence de la réaction, si j’ai bien compris.

    1)
    Le temps est venu pour nous sur la surface de la planète d’atteindre un nouveau degré d’unité et de coopération, quelles que soient nos différences personnelles, pour aider la planète dans sa transformation.
    Groupons nos méditations pour plus d’efficacité !
    Lettre Ouverte à Tous les Groupes de Méditation sur la Planète !
    Par conséquent, les forces de la Lumière lancent un appel à tous les groupes de méditation sur la planète afin de s’unir et de créer un puissant champ d’énergie positive.
    (Je pense que 100 000 ou 200 000 personnes obtiendraient déjà un bon résultat pour 40 minutes par jour. C’est peut être moitié moins de personnes que les forces de sécurités)

    http://changera.blogspot.fr/2014/08/cobra-groupons-nos-meditations-pour.html

    La Technologie invincible de Défense (IDT) qui a fait ses preuves dans de nombreux pays (notamment pour arrêter la guerre entre l’équateur et le Pérou en 1995, les 16 ans de guérilla au Mozambique en 1992) comme le mentionne David Leffler, PhD, vétéran des forces armées aériennes américaines et directeur exécutif du Center for Advanced Military Science (CAMS) at the Institute of Science, Technology and Public Policy (ISTPP).
    (Je pense que 100 à 200 personnes pratiquant l’IDT ensemble obtiendraient déjà un bon résultat, mais il faudrait confirmation d’un spécialiste en la matière.)

    http://davidleffler.com/2011/coherence_francais/
    http://davidleffler.com/2009/nouveau-role-des-forces-armees/
    http://istpp.org/military_science/

    2)
    « Gaza est ruiné. Les milliers de morts n’émeuvent pas les hommes. L’Irak est à feu et à sang. La Libye aussi. Voulez-vous que J’allonge la liste ?»
    « Les monstres, c’est vous qui entendez les cris des Peuples et n’y répondez pas.
    Vous ne faites rien, vous ne vous levez pas. Il reste peu de temps. »
    « N’avez-vous pas honte ? »
    « Vous serez balayés par votre propre égoïsme et fausseté, votre soumission à l’insoutenable. »
    « La pleine lune (du 9 septembre 2014 ?) : c’est la guerre. Toutes les guerres que vous avez vous-mêmes forgées, par votre indifférence, votre paresse.
    Je m’adresse à tous les Peuples capables d’entendre, mais tout spécialement à l’Europe et à la France.
    Ce qui n’a pas été fait en amont pour la Paix Juste, pour l’aide aux Peuples martyrisés, vous le subirez. »
    « Tout donner de soi-même pour la Paix, pour l’application de la Justice partout dans le monde : la Paix Juste et non la justice des hommes. »

    http://www.clefsdufutur-france-afrique.fr/news/cdf-avertissement-avant-la-nl-de-la-vierge/

  9. Les anciens résistants ont donné leur vie pour que la cause miroitée par ceux qui les envoyaient au casse-pipes soit défendue. L’histoire nous montre que c’était un leurre, ils ont été utilisés pour des objectifs cachés.
    Ce sympatique Mr parle avec son coeur et on ne peut ressentir que de la compassion car, son cri n’est- il pas celui de la trahison. Je comprends sa terrible souffrance lorsqu’il se remémore tous son monde de l’époque qui a donné sa vie pour servir des traitres.
    Mais le bon coté c’est que de nos jours, bien peu de personnes sont disposées à donner leur vie pour les desseins de nos gouvernants.
    Peut-être faut- il s’interroger sur les attitudes va-t-en guerre de notre président, lors du début du conflit en Syrie, en Lybie, contre la Russie. Se saurait-il à cours d’arguments fédérateurs pour inciter sa population d’aller à la mort, pour décider seul du sort martial de son peuple?
    Surtout av

  10. Au delà des questions sur le passé, revenons à celle qui est posée : Notre pays, aujourd’hui, est-il encore libre ? ”

    La réponse est tout simplement : NON !

    Nous sommes des électeurs, et non pas des Citoyens.

    ……………..

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

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