Les lâchers de ballons, une catastrophe pour l’environnement?…

Faut il poser la question alors que c’est une évidence…..

Img/20Minutes

 

Ils auraient pu faire un feu d’artifice, mais le bilan environnemental n’aurait pas été forcément meilleur: la mairie de Reims a choisi ce dimanche de commémorer le centenaire de la guerre de 14-18 en organisant un lâcher de 2.000 ballons. L’association écologiste Robins des bois, qui milite depuis des années contre ces lâchers qu’elle estime nuisible à l’environnement, a annoncé lundi son intention de porter plainte contre la ville de Reims pour abandon de déchets.

D’après l’association, «des fragments de ces ballons sont retrouvés dans les estomacs des oiseaux, des mammifères marins, des tortues marines et des poissons, et constituent un véritable poison pour eux», a expliqué son président Jacky Bonnemains. Fin 2007, l’association avait ainsi ramassé sur le littoral français des dizaines de fragments de ballons qui venaient se mélanger à la nourriture des oiseaux marins, au risque de les étouffer ou de les empoisonner.

La goutte de plastique qui fait déborder la vase?

Un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), publié en 2009, confirme la présence de ballons dans les déchets marins: les résultats de l’«International coastal clean-up», une opération mondiale de nettoyage des plages encadrée par le PNUE, a ainsi recensé 896.617 restes de ballons en plastique sur les côtes de 132 pays. C’est dix fois moins que la quantité de sacs plastiques retrouvés et c’est infime au regard des quelque 25 millions de mégots de cigarettes retrouvés. Les ballons seraient-ils une goutte d’eau dans la mer? «Non, assure Charlotte Nithart, porte-parole de Robins des bois. Chaque flux de déchets a son importance et même si ce que l’on voit le plus sont les gros déchets, les ballons contribuent insidieusement à la pollution car ils se fragmentent en petites particules qui peuvent être mangées par les poissons.»

D’accord, mais Reims, ce n’est pas précisément au bord de la mer. «Pour les milieux aquatiques, il faut penser en termes de bassins: si on jette quelque chose dans un fleuve, il va se retrouver dans son estuaire», fait valoir Charlotte Nithart. Sans compter que même la faune terrestre peut pâtir des déchets de ballons: «Tous les oiseaux sont concernés, note la porte-parole de l’association, notamment les passereaux et les chouettes qui peuvent ingérer des fragments. On a déjà vu des vaches manger des ballons éclatés, des bouquetins qui se sont empêtrés dans les fils.»

Biodégradable ne veut pas dire jetable……

[…]

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Auteur Audrey Chauvet pour 20Minutes/Planète

Voir:

La ville de Paris contre les tubes de papier toilette biodégradable Lotus

 Le Nigeria et Shell n’ont pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l’Ogoniland, au coeur du delta du Niger, trois ans après un retentissant report de l’ONU, a accusé lundi Amnesty International.

Volti

45 Commentaires

  1. C’est vraiment n’importe quoi. Interdisons le plastique tant qu’on y est.

  2. Arrêtons de vivre, ça pollue.

  3. et le lapinisme crétin (la surnatalité), c’est un détail ?

    • dès qu’on parle de ça, on est l’affreux malthusien de service…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

      • Enfin un copain https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif
        Les quelques fois où j’y ai fait allusion sur le net j’ai pris des volées de bois vert . Mais je m’en fout, je persiste et signe : 7 milliards c’est au moins 6 de trop .Je suis anti NOM et illuminatis, mais faut être logique , une réduction de la population est indispensable . Voilà c’est dit : lâchez les fauves ….

        • maudits soyons !!! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        • Je ne sais si c’est 6 milliards de trop ,mais c’est trop, sinon je pense pareil.
          C’est au détriment d’autres espèces qui sont utiles dans la chaîne alimentaire et que la nature a mis en place et équilibrée depuis des millions d’années.

          Avoir une vision de la planète, exclusivement humaine, sera une impasse fatale.

          L’être humain ne fait plus des gosses pour la survie de l’espèce.
          Sa vision égoïste l’emportera!

        • Tout est dans la méthode…

      • non tu n’est pas le méchant de service beaucoup le pense mais n’ose le dire ……….par contre quel est solution? sans en arriver a des mesures extrèmes………..

  4. au moins le lâcher de salopes, c’est écolo !
    (là je vais me faire agonir…) https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    • Vu ce qu’elles mangent et ce qu’elles se tartinent sur la peau. On est en droit de douter du coté écolo. 😉

    • le lâchage en lui même n’est pas très polluant par contre la chasse, c’est autre chose.Car quand tu va en tirer une , il te faudra mettre sur ton fusil un préservatif et ça, c’est aussi polluant que les ballons ! Jetés dans les toilettes, les préservatifs peuvent être ingérés par les animaux marins et causer de graves troubles digestifs. Ils mettent près de 30 ans à se dégrader.
      je vous rassure mesdames la chasse au blaireaux est tout aussi polluante!

      • ça m’est déjà arrivé en faisant trempette aux calanques de me
        retrouver nez à nez avec un préservatif périmé…accompagné
        de ses copains les sacs plastiques
        y’a bon Sormiou !

      • Je comprends pour les graves troubles disgestifs, moi aussi, ça me ferait gerber de bouffer une capote utilisée.

  5. Elles tapinent au vert dans les chemins de campagne,pour se faire du blé,ben,si c’est écolo!
    C’est leurs camionnettes qui ne sont pas écolos!
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  6. et pourtant le biodégradable existe.

  7. Les préservatifs, ça pollue encore bien plus qu’un lacher de ballons.
    Si vous saviez le nombre qui vont tout droitdans les rivières.
    Va falloir faire une pétition contre les fabricants de capotes.

  8. Record du monde de lâcher de ballons à Cleveland en 1986 :

    Bien sûr que ça pollue !

    Et durant ce lâcher, des milliers de ballons se retrouvèrent alors sur les pistes d’un aéroport proche, l’obligeant à stopper ses opérations. Plus dramatique, au même moment un bateau chavirait dans le lac Erie avec deux personnes à bord qui furent retrouvées noyées, les gardes cotes ayant eu du mal à voler en hélicoptère au milieu des ballons et n’arrivant pas à distinguer leurs corps des centaines de milliers de ballons qui flottaient dans l’eau.

    Voir : http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7166

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