Résilience alimentaire

L’objectif ici est de pouvoir être indépendant sur le plan alimentaire. Pour rappel voici la règle des 3 (dépends des individus, des efforts physiques et du climat) :

  • On peut survivre 3 min sans respirer ;
  • On peut survivre 3 jours sans boire ;
  • On peut survivre 3 semaines sans manger ;

En gardant cette règle en mémoire, vous prioriserez vos taches. Il est important de ne pas dépenser plus d’énergie (nourriture) que l’on en produit.

Culture en terrasse - Chine

Il existe une technique de culture a haut rendements et sans engrais, inspirée des méthodes de culture des peuples premiers (Aztèque, Mayas, Incas..) et qui permet d’optimiser sa production. C’est la permaculture. Les idées principales de cette technique sont :

  • La culture en “terrasses”, en utilisant un paillage ;
  • La valorisation de la diversité des espèces animales et végétales permettant de reproduire un écosystème et de favoriser un microclimat ;
  • La valorisation des déchets (“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” Lavoisier) ;
  • L’agencement stratégique de l’espace de culture pour minimiser la quantité de travail a fournir ;

Cette méthode d’agriculture est la plus rentable qu’il existe si on considère la quantité d’énergie dépensée (travail) par rapport a l’énergie produite (calories alimentaires). Il est important de laisser de coté ici les principes de l’agriculture moderne qui n’ont aucuns rapports. En permaculture, il n’existe ni mauvaises herbes, ni nuisibles…

Ce type d’agriculture nécessite une multitude de variétés de plantes, sélectionnées pour leur bienfaits mutuels (Ex: association d’une plante sensible aux limaces et d’une “mauvaise herbe” qui les éloigne) et adaptées au climat de la culture. Certaines plantes du jardin peuvent ne pas être comestible mais choisies pour une autre utilité (éloigner certains animaux, fertiliser le sol etc..).

L’objectif étant bien sur ici l’indépendance alimentaire pour un minimum de travail.

Plus d’infos sur la permaculture ? Voici des liens vers quelques livres :

Jardiner autrement : la permaculture de Margit RUSCH

Les plantes sauvages comestibles et toxiques par François COUPLAN

Permaculture : Tome 1 / Tome 2 par Bill MOLLISON

D’autres au format PDF

http://verslautonomie.wordpress.com/2012/03/12/quelques-pdf-sur-la-permaculture/

http://culture-populaire.eu/permaculture/index.php/ressources/documentation/permaculture

http://permacultureprinciples.com/fr/

Sites web

http://www.lesdemainsdanslaterre.fr/ressources-sur-la-permaculture/les-demains-dans-la-terre-tv-permaculture/

Source de cet article: Survivreauxcrises

 

Benji

43 Commentaires

  1. Arrêtez avec cette règle de 3. Excusez-moi, c’est n’importe quoi. Une personne qui a une santé normale peut rester bien plus sans manger. Plus d’un mois…surtout si elle est un peu grasse. J’ai jeûné 3 semaines, sans mal. Ce sont des amis qui m’ont poussée à manger. je voulais atteindre le mois. Je pense que 40 jours est largement possible.

    • Je pense que cette règle peut s’appliquer en cas de rupture de la normalité, en cas de stress intense, si tu dois protéger et défendre ta famille, peut être as tu des enfants qui eux ne peuvent pas jeûner 1 mois, la tu vas devoir en dépenser des calories. Donc imagine toi courir à droite et à gauche le ventre vide, je ne suis pas certains que tu vas garder tes capacités 3 semaines, mais bon c’est mon avis.

    • t’as raison, la moyenne ne fait pas la norme et encore moin la règle. Chacun à son propre métabolisme

    • excellent reportage, je suis convaincue du bien fait du jeune sur le l’organisme, ayant un ami qui a un cancer de l’intestin il a essayer la therapie du jeune pendant et avant les seances de chimio et il est moins malade,la therapie du jeune n’est pas officielement reconue car aucun labo ne veut financer l’étude…………..pas rentable.

  2. bonjour

    je confirme que les trois semaines sont loin d’être une durée maximale. J’ai jeûné 30 jours l’été passé et je vais le faire 40 cet été (j’en suis au 24 ième jour). De plus, on peut suivre une vie quasi normale (rando- footing etc). Les premiers jours sont en général difficiles, le corps se rebelle un peu. L’ambiance psychique est également plus perceptible. De toutes les façons, on mange en général trop.

  3. Je suis pour ces articles qui peuvent en inspirer certains, mais il faut être réaliste et surtout ne pas s’imaginer que du jour au lendemain chacun pourra subvenir à ses besoins alimentaires .
    Petite rectification au sujet de: ” Il existe une technique de culture a haut rendements et sans engrais, inspirée des méthodes de culture des peuples premiers (Aztèque, Mayas, Incas..) et qui permet d’optimiser sa production. C’est la permaculture. ”
    Les précolombiens cultivaient sur de la “terra préta” qui n’a rien de naturel, mais est une terre préparée de façon particulière .
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_preta
    Tout le monde n’a pas la chance de se trouver sur une zone de terre cultivable,des zones entières du pays ne sont recouvertes que d’une fine couche de terre végétale et ensuite c’est de la roche ou du tuf. Là dessus, pas grand chose à faire si ce n’est courir derrière les troupeaux pour en récolter les fientes, composter tous les restes organiques et passer le plus clair de son temps à bichonner son potager au détriment du reste . Faire croire que la permaculture est LA solution risque de se transformer en désillusion pour beaucoup . On ne fait pas de la permaculture n’importe ou , les zones sèches à pluviométrie faible ne sont pas adaptées .
    “En permaculture, il n’existe ni mauvaises herbes, ni nuisibles…” sans doute au niveau terminologie, mais en pratique c’est autre chose, celui qui n’a pas vu sa zone de plantation envahie par le chiendent ne sais pas ce que c’est qu’une plante invasive et la difficulté à la combattre.
    Et puis pour subvenir à ses besoins il faut penser à stocker car la période de production n’est pas longue et on doit manger toute l’année, ce qui implique un système de stérilisation à gros volume,un séchoir, un lieu de stockage , de la variété et surtout des graines rustiques… Exit donc les potagers de balcon ou sur feuille de papier ,
    https://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/19/cultiver-ses-legumes-dans-une-feuille-de-papier/

    Je ne dis pas que c’est impossible mais juste que ça ne s’improvise pas et que le quidam tout droit sorti du système consumériste actuel va se prendre une gamelle de première quand il va vouloir jouer au fermier .
    On pourrait en parler des heures, mais je vais terminer par ça :
    “L’objectif étant bien sur ici l’indépendance alimentaire pour un minimum de travail.”
    Chapeau l’artiste : une chose est certaine, le type qui a écrit ça n’a jamais mis les mains dans la terre . Avec un minimum de travail vous aurez juste un minimum à bouffer …et encore…

    • Je confirme que ce n’est aussi facile que ça, cette année est terrible pour mes légumes, maladies etc et pourtant j’y fais gaffe pas de chimique que du bio et bien je ne suis pas certain de pouvoir faire assez de réserve pour 3 mois, mais ceci dit c’est mieux que rien et la qualité est vraiment à l’opposé des grandes surfaces. Ça ne s’improvise pas mais ça se travaille, année après année on apprend.

      • salut Manax.
        Les années se suivent et ne se ressemblent pas au niveau production . Je te propose de tester la culture en cumulus. J’ai fait des essais cette année , ça fonctionne plutôt bien. Chez moi la terre est pauvre, principalement du tuf et du coup elle s’épuise vite et devient comme du béton au bout de qlq jours. J’ai donc récupéré des cumulus à côté des containers ou à la déchetterie , ensuite à coup de disqueuse je les coupe en deux au milieu pour les 150l et en long pour les 200 et 300l ensuite je remplie de terre que je ramasse dans un endroit où dorment des vaches sous des chênes verts, ça fait un bon terreau léger. Je suis comblé du résultat et je n’ai fait que des melons, pastèques et radis cette année . je n’ai jamais eu de plans aussi beaux . Du coup l’année prochaine je ferai pareil pour tous les plans du style tomates, concombres , poivrons et autres . Pas encore de solution pour le maïs et le blé.Par contre côté maïs je te conseil d’essayer le mais indien, je n’ai pas eu d’attaque et les épis sont de vraies oeuvres d’art,même s’ils ne sont pas très gros.

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        • et la culture en lasagne ?!
          on peut la faire sur du goudron…
          une succession de couches de matière “vertes” (tonte de gazon, épluchures…) et de matières “sèches” (carton, brf, paille, feuilles mortes…)
          J’ai fais un test cette années, et ai semé des courges (pas planté, semé) le résultat est excellent !

          • Salut poussin vert. je ne connaissais pas , mais je suis ouvert à tout. Je ferai un essai au printemps prochain, c’est pas l’herbe coupée qui me manque . Merci du tuyau .

  4. C’est à côté de la question, mais je ferai quand même remarquer que, d’après l’expérience du Dr Michael Werner, l’être humain peut arriver à rester bien plus longtemps que trois jours sans boire, et même à ne plus boire, ni manger, du tout.

    En effet, le protocole de 21 jours appliqué par les gens qui veulent se passer définitivement de nourriture (phénomène appelé inédit, respirianisme ou pranisme), préconise de ne pas boire durant les sept premiers jours.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A9die

    Le Dr Michael Werner raconte son expérience dans « Se nourrir de lumière – L’expérience d’un scientifique », un livre trouvable chez Amazon.

    Il semble que, dans des cas particuliers, l’organisme humain soit capable de se nourrir exclusivement de prana pendant une durée indéterminée. Michael Werner pense que c’est normal, puisque (de mémoire) « toute la vie venant du Soleil, pourquoi l’organisme ne serait-il pas capable de se nourrir directement de sa lumière ? ».

    Ce phénomène est assez rare, mais pas tant que ça. Michael Werner dit connaître une trentaine de personnes pratiquant l’inédit en Allemagne depuis qu’il a fait des conférences pour faire connaître son expérience.

    Plusieurs personnes, qualifiées de saints, ont vécu pratiquement leur vie entière sans vraiment manger ni boire. Un cas célèbre est Thérèse Neumann. Il y a aussi un yogi célèbre, dont le nom m’échappe, qui ne mangeait et ne buvait jamais, et se disait nourri par un délicieux nectar qui sortait d’un trou dans son palais (peut-être une variante du « miracle »).

  5. Mouah ah ah ah…
    l’alimentation par la lumière…
    c’est vrais que j’ai chargé “Lumière” et que j’ai pas encore regardé… vu que quand je jeûne y a forcément quelqu’un pour partir dans ce délire… “On peut se nourrir de lumière”!

    Juste pour dire : les chemtrails balances plein de m*** sur vos beau potagés (et sur le mien aussi!)… et la radioactivité est partout…

    Lutter c’est Vivre et pour continuer à vivre il nous faudra lutter ! Que tout le monde achète un compteur GEIGER ! pourquoi dans tout ces trucs survivalistealacon y en a pas un qui parle de ça !!!!!

    Mais bon si vous voulez absolument faire de la permaculture sur une ancienne mine d’Uranium… c’est vous qui voyez…

  6. Un autre élément qui n’est pas mentionné, c”est le sommeil régénérateur :
    Une semaine sans dormir et c’est le passage à trépas
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  7. Quand vous parlez de jeûne ,prenez vos responsabilités, cela peut-être très grave pour certains ,alors attention avant d’avancer de telles affirmations.

    Un jeûne de plus de 4 jours sans un suivi médical ,vous prenez des risques et les conséquences peuvent être irréversibles .
    Cela ne s’improvise pas! mais se prépare.

    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    • Je ne suis pas d’accord.
      En bonne santé, on peut suivre un jeûne d’une semaine voire davantage sans inconvénient. En procédant par paliers, c’est à dire en supprimant d’abord le solide par catégories d’aliments (produits et sous-produits animaux, excitants, céréales, fruits et légumes cuits puis crus) et en s’hydratant abondamment (eau, tisanes), puis en recommençant à s’alimenter par paliers, dans l’ordre inverse. L’essentiel est encore et toujours de s’écouter, de le faire en douceur et en accord avec soi. A commencer par quelques jours pour arriver à de plus longues durées. 🙂

      • Ce n’est pas un jeûne,ce que tu explique!

        Le vrai jeûne ,c’est que de l’eau et seulement de l’eau sans sucre et sans sirop,c’est tout!

        4 jours est suffisant dans la plupart des cas,sinon ,c’est un mois, entre les deux aucun intérêt.
        Sans rentrer dans les détails .
        Et un mois ,ne s’improvise pas ,je le répète ,mais faites bien ce que vous voulez.

        Donner des conseils à des personnes, non préparées, c’est de l’inconscience et de mise en danger de la vie d’autrui;

        Sur internet chacun peut raconter ce qu’il veut.

        Dans la vrai vie ,je demande toujours à voir!
        J’en n’ai vu aucun ,jusqu’à présent!

        • Euh j’me permet…
          le plus important et le plus dangereux dans le jeûne,
          c’est la reprise de l’alimentation qui doit se faire par palliers ! mais ne pas manger est excellent pour la santé et pour l’esprit !

          • J’ai peut-être omis d’écrire que l’on cesse de manger totalement durant autant de jours décidés au départ, après les “paliers-allers”, jours durant lesquels on ne boit généralement que de l’eau ( des tisanes dans certains cas ) et que l’on recommence par les “paliers-retours”en grande douceur.
            Ca se prépare psychologiquement surtout.
            Je pratique plusieurs fois par an 10 jours, 20 ça m’est arrivé.
            Donner des conseils et accompagner un jeûne chez une personne malade qui le souhaitait, je l’ai fait aussi. De belles expériences.
            En effet, cela épure le corps et clarifie l’esprit.:)

            • On peut aussi pratiquer un jeûne un jour par semaine. Excellent pour explorer et comprendre son rapport à la nourriture avant d’aller plus loin. 🙂

              • Un jour par semaine ,c’est très bien ,une rupture des z’habitudes ,c’est le mieux et ca passe comme une lettre à la poste,choisir de préférence un jour d’activités réduites.

                Bien sur qu’il faut écouter les petits signes d’alertes et en douceur, mais un minimum de connaissances aussi est nécessaire,un médecin peut aider sinon!
                Il y a aussi des modes d’emploi ,l’improvisation ,c’est de l’inconscience,sauf pour 4 jours,il y a peu de risque dans ce cas, pour une personne en bonne santé..

                Mais je le répète :soit 4 jours ,sinon 30jours entre les deux ,aucun intérêt!

                Ceux qui font la gréve de la faim(un jeûne en faite) ils ont une activité réduite(couchés sur un matelas) donc ,il ne faut pas leurrer et se leurrer ,le jeûne brûle l’énergie en stock si vous ne connaissez pas un moyen de recharger le stock, n’espérez pas travailler dans ce cas.

                La désintoxication du corps est parfois très douloureuse et la déprime aussi, suivant le degré d’intoxication.

                Oui,Poussin vert : la reprise de l’alimentation qui doit se faire par paliers.

  8. Possedes tu un compeur Geiger Poussin Vert?

    Je voudrais bien connaitre si quelqun a deja mesure les legumes poussant en europe

    de toute facon, ils ont fait lever les quotas pour le japon, donc ca devient urgent pour aller faire ses courses

    Sinon, vous avez remarque les nouvelles chemtrails, tout juste en dessus des nuages…toute la grosse theorie debunk s’envole 😀

    • non malheureusement… pas de sous…mais ça va venir…
      petites précisions:
      On mesure la radioactivité “ambiante” avec un compteur geiger
      Pour mesurer la radioactivité dans des aliments c’est un autre problème… l’eau freine les radiations, et comme les légumes et nous aussi sont plein d’eau… ben…
      un docu de France2 montrait au Japon des gens qui allaient chez un gars pour mesurer les radiations dans les aliments…
      la machine c’est 300 000€ !!!

      • Pour ma part, j’ai un dosimètre.
        Je n’ai jamais détecté de radiation anormale dans les fruits et légumes achetés dans les supermarchés.
        En même temps, je ne mesure pas mes fruits et légumes tous les jours, loin de là : je ne suis pas parano, non plus.

  9. Salut, pour en rajouter une couche à tout les commentaires en rapports aux temps de survie selon l’air, l’eau et la bouffe, vous oubliez la présence du champs magnétique terrestre – sans lui on crève tout autant, et ca se situe après l’air et avant l’eau.

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