IN VINO VERITAS…

Mise à jour:Pétition ajoutée

TAFTA pour 2015 c’est bientôt, heureusement que des articles sont là, pour que nous ne perdions pas de vue cette vaste trahison en discussion avec les USA.

Img/Terresacree.org

Un dogme est un point de doctrine ou une croyance présentée comme une vérité incontestable et fondamentale, comme une réalité qu’il faut admettre sans examen. Un libre penseur reconnaîtra là le visage habituel du religieux et sa manière constante de s’imposer comme l’incontournable porteur de vérité. Je veux, m’appuyant sur ce constat, non pas parler ici des religions traditionnelles ou ce qu’on entend par là, mais de la nouvelle religion universelle, le libéralisme ultra, de son dieu l’argent et de son objet intrinsèque, loin du salut futur hypothétique, le profit.

Le constat est clair, la théorie économique libérale qu’Adam Smith a exposée dans son ouvrage « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » s’est peu à peu transformée, au cours des siècles et au gré de son durcissement brutal suite à la disparition du socialisme, en véritable religion. Comme n’importe quelle religion elle a ses écrits saints, son clergé, sûr de soi et arrogant, et bien entendu son dieu adoré, ubiquiste grâce à l’électronique, omnipotent, bénisseur ou  vengeur, selon son bon plaisir… La nouvelle religion a aussi ses exégètes et ses hérétiques, mais son but ultime pour tous reste le même : l’enrichissement de quelque uns par accumulation du capital  sans fin, sans frein ni obstacle. C’est ainsi, chacun sait bien qu’accumuler, fut-ce du capital, c’est amasser et amasser c’est retirer d’un peu partout pour réunir en un seul lieu ; d’où d’abord le maintien des inégalités et de la pauvreté puis leur aggravation.

L’idée centrale est que le libéralisme est « l’horizon indépassable » de l’avenir de l’humanité et que sont scélérats, voire diaboliques ceux, états comme particuliers, qui prétendent s’y opposer. « Il n’y a pas d’intérêts général, il n’y a que des intérêts particuliers » a dit Hayek, le prélat le plus écouté  des Thatcher et des Reagan. Pour eux, l’ennemi principal est l’état, ses fonctionnaires, ses impôts et ses services publics, sans oublier l’Instruction publique, obligatoire et gratuite ; toutefois, la grande plasticité du libéralisme lui permet de prospérer aux sein d’états autoritaires qu’ils soient fascistes (le Chili de Pinochet) ou communistes (la Chine d’aujourd’hui). La règle explicite est qu’ils doivent le laisser agir librement et le facilitateur implicite, la corruption des élites ou de la nomenklatura. Haro donc sur les lois et règlements considérés comme incompatibles avec la liberté de s’enrichir tranquillement. Seuls sont admissibles les états faibles et aux ordres ou ceux, quand ils sont puissants, qui se mettent au service de la nouvelle religion et en brandissent la bannière.

Depuis le traité de Maastricht, l’Europe est la nouvelle terre de mission du libéralisme ; petit à petit la doxa libérale s’est emparée des responsables politiques européens et de la Commission qui y est toute acquise. L’objectif, le seul qui vaille, est la mise en place du plus grand marché possible dans un espace politique dorénavant affaibli et fort divisé, sans autre dessein que la soumission à la super puissance.

Dans le droit fil de cette idéologie, une négociation a lieu en ce moment et en catimini, qui prétend organiser le plus grand marché libre du monde, 46% du PIB mondial ! Il s’agit du Trans Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA), qui, terrible constat, arrive seulement en débat sur la place publique, dont il était terriblement absent jusqu’à maintenant, grâce à la révolte de quelques uns. Le problème c’est que TAFTA risque fort de s’entendre Kafka à terme, car il s’agit d’un processus réglementaire et normatif plus qu’inquiétant qui, ô paradoxe, vise précisément à détruire l’essentiel des règlements et normes existants : tout se passe entre la Commission de Bruxelles – quel est la teneur de son mandat?- et les représentants des États-Unis.

Ni nos députés, ni nos sénateurs non plus que les députés européens, n’ont prise dessus car on les tient éloignés et ignorants des négociations. Il n’est pas bien difficile d’imaginer les conséquences catastrophiques que ces arrangements quasi clandestins auront sur notre vie et notre organisation  politique et économique. Même les plus petites collectivités seront touchées par la concurrence libre et non faussée prônée par le dogme libéral et seront étranglées par « la main invisible du marché » qui remplace ici le doigt de dieu ! Quand on sait que ce traité doit être adopté dès 2015 on croit rêver.

Mais dans quel monde de razzia et de hold-up vit-on ? Où sont la transparence et la démocratie ? Ce traité prône évidemment la doxa libérale du libre échange appliquée ici à grande échelle et donc sur la standardisation des produits pour les mettre en marché à l’échelle intercontinentale transatlantique.

Mais le pire est que pour assurer la fameuse concurrence libre et non faussée, toute entrave, toute réglementation locale, toute législation attentatoire à la liberté du renard, doivent disparaître et, logique poussée à son paroxysme, les négociateurs envisagent de donner aux entreprises la possibilité de les contester face aux états devant, admirons la créativité, des tribunaux arbitraux, agissant donc en dehors de tout dispositif à proprement parler juridique.

Img/Terresacree.org

Ça ne s’invente pas ! Imaginez Microsoft, par exemple, attaquant l’état français parce celui-ci aurait des velléités de s’opposer à une situation monopolistique ; eh bien il perdrait sans doute ! et l’amende serait payée par nos impôts, i.e. que nous contribuerions collectivement à l’enrichissement de cette société et de ses actionnaires, et ce sans recours possible. Qui parle de tout cela aujourd’hui ? Où sont les politiques et les grands médias ? Il faut chercher et fouiller internet pour trouver des éléments et des informations propres à éclairer notre réflexion. La servitude volontaire est ici à l’œuvre, et la lâcheté, et le renoncement, et la cupidité, cette éternelle triomphatrice.

Il y a cependant toujours, au plus sombre des choses, une petite étincelle d’espoir. Elle nous vient de Côte d’Or. La chose n’a en effet pas échappée au président PS de la Communauté de Communes de Gevrey-Chambertin qui vient de faire voter une motion déclarant sa collectivité « hors l’accord TAFTA » ! mesure certes symbolique, mais pas de nul effet en terme de communication et d’alerte . Et de plus largement justifiée comme le pense Christophe Lucand. Citations : « Notre motion du 5 juin est symbolique et nous l’assumons comme telle ». il faut interpeller les médias, les élus et les gens « qui ne savent pas de quoi il s’agit ». « Ce traité pourra avoir des répercussions sur les compétences de collectivités comme la nôtre ». Il cite en exemple la distribution d’eau et l’assainissement qu’il faudra mettre en concurrence et donc en abandonner la régie. Et puis sur [notre] territoire « nous avons la moitié des grands crus de Bourgogne.

La question des Appellations d’Origine Contrôlées (AOC) et des Indications Géographiques Protégées (IGP), est centrale dans le cadre du traité. On sait que le grand marché unique américain vise à abaisser les normes environnementales, sanitaires et agroalimentaires ». C’est la mort à terme  du système AOC/IGP tel qu’il existe aujourd’hui. « Il y a là une contradiction majeure avec le processus d’inscription des climats de Bourgogne au patrimoine de l’UNESCO ». Etc, in Le Journal du Palais, Dijon.

Je salue pour ma part la lucidité de Christophe Lucand et sa pugnacité. Que son exemple réveille nos élus, tous nos élus, pour qu’enfin la voix de la raison se fasse entendre, que ce traité soit soumis à débat et à décision démocratique, même si je ne puis oublier et craindre la répétition du déni démocratique qui suivit le refus du TCE en 2005. L’exemple choisi par monsieur Lucand est parlant et montre quelles destructions démocratiques, économiques et culturelles le libéralisme débridé nous infligera. In vino véritas.

Auteur Gilles Poulet

Source Blog-Médiapart

Une pétition, sait-on jamais… Nous n’avons que peu de pouvoir entre les décideurs et tous ceux qui se foutent de savoir que des décisions politiques dangereuses et supra-nationales sont prises sur leur dos. Alors autant tout tenter, même cela…

Toutes et tous hors TAFTA !
Les citoyens d’Europe contre le traité transatlantique

L’Union européenne (UE) et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou TAFTA*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l’économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l’AECG* ou CETA* entre l’UE et le Canada en passe d’être conclu.

Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance,
ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d’arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.

Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C’est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d’interrompre les négociations du TAFTA.

Nous exigeons la mise en place d’un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l’urgence écologique.

De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors TAFTA ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d’activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors TAFTA ».

Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d’étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le TAFTA, le CETA et sortir du piège des accords de libre-échange.

Premiers signataires :
Christophe Alévêque, humoriste; Geneviève Ancel, Dialogues en humanité; Mariano Andor, collectif Rosia Montana; Isabelle Attard, co-présidente Nouvelle Donne; Clémentine Autain, Ensemble; Geneviève Azam, porte-parole Attac; Etienne Balibar, philosophe; Alexandra Baudelot, Laboratoires d’Aubervilliers; René Becker, président Terre de Liens ; Eric Beynel, Union syndicale Solidaires; Martine Billard, co-présidente PG; Pascal Blanchard, historien; Nicolas Bouchaud, acteur; Mona Bras, porte-parole UDB; Dominique Cabrera, cinéaste; Matthieu Calame, ingénieur agronome FPH; Amélie Canonne, Aitec-Ipam; Jean-Michel Carré, réalisateur/producteur Films Grain de Sable; Bernard Cassen, Mémoire des luttes; Roland Castro, architecte; Charb, dessinateur Charlie hebdo; Laura Chatel, secrétaire fédérale Jeunes Écologistes; Eve Chiapello, sociologue; Patricia Coler, déléguée générale UFISC; Florent Compain, président Amis de la Terre; Nathalie Coutinet, économiste les économistes atterrés; Céline Curt, avocate; Fanny Darbus, sociologue; Jean-Marc De Boni, président du directoire La Nef, Christian De Montlibert, sociologue; Karima Delli, députée européenne EELV; Marianne Denicourt, actrice; Florence Denier- Pasquier, vice-présidente FNE; Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH; Marc Dufumier, ingénieur agronome; Eric Fassin, sociologue; Gérard Filoche, ex inspecteur du travail; Bruno Gaccio, scénariste et producteur; Marcel Gauchet, historien, philosophe EHESS; Susan George, écrivain; François Gèze, éditeur; Gaël Giraud, économiste, jésuite; Pierre-William Glenn, réalisateur; Vincent Glenn, réalisateur; Cécile Gondard-Lalanne, Union syndicale Solidaires; Roland Gori, psychanaliste appel des appels; Bernadette Groison, secrétaire générale FSU; Claude Gruffat, président Biocoop; Jeannette Habel, co-présidente Copernic; Kadour Haddadi, chanteur de HK et Les Saltimbanks; Yannick Jadot, député européen EELV; Béatrice et Jean-Paul Jaud, réalisateurs; Esther Jeffers, économiste les économistes atterrés; Raoul-Marc Jennar, essayiste; Paul Jorion, anthropologue; Pierre Khalfa, co-président Copernic; Denez L’Hostis, président FNE; Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur La Bande Passante; Laetitia Lafforgue, présidente Fédération nationale des arts de la rue; Bernard Lahire, sociologue; Bruno Lamour, président Collectif Roosevelt; Pierre Larrouturou, co-président Nouvelle Donne; Pierre Laurent, secrétaire national PCF; Patrick Le Hyaric, député européen PCF; Renée Le Mignot, MRAP; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris; Annick Manteaux, Collectif stop-petrole-de-schiste-sud-77; Myriam Martin, Ensemble; Françoise Martres, présidente Syndicat de la magistrature; Margaret Maruani, sociologue; Gustave Massiah, Aitec-Ipam; Mathilda May, actrice; Dominique Méda, philosophe et sociologue; Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-président PG; Annie-Thebaud Mony, directrice de recherche Inserm; Gérard Mordillat, réalisateur; Antonio Negri, philosophe; Frédéric Neyrat, philosophe; Julien Noé, Enercoop; Birthe Pedersen, vice-présidente Peuples Solidaires; Henri Pena-Ruiz, philosophe; Laurent Pinatel, porte-parole Confédération paysanne; Michel Pinçon, sociologue; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Christine Poupin, NPA; Philippe Poutou, NPA; Ignacio Ramonet, journaliste Mémoire des luttes; Frédérique Rigal, Collectif Roosevelt; Marie-Monique Robin, réalisatrice; Michel Rocard, ancien premier ministre; Christian Salmon, écrivain; Chloé Sécher, coordinatrice réseau culturel
Actes if; Laura Slimani, présidente MJS; Bernard Stiegler, philosophe Ars Industrialis; Jean-Pierre Thorn, cinéaste; Louis-Georges Tin, maître de conférences; Philippe Torreton, acteur; Aurélie Trouvé, Attac; François Veillerette, porte-parole Générations Futures; Marie-Christine Vergiat, députée européenne; Patrick Viveret, philosophe; Marina Vlady, actrice; Sophie Wahnich, historienne CNRS.

Pour signer cet appel et vous déclarer « hors TAFTA », rendez-vous sur le site du collectif :

http://www.collectifstoptafta.org/

* Jungle des sigles des accords :
• Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé : TAFTA (Transatlantic Free
Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and
Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique.
• L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou CETA
(Comprehensive Economic and Trade Agreement).

Source : www.collectifstoptafta.org via Democratie-reelle-nimes.over-blog.com

Volti

14 Commentaires

  1. Voila, si nous ne faisons rien, les sociétés a qui nous verserons nos impots et taxes diverses, sans oublier les pétroliers et labos pharmaceutique.

    Les amendes et les dommages et interets versés aux sociétés plaignantes seront payées par nos contributions.

    Évidemment les multinationales au centre de l’image sont toute partenaires de Monsanto

  2. TAFTA c’est le grand n’importe quoi!
    TAFTA c’est avant tout un moyen des USA de gagner la 3 ème guerre mondiale qui est économique et qui petit à petit gagne des batailles au profit des mafieux, des sans lois, des ordures – il n’y a pas d’autres mots- (car une loi ne vaut qui si elle respecte les droits de tous les citoyens et citoyennes!).
    Si le Président de la République est dans l’incapacité de défendre notre pays ? Il faut le changer!
    Si les députés et sénateurs sont eux aussi incapables de représenter les intérêts des citoyens et citoyennes, il faut les virer et vite!
    La résistance s’impose de plus en plus face à un ennemi dont les méthodes sont insidieuses qui portent déjà leurs fruits : chômage, casse des acquis sociaux, tentative de casse du Code du Travail, modication du fonctionnement de la Justice (Par exemple : l’instauration du juge de proximité -qui n’est pas un magistrat- mais qui juge sans possibilité d’appel, en d’autres terme c’est de la justice expéditive contraire aux textes fondamentaux dans sa pratique! etc etc (la liste des atteintes est longue mais probante sur les objectifs qui sont fixés (rien est fait au hasard…).

    La résistance s’impose et elle doit commencer par mettre au pied du mur tous ceux qui se disent représenter les intérêts des citoyens, des travailleurs, et de tous ceux qui voient leurs droits spoliés de plus en plus!

    Nous avons les ânes que nous méritons! En d’autres termes ne laissons plus entre les mains de traitres (ou présumés traitres…) notre avenir ( le notre et celui des générations à venir!!!)…

    “…De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace …(Danton) ” et nous vaincrons l’ennemi !
    Ouvrons les yeux il en est grand temps!

    Mais tout ceci ne doit pas nous faire oublier que nous avons aussi entre nos mains des moyens de résistance passive, pacifique notamment en changeant notre consommation.
    Refusons tous produits venant des USA ! (et des pays collaborateurs…en France la baisse de consommation entrainera des difficultés qui feront que de toutes les manières ils devront revenir sur leurs magouilles tous ces pantins).

    Moi par exemple j’ai fait couper mon alimentation en gaz de ville (compte tenu des augmentations énormes à la venue de la “libéralisation de GDF” c’est un manque à gagner pour eux de l’ordre de plus de 1000 euros par an -et je ne m’en porte pas plus mal- ) je n’utilise pas les autoroutes à péage, je ne prends pas de parkinks payants etc etc les actionnaires de VINCI, EIFFAGE et autres ne peuvent pas gagner un seul centime sur mon dos…ma laine je la garde!…Ils ne sont pas près de me tondre !…ceci écrit en passant.

    Dès à présent il faut changer notre façon de vivre, c’est là une forme de résistance qui peut dans certains cas être porteuse…ainsi retirez votre argent de la banque, n’utilisez plus de cartes bancaires, payez en espèces, vous ferez moins de dépenses et personne ne pourra vous contrôler sur les produit achetés, dans quels lieux, et à quelles heures…c’est déjà une reconstruction de votre liberté qui s’amorce…(liberté de disposer de son argent aussi, et non de la laisser dans les banques).
    Toutes les idées sont bonnes à prendre elles doivent avoir pour conséquences en partie la déstabilisation du système qui veut s’instaurer.

    Ceci pour l’attitude à avoir personnellement, viennent ensuite les actions de groupes (coopératives, communautés etc)…et la suite… l’histoire qui se veut être décidemment d’un éternel recommencement…

  3. le problème n’est pas le libéralisme en soi, les libéraux autrichiens et conservateurs s’opposant aux ultra-libéraux (liés aux néo-conservateurs américains, lesquels sont liés au lobby pro-israëlien et au lobby militaro industriel); voyez la détestation de nos médias officiels -vendus à Washington- pour le Tea-party par exemple, comme pour tout mouvement identitaire ou nationaliste. Le but n’est pas non plus de s’enrichir; le but c’est le pouvoir absolu d’une élite mondiale apatride sur les populations mondiales. L’abrogation de la loi Glass-Steagal en 1999 a permis aux banques de créer une masse monétaire phénoménale, grâce aux dépôts bancaires, rapidement concentrée entre quelques mains; le but étant de racheter avec ce substitut de monnaie adossé à rien (vu les effets levier) les biens des particuliers et des états-nations, les moyens de production, afin de transformer nos sociétés basées sur la personne et la propriété privée des citoyens en vastes territoires oligarchiques où les sujets résidents ne seront plus que des locataires et des métayers; cela fait penser à la société anglaise jusqu’au XXème siècle; pensez-donc aux déportations massives de population anglo britanniques qui y sont liées (http://www.contre-info.com: ils-etaient-blancs-et-esclaves-ils-etaient-juifs-et-negriers); aujourd’hui, cela semble se répéter en Ukraine et en particulier dans le Donbass.
    Pour cela, il faut asservir et ruiner états et populations par la dette, consécutive à une inflation du coût de la vie (spéculation sur les matières premières, l’immobilier,…rendu possible par l’accès au contenu des comptes de dépôt) couplé à une déflation des salaires (ouverture des frontières, libre concurrence,…), comme l’a vu Delamarche.

    Dans 1984, O’Brien tortionnaire membre du parti intérieur (oligarchie) le dit bien: “ce que nous (le parti intérieur) cherchons, ce n’est pas la richesse, mais le pouvoir absolu”. C’est le but ultime. Il ne faut voir toute cette concentration financière que comme une arme en vue d’acquérir ce pouvoir.

    PS: combien y a-t’il de membres du parti intérieur, à votre avis? C’est une des clés de “1984”! (on oublie toujours qu’Orwell a fait ses études à Eaton, l’université de l’élite de la City!)

    Salut les moutons “mis-sheepled”!

  4. Nettoyer la classe politique n’est pas chose aisée car malheureusement le prosélytisme pour le tirage au sort et la démocratie directe est tres faible.

    Démontrer , non seulement aux moutons, mais aux autres que les médias mentent en permanence est un travail de longue haleine.
    Il faut toujours etre sur la breche et démontrer la propagande médiatique ainsi que la collusion des merdias avec la finance et ses banksters.

  5. Ben ,ils sont mal barrés avec leurs TAFTA, car pendant ce temps … ???
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    Quand le Yuan sape le Dollar de l’intérieur

    Pendant que les Etats-Unis tentaient d’encercler la Chine avec des bases militaires, la Chine avait déjà encerclé les Etats-Unis avec le Renminbi.

    En douceur.
    La capitulation américaine se fera également en douceur, progressivement.

    L’invasion terrestre du territoire américain par le Renminbi est même en train de se faire.

    Il y a encore un an, seulement 9% des entreprises américaines utilisaient la monnaie chinoise pour payer leurs fournisseurs en Chine.

    Selon le Wall Street Journal, cette année ce taux a triplé, atteignant 28%. Ce n’est qu’un début et cela concerne tous les secteurs du commerce entre les Etats-Unis et la Chine.

    La raison est limpide.
    En payant leurs fournisseurs chinois en RMB, les américains économisent de 4 à 5% en frais de commissions.

    En amont, le gouvernement chinois avait pris soin de mettre en place, durant ces dernières années, tout un système incitatif pour pousser les exportateurs chinois à accepter des paiements en RMB.

    http://reseauinternational.net/yuan-sape-dollar-linterieur/

  6. Et finalement ,je comprends Mme Lagarde qui serait soudainement dotée de pouvoir extra lucides ,,,la nouvelle Mme Soleil
    Il n’en ai rien!

  7. Regardez comme le nombre de signatures augmente rapidement !
    https://www.collectifstoptafta.org/signez-l-appel/

    Moi qui ne signe habituellement jamais ce genre de pétitions, je me suis quand-même forcé cette fois. Faites connaître cette page, qui sait, ça ne coûte rien…

  8. Et parallèlement Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud sont tombés d’accord sur leur banque Internationale. Le FMI commence a sentir le roussi. L’Argentine commence a se dire intéressée.

    • Plus ça va, et plus je suis convaincu que notre “salut” viendra des “pauvres”…
      Et tant mieux ! Quand on voit qui sont “les riches”

      • A condition qu’ils soient vraiment solidaires et participent au bien commun dont dépend le bien personnel. Seule une action collective sans préjugés vis a vis d’autrui peut aider.

        Exemple des musulmans tchetchenes vont au secours des séparatistes du Dombass. Pas une dizaine des centaines. Pas des islamistes pro americains

        Si ce genre de solidarité pouvait se passer ici…..

      • Et tous les pseudos parvenus,arrivistes and coe.
        Des pures produits du système.
        Ceux-la aussi il faut s’en méfier!

        • Entièrement d’accord avec vous deux.

          Le monde d’aujourd’hui est celui de la compétition, le monde de demain sera celui de la coopération ou… malheureusement et indéniablement… ne sera pas.

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