L’invasion des paquerettes mutantes!

paque_tete_a2eeaQuand on découvre dans son jardin des pâquerettes aux formes bizarroïdes, on se pose des questions. Et notamment de savoir si les produits phytosanitaires utilisés à côté n’y sont pas pour quelque chose. Ou si les gènes de plantes transgéniques auraient pu se mélanger avec ceux de ces pâquerettes. Mystère. Mais il y a de quoi s’inquiéter…

Ma fille a découvert une pâquerette étrange au pied de chez notre voisine.

« Regarde maman la pâquerette !

Elle est bizarre…

On dirait un monstre ! »

Ce n’est pas un poisson d’avril en retard !

Ce sont de vrais photos ; il n’y a ni trucage ni photo-montage… La tige est épaisse et poilue. Le centre s’est déformé et « dégueule » sur le devant et le côté, à moitié soudé avec une autre pâquerette à tête géante…

Un parterre de pâquerette, c’est beau

Tout le monde a déjà vu un parterre de pâquerettes. C’est beau, ça sent bon le printemps, les siestes sur les pelouses et le léger vent des beaux jours qui approchent…

Imaginez maintenant un parterre de pâquerettes mutantes, un vrai cauchemar !

Et, là en regardant de plus près, horreur !! Je découvre que la pâquerette à grosse tête n’est pas seule !

Certes les autres ne sont pas aussi monstrueuses, mais tout de même anormales : une pâquerette, c’est rond au milieu et non ovale, voire presque rectangle comme c’est le cas ici.

Dis, maman, pourquoi ?

Après le premier effet de stupeur passé, viennent les questions. « Dis, maman, pourquoi elle a une tête bizarre la pâquerette ? »

Oui, Pourquoi ?

Il paraît que le mouton à cinq pattes n’existe pas, mais on a tous en tête des images de malformations liées à la radioactivité. En même temps, il paraît difficile d’accuser le nuage de Tchernobyl presque trente ans après… Et à notre connaissance il n’y a pas eu d’accident nucléaire majeur récemment. Enfin, si, Fukushima… mais, le Japon c’est loin, non ?…

S’il paraît difficile de trouver un lien avec des radiations, alors, quelles peuvent être les causes de telles mutations ?

Se pourrait-il que des produits chimiques aient des effets délétères sur le génome au point de provoquer de telles transformations ?

Et on se remémore le jardinier d’à côté qui utilise un peu trop souvent à notre goût le pulvérisateur… Mais, ne faisons pas de conclusions trop hâtives, peut-être utilise-t-il des préparations naturelles peu préoccupantes, voire des solutions biodynamiques 🙂 ?…

Et si c’est bien de pesticides, herbicides et autres cides qu’il asperge les parterres de fleurs, il n’est malheureusement pas le premier. Et a priori des fleurs mutantes n’apparaissent tout de même pas à toutes les croisées de chemin !

Alors, est-ce que des pâquerettes OGM ça pourrait exister ? On repense aussitôt au film « Le monde selon Monsanto » de Marie Monique Robin [1], où l’on voit des variétés anciennes de maïs mexicains contaminés par du maïs transgénique : ils se mettent à pousser avec des formes bizarres… Trois épis qui sortent de la même feuille, ou un épi anormalement développé en largeur, ou des tiges qui se divisent en plusieurs autres sous-tiges…

Comme le dit Aldo Gonzales-Morales qui dirige une organisation indienne pour essayer d’informer la population sur ces dangers : « Ce sont vraiment des monstres ! »

Et le Dr Elena Alvarez Buylla de l’Institut National de l’Écologie de Mexico d’expliquer que lorsque l’on insère expérimentalement un transgène dans une fleur et que l’on observe comment elles se développent, « ces plantes peuvent présenter un phénotype, c’est à dire des formes florales très différentes. Certaines ont des fleurs qui sont identiques au modèle naturel (…) et d’autres ont des fleurs aberrantes, avec des poils anormaux ou des pétales bizarres…

et certaines sont carrément monstrueuses ! [Cela ressemble étrangement à notre pâquerette, non ?] La seule différence entre toutes ces plantes, c’est la localisation du transgène qui s’est inséré complètement à l’aveugle. »

Alors, quid de cette pâquerette à grosse tête ? S’est-elle croisée avec une plante OGM ? Si oui laquelle, et comment ? Existerait-il des plantes génétiquement modifiées cultivées assez proches de la pâquerette d’un point de vue phylogénétique pour se croiser naturellement avec elle ?

Mais, après tout, ne devenons pas paranoïaques, et évitons d’être négatifs, c’est peut-être juste l’Évolution qui se déroule, là, sous nos yeux ? Et la sélection naturelle verra bientôt l’apparition d’une nouvelle espèce de fleurs ?

Article complet+photos supplémentaires sur Reporterre. Via Sott.net

Coup de chance, j’ai gardé une photo que j’ai prise d’une telle fleur il y a de cela plusieurs mois, en Avril 2014 pour être plus précis. Deux coeurs pour une seule fleur:

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Benji

6 Commentaires

  1. J’en ai vu plein dans les semaines qui ont suivi Fukushima. Il s’agit de fasciation, ça n’a rien de magique c’est une multiplication anarchique des cellules, les causes sont multiples et connues : parasitisme, pollution chimique des sols, et bien sûr radiations ionisantes (c’est comme ça qu’on fabrique certaines roses avec beaucoup de pétales).

  2. Benji,on a bien reçu des radiations en France suite à Fukushima, voir cette article:

    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/05/26/2506509_la-radioactivite-du-nuage-de-fukushima-est-arrivee-en-france-plus-tot-que-l-on-croyait.html

    Comme avec tchernobyl on a été mal informé. En plus nos gouvernements et l’industrie nuclèaire font tout pour minimiser les dauses et les conséquences

  3. Pour les fleurs mutantes j’en vois depuis 2006, d’abord dans le Tarn ( où des plantations sauvages d’OGM achetés en fraude en Espagne ont été nombreuses ! ) et maintenant j’en vois partout ( aujourd’hui aux Antilles sur des espèces sauvages comme la verveine violette qui présente des inflorescences plates et larges de plusieurs cm… ).
    Mochizuki Iori recense depuis la création de son blog toutes les manifestations de mutations, animales et végétales et il y a parfois de trucs qui donnent le frisson :
    http://fukushima-diary.com/ecology-2/malformation-ecology/
    Une parution récente démontre que la barrière des espèces peut être franchie par un brin d’ADN et il est donc plus probable que ces mutations soient à la fois les résultats des intrants chimiques mutagènes et des échanges génétiques avec des monstres de labo.
    La contamination redoutée des OGM est envisagée sous tous ses possibles, donc aussi par l’intermédiaire des bactéries dont dépendent toutes les espèces vivantes.

  4. C’est triste, quand on sait que les orques ont un cerveaux plus développé que le notre et privilégie le social et la solidarité.

    A l’inverse de nous qui ne pensent qu’a l’argent, et à notre bonheur matériel. Au final ont détruit tout sur terre et on se dit les plus évolués 🙁

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