Coupe du Monde au Brésil : des enfants forcés à faire des « passes » pour 1,60 €

 Merci à ?? .. Je ne sais plus, mais au delà de ces jeux de cirque, il y a une réalité qui fait mal..très mal!

antiUne enquête du Sunday People révèle aujourd’hui comment des enfants qui vivent dans la misère, drogués au crack et à la colle, sont exploités par des dealers et des proxénètes.

Des enfants âgés de seulement 10 ans sont contraints à se vendre pour du sexe dans les rues du Brésil dans le but de se faire du fric avec l’arrivée des fans de football pour la Coupe du monde de football.

Et puisque 600 000 fans étrangers sont attendus au Brésil cette semaine, dont des britanniques, la plaie va s’aggraver pour ces jeunes.

Nous avons effectué un voyage la semaine passée dans la ville hôte de Recife, sur la côte nord-est, pour interviewer des enfants piégés dans le cercle vicieux de la prostitution.

En tant qu’ancien détective et bénéficiant d’une expérience de presque 30 ans dans les enquêtes sur les abus d’enfants, dont notamment le scandale Jimmy Savile, ce que j’ai découvert au Brésil m’a désarçonné.

 

Des milliers d’enfants désespérés…

  • RACOLENT pour du sexe pour seulement 1,60 € après que des proxénètes les ont obligés à porter des vêtements et se maquiller pour paraître plus âgés.
  • SE PLIENT à leur sordide commerce dans les cours des hôtels où les fans britanniques logeront.
  • SNIFFENT des bouteilles de colle industrielle pour calmer la douleur de la faim.
  • CRAIGNENT pour leurs vies après qu’une prostituée de 14 ans a été assassinée et que son corps a été jeté dans la rue le moins dernier par un homme qui refusait de payer pour du sexe.

Ce commerce choquant de filles et de garçons aux coins des rues se passe sous le nez de la police, dans la 7e économie du monde.

Avec ses charmantes plages à proximités de gratte-ciels, Recife est la 5e plus grande ville du Brésil et accueillera cinq matchs de la Coupe du monde.

L’Angleterre y jouera un match à élimination directe si elle termine première de son groupe.

Mais drogues et abus d’enfants sont également légions à Recife, ce qui est aussi le cas de toutes les autres villes du pays, selon des volontaires d’organismes de bienfaisance.

Tragique : les rues du Brésil sont remplies de milliers d’enfants désespérés. Ici, deux d’entre elles avec un missionnaire d’une œuvre de charité.

Dés que vous arrivez à l’aéroport, les chauffeurs de taxi qui vous proposent de vous emmener vous proposent également de faire un détour dans des endroits où l’on peut se procurer sexe et drogues.

Les enfants traînent dans des quartiers du centre-ville où des fans se rassembleront.

Ce pourrait être une anecdote innocente, mais la plupart de ces gosses n’y réfléchiront pas une seule seconde et vous proposeront des rapports sexuels.

Ce qui m’a tout de suite étonné, c’est à quel point ces enfants sont jeunes. Beaucoup d’entre eux essayaient de paraître plus âgés de par leur façon de s’habiller et le fait qu’il portent du maquillage.

Accompagné d’un traducteur et d’un missionnaire qui travaille avec les enfants dans la rue, j’ai parlé à trois très jeunes filles, dont une n’avait de toute évidence plus toute sa tête à cause des drogues qu’elle consomme et de la colle qu’elle sniffe.

Lorrisa n’a que 13 ans, et sa carrure est si fine que je suis certain que sa croissance a été ravagée par les drogues.

Elle sniffait une bouteille de plastique contenant de la colle industrielle très forte, qu’ils appellent « cola », tandis qu’elle racontait leur quotidien.

Je tenais cette bouteille sous mon nez pour sentir l’odeur, et c’était tellement fort que cela m’a provoqué des maux de tête.

Lorrisa m’a expliqué : « Sniffer de la colle, ça me fait tourner la tête, je me sens toute chose, et ça fait oublier la faim, donc j’ai plus besoin de manger […] ça m’aide à supporter la violence et les dangers de la rue ».

Raphaela, une amie de Lorrisa âgée de 13 ans, me rejoint.

Elle me confie qu’elle est régulièrement approchée par de nombreux hommes qui veulent avoir des rapports sexuels : des locaux, des touristes et des chauffeurs de taxi.

Ils paient pour cela 10 réals brésiliens, l’équivalent de 3,20 €.

Raphaela, 13 ans, contrainte à se prostituer

Elle m’a raconté l’histoire effroyable vécue par son amie Mickela, 14 ans.

« Mickela vivait dans la rue, et a été assassinée un jour de grève de la police. Un homme l’a ramassée près de la station de métro et elle a eu des rapports avec lui. Mais après, il a refusé de payer, l’a tuée, et a jeté son corps dans la rue. Cela s’est passé il y a à peine quelques semaines ».

Une prostituée plus âgée, qui endosse le rôle de mère pour ces enfants, m’a raconté que la police n’a pas encore retrouvé l’assassin.

Au cours des trois heures que j’ai passées avec ces enfants, et ce alors qu’ils poursuivaient leurs affaires, une voiture de police est passée à deux reprises, mais les agents n’ont rien fait.

Les proxénètes et les dealers vont et viennent sans être inquiétés, conscients du fait que la police est incapable de faire cesser ces horreurs.

Calliem, 14 ans, m’a raconté qu’elle a commencé à vendre son corps à 11 ans.

« J’ai des rapports avec tellement d’hommes, et ils ne me paient que cinq réals brésiliens », nous confie-t-elle.

C’est l’équivalent de 1,60 €.

Calliem est une consommatrice régulière de « cola », de cannabis et de crack, qu’elle se procure via un dealer qui déambule dans les rues : « Mon père est mort, ma mère vit dans un abris avec ma tante, et j’avais neuf frères et sœurs. Trois d’entre eux sont morts depuis. L’un d’eux dans une fusillade. »…………….

[…]

Lire l’article complet

Pour plus d’infos, visitez Happychild.org ou pour en savoir plus sur leur campagne pour la Coupe du monde, visitez Itsapenalty.com

Traduit de l’article de Mirror.co.uk par Fabio Coelho de Ficientis pour Croah.fr

Trouvé sur Croha.fr

Volti

26 Commentaires

  1. N’importe quoi!
    La prostitution au Brésil qui est un véritable fléau n’a pas attendu le mondial pour sévir sur les enfants et autres contraints.

    Faut arrêter de tout mettre sur le dos du foot.

    Comme si ces problèmes n’existaient pas l’année dernière dernière. Ca devient franchement pathétique cet acharnement.
    D’ailleurs l’article ne parle même pas de la coupe du monde.
    Alors quoi? on prend n’importe quel article de société au Brésil et on accuse la coupe du monde?

    Moi je pense que justement ce tournoi met en lumière les problèmes du Brésil pour les ignorants qui ne savent rien de ce pays.
    A titre d’info, ces problèmes sont identiques en Asie, en Inde et ailleurs où sévit la grande misère.

    Le coupable c’est le capitalisme.

    • L’article ne parle pas de la coupe? Ben…si. Il s’agit de la prostitution des enfants dans le contexte de la coupe. L’article n’indique pas que c’est un problème nouveau, par contre cela va forcément être pire pour eux pendant la coupe (en plus les fans ont souvent tendance à abuser de l’alcool ce qui facilite la désinhibition).

      “puisque 600 000 fans étrangers sont attendus au Brésil cette semaine, dont des britanniques, la plaie va s’aggraver pour ces jeunes.”

      “Nous sommes inquiets de l’arrivée en grand nombre de fans de football. Nous savons que les enfants vulnérables courent de sérieux risques d’être abusés sexuellement lors d’événements sportifs de grande ampleur.”

      Le problème ce n’est pas le foot, ça serait du basket ça serait la même. Sauf que le foot amène beaucoup plus de touristes…

      • Je suis assez d’accord avec Chegoku, même si l’article ne présente pas les faits comme nouveau, on a vaguement l’impression que “en temps normal, c’est tolérable mais avec 600 000 touristes en plus, c’est un scandale…”

        Cela donne vraiment l’impression qu’il faut un événement particulier pour que ces foutus journalistes fassent leur boulot et remonte des faits de ce genre…

        • Mais la populace n’est réceptive que quand « le fait divers » la touche personnellement!
          Et ça, le foot, ça la touche!

          A partir de là, est-il anormal que certains profitent de cette fenêtre médiatique pour passer leurs cris de désespoir?

          bonne journée, j’ai du boulot, en vous laisse seul juge de vos réponses.

      • et le problème se répètera l’ors des jeux olympique…….certe ces grandes messes du sport entraine et agrave le problème de la protituion d’enfant dans des pays ou généralement les droits des enfants ne sont pas respecter mais doit -on pour autant alors ne pas organiser ce genre d’évenement dans les pays émmergents ? la question mérite d’être posée et selon moi devrait être pris en compte l’ors de la candidature de ses pays.

    • Non le coupable c’est le communisme.
      …Leurs corps sont devenus des biens communs au service du peuple.

      Quoi,…je dis des conneries!
      Ah bon?
      … tu vois tu n’es plus tout seul.

      Un peu de sérieux.
      La prostitution enfantine est un boulet que l’humanité se trimbale depuis la nuit des temps et en tous lieux!
      Même les plus vieux écrits le relate.

      Seul la manière de la considérer et donc ses souteneurs changent régulièrement(particuliers/états).
      Ceux-ci évoluent en fonction qu’ils sont reconnus officiellement ou dans l’illégalité/clandestinité.

      Et tout ceci n’a strictement rien à voir avec une étiquette ou un courant politique.

      Pour mémoire, en France socialiste la prostitution est interdit/punie, mais les prostituées ont obligation de déclarer aux impôts leurs revenu. 🙁

      La seule barrière à tout ce “satanisme” est une vieille chose toute poussiéreuse qu’on nomme “la morale”.

      Mais comme c’est un truc de vieux cons “has been” on n’en parlera pas…

      • engel: Elle existe partout mais pas dans les proportions observables dans les pays les plus pauvres.
        Doit-on rappeler pourquoi ces gens sont si miséreux ?
        Au Brésil, il s’agit d’un problème de répartition de la richesse. C’est bien un problème de capitalisme.
        Le Brésil regorge de fric mais seule une minorité en profite.

        Quand au fait de dénoncer. C’est absolument normal. C’est ce que j’ai voulu dire dans mon premier com.
        La WC donne une fenêtre qu’ils exploitent à juste titre. Mais de là à accuser le tournoi et le rendre responsable de ces maux, c’est absolument grotesque.

        A quand l’article: World Cup, responsable des escadrons de la mort dans les favelas?

  2. http://www.autresbresils.net/reportages/article/l-exploitation-sexuelle-augmente-a

    http://www.autresbresils.net/articles/article/dossier-coupe-du-monde-2014

    Des infos et analyses intéressantes qui aident à mieux comprendre cet immense pays en danger immédiat certes, mais avec des fenêtres sur l’espoir tout de même. 🙂

  3. ce genre d’actes envers des enfants,la liste des pays est longue

    d’ailleurs certaines “elites” en font des bouquins

    http://www.amazon.fr/product-reviews/2266157175/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1

    lisez les comm,les gens se pâment avec les proses de l’intello!

  4. Voila c’est parti, déjà des affrontements dans les rues de Sao Paulo entre la police et des manifestants anti-mondial http://www.arcinfo.ch/fr/nosdossiers/mondial-2014/articles/bresil-2014-des-manifestants-anti-mondial-dans-les-rues-de-sao-paulo-2920-1307210

    • […]
      Une journaliste américaine de CNN a été légèrement blessée par une capsule de gaz lacrymogène,
      […]

      ça c’est bon !
      non pas que je me réjouisse que cette femme ait été blessé, mais + il y aura de journalistes blessés et + il y a de chance que des brides de vérité sur la répressions féroces des forces du désordre aparaissent ds nos médias…

      à quand un éclat de grenade assourdissante dans la cuisse d’un correspondant BFM, ou peut importe mais français, que ça remonte un peu chez nous…

      parce que les “affreux black bloc cagoulé”, ça ils peuvent en blesser, mutiler, voir pire, des 10aines et des 100aines, ça ne fera aucune Une…

  5. Cette jeunesse est perdue, livrée à l’esclavage sexuel, comme un produit de consommation très rentable. Derrière se cachent même pas les parents bien contents de survivre dans une société gangrenée par ce fric. J’ose espérer un réveil des masses non complices, elles sont la multitude et nos Etats corrompus légifèrent des lois du genre pour corrompre cette jeunesse innocente.
    Le genre humain n’est qu’un composant charné, matière putrésible limité dans le temps, retournant dans une poussière nauséabonde. Saurons nous élever nos consciences dans ces temps de divorces à répétition.

    • “Les parents bien contents” vraiment n’importe quoi !

      Quand tu crêves de fin à cause du colonialisme, oui tu n’as pas d’autre choix que de vendre tes enfants pour survivre ! Mais “contents” c’est une ignoble insulte à des parents respectables victimes de notre ignominie et d’occidentaux criminels !

      Accuser le foot c’est pour se donner bonne conscience !

      • Tu ne connais que le mot colonialisme?

        • Oui le colonialisme c’est nous ! Je sais, c’est gênant qu’en on veut être donneur de leçons, de morale ! Mais bon, on a la démocratie. 😉

      • @yoyo
        avant de vendre mes enfants, j’aurais préféré me prostituer moi même que de leur imposer pareille chose!

        même pour survivre, mon esprit n’arrive pas à envisager ça, plutôt crever de faim!!!

        ce n’est pas parce qu’on a souffert de choses aussi horribles soient elles qu’on doit les laisser imposer à nous enfants;

        • Tout à fait, Lolita !

          J’ ai vécu dans des pays pauvres en Asie et en Afrique. Je parle avec les gens dans la rue. Ils me racontent leur vie. Je suis leur quotidien. Je suis en relation avec eux.

          Je sais donc qu’ il n’ y a nul besoin de mendier, de se prostituer ou de perdre ses principes pour survivre. On vit très bien sans sous dans ces pays tropicaux, bourrés d’ eau et de terres fertiles, qui offrent 3 moissons par an. Une vie honorable et heureuse est à la portée de tous.

          Ce n’ est que la folie et l’ appât de papier sans valeur, dit argent, qui attire les gens à la ville.

          Il faut faire comme jadis au Congo, pas de visa, pas d’ accès à la ville. Il faut établir des communautés type kolkhoze, missions en dehors des villes et déporter les pauvres. C’ est la seule façon de briser cette hypnose, qui attire les gens vers l’ enfer.

          La “démocratie” ne peut pas exister sans un minimum de conscience. Il n’ y a personne du peuple, qui demande la démocratie, on demande d’ urgence un despote illuminé – comme chez nous, il me paraît.

          Mais ça coûte et ne rapporte rien – dans l’ immédiat. Ce n’ est pas une option dans le monde capitaliste et satanique, qui connaîtra bientôt sa fin. Les idées sont là, la technologie est là pour un monde merveilleux.

          Dommage, mais trop tard pour ses pauvres enfants. Leur mort précoce sera douce.

          • Merci de ce témoignage.
            Ça change des conneries simplistes et stéréotypées de certains.

            C’est la différence entre le réel et la théorie, entre le terrain et le bac à sable, entre les concepts (fumeux!) et la vie, la vraie!

            Bonne continuation à toi.

          • Et la terre est accessible à tout le monde ! Tu rêves ! Je peux te dire qu’aux Philippines ce n’est pas le cas !

            Si les parents acceptent la prostitution de leurs enfants c’est qu’ils peuvent trouver des clients, les parents non car trop vieux ou trop fatigué par leurs conditions d’existence ! S’il te manque la moitié des dents, des kystes et autres t’as guére de chance avec les riches foreigners !
            Ils n’ont pas le choix ! Aux Philippines il faut encore dire merci aux u.s. qui manipulent le gouvernement et peut être le terrorisme sur certaines îles …

            Pour moi le problème n’est pas le capitalisme, la mondialisation, mais la cupidité humaine et le colonialisme occidental.

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