Depuis 4 ans, le CHU de Rennes se débarrasse de médicaments encore… valables !

Un véritable scandale quand on sait que les hôpitaux de France sont endettés, mais si ce n’était que cela… Uniquement en France, 33% des personnes ayant répondu à un sondage ont dit avoir renoncé à se soigner , certains ne pouvant tout simplement plus acheter de médicaments, et ceci n’est que pour la France! En Espagne et en Grèce, non seulement la population ne peut plus se soigner, mais les hôpitaux eux-même ne peuvent plus acheter les médicaments, trop chers… Et en France, un hôpital “se permet” suivant un article du Parisien, de jeter des médicaments encore valides, faute de place et suite à un souci d’informatique… Le pire, c’est le montant (non avoué) de la note, puisque certains médicaments peuvent couter plusieurs milliers d’euros (juste pour la petite info…), et comme l’explique un des employés de la pharmacie dans l’article: “Certains flaconnages représentent un mois de salaire d’un contractuel“.

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« C’est une souffrance pour nous », se désespère un des employés de la pharmacie centrale du Centre hospitalier universitaire de Rennes (Ille-et-Vilaine). Depuis quatre ans, il assiste, impuissant, à un immense gâchis de médicaments et de dispositifs médicaux non consommés et non périmés. Plusieurs tonnes de marchandise auraient été incinérées selon les , pour qui la pilule a du mal à passer.

« Ce sont plusieurs centaines de milliers d’euros qui sont parties en fumée depuis la création de la nouvelle pharmacie centrale il y a quatre ans », dénoncent les représentants de Sud--Sociaux. Au moins deux fois par mois, plusieurs caisses seraient placées pour destruction dans les conteneurs destinés aux produits périmés. « On part le soir et, quand on revient le lendemain, il n’y a plus rien. Certains flaconnages représentent un mois de salaire d’un contractuel. Imaginez quand il y en a 10 qui disparaissent ! C’est très dur à vivre d’un point de vue éthique et psychologique », explique l’employé de la pharmacie, qui souhaite garder l’anonymat.

Des non-périmés dans les poubelles pour périmés

Les dysfonctionnements du système adopté par la pharmacie en 2010 expliquent en grande partie ce gaspillage. Au moment de passer commande de son nouveau bâtiment et du processus industriel auprès de H’Ennez, une filiale du constructeur , l’hôpital aurait sous-dimensionné ses besoins. Les problèmes commenceraient dès la livraison des médicaments et des dispositifs médicaux le matin. Selon les syndicats, les prestataires utilisent des palettes qui ne sont pas reconnues par le robot Magmatic qui les range ensuite au sous-sol. Les agents de la pharmacie sont donc obligés de reconditionner les marchandises sur des palettes adéquates, aux normes européennes, ce qui retarde le tri et l’envoi des produits dans les services. Les difficultés continuent au moment de rentrer les commandes. Le système informatique fonctionne avec pas moins de trois logiciels différents qui tombent régulièrement en panne. Quant au robot Magmatic, il a atteint sa cadence maximale. Impossible d’en acquérir un autre, faute de place.

Ne voyant pas leurs médicaments arriver, les services de soins passent une seconde commande d’urgence et finissent par recevoir le double de leurs besoins. Problème : les produits retournés à la pharmacie ne sont pas remis dans le système. L’organisation initiale prévoyait un poste de travail dédié à cette tâche. Trop cher et trop compliqué !

Article complet sur Le Parisien

 

Benji

4 Commentaires

  1. le poste d’un travailleur : trop cher! plus cher que le gaspillage de ces médicaments?

    et après, on nous dira que c’est nous, ceux d’en bas qui creusons le trou de la Sécu…..

  2. Mais qu’ils sont vilains, tous ces gens !

  3. Je viens d’en parler avec un copain qui justement travailles la-bas.
    Sur le Tchat voici sa réponse
    Oui je suis au courant , il faut savoir que l’origine du problème c’est toujours la même chose ,c’est le manque de moyens.Pas assez d’argent donc pas assez de personnel et donc une charge de travail trop importante conduit a un travail mal fait , ou pas fait du tout.

    Sachant que comme tout le personnel soignant les heures supplémentaires ne sont pas payées, et a peine récupérables. Donc des travailleurs low coast pour l’assistance publique.

  4. Ma foi, on arrive pas à y croire à une chose pareille, on a vraiment un gros problème, en france

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