Cocktail de pesticides dans les cheveux de nos enfants

Ils sont sérieux lorsqu’ils disent que “la présence de traces ne signifie pas que la vie des enfants soit en danger”? Vraiment? Et nous, devons-nous réellement croire une telle déclaration? À votre avis… 😉

3803087_act4_545x341Santé.Des substances interdites depuis plusieurs années, des produits anti-puces pour animaux ou des anti-moustiques. C’est le cocktail retrouvé par un laboratoire indépendant. Une première.

Analyser les cheveux est une technique connue chez les légistes pour détecter des traces d’empoisonnement. Pour la première fois en France, une association a fait expertiser par un laboratoire indépendant des mèches de cheveux de trente écoliers âgés de 3 à 10 ans afin de mesurer le niveau d’imprégnation aux pesticides de ces enfants vivant ou allant à l’école dans des zones agricoles. Le résultat, dévoilé aujourd’hui par l’association Générations futures, fait froid dans le dos. Vingt et un résidus de pesticides ont été détectés en moyenne sur chaque mèche.

Sur les 53 pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens recherchés, 35 ont été retrouvés au moins une fois et treize détectés dans tous les échantillons. Notamment des insecticides interdits d’usage en France depuis des années ! Au cours des trois mois précédant le prélèvement, 80 % des enfants auraient été exposés à des pulvérisations d’insecticides agricoles.

Soupe chimique

Si Générations futures a choisi d’analyser des cheveux, c’est que nos mèches en disent beaucoup sur notre santé. « Cette étude montre que nos enfants sont exposés au quotidien à une véritable soupe chimique », souligne le porte-parole de l’association, François Veillerette.

« La présence de traces de pesticides n’est pas forcément synonyme de danger pour la santé, surtout si les doses sont infinitésimales, et je suis certains qu’on trouverait aussi des traces de gazole dans nos cheveux si on les cherchait », relativise Jean-Charles Bocquet, directeur de l’Association européenne des fabricants de produits de protection des plantes.

Article complet sur Le Parisien via Sott.net

 

Benji

11 Commentaires

  1. Il apparaît que ces«filaments aéroportés»sont des polymères organiques complexes, contenant
    des composants chimiques de synthèse, comme le démontre le dépistage GC/MS systématique
    réalisé sur les nombreux produits de leur décomposition thermique, parmi lesquels figurent plusieurs
    molécules couramment rencontrées dans les carburants et lubrifiants de réacteurs d’aviation.
    Les quatre échantillons étudiés contiennent plusieurs composés aromatiques toxiques synthétiques
    (phthalates) et trois d’entre eux contiennent du DEHP

    un représentant de cette famille de produits chimiques particulièrement redouté à cause de
    “ses propriétés de perturbateur endocrinien.”

    https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=10&t=6899

  2. Il faudrait calculer le montant des intérêts financiers dans les pesticides, depuis le labo de recherches en passant par les bureaux d’études marketing, les fabricants de tracteurs et de machines d’épandages, les fabricants d’engins aériens pour les épandages, les marchands de pétrole, les distributeurs et sans oublier les fabricants de “médicaments pour soigner les maladies induites, les fabricants de scanners donc les intérêts liés au nucléaire, les transporteurs ( bateau, camion, avion, train… )…
    Pour se faire une idée de l’Himalaya de milliards de $ en jeu chaque année et donc de l’Hydre à laquelle nous nous attaquons !
    Tout le monde à intérêt à continuer l’utilisation des pesticides et le jour où les particuliers n’utiliseront plus de désherbants déjà la finance tremblera et c’est pas demain puisque les esprits sont conquis au fait que “beeeen ( bêêêê ) on y peut rien, on ne peut pas s’en passer…”, la sale mentalité technophile qui balance dans la tête de tout le monde des fausses certitudes et de réels mensonges en faisant croire que c’est une question de doses !
    “Perturbateur endocrinien” ça veut dire en gros que votre patrimoine génétique est touché plus ou moins gravement mais avec une certitude, il y aura des traces dans le génome des descendants, d’autant quand ce sont des enfants qui sont intoxiqués, empoisonnés tout comme ceux de Fukushima, qui auront la trouille de mettre des monstres au monde.
    Aux Antilles l’empoisonnement à la Chlordécone avait fait l’objet de plusieurs publications scientifiques dès 1980 et cependant les responsables locaux ( békés ) ont toujours dit qu’il ne savaient pas et l’ont balancé dans toutes les bananeraies par des ouvriers non protégés jusqu’en 96 !!!
    Ce sont toutes et tous de dangereux criminels qu’il est urgent d’empêcher de nuire plus !
    Ils ne connaissent pas la morale ou l’éthique, ce ne sont que des barbares !

    • et oui lionel,on peut ajouter les farines animales,l’amiante,les retombées tchernobyl………….

      on nous prend pour des buses!

      • Tout a fait d’accord avec toi Grand Marabout, on ou prend pour des imbéciles et des cobayes. Quand les gens tombent malade à cause des pesticides, du gaz de schiste ou de la radioactivité, les industriels de ses produits disent que ces pas a cause d’eux, qu’il n’y a aucune preuve que leurs produits soit dangereux pour la santé et l’environnement ou invente de gros mensonge, comme l’on fait les industries du nucléaire sur les effets des radiations à Tchernobyl, a Fukushima et également des retombés de Tchernobyl en France, en disant que les maladies (Cancer, leucémie, viéillissement prématuré, malformation, stérilité, mort subite…) sont du au stress et à la peur des radiations, il n’y a que ceux qui n’ont pas trop de jugeote ou qui préfère ne pas savoir qui peuvent croire sa. Tout ce qui compte pour ses industries ces protéger leur business rentable par tout les moyens.
        Je viens de regardé une vidéo très intéressante, sur les 4 mythes au quels l’industrie nucléaire veut nous faire croire. Que j’ai vu dans kna60 – YouTube et voir aussi une vidéo très intéressante
        http://www.dailymotion.com/video/x13ker5_tchernobyl-fukushima-consequences-bologiques-dr-t-mousseau-11-03-2013_tech

  3. c’est la qu’on voit que cela sert à rien de manger BIO …
    je sais je me répète .
    du BIO au Japon ha ha ha …

    et partout ailleurs sur la planète n’oubliez pas qu’elle se meurent .
    si on a des pesticides dans les cheveux je vous dit pas les organes …

    • c’est en cautionnant ce genre de réflexion que l’on fait progresser le génocide qui se passe sous nos yeux

      Manger bio est infaisable à ce jour….oui…..c’est vrai

      essayer de ne pas aller au magasin pour acheter les poisons qu’ils nous vendent c’est faire un pas en avant

    • Tout à fait d’accord avec toi Gentil bombus!

      &Mario-Bros

      Même si on ne trouve plus d’aliments complètement exempts de produits chimiques, il me semble que ce n’est pas une raison pour aller acheter les plus pollués et les plus cancérigènes!

      Il me semble au contraire primordial, et même vital, pour nous et ceux qui nous suivront et pour la planète entière de montrer qu’“ON N’EN VEUT PAS DE LEURS SALOPERIES!”

      On ne fabrique pas ce qui ne se vend pas, ce n’est pourtant pas compliqué!.
      S’il y a tellement de merdes à vendre, dans tous les domaines d’ailleurs, c’est parce que ça se vend!
      C’est tout!

    • Oula MariosBros..
      Je préfère manger bio et eviter pesticides et engrais chimiques à la fois pour ma santé, pour le respect des agriculteurs, employés, enfants, etc. qui ne souhaitent plus subir les dégâts des dangereux produits, pour le respect de la faune et notamment des abeilles et par respect pour l’environnement. Manger bio (magasin bio) c’est faire preuve d’ouverture d’esprit et cela démontre que l’on sait que nos choix vont impacter la vie d’autres personnes de près ou de loin.

      Certe tout est pollué sur terre mais je préfère nettement manger un produit pollué à 25% plutot qu’un produit pollué à 200% chimiquement

  4. Si la “quasi totalité” des cours d’eau sont pollués aux pesticides, il y a pire encore: les réserves du sous-sol sont également atteintes. Autrement dit, les nappes phréatiques.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/912483-la-quasi-totalite-des-cours-d-eau-francais-contamines-par-les-pesticides-meme-chez-moi.html

    Ce n’est pas tellement la dose qui pose problème, mais l’accumulation et l’effet cocktail.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/25/des-traces-de-pesticides-et-de-medicaments-retrouvees-dans-des-eaux-en-bouteille_1853519_3244.html

    “La grande surprise”, écrit 60 Millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l’abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline).

    P.S. Je rappelle que le tamoxifène a été reconnu cancérigène pour l’homme par l’OMS.

    Quant au débat bio/pas bio, je dirais qu’on part perdant. Mais malgré tout je persiste à acheter riz, lentilles, sarrasin, millet, noix, huile de lin, pommes de terre, lait, fromage, bio. Avant je dépensais 200 euros par mois en bio, maintenant 50 euros… plus vraiment les moyens…

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