Enervés par l’affaire de l’apéro, 56 militants du Parti de gauche rendent leur carte

Les gens ont aperçu la surface du problème, qu’est-ce que cela donnerait s’ils connaissaient la vérité sur les partis politiques et sur le diner du siècle… Ils n’y aurait pratiquement plus aucun adhérent pour les partis politiques…

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L’affaire de l’apéritif n’est toujours pas digérée. Huit jours après l’exclusion d’un des leurs qui avait fait l’erreur de prendre un verre au local d’un candidat de droite, une cinquantaine de militants aquitains du Parti de gauche (PG) ont annoncé, vendredi 14 février, qu’ils quittaient le parti de Jean-Luc Mélenchon. Dans un communiqué, ils dénoncent une « absence d’écoute » et une « dérive autoritaire » des instances régionales et nationales.

Selon des militants interrogés par l’AFP, deux événements sont à l’origine de cette démission : d’abord, la mise à l’écart de Maurice Melliet, pressenti pour mener une liste aux municipales à Périgueux (Dordogne) et désavoué par les instances nationales à cause d’un apéritif pris au local d’un candidat de droite en présence de l’ancien ministre gaulliste Yves Guéna ; ensuite, l’exclusion des membres du « comité » de Libourne à la suite d’« un désaccord sur le choix du premier de liste PG, sur une liste citoyenne », selon Brigitte Duraffourg, ex-militante de ce comité.

Ces militants, qui quittent le PG « soit en démissionnant, soit en ne demandant pas leur réadhésion », fustigent dans leur communiqué « l’absence d’écoute et de prise en compte de votes », ainsi qu’une « palette de sanctions autoritaires ». « Aujourd’hui, notre parti, dit creuset, ne favorise plus l’expression collective, mais devient un appareil autoritaire qui ne nous permettra pas de construire un parti de masse », concluent les 56 signataires.

« CE QUI EST DÉSOLANT, C’EST QU’ON NE PARLE PAS DE POLITIQUE »

Les militants dénoncent l’ambiance du parti dont M. Mélenchon est coprésident. « On se considère comme des lanceurs d’alerte. On dénonce la dérive autoritaire du parti depuis un an. On ne le fait pas de gaieté de cœur, on est malheureux de cette situation », a ajouté Mme Duraffourg. « Ce qui est désolant, c’est que pendant ce temps on ne parle pas de politique », déplore Françoise Lipchitz, démissionnaire du comité de Périgueux.

En meeting le 11 février à Bergerac (Dordogne), Jean-Luc Mélenchon avait déclaré à la presse : « Quand on est un homme public, on prend en charge une tâche publique, cela crée des devoirs. Donc on ne va pas se taper sur le ventre avec l’adversaire de droite, voilà, ce n’est pas permis au Parti de gauche. » « Si des gens sont mal à l’aise, mais qu’ils aillent à un autre parti, je ne leur en veux pas », avait-il ajouté.

Source et article complet:  lemonde.fr

Benji

14 Commentaires

  1. Tirage au sort, il est plus que temps.

  2. Rien de surprenant, Melenchon est quelqu’un d’autoritaire qui ne supporte pas la contradiction.

    • D’après ses réactions, les amis qui se rapprocheraient de mes ennemis, sont mes ennemis, pas
      de place au dialogue avec les autres partis..
      Ca ne donne pas l’impression qu’il y ait défense des “oubliés du système”, mais
      au contraire, une lutte pour le pouvoir, exacerbée par une violente rigidité mentale,
      qui ne supporte pas une entorse aux règles établies au seing de ce parti.
      “On ne fricote pas avec ceux qui ne sont pas de notre avis”
      On ne défend personne, on grimpe les échelons en force, quitte à écraser,
      ou éloigner ceux qui pensent, et veulent s’exprimer.
      L’autoritarisme de Mélanchon risque de le discréditer….♥♥

  3. 56 sur combien ? Il reste encore quelqu’un au FG ?

  4. Faut croire que Mélencon a le vin mauvais 😉

  5. c’est la meilleure chose qu’il ait faite!

  6. Mélenchon est un faux-nez franc-mac qui a pour but de rabattre les voix de l’extrème gauche chez les socialistes.

    L’extrème gauche, c’est là où on range les fascistes de gauche, ceux qui veulent imposer de force leur point de vue (et leurs intérêts bien sur)aux autres.

    Mélenchon montre juste son vrai visage, il démontre qu’il est un homme politique qui ne vaut pas mieux que les autres politiques.

  7. Le “sport national” de nos dirigeants en ce moment, c’est d’imposer aux Français leurs idées utopiques et sorties d’on ne sait quelle doctrine. Le parti au pouvoir est “totalitaire”, comment ne pourrait-il pas en être de même pour tous les autres partis !
    Nous avons oublié les rêgles de la diplomatie et du consensus… On ne discute plus, on impose : “Peuple de moutons vous devez respecter les règles que l’on vous dicte et personne ne doit sortir du rang”.
    Le plus important pour nous, maintenant, est de désobéir par tous les moyens à cette pseudo-élite.
    Et puis… un bon coup de bibine derrière la cravate, ça peut aider à la compréhension des extrèmes !

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