Amsterdam emploie des alcooliques pour nettoyer les rues et les paie en… bières

Ben voilà, c’est encore mieux et moins cher que le smic minimum!

CRITIQUES ENVERS LA HAUSSE DE LA FISCALITÉ SUR LA BIÈRE
“Tout le monde en profite: c’est comme cela qu’il faut voir les choses”. (…) Ils ne sont plus dans le parc, ils boivent moins, ils mangent mieux et ont une occupation pendant la journée (…) Les héroïnomanes peuvent bien aller dans les salles de shoot, alors pourquoi ne pourrions pas donner de la bière à ces gens ?”, explique la directrice du projet
Une fondation néerlandaise a trouvé le moyen d’inciter quelques marginaux à retrouver le chemin de la réinsertion sociale.
Amsterdam, 9 heures du matin. Une poignée d’hommes est rassemblée dans un abri de jardin, derrière une maison, bière et cigarette à la main. Non pas pour fêter la Saint Patrick, mais pour commencer leur journée de travail. Ces hommes s’apprêtent en effet à nettoyer les rues environnantes.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, telle est la solution qu’a trouvée la capitale néerlandaise pour occuper les alcooliques pendant la journée.

Ces alcooliques travaillent au lieu de troubler l’ordre public

Citée par Timeslive, Gerrie Holterman, la directrice du projet de la fondation Rainbow, financé par l’Etat ainsi que des dons néerlandais explique:

“Ce groupe d’alcooliques chroniques causait une gêne dans l’Oosterpark: bagarres, bruit, commentaires désobligeants pour les femmes. (…) L’objectif est de les tenir occupés, les amener à faire quelque chose afin qu’ils ne causent pas de problème dans le parc”.

Les alcooliques sont divisés en deux groupes d’environ dix personnes. Et chaque groupe travaille trois jours par semaine. Chaque homme reçoit 10 euros, un demi-paquet de tabac à rouler et, surtout, cinq canettes de bières: deux pour commencer la journée, deux à midi et une pour après le travail.

Sans bière, les alcooliques assurent qu’ils ne viendraient pas

“La directrice du projet note avec soin la consommation de chaque travailleur. Et la confiance est telle que si elle doit s’absenter quelques instants, les alcooliques enregistrent eux-mêmes le nombre de canettes bues”, poursuit le site.

Cette approche originale pourrait certes être jugé choquante dans d’autres pays, mais en Hollande, elle ne l’est pas.

Les membres du groupes d’alcooliques reconnaissent d’ailleurs que si l’on ne leur donnait pas de bières, alors ils ne viendraient pas. Un quarantenaire sans domicile fixe, qui n’avait jamais travaillé après être sorti de prison pour violence, fataliste, confirme:

“Nous avons besoin d’alcool pour fonctionner. C’est l’inconvénient de l’alcoolisme chronique”.

Un projet profitable pour toutes les parties

De plus, selon Gerrie Holterman, tout le monde s’y retrouve :

“Tout le monde en profite: c’est comme cela qu’il faut voir les choses“. (…) Ils ne sont plus dans le parc, ils boivent moins, ils mangent mieux et ont une occupation pendant la journée (…) Les héroïnomanes peuvent bien aller dans les salles de shoot, alors pourquoi ne pourrions pas donner de la bière à ces gens ?

Non seulement les habitants du quartier sont satisfaits, mais les alcooliques aussi. Ceux-ci voient en ce projet l’opportunité de se réinsérer socialement. D’autant plus que certains confient ne pas avoir nécessairement envie de boire après une journée de travail bien remplie.

Cependant, les jours de repos, les vieilles habitudes reviennent. Certains alcooliques se rendent ainsi dès 8h à l’ouverture du supermarché pour acheter quelques bières avec les dix euros gagnés la veille. Chassez le naturel…

Source: La tribune.fr via Fortune de souche

Benji

16 Commentaires

  1. Rien avoir avec le SMIC!

    C’est une mesure de réinsertion sociale liée à des associations d’aide contre l’alcoolisme.

    Les Pays-Bas se trompent rarement dans ce genre d’initiative. Ils osent souvent des politiques critiquées ailleurs avec des résultats très positifs.

    • Ah oui, soigner le mal par le mal !!! ou alors éviter de débourser un seul euro ?

      • Ca permet à des personnes totalement décrochées de revenir au contact des structures d’aide et de reprendre des marques dans la vie collective. Parfois la méthode importe peu si le résultat est positif. Le but est avant tout de les aider à sortir de l’alcoolisme et de leur permettre de se sentir utile. Il faut pas oublier que c’est une démarche
        volontaire.
        Il y a la volonté d’essayer quelque chose contrairement aux autres pays qui préfèrent ignorer les problèmes. (ce pays est très connu pour sa politique des drogues et les résultats sont probants)
        J’habite à 15 minutes de ce pays. Pour y aller régulièrement, je peux témoigner positivement sur ce qu’ils font. C’est un pays plutôt bien géré et progressiste. En tout cas, ça fonctionne vachement mieux que la Belgique.

        • Je travaille dans le secteur en France et j’ose espérer pour eux que les résultats soient probants car je connais nombre de “bons patrons” qui embauchent dans l’insertion (avec la bénédiction de l’Etat) juste pour les aides et qui jettent à la fin du contrat et qui recommencent avec d’autres. Mais peut être qu’en Hollande, les employeurs sont plus humains.

  2. hahaha çà me fait marrer sa et pourquoi une bière? pourquoi on leurs donne pas autre chôse de moins destructeur?
    l’alcool c’est la pire merde qui soit

  3. Ce commentaire répond à un commentaire qui vient de disparaitre.

    Bien entendu qu’on leur demande leur avis. C’est une démarche volontaire. Et ce sont des alcooliques donc des gens qui boivent sans qu’on les force!
    Peut être que de les laisser croupir dans le caniveau dans l’indifférence générale est une solution plus positive?

    Les salles de shoot qui sont aussi issue de ce pays offrent de bons résultats.

  4. Bravo les bien-pensants,ces saintes qui SAVENT vivre. Imbéciles,ôter les besoins personnels,ces gens n’ont que l’alcool comme meilleurs amis.Ou est le mal,qu’il s’occupent un peu.

  5. C’est de la mise en bière ………..

  6. Bonsoir

    l’idée est saugrenue mais je la donne quand même :je vis dans un quartier sensible, comme on dit.
    il y a beaucoup de vendeur de shit dans les coins de rue !
    si on donnait a leurs “clients” un petit boulot payé en shit? une journée une barrette , les avantage : gratuit , est productif pour la commune et surtout éloignerai les dealers de mes deux qui empestent leur caca de merde a 2 mètres
    en plus on taxerait la barrette , une sorte d’impôts si tu a bossé 250 jours par an tu a reçu 250 barrettes, ,donc cela a une valeur marchande ,on te taxe sous forme de jours en plus a travailler gratos.
    et si ils ont des enfants , on leur réserve de droit des places dans les crèches.
    on peut même prévoir une allocation compensatoire pour ceux qui feraient de heures supp, des feuilles ou du tabac en rab

    par contre pour éviter les braquages des réserves de shit , faudra prévoir des gros bras , boxeur eux payé en haribos ou chamalow

    non????

    ok je sors…

    • Héhéhéhé !!! Plutôt marrante ton idée Nuro (Phène I presume ?).

      Mais les clients ne sont pas tous, et en fait loin de là, dans une situation de précarité sociale.

      Mais je suis sûr que les jeunes en galère auprès des missions locales viendraient plus volontiers pour participer à des chantiers d’insertion-formation s’il leur était proposé quelques grammes de beuh bio produite en France sous contrôle de l’état via la “Société d’Exploitation Industrielle du Cannabis et Briquets”. La SEICB en plus de la SEITA.
      LOL

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