Budget européen : radiographie de la façon dont Bruxelles utilise notre argent

Nous paierions 37,8 millions d’euros/jour pour entretenir cette institution de non-élus qui n’ont au final que peu d’intérêts: travailler pour les banques et pour la mise en place d’un traité transatlantique au bénéfice de ceux qui aujourd’hui sont en défaut de paiement: les États-Unis.

Les rouages du budget de l’Union européenne semblent obscurs et ses décisions peuvent parfois surprendre. Elles relèvent pourtant de règles de répartition précises agrémentées de luttes d’influence entre les gouvernements et les groupes d’intérêts qui cohabitent à Bruxelles.

Le coût de fonctionnement de l'UE s'élève à 37,8 millions d'euros par jour.

Le coût de fonctionnement de l’UE s’élève à 37,8 millions d’euros par jour. Crédit DR

Atlantico : Selon un rapport de l’alliance des contribuables britanniques, le coût de fonctionnement de l’UE s’élève à 37,8 millions d’euros par jour, une somme colossale. Quelles sont les plus grands postes du budget européen et que représentent les dépenses administratives de l’Union dans ce total ?

(Voir le lien vers le rapport ici)

Henri Lastenouse : Historiquement, le premier budget reste l’agriculture suivi de l’aide aux pays et aux régions européennes les moins favorisés, aussi appelé fonds structurel, qui est lié à la mise en place par Jacques Delors du grand marché unique. Viennent ensuite les dépenses de recherches et d’innovation ainsi que les aides aux crises humanitaires.

On peut toujours discuter de l’allocation entre ces différents postes, mais il faut bien comprendre que le budget de la Politique agricole commune (PAC), par exemple, se substitue à celui des États membres. Si l’on veut le réduire, il faut soit mettre en place un nouveau budget spécifique dans les pays, soit supprimer totalement les politiques en faveur de l’agriculture dans chaque État. De même, les fonds structurels permettent de créer des infrastructures. En Savoir par exemple, une partie de ces aides est utilisée dans les plan de développement des stations de ski. Enfin lorsque l’UE débloque 100 millions d’aides en Syrie, ce choix fait consensus à mon sens.

Henri de Bresson : Les perspectives financières pour l’UE arrêtées pour les 7 prochaines années représentent un montant global de 960 milliards pour l’ensemble des 27 pays membres (entretemps 28). Par an le budget de l’UE représente environ 137 milliards. Elles ont été décidées le 27 juin. Les dépenses d’administration représentent 6%, c’est pour le budget français 14%. A titre de comparaison les dépenses publiques françaises sont de 1100 milliards par an.

La France est le deuxième contributeur de l’UE avec près de 7 milliards d’euros net dépensés en faveur de l’UE. Comment est réparti le budget européen par pays et comment est décidée cette répartition ?

Henri Lastenouse : Cette répartition tient compte à la fois des PIB, c’est-à-dire des richesses des uns et des autres mais aussi d’autres éléments spécifiques, d’où le fait que certains se sentent désavantagés, comme la Grande Bretagne vis-à-vis de la PAC notamment. Les Britannique ont ainsi l’impression de participer fortement au budget européen sans en bénéficier ni avoir leur mot à dire. On se souvient à cet égard du “I want my money back” de Margaret Thatcher !

Le montant de sept milliards de la contribution française doit être relativisé par rapport à d’autres postes de notre budget national. Ce coût net est aussi une condition de notre “codirection” franco-allemande. Pour diriger l’Union, il est donc normal que ces deux États acceptent de payer une part importante de son budget. Les allemands ont avancé l’idée que ces aides soient conditionnées aux efforts d’économie et de remise au pas des budget des différents États. Mais cela changerait leur nature et les transformerait en contrats engageants des éléments structurels d’économie.

Henri de Bresson : La répartition des recettes se fait au prorata du PNB des pays membres de l’Union européenne. Le montant des perspectives financières fait l’objet d’un accord entre les gouvernements puis d’une négociation entre le Conseil de l’Union et le parlement européen. Les budgets annuels, qui rentrent dans le cadre de ces perspectives financières, doivent faire l’objet également d’un accord entre les États et le Parlement européen.

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Benji

8 Commentaires

  1. la france ne paye pas 7 mais 18milliards / ans a l union europhaine,
    la france paye aussi 45 milliards d interet sur sa dette,

    Si vous supprimer ces payements débiles et usuriers, les comptes de la france serait a l équilibre (malgré tous ces fonctionnaires incompétants)

  2. Dépenses en milliards d’euros (année 2011)
    363,4
    Enseignement et recherche
    87,0
    Collectivités territoriales
    58,0
    Charge de la dette
    45,4
    Défense
    37,4
    Union européenne
    18,2
    Sécurité
    16,8
    Solidarité, insertion et égalités de chances
    12,4
    Gestion des finances publiques et des ressources humaines
    11,7
    Travail et emploi
    11,6
    Ecologie et développement durable
    9,5
    Ville et logement
    7,6
    Justice
    7,1
    Autres missions
    40,7

    Recettes en milliards d’euros
    271,8
    TVA
    130,9
    Impôt sur le revenu
    52,2
    Impôt sur les sociétés
    44,8
    Taxe d’Importation des Produits Pétroliers (TIPP)
    14,1
    Autres recettes fiscales
    12,9
    Autres recettes
    16,9

  3. au parlementaire europhain:
    des salon VIP avec en permanence les meilleur caviar, champagne,
    un budget floral exhorbitant,
    des parlementaire surepayé qui debarquent le matin uniquement pour pointer (pour voler notre argent ) et repartire directement aprés .

    en 2005 le non a la constitution europhain (votation ) n a pas été respecter

  4. URGENT URGENT URGENT

    POUR BENJI LES MOUTONS ET VOUS TOUS:

    vos comptes au secours des banques:
    http://www.express.be/business/fr/economy/la-confiscation-de-lepargne-devient-une-tendance-mondiale/196450.htm

    • Merci du lien GMRB,c’est pas les ME qui font confiances aux Banques,juste le strict minimum obligatoire pour nous faciliter la vie,obliger de passer par des voleurs pour nos transactions est une infamie imposée ..

  5. Qui pourra un jour chiffrer le cout de cette escroquerie ?
    Une piste par ces deux exemples !

    • Désindustrialisation
    • Glissement des impôts (IR) vers les classes moyennes avec impact par la TVA sur les paupérisés

    M. Bastiat (1801/1850) considéré en son temps comme libéral et , grand défenseur du libre-échange disait :

    Dans la sphère économique, un acte, une habitude, une institution, une loi n’engendrent pas seulement un effet, mais une série d’effets. [1] De ces effets, le premier seul est immédiat; il se manifeste simultanément avec sa cause, on le voit. Les autres ne se déroulent que successivement, on ne les voit pas; heureux si on les prévoit.

    Entre un mauvais et un bon Économiste, voici toute la différence: l’un s’en tient à l’effet visible; l’autre tient compte et de l’effet qu’on voit et de ceux qu’il faut prévoir.

    Mais cette différence est énorme, car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa. — D’où il suit que le mauvais Économiste poursuit un petit bien actuel qui sera suivi d’un grand mal à venir, tandis que le vrai économiste poursuit un grand bien à venir, au risque d’une petit mal actuel.

    Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas Frédéric Bastiat

    Le brave homme n’avait pas imaginé la classe ‘économiste escroc’

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