Bachar n’écarte pas une intervention des Etats-Unis

Mais ils interviendront de toute manière, ceux qui pensent que le pire a été évité, dites-vous bien qu’il a simplement été repoussé de quelques semaines! Près de 50 millions de personnes vivant d’aides alimentaires aux USA, une dette plus qu’abyssale, le 1er octobre le pays risque d’être en défaut de paiement, la situation financière planétaire est devenu intenable et risque de s’effondrer à tout instant, et il faut une guerre pour geler les dettes! De belles paroles, mais derrière, aucun réel changement, une guerre pseudo-salvatrice pour l’économie des pays, quitte à faire des millions de morts, il n’y a que peu de chance que cela se passe autrement…

© ap.

Le président syrien, Bachar al-Assad, n’écarte pas une intervention armée des Etats-Unis dans son pays, en dépit des discussions en cours sur le démantèlement de son arsenal chimique, dans un entretien avec la chaîne vénézuélienne Telesur, diffusé mercredi.

“La possibilité que les Etats-Unis lancent une attaque contre la Syrie est toujours réelle. Soit sous le prétexte des armes chimiques, soit pour d’autres prétextes”, a assuré le président syrien dans cet entretien avec la chaîne publique vénézuélienne réalisé à Damas.

Occidentaux et Russes s’opposent depuis des jours sur les moyens de contraindre la Syrie à appliquer le programme d’élimination de ses armes chimiques annoncé le 14 septembre à Genève. Cet accord avait éloigné la menace de frappes militaires contre le régime syrien, accusé d’être à l’origine d’une attaque à l’arme chimique lancée le 21 août près de Damas.

Barack Obama a réclamé mardi une résolution “ferme” du Conseil de sécurité assortie de “conséquences” sur la Syrie depuis la tribune de l’ONU, où les pays occidentaux et la Russie, alliée indéfectible de Damas, s’opposent sur un éventuel recours à la force.

“Les Etats-Unis ne peuvent pas avoir recours au Conseil de sécurité comme ils le faisaient dans les années 90, il y a davantage d’équilibre en son sein” aujourd’hui, a encore jugé le président syrien.

Source: 7sur7.be

Benji

11 Commentaires

  1. Président Bachar : Excellente présentation physique et un homme intelligent : Ophtalmologue, marié : 3 fils, études en Grande-Bretagne.
    “Ils ont reculé pour mieux sauter”, comme dit le slogan.

    CANADA – 2 sites valables dans les infos :
    http://www.mondialisation.ca
    http://presselibreinternationale.com/

  2. Vu l’importance des enjeux énergétiques, Damas risque effectivement gros. C’est d’ailleurs pour ça que Bachar El Assad (sur pression de Poutine ?)a lâché son arsenal chimique devenu gênant. Mais Pékin et Moscou, qui semblent décidés à ne pas lâcher le morceau (et n’ont aucun intérêt à le faire), et ont tous deux un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU (droit de veto)…

    http://www.youtube.com/watch?v=QztgjFSPwfA&feature=player_embedded

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lKdpTqGExSc

    • Elémentaire ! Mon cher Maverick ! Merci de le rappeler.
      La vieille course à la suprématie, hélas !
      Tzarpoutine a trop à perdre pour lâcher quoi que ce soit.

  3. Difficile d’y voir clair car les positions contrairement au passé semblent plus confuses.
    Il est par exemple difficile de comprendre l’agitation des USA et le retour au calme en quelques jours. C’est pas dans leur habitude. En général, ils mettent la pression de façon progressive et continue.

    Je pense mais je peux me tromper qu’ils attendent la colonne saoudienne qui interviendra au sol. Sans une présence au sol, ils ne pourront jamais gagner quoi que ce soit.
    Hors, cette colonne saoudienne serait prête dans un délai de deux mois.
    Est-ce que c’est ce besoin de présence sur le terrain qui fait retarder les choses? Possible car il semble clair que les yankee ne poseront pas de troupes au sol.

    En tout cas, cette affaire est complexe et difficile à anticiper.

  4. La Russie et l’Iran ont tout de même ce qu’il faut pour calmer les va-t-en guerre; l’une garde son gaz et l’autre bloque les pétroliers. ça donne à réfléchir. Sans compter les menaces de l’ONU et la rébellion dans l’armée US. Franchement, je ne vois pas comment ça pourrait se faire.

  5. avec l’Irak , les USA ont compris que financer une guerre avec sa propre armée coutait trop chère …suffit de voir l’état de l’économie américaine et de sa dette ! cf aussi les 2500 milliards de dollars disparu des comptes du pentagone le 10 septembre 2001, ce qui à valu un missile dans l’aile comptabilité du pentagone le lendemain et 42 comptables tué ce jour là pour bien effacer toutes traces.
    maintenant les USA se servent de leur sous-fifres (Otan, Arabie Saoudite, Quatar, al quaida…) pour attaquer à leur place , ça coute moins cher …
    le mur de la dette devient très handicapant pour les ricains qui semblent partir dans une fuite en avant pas tout à fait contrôlée.

  6. Ce que je n’arrive pas à comprendre, comment les USA avec une dette aussi abyssale (d’après les chiffres) est encore première puissance économique ? Elle survit uniquement grâce au QE (quantitative easing) ? Si elle arrête les QE, dans quelle situation financière se trouvera-t-elle ?

    Merci de me répondre 😀

    • Cherche pas à comprendre, “la vérité est ailleurs.”

    • Les US économiquement sont mort les qe ne vont que dans les poches de wallstreet qui eux financent les députés sénateur Les elections les fabrication darmes les guerres etc etc . mais cette argent ne va pas dans les poches du peuple .les Qe sont la pour qu’ils continuent de fournir le minimum vital . chez nous c le RSA les alloc chez eux c des tickets de bouffe . si demain la fed ne donne plus un rond alors plus aucun intérêt de fournir le minimum et tout s’écroule .après les agences de notation sont touts corrompu du coup leur ‘note’ ne valent pas un clou.

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