Il s’en est allé … la laissant seule !

Cela faisait des années qu’ils vivaient ensemble, chacun avec une activité professionnelle qui  les satisfaisait. Les débuts n’ont certes pas été des plus sereins, mais tous s’est stabilisé petit à petit au fil des ans. L’arrivée de leur fils fit naître de nouveaux challenges, le métier de parent les a menés vers de nouvelles responsabilités qui, allaient augmenter avec l’âge du fils, mais à deux la tâche semblait bien moins ardue. Les objectifs se muaient d’année en année, avec son lot de responsabilités qui allait de pair. Bref ils formaient une famille pleinement épanouie et comblée avec la réussite tant professionnelle pour eux, que celle des études de leur fils.

Puis il y a cinq ans, ce beau tableau semblait prendre la poussière devenant du coup, un peu terne. Entre les emportements de l’un et de l’autre, sans compter l’âge ingrat du fils et ses aléas qui vont avec, il y avait encore de temps à autre une éclaircie. Passagère et, faisait souvent place à une tempête. Et les tempêtes se transformaient de plus en plus en ouragan, au point tel que l’un ou l’autre finissait par se taire pour ne pas envenimer la chose d’avantage. Au fur et à mesure que les années défilaient dans cette ambiance, c’est le silence qui a pris le dessus, au point que la communication se limait qu’à l’élémentaire.

Jusqu’à l’année passée, une prise de conscience de part et d’autre, de cette dégradation. Entre temps le fils avait quitté le foyer car il avait trouvé une amie avec qui, il comptait fonder son propre ménage. La réconciliation portait ses fruits le dialogue se faisait meilleur, une nouvelle jeunesse s’emparait du couple, générant même, des moments de frivolité, de tendresse oubliée. La santé à elle s’était quelque peu dégradée, quant à lui de petites alertes sans gravités lui avaient rappelé son âge, mais n’avaient pas d’impact sur ses activités.

Dernièrement, c’était un vendredi, alors qu’elle l’attendait pour fêter l’anniversaire de leur union, l’impatience ayant un effet d’allongement du temps, amplifiait progressivement l’anxiété. Il devenait très tard et toujours pas là, l’anxiété s’est muée en angoisse, les appels sur le mobile restaient sans réponse. Elle finit par appeler ses collègues, des amis, les hôpitaux, en vain. Puis résignée, ce fut à la police, il n’y avait pas eu d’accident dans le coin de toute la soirée, pas plus que d’intervention. Les heures défilaient et toujours sans nouvelles. Leur fils et son amie, alertés étaient venus la soutenir. En venant, ils étaient passés par le bureau, mais d’apparence aucune présence ni  sa voiture. Et c’est vers une heure du matin, à nouveau résignés qu’ils retéléphonent à la police, en expliquant la situation. Le signalement de la voiture fut aussitôt lancé, et à nouveau les heures passent inlassablement et sans apporter une quelconque réponse à cette interminable attente, empreinte d’une crainte devenant insoutenable.

Samedi matin, c’est un collègue qui, par acquis de conscience est retourné au bureau pour voir, a en un premier temps, retrouvé le véhicule stationné derrière le bâtiment. Et à l’étage a fait, la macabre découverte. Il était là pendu. Il n’a rien laissé, pas la moindre lettre pour expliquer les raisons de son geste. Elle, elle est là bercée entre remords et amertume. Qu’a-t-elle omis, pas vu, pas entendu, elle ne sait pas ou plus quoi. Elle ne vit plus, sinon qu’avec des souvenirs, pour la plus part ternis par autant de sentiments, de culpabilité, de faiblesse, de désarroi, d’incompréhension, et surtout “d’abandon”, qu’il est permis d’imaginé.  Et l’incompréhension domine pour tous, même pour les plus éloignés.

Il s’en est allé là-bas seul, là où il ne voulait pas qu’elle vienne. Égoïstement, il n’a pas voulu qu’elle achève le chemin avec lui.

N’oubliez pas ceci …

Le suicide est un acte qui ne laisse personne indifférent, mais il reste néanmoins égoïste, surtout envers les proches et plus encore le ou la partenaire, voire également les enfants. C’est une fuite, une lâcheté, une échappatoire face à ses propres responsabilités, tout en les imposant à ceux qui restent. Pire encore, lorsque ce sont les enfants qui découvrent la scène, en fonction de leur âge et des antécédents familiaux, ils développent souvent une forme de culpabilité. En faisant acte, vous brisez leur enfance, en les entraînant brusquement dans le monde des adultes. Quant au partenaire qui reste, vous lui imposé une affiche sur le dos, “veuf ou veuve”, qu’il n’a pas voulu, et pour lequel il ne s’est pas préparé. C’est d’autant plus un fardeau, lorsque c’est elle qui reste, la femme seule, n’est plus permise dans le cercle des couples amis, elle devient recluse, car elle est susceptible de constituer une menace pour le couple. Pas seulement dans le sens de vouloir briser le ménage, mais aussi dans le sens où sa présence ne fusse que pour avoir un quelconque réconfort, verbal, peu devenir gênant. 

Que dire, lorsque la tentative se mue en échec, les conséquences peuvent s’avérer encore plus dramatiques. D’autant plus lorsque la fuite des responsabilités, s’avère être financière. Les problèmes en seront accentués, et biens souvent, conduit le partenaire à se supprimer lui-même. Cela sans parler de ceux qui par malchance, délibérément ou sans réfléchir, font des victimes dites, collatérales. Non seulement vous reportez tout sur le partenaire que vous détruisez, mais vous détruisez en plus la vie d’autres personnes qui ne vous connaissent pas forcément, et qui n’ont pas choisi une telle fin, de finir handicapé, ou d’être orphelin.

 

Eaglefeather

44 Commentaires

  1. merci Eaglefeather,les gens se suicident sur le long terme aussi,cela ne s’appelle pas suicide,mais dépression par ex,d’autre part il y a le suicide par les médicaments,l’alcool et autres drogues,si des chiffres reprenaient toute les formes de suicides ,je pense qu’on seraient bien étonné..

  2. Hello RTB,

    Tout à fait d’accord pour le long terme et autres moyens. Les trois formes dont je fais allusions sont pour moi les plus violentes. Pendaison, la défenestration et le crash.

    • oui,le crash automobile aussi qui passe pour accident;il y a l’euthanasie désirée ,ou est la barrière ? Mais tu as mis l’accent sur la perte d’un être cher et la souffrance de ceux qui sont abandonnés,voila ou j’apprécie ta démarche et ce que je retiens,c’est bien ton message,il ne faut pas abandonner car il y a beaucoup d’amour à partager au lieu de se suicider.
      J’ai tout compris la ?
      Bisous EAGLE…♥

  3. Bonjour,
    Pour vos, nos, mes amis disparus.
    http://vimeo.com/3781210

    Je vous conseille “la rupture de contrat” de Anne Givaudan

    http://www.youtube.com/watch?v=NZU0Ir6y_Ak

    Amicalement à tous ici et ailleurs 🙂

  4. J’ai connu une situation similaire, un couple qui s’aimait, une profession qui fonctionnait bien, un tableau en apparence sans aucun défaut, et un matin, il a été retrouvé accroché de la même manière, un choc terrible surtout qu’il ne laissa aucune lettre.
    Le suicide n’est ni une solution, ni même une alternative. Déprimant ce sujet…

    • Hello Benji,

      Déprimant et pourtant, cela reste un sujet “terriblement et hélas de plus en plus d’actualité” au vu de ce que nous réservent nos bons “sinistres”.

  5. Le suicide…sujet oh combien délicat! Comment se mettre dans la peau, je devrai dire dans la tête, de celui qui veut en finir avec cette p… de vie? Pour en arriver là faut vraiment désespérer de tout…ne plus voir d’issue et supporter la vie comme un poids trop lourd. Arrivé à ce point d’extrême fatigue morale, de désintérêt total pour la vie et ses complexités je crois que le suicide apparaît comme la seule solution et il serait mal venu d’appeler ça de la lâcheté, cela est au dela de cette faiblesse bien humaine. Après tout…quand une dent nous fait souffrir on l’arrache, alors je conçois que l’on s’ôte la vie quand elle devient insupportable. Le plus douloureux évidemment c’est pour les proches.

    • j’ajoute le courage du désespoir quand il n’y a plus rien d’autre,je ne le souhaite à Personne même à mon pire ennemis…

    • Tu sais Odin29, je crois que nous la cherchons nous-même cette complexité de notre vie. On veux tout et surtout, tout de suite, trop vite, ce qui nous mène au crédit et ce qui suit en est un facteur influent, ce que j’appelle le shop-timing, l’imposition de temps d’achat.

      Il arrive un moment où, le trop plein d’échéances, mène également à la rupture, mais pas seulement.

      Il est un élément clé, qui sur les quelques commentaires ci-dessus, il n’est pas fait allusions, et qui semble transparaître dans le problème ayant mené au coup de gueule de Benji à propos des commentaires désobligeants, c’est l’absence de dialogue. On ne sait plus dialoguer en face à face, tout se fait par l’entremise de supports virtuels. La cause principale de divorce, vient de là aussi. L’agressivité entre individus en est une des conséquences, tant dans la rue, le boulot, les amis et au sein du couple

      • Oui eagle.. mais la plupart du temps celui qui envisage le grand départ n’a plus envie de dialoguer avec qui que ce soit. Hélas. Il est seul avec lui même et refuse toute interférence dans ses réflexions, son état d’esprit dans ces moments là lui interdit tout dialogue sensé. Je pense à une chose et s’il était poussé en ce sens par une ” force ” extérieure? Pourquoi pas?…

        • Qui sait ? ?? La petite voix qui ….

        • Mais d’un autre côté, le manque de dialogue est souvent la racine même du mal-être qui, au bout du compte mène finalement à l’acte.
          Je parle de manque de dialogue, mais je devrais plutôt parler de partage. Partager ses soucis, au sein du couple devrait être essentiel, or il se fait de moins en moins, et finalement, ils sont devenus si monumentaux qu’ils paraissent insurmontables, et, au premier qui craque !
          D’autre part, les gens sont tellement submergés par leurs problèmes et par ceux du monde (médias), qu’ils n’en peuvent plus d’écouté encore leur voisin, leur ami, leur partenaire. on est devenu, égocentriques, en tout.

          A mon sens, j’opterais pour une machination machiavélique pour éliminer les plus fragiles !

  6. Ce texte est vrai!

    Malheureusement, quelqu’un de dépressif ne voit plus d’issue à ses problèmes et est incapable de prendre en compte le chagrin que sa mort fera aux autres.

    Il ne voit plus qu’une seule chose : en finir avec ses problèmes coûte que coûte!!

  7. Merci pour le partage Eaglefeather.

    “Comment se mettre dans la peau, je devrai dire dans la tête, de celui qui veut en finir avec cette p… de vie?”

    http://www.dailymotion.com/video/xatd4a_tabou-parler-du-suicide-sans-part_people

    http://www.dailymotion.com/video/xatdap_tabou-parler-du-suicide-sans-part_people

    http://www.dailymotion.com/video/xatdhq_tabou-parler-du-suicide-sans-part_people

    http://www.dailymotion.com/video/xatdoz_tabou-parler-du-suicide-sans-part_people

    Commentaire dailymotion :

    “Merci de ne pas avoir montré la fin de Thomas, ça devenait étouffant…
    je ne sais toujours pas quoi penser de ce “film”, de cette mise en scène diabolique de son propre suicide.
    c’est noir, c’est mauvais, c’est bête, c’est absurde
    mais finalement la richesse offerte par le fait de vivre est de se donner les moyens de ressentir chaque jour de nouvelles émotions, même si elles n’apportent aucune réponse.
    Là ou je souffre comme Thomas, c’est que je pense les autres assez médiocres, pas seulement parce que je vis dans le sous-sol de Dostoyevsky, mais aussi un peu parce que les autres sont médiocres..
    question: dois-je continuer à souffrir de mon manque d’ambition ou vais-je me laisser le choix de tenter d’influencer ce monde médiocre au travers d’actes et de paroles?
    Je crois que je vais choisir la deuxième solution!
    Je regagnerai une dignité d’homme qui n’est pas un standard.
    c’est je pense la substantifique moelle de ce film…”

    • j’ai mis sur le bureau (le lien),l’autre jour FENRIR me dis “t’excuser est de la faiblesse”pas besoin de vivre si on est FORT ?ca sert à prendre les autres comme médiocres comme tu dis?(LECTEUR).
      Cette visualisation à travers nos 5 sens ridicules n’est PAS POSSESSION.
      Se poser la question demande un Univers d’humilité,mais bon c’est pas trop con de juste voir comme c’est inutile.
      bisous Lecteur,n’y vois pas de malice svp…

  8. Pour répondre à ceux qui parlent d’égoïsme, je dirai que le droit à disposer de sa vie et même d’y mettre fin, doit, selon moi, rester inaliénable.
    Je ne nie pas le mal que cela peut engendrer chez les proches, mais je respecte ce geste.

    • Hello Comandantejo,

      Ton commentaire pourrait ouvrir un autre débat ! Avons-nous le droit de disposer de notre vie comme nous l’entendons ?

      Pour ma part, non ! Car à mon sens et en dehors de toutes considérations religieuses et philosophiques, ne sommes-nous pas là pour faire (normalement) évoluer l’humanité. Si nous abrégeons de manière non naturelle notre existence, nous la privons inopinément d’un maillon, aussi infime soit-il.

  9. en meme temps y a des suicides “arrangés” faut pas rever mais ne vit on pas dans un monde qui nous déconnecte de tout et qui nous pousse a la faute dans le temps on pouvais compter sur la communautée maintenant c’est debrouille toi et fout nous la paix…

  10. mais il reste néanmoins égoïste, surtout envers les proches et plus encore le ou la partenaire, voire également les enfants. C’est une fuite, une lâcheté, une échappatoire face à ses propres responsabilités, tout en les imposant à ceux qui restent

    hé bien en voilà des certitudes. un joli commentaire pour bien culpabilisé l’autre. si une personne qui s’est raté passe par là et lis ça je pense qu’elle ne se ratera pas deux fois.
    Personne ne peux juger une personne qui décide que la vie qu’il même ne vaut plus le coup de continuer.
    Pour en arriver là il faut un sacrée état de détresse.
    Quand au chagrin des proche il n’est pas causé par l’amour mais par l’attachement

  11. Hello Wolf

    Comment appellerais-tu cela, le fait de se barrer et de laisser le merdier d’avant et celui d’après, au partenaire ?

  12. j’appelle ça avant tout du désespoir et j’ai pas pour habitude de tirer sur des cadavres ni de juger des gens dont je ne connais rien et comme quelqu’un l’a écrit un peux plus haut, l’état du suicidaire n’est pas forcement des plus rationnel. On se lève rarement le matin en se disant j’prends un café ou j’me met une balle….c’est balo chérie t’as encore oublier d’acheter du café

    • Tout à fait d’accord sur le plan rationnel, mais la personne qui a l’intention réelle de se terminer, le cogite de longue date, n’en parle à personne et passe à l’acte d’un coup, et sans se soucier du quart et du reste. Mais pour beaucoup cette attente est nourrie par un sentiment de vengeance envers l’un ou l’autre sur base de prétextes vrais ou infondés.
      Il m’a été possible de dialoguer avec quelques uns, qui se sont ratés et qui ont fini en centre de revalidation pour para et tétraplégiques. Et ce que j’ai écrit est leur témoignage, et non ce que j’ai interprété. Mais le choc avec ce couple d’ami, a réveillé d’anciens témoignages lorsque je travaillais en clinique.
      Trois d’entre-eux ont tout fait pour se rendre +/- autonomes, les médecins leur ont permis un séjour et ils en ont profité pour mettre un terme à leur calvaire. Mais cette fois, ils avaient clairement évoquer leurs motivations et demander pardons pour les maux qu’ils ont provoqués auprès des personnes concernées.

      Je préfère en resté là, ressasser ces moments sont une trace indélébile dans la mémoire et me sont pénibles, mais sache que du désespoir, nait l’absence de toute considération des conséquences d’un tel acte, et c’est là justement que réside l’égoïsme.

      • je suis de ceux qui recherche l’origine du mal et non ces conséquences, j’ai aussi mon expérience en ce qui concerne le suicide et l’euthanasie. je fais la différence entre ceux qui le font pour faire chiez le monde et qui bien souvent se ratent et là je suis daccord sur l’égoisme et ceux qui faute de pouvoir surmonter un ou des évènements ne trouvent que cette porte de sortie pour soulager ses souffrances.
        Chacun affronte la société avec sa propre sensibilité il ne faut pas l’oublier

  13. Lassitude ou dégoût, ou les deux à la fois pour ceux qui choisissent de partir.
    Souffrance et douleur pour ceux qui restent.
    On nous a menti, l’enfer est ici.

    • Peut être que l’enfer est aussi en nous, autant que le paradis?

      • Oui vous avez tous les deux raison.
        Pourquoi dit-on que la terre est si basse ? Ce n’est pas pour rien.
        S’est a nous d’en faire un paradis, mais en avons nous la force, il y a beaucoup de choses à changer en commençant part nous même.
        Douce nuit

        • Est ce que l’équilibre est la clef de ce paradis?

          Mais sommes nous conscients de notre force?

          Quelle est notre force inconsciente?

          Merci Couleur, à toi aussi ^,^

          <3 :*

          • Coucou Lecteur,

            Je n’ai pas la réponse à ces questions, je peux toujours supputer ou avoir mon opinion.
            Est ce pour autant une vérité sage ?
            Se sont des questions présentent en moi.
            Douce journée

            • Une vérité sage, je ne sais pas,
              mais une opinion forgée avec sagesse,
              je crois que oui chère Couleur…

              En tout cas merci, ce que tu écris me parle ♥♥

              Une agréable journée à toi ^,^

  14. Je ne suis pas d’accord avec la morale de cette histoire.
    Se suicider ou comme j’ai pu le lire accepter l’euthanasie et la demander n’est pas un acte lâche, je dirai dans un sens courageux.
    Il est vrai que pour l’entourage après un tel acte est souvent la culpabilité, la colère, l’incompréhension.

    Mais, n’était il pas aussi un acte égoïste de refuser un suicide ou une euthanasie, parce que quelque par, ça nous rassure et nous oblige à faire semblent que tout va bien ?
    Devons nous accepter la souffrance quel qu’elle soit, parce que ça rassure notre entourage, et que ça leurs donne le sentiment d’être pas les seuls à souffrir ou a, avoir une vie médiocre ?

    Qui sommes nous pour obliger un personne à vivre dans une souffrance quel qu’elle soit, tout ça pour nous donner bonne conscience ?

    J’ai lu aussi, que nous que nous ne pouvons pas dialoguer avec ces personnes qui désirent honnêtement mettre fin à leurs vie, je ne suis pas d’accord avec non plus.
    On peut dialoguer, philosopher avec, sans savoir que nous avons en face de nous une personne qui désire mettre fin a sa vie.
    Il est vrai que je ne parle pas là d’un suicide fait sur un coup de tête, mais quelque chose de réfléchie et de mûri.
    Je suis d’accord que l’acte suicidaire qui est fait, dans le sens d’un appel au secours ou pour choquer ou interpeller son entourage est effectivement là à mon sens un acte quelque peu égoïste, mais est ce qu’ils ou elles s’en rendent compte dans leurs souffrance ? Je ne pense pas.
    Là, à mon sens nous avons une part de responsabilité, non a faire culpabiliser cette personne, mais à l’amener à comprendre son geste.
    Bien souvent cet appel au secours et diriger vers une personne, qui n est pas toute blanche non plus dans sa relation avec l’autre.

    Je pense que nous n’avons pas le droit de juger, une personne qui s’est donné la mort, parce que nous ne pouvons pas savoir ce qu’elle a vécu ou comment elle résonne et comment elle voit la vie.

    Le gros problème de cette société c’est de toujours générer un sentiment de culpabilité, envers nous même, envers les autres.
    Qu’elle grave erreur.

    J’étais comme la majorité, je jugeais, je traitais de lâches, ces personnes qui mettent fin à leurs jours, mais en écoutant en observant, je me suis rendu compte que j’avais tors de les juger.
    Pour ce qu’ils sont et étaient, j’ai un profond respect envers eux.

    Personnellement je ne crois pas en la mort, mais en la peine immense qu’elle créait aux personnes qui tiennent à nous.

  15. http://www.youtube.com/watch?v=evTXYDVnveA

    La chanson des années 80 sur le suicide, entrainant!

  16. Cet article me fait bondir ! Le suicide un acte de lâcheté !!!!! Le suicide n’est rien d’autre qu’une absence de choix, un désespoir qui engendre un passage à l’acte. Ces personnes pensent nous aider par leur départ et non nous laisser leurs soucis, ils pensent que nous seront mieux dans notre vie sans eux sur cette terre !
    Oui ceux qui reste seront marqués à vie, ne seront plus réellement heureux.
    Une seule chose, peut-être serait de parler d’avantage du suicide afin de faire comprendre qu’on peut survivre à un deuil, lorsque la mort vient chercher l’être aimé mais pas a un deuil ou l’être aimé va trouver la mort…

Les commentaires sont clos.